L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Estelle, la jeune fille du conservatoire (Episode 16)

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                                                         Un autre fantasme d'Estelle

Ce mardi de début décembre, vers dix huit heures, je suis dans la salle de cours. Assis au bureau je mets la dernière main à mes notes et préparations. Comme d’habitude. Les trois coups frappés contre la porte me tirent de ma concentration. A haute voix je fais : << Entrez ! >>. C’est Estelle. Vêtue d’un pantalon anthracite à plis, de souliers marrons, d’une veste de cuir brun sur un pull bleu nuit. Ses cheveux noués en une longue tresse pendent sur son épaule gauche. Elle est encore belle, élégante et soignée. Une constante que j'apprécie.

<< Bonjour Monsieur ! >> me fait elle en venant vers moi de son habituelle démarche légère mais déterminée. Je réponds : << Bonjour Estelle ! >> en me levant pour lui faire la bise. << J’ai un peu de temps après le cours. Maman ne vient me chercher que vers dix neuf heures trente. J’ai prétexté une révision avec le prof. Vous êtes libre ? Je ne vous ennuie pas ? >>. Je m'empresse de préciser : << Non non, pas du tout Estelle. C’est d’ailleurs une excellente idée ! J'ai à vous parler ! >>. Je me lève pour m'appuyer contre le bureau.

La jeune fille regarde ma braguette avec cette insistance que je lui connais à présent très bien. Nous sommes debout l’un en face de l’autre. Les yeux d’Estelle quittent mon regard par intermittences pour fixer la bosse dans mon pantalon. Doucement j'en descends la tirette. Je suis immobile, mains sur les hanches, fixant la jeune fille. Nous restons ainsi de longues minutes. Son trouble est manifeste. Le cours va devoir commencer d’ici un quart d’heure. Déjà, depuis le hall, on entend discuter les jeunes adultes qui fréquentent la classe de violoncelle. Estelle avec ces dix huit ans et huit mois est la plus jeune d’entre eux.

Je pose ma main sur l’endroit de son sexe. A travers le tissus du pantalon je peux sentir une douce chaleur. Estelle a un réflexe lorsque je fais ce geste. Un réflexe typiquement féminin et naturel. Je reste ainsi, sans bouger la main, mais en maintenant la pression de mes doigts. Estelle se met à respirer de plus en plus en fort. C’est la toute première fois que je prends cette initiative. Il faut reprendre nos esprits et faire comme si de rien de tout cela n'existait. J’invite donc Estelle à rejoindre les autres élèves dans le hall afin de n’éveiller aucune suspicion.

Ma jeune étudiante me prend la main. Elle s’accroupit, se met à quatre pattes pour passer sous le bureau. Assise, cachée dans le caisson que forment les trois cloisons du meuble, elle me fait : << Personne ne sait que je suis là. Personne ne s'en doutera durant toute la durée du cours. S’il vous plaît, laissez-moi vivre cette expérience ! >>. Je reste consterné. Abasourdi par tant de détermination. Je suis surpris par ce fantasme particulier. Depuis la rentrée de la mi-septembre la jeune fille n’a cessé de m’étonner par sa personnalité et ses "penchants". Ses besoins de découvertes.

Je m'écrie : << Estelle. Vous vous rendez bien compte que le cours va durer cinquante cinq minutes. On ne peut pas être à l’aise tant de temps là-dessous. Soyez raisonnable. Vous savez, nous avons une demi heure à nous après la classe ! S’il vous plaît ! >>. Elle ne bouge pas. Penchée en avant, levant la tête pour me regarder dans les yeux, elle dit : << Je serai bien là. Rassurez-vous. Je veux vraiment vivre ça au moins une fois dans ma vie. Je vous en prie. S’il vous plaît ! >>. Je m'entends répondre : << Vous êtes folle ! Comment voulez-vous que je garde ma présence d’esprit avec dix élèves devant moi ? C'est du domaine de l'inconscience. C'est de la folie furieuse ! >>.

Dans le couloir nous pouvons entendre arriver les premiers élèves. << Trop tard ! >> me fait Estelle en me faisant un clin d’œil et un sourire de défi. Elle se glisse complètement sous la tablette du bureau. Parfaitement dissimulée. Je m’assois au bureau, fermant ma braguette avec précipitation. Mon cœur bat la chamade. Je manque d'air. J'ai subitement très chaud. Je déglutis. Les quatre garçons et les six filles s’installent devant leurs pupitres en sortant les violoncelles de leurs étuis.

<< Bonsoir Monsieur ! >> me font-ils pratiquement tous en cœur. Je les salue à mon tour. Ces étudiants m'apprécient autant que je les apprécie. D'autant plus qu'ils savent que je ne suis là qu'en remplacement. Pour quelques mois encore. C’est là que la main d’Estelle se pose sur ma braguette. Personne ne peut imaginer le mélange de terreur, de gêne contenue et d’excitation qui peut habiter un être dans une telle situation ! Je n'en mène pas large. Je croyais avoir tout connu dans mes quarante sept ans d'existence. J’ai beau être un sacré fripon, là, je suis confronté à une situation irrationnelle. Confronté à plus fort que moi ! Une véritable épreuve ! Je n’ai d’autre choix que de me montrer à la hauteur. De relever le challenge imposé.

En déglutissant, en faisant une légère grimace de douleur pour donner crédibilité à mon propos, je précise : << Ce soir pour notre cours je vais être obligé de rester assis derrière mon bureau. En effet, un petit problème articulaire à la cheville m’oblige à me ménager. Veuillez donc m’excuser de ne pas passer parmi vous. Mais, comme toujours, n’hésitez pas à me solliciter et à me poser les questions nécessaires. D’avance je vous en remercie. Estelle ne pourra pas venir, elle s’est excusée ! >>. Après ce mensonge j’ai l’impression d’être un peu tiré d’affaire. Je m’installe au mieux, le ventre contre la tablette du bureau. La main d’Estelle me tripotant la braguette avec une certaine vulgarité. Je reste impassible. Le cours commence.

Christelle est la première à me poser une question quand à la coda de la partition que nous étudions depuis la rentrée. Il m’est difficile d’expliquer les choses sans être présent devant la partition. Surtout que sous le bureau Estelle m’ouvre la braguette. Dans ma poitrine mon cœur s’agite d’une curieuse façon. Des palpitations. Ce que j'endure n'est pas humain. J’ai soudain encore plus chaud. Je suis en sueur.

Mon sexe, une fois extrait de mon pantalon, je peux sentir la main d’Estelle le tenir fermement. Dans la situation présente je reste "mou". La jeune fille en joue donc du bout de ses doigts agiles. Je vis là un moment "violent". Vraiment. C’est un peu comme d’être nu derrière un panneau dans une rue fréquentée. Caché tant bien que mal. Sachant pouvoir être vu à tout instant. Je me concentre. Et de toutes mes forces. Afin que les traits de mon visage ne trahissent aucune émotion. C’est le plus dur ! J'ai probablement de la tension.

Depuis plusieurs minutes les élèves, à tour de rôle, sur leurs instruments, interprètent la ligne mélodique. Je ne suis pas vraiment violoncelliste. J'ai toutefois l'oreille musicale. L’un après l’autre me regarde afin d’avoir mon avis. L'avis du professeur. Un professeur qui à présent, là sous le bureau, peut sentir la douceur d’une bouche et la délicatesse d’une langue sur son sexe. La situation est critique. C’est comme si tout le monde savait. Comme si tout le monde voyait. Je fais les plus improbables efforts pour rester impassible. Aucun trait de mon visage ne doit trahir mon trouble. Ne doit révéler quoi que ce soit. Je fais donc semblant de me concentrer sur la partition posée devant moi. Je vais m'évanouir. Je dois surmonter, lutter. Je n'ai jamais vécu telle torture. Parfois des fourmis devant les yeux.

Je demande au jeune homme, pour faire diversion, tous mes sens mis à rude épreuve : << Jonathan s’il vous plaît, pourriez-vous me jouer une nouvelle fois ce trait mélodique ? >>. Pour le lecteur amusé tout cela peut paraître flirter avec les sommets de l’érotisme. Mais la situation est réellement éprouvante. Il faut avoir le cœur bien accroché. Estelle me suce avec douceur. Silencieuse, sans bouger durant les pauses. C’est seulement lorsque les élèves jouent que la jeune fille change de position. Le bruit le permet. Pour éviter les crampes certes, mais aussi pour trouver les meilleures positions. Mon sexe contraint vers le bas pour éviter que la jeune fille ne soit incommodée par le haut du bureau. Je sens qu’il frotte contre la tirette de la braguette. Ce qui parfois me fait mal. J'aurai la peau irritée. C'est certain.

Il me faut ruser. Solène me regarde souvent d’une curieuse manière. Tout en jouant sa partie elle lève quelquefois la tête pour m’observer. Je suis terriblement gêné. Peut-on réellement cacher une émotion à une femme ? Elles qui savent si bien les créer ! J’aimerais entrer dans un petit trou de souris. Je regarde l’heure. Plus que vingt minutes. Cette marche du temps dont présentement chaque minute est un tourment, parfois même une torture. Solène se doute t-elle de quelque chose d'anormal ? Les filles sont toujours fines psychologues…

Je n’ai pas une seule véritable érection durant toute la durée du cours. Mais je dois reconnaître après coup que c’était délicieux. Lorsque la fin du cours arrive enfin les élèves prennent congé. Je fais semblant d’être absorbé dans l’étude de ma partition pendant que les élèves quittent la classe en me saluant. Solène s’approche. J’ai une peur bleue qu’elle ne passe derrière le bureau. Elle vient sur le côté gauche et me serre la main : << Au revoir Monsieur. Ce soir c’était vraiment bien ! >> me fait elle avant de tourner les talons pour quitter la salle. Juste avant de fermer la porte elle me lance un dernier sourire. Énigmatique elle rajoute : << J'ai vu Estelle avec sa maman avant le cours. Dans la voiture sur le parking ! >>. Encore un tourment supplémentaire !

Je glisse la chaise en arrière pour saisir Estelle par sa tresse. Fermement je la tire de dessous ce bureau. Je pourrais être légitimement courroucé. La bouche humide de foutre elle éclate de rire. Je respire une grande bouffée d'air avant de dire : << Vous êtes complètement folle Estelle ! Vous vous rendez compte de ce que vous m’avez fait endurer ? Vous avez entendu ce qu'a dit Solène ? >>. J'essaie de marteler ces mots le plus sérieusement du monde. << Depuis la troisième, au lycée, j’avais envie de vivre "ça" ! >> me fait elle, espiègle et amusée.

Je me lève enfin pour me dégourdir les jambes, bouger mon corps quelque peu ankylosé. Estelle se redresse également. Elle porte sa bouche humide à la mienne pour y enfourner sa langue. Cambrée contre ma cuisse elle se frotte l’entre-jambes tout en m’embrassant passionnément. C'est vertigineux. Mon érection est rapidement démentielle. Je m'interroge mentalement. Mais pourquoi donc les femmes matures n'ont elles pas le comportement de ces jeunes filles délurées ? Délurées lorsqu'elles sont éveillées. Évidemment.

Au bout de ce long baiser qui dure de longues minutes ma jeune étudiante tombe à genoux devant moi. Attrapant mon sexe turgescent avec sa bouche elle se met à me sucer goulument. Le foutre fait un bruit de bulles en jaillissant de mes couilles pleines à en exploser. Je me laisse sucer un long moment, guidant Estelle par sa tresse que je tiens fermement à sa racine. La jeune fille en gémit de plaisir. La douceur de ses lèvres soulage l'irritation de la peau de mon sexe. À l'endroit où il a frotté si longuement contre le métal de la fermeture éclair.

Au bout d’une vingtaine de minutes je me couche au sol, sur le côté. Maintenant la tête de la jeune fille, la tenant par les oreilles, je me mets à bouger mon bassin. Je me masturbe dans la bouche d’Estelle. Cinq minutes de ce traitement et j’éjacule comme un dément, inondant sa bouche d’un sperme épais et visqueux, tous le liquide séminal, tout le jus étant sucés depuis longtemps…

Après avoir dégluti longuement, en gémissant de bonheur, Estelle se redresse rapidement. Sortant un chewing-gum de sa poche, elle se l’engouffre dans la bouche. Je sais que c’est pour masquer l’odeur de sperme. S’essuyant la bouche, récupérant sa veste sous le bureau, la jeune fille se précipite vers la porte et lance avant de disparaître : << A jeudi soir ! Je vous téléphone tout à l’heure. Bise ! >>. Je vais regarder par la fenêtre. En bas, sur le parking, Estelle entre dans la grosse berline allemande de sa maman. J'hallucine. Là-bas, Solène vient de se redresser. Elle était dissimulée derrière son scooter. Merde !

Je viens de vivre ce soir la plus invraisemblable, la plus incroyable aventure ! Et c'est une adorable et merveilleuse jeune fille de 18 ans et huit mois qui m'offre cette "poésie" ultime. Une "stance". Je n’ai même jamais imaginé que cela soit possible. Assis au bureau, cherchant à récupérer mes esprits, c’est le concierge qui vient me sortir de ma torpeur. Avant de fermer les portes du bâtiment, il s’assure toujours qu’il n’y ait plus personne…                                                                                     
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29/07/2014

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