L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Estelle, la jeune fille du conservatoire (Episode 31)

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                                                           La première fois - (Opus 4)

Je me réveille avec peine. J’ouvre les yeux. Je me tourne sur le côté gauche. Là, devant moi, Estelle dort profondément. Doucement je me retourne pour regarder l’écran du réveil. Il fait jour. Il est neuf heures. J’observe longuement ma dormeuse. Comme elle est belle. Parfois ses paupières bougent légèrement. Parfois ses lèvres frémissent doucement. Le spectacle est divin. Émouvant. En ce dimanche matin aucune contrainte ne peut me distraire de cet enchantement paradisiaque. Je retiens même ma respiration pour rester le plus silencieux possible. J'aimerais que ce moment dure à tout jamais. Je ne bouge pas. Le lobe de mon oreille me démange. Une véritable torture.

Je reste ainsi longuement à scruter ce visage aux traits fins et harmonieux. Ce profil de médaille aux courbes si parfaites. Ces cheveux, étalés de si délicate façon, semblent ceux d’un être céleste. Je suis là à admirer. Dans un état de béatitude un peu stupide lorsque soudain Estelle ouvre les yeux. Immédiatement la jeune fille a le réflexe de regarder partout autour d’elle. Prenant conscience de sa présence à mes côtés, elle se serre contre moi en me disant :<< Bonjour monsieur ! J’ai bien dormi et vous ? Je dors bien dans votre grande demeure ! >>. Elle ouvre et referme plusieurs fois les yeux, clignant des paupières sans doute à cause de la luminosité. Les grandes fenêtres éclairent bien.

Je lui caresse la tête qu’elle pose sur ma poitrine. Je murmure : << J’ai dormi trois siècles au moins. Bien trop longtemps ! >>. En riant, ma jeune étudiante s’allonge sur moi. << Je dois faire pipi ! >> me fait elle. Je réponds : << Moi aussi. Et là, avec ce poids "énorme" sur le ventre, cela devient urgent ! >>. Estelle se lève en riant. Comme propulsé sur ressort et d’un coup. Elle chausse ses ballerines pour se précipiter aux toilettes. J’attends mon tour, assis sur le bord du lit, cherchant une de mes pantoufles. Je me lève pour ouvrir une des deux portes fenêtres qui donnent sur le balcon. L'air est vif. Il ne fait vraiment pas chaud en slip. Je referme pour revenir près du grand lit.

C’est là qu’en regardant les draps je découvre quelques taches de sang ! Je m'interroge. J'ai un soudain sentiment de culpabilité. Cela ne s’est donc pas si bien passé que ça. C'est la première pensée qui me vient à l'esprit. Estelle revient. Sautant dans le lit, elle me fait : << La place est chaude aux toilettes monsieur. Allez y vite et revenez tout aussi vite ! >. Je dépose une bise sur son front avant de me sauver dans l'urgence. Une fleur en papier sur le couvercle. Je reviens des toilettes pour découvrir Estelle entortillée dans les draps qui chantonne. << Je n’ai jamais été aussi heureuse ! >> me fait elle en s'asseyant en tailleur, le draps posé sur ses épaules un peu à la manière d'une toge.

Nous restons ainsi une grande partie de la matinée. Nous évoquons notre rencontre, notre relation et tout ce que nous avons déjà vécu ensemble. Je propose à Estelle de m'attendre là. De se reposer. De prendre du bon temps. << Revenez vite, je m'ennuie toute seule ! >> lance t-elle en écartant les draps pour me montrer ses tous petits seins. Sur chacun j'y dépose une bise. Je descends pour préparer le petit déjeuner. Je place le tout sur un grand plateau que je ramène pour le déposer sur le lit. << Miam, j’ai faim ! >> fait la jeune fille. Il est dix heures trente. Nous nous régalons de délicieuses tartines de miel, pain grillé, d’un jus d’orange fraîchement pressées et d’un café fumant.

Lorsque nous avons terminé je pose le plateau à côté du lit. Estelle vient se blottir contre moi. << J’ai un peu mal, là ! >> me fait elle en touchant son sexe. Je suis considérablement gêné. Je ne sais quoi dire aussi, un peu stupide, je fais : << C’est de ma faute ! >>. Estelle se met à rire. << Je vous rappelle que nous étions deux à faire "ça" ! >> me répond t-elle. Me voyant embarrassé elle me fait quantité de bises. Dans le cou, sur les joues, sur le visage. << Quelle importance ! Je suis avec vous. Et encore jusqu’à ce soir ! Tout cela va passer rapidement ! Peu importe le reste ! >> rajoute t-elle en se mettant à genoux pour passer ses bras autour de mon cou. Je vacille de bonheur.

Estelle me fait tomber en arrière. Se saisissant de mon sexe, elle pose sa tête sur mon ventre pour l’observer. Dans le miroir de l’armoire, nous pouvons nous regarder, nous faire des sourires. Estelle scrute mon sexe avec l’attention d’une naturaliste. D'une manière "scientifique". Je me retrouve rapidement en érection. La jeune fille joue avec ma turgescence. Me décalottant, puis remettant la peau fripée de mon prépuce en place. Ce jeu la ravit autant que moi. Cela dure un petit moment. << C'est génial ! >> murmure t-elle à chaque nouvelle manipulation. Je caresse ses cheveux. Je passe ma main sur sa nuque, dans son cou. Je peux sentir son souffle chaud sur mon érection.

Estelle se redresse pour attraper un chouchou sur la table de nuit. Elle attache ses cheveux avant de reprendre sa position. Je caresse ses épaules, son dos. Ses cheveux attachés en catogan avec un élastique me chatouillent. Lentement, imperceptiblement, Estelle avance sa tête. Je peux regarder ce qui se passe dans le miroir en face. Elle le sait car elle redresse la tête pour me faire le plus adorable des sourires. Bientôt sa bouche se referme sur mon sexe. Elle me fixe dans le miroir. Son regard intense, ses joues creusées par la succion, achèvent de me faire fondre. La jeune fille se relève pour me dire : << Pour le moment c'est ça qui reste ma préférence ! >>. Puis elle reprend sa pipe.

Je l’observe dans le miroir. A présent, les yeux fermés, elle est totalement concentrée sur sa dégustation. Je peux la voir savourer. Estelle se régale. Parfois elle ouvre les yeux pour me fixer. C'est à chaque fois un choc. Je suis obligé de surmonter une sorte de gêne, d'inhibition. Elle cesse pour dire : << J'aime quand vous regardez ce que je suis entrain de faire. Surtout des choses de cette nature ! >>. Je suis soudain aussi honteux qu'un adolescent surpris en flagrant délire. Serrant les fesses par alternance, mes contractions font bouger mon sexe dans sa bouche. Estelle ouvre souvent les yeux pour me surprendre entrain de l’observer. Son regard amusé en dit alors plus long qu’un livre. C’est, une fois encore le partage d’un moment sublime. L'osmose enchanteresse d'une complicité entière et totale. La symbiose parfaite.

Estelle est couchée en chien de fusil à mes côtés. Je regarde ses fesses que je commence à caresser. Je constate quelques taches de sang séché entre ses cuisses, sur le tissu de son pantalon de pyjama. Cela refroidit un peu mon ardeur. Je ne suis subitement plus dans le plaisir mais dans l’inquiétude. C'est plus fort que tout le reste mais je me sens comme "responsable". Je la saisis pas son catogan pour ramener sa tête contre mon cou. Je murmure : << Vous allez laisser ce pyjama chez moi. Je fais une machine ce soir et je vous le ramène mardi soir, à l'école de musique ! >>. Ma jeune étudiante se met à rire. Elle s'écrie : << C'est votre seule préoccupation pendant que je me régale ? >>

Estelle se redresse pour rajouter : << Vous avez vu ? Ne vous inquiétez pas. Tout va bien. Je crois que c’est tout à fait normal, non ? >>. Je la regarde avec une certaine sévérité. Elle me dit encore : << Faites-moi un sourire. On récidive bientôt ! Pas de soucis. Ça tire un peu comme une légère brûlure c'est tout ! D’accord ? >>. Décidément, la jeune fille sait désamorcer mes craintes. Même si elles ne se dissipent pas immédiatement. Elle se couche sur moi. Coince mon érection entre ses cuisses pour se frotter dessus en couvrant mon visage de bises.

En la saisissant par la taille pour la faire rouler sur moi je fais : << Il est midi ! On va préparer à manger ? >>. Estelle se redresse, en appui sur ses bras pour lancer : << Oh oui ! On fait quoi ? >>. Je me redresse pour mettre mes mains sur ses joues. Je dis : << Je suggère salades, tomates farcies au pâté de lentilles avec coquillettes ! >>. Estelle s'exclame : << Génial ! Je pourrais avoir mon "dessert" sur le canapé, cet après-midi ? >>. Se saisissant de mon sexe à présent mou qu'elle tord dans tous les sens avant de se mettre à mordiller mon nez en poussant des grognements. Je dis : << Adorable jeune fille qui me faite tourner la tête, bouillir le sang et s'élever ma tension ! >>.

<< Tout ça rien que moi ! >> lance t-elle en riant. Je me lève rapidement. J’attrape Estelle par la taille pour la soulever. << On va se prendre une douche d’abord ? >> me fait-elle avant de m’embrasser. Nous filons à la salle bain. Lorsqu’elle est déshabillée, je prends sa culotte, au fond maculé de sang et son pyjama pour mettre le tout dans la machine à laver. << Attendez, il y en a une autre ! >> me fait elle en allant chercher son sac de sport. Elle dépose cette culotte avec le reste de son linge. C’était celle de hier. Maculée de sang également. Je programme le lavage. Il faut mettre sur "fort". Nous rions aux éclats sous la douche. On se savonne les parties les plus intimes. Joies.

Nous prenons notre repas vers treize heures. Dehors, le temps reste gris et froid. Nous prenons le café au salon vers quatorze heures…                                                                  

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20/02/2015

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