L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Une étudiante BTS Tourisme me fait visiter la ville (2)

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                                                        Isabelle. Mon "guide"

Après la visite du Musée des Beaux-Arts nous allons manger dans un petit restaurant du centre, "LE GABRIEL". Il est treize heures. Sur ma demande, nous bénéficions d'une petite table discrète. Le repas est fameux. Une entrée faite de crudités onctueuses. Rafraîchissantes par ces chaleurs de juin. Ce préliminaire est un réel plaisir des sens. Notre choix se porte sur un délicieux Chateau Margaux présenté en petite bouteille. Ce repas a de quoi enchanter nos palais. Vin et mets prestigieux de cette magnifique Gironde.

Nous restons à table jusqu'aux environs de quatorze heures quarante cinq. En dessert, nous dégustons une coupe glacée. Le vin nous monte un peu à la tête. Nous bavardons joyeusement. Je place parfois un propos volontairement ambiguë. Je tente le graveleux avec l'idée d'amorcer une "approche". A chaque fois Isabelle esquive, pleine d'esprit et avec un aplomb admirable. Remarquable. La jeune fille sait m'étonner. Nous nous amusons beaucoup de la situation.

A présent, mutine, c'est la jeune fille qui oriente la conversation par des propos qui m'étonnent. Me surprennent. C'est parfois à la limite du salace. Isabelle me bat à plate couture sur ce terrain comme pour me faire la leçon. Ma raison d'être sur Bordeaux est un rendez-vous d'affaires. Un contact pour le lendemain. Mercredi, quatorze heures trente. Important. Je propose à Isabelle de bien en profiter cet après-midi. Jeudi matin il me faudra prendre le train du retour.

Isabelle se met à me tutoyer en me disant : < Moi aussi, j'ai vraiment envie d'en profiter ! Et un maximum ! >. Je reste silencieux. Surpris. Je ne sais quoi dire. La jeune fille rajoute encore : < Et si tu ne rentrais que vendredi matin ? >. L'idée est plaisante. La proposition claire, nette et précise. Isabelle me fixe avec son regard perçant, par en-dessous, guettant ma réponse. Je me contente de lui sourire sans répondre. Personne ne m'attend...

Je propose à la jeune fille de marcher un peu dans le centre. Il vaut mieux éviter de prendre la voiture. A cause du vin et de la chaleur. Isabelle me fait découvrir les quais de la Garonne. Un parcours enchanteur. De toute beauté. Ce fleuve semble se reposer en traversant la quiétude de la ville. Il y a des jeunes gens assis un peu partout. Il y a des guitares, des rires et des chants. Nous montons quelques marches. Isabelle m'attire à l'ombre d'un groupe d'arbres. Nous sommes à l'entrée d'un petit square sur les hauteurs du fleuve.

Je regarde ce paysage magnifique. J'essaie de graver en moi ces instants d'exception. Je suis heureux. Pour la première fois depuis de longues semaines. Le vin me donne l'envie de le crier à la cantonade. Soudain la jeune fille pose sa main sur ma braguette. Elle me glisse à l'oreille : < Il est loin ton hôtel ? >.

Presque en courant nous traversons la ville. Mon hôtel n'est pas très loin. Plusieurs fois Isabelle pose sa main sur mon sexe. Parfois elle le fait avec un mouvement presque vulgaire. Elle serre mon "paquet", fermement, dans sa main. Plusieurs fois la jeune fille m'attrape les parties par derrière. Je suis dans un état proche de la démence. Isabelle est excitée. A de multiples reprises elle m'embrasse. La douceur de sa bouche est si intense, si suggestive, que mon érection en est douloureuse.

Arrivés dans le hall de l'hôtel je commande une petite bouteille de vin. Nous montons à l'étage. Nous nous touchons comme des malades  dans l'ascenseur. Une fois dans la chambre nous nous embrassons comme des fous. Nous nous frottons l'un contre l'autre, mimant les choses à venir. Deux coups contre la porte. Je vais ouvrir. C'est la fille de l'accueil qui emmène la petite bouteille et deux verres ballons. Isabelle a disparu.

Je pose la bouteille et les deux verres sur la table de nuit. Je reste devant la fenêtre à regarder la rue. Derrière moi j'entends la porte de la salle de bain s'ouvrir. Je me retourne. Isabelle est là, debout devant moi. Nue. Simplement chaussée de ses escarpins à talons. Les fines lanières de cuir noir enserrent ses chevilles délicates de jeune fille. Isabelle me paraît soudain si fragile, si vulnérable.

Elle s'avance vers moi. Un peu maladroite. La jeune fille entreprend de me déshabiller. Je l'aide pour me retrouver rapidement nu comme un vers. Isabelle me fait tomber sur le lit. Je me couche sur elle. Il fait chaud. Nos corps se couvrent inéluctablement de sueur. Glissant l'un contre l'autre. Je l'embrasse. Je goûte chaque recoin de sa bouche. Nos langues font déjà l'amour. Par instants, c'est elle qui me chevauche. Par moments c'est moi. Nos mains explorent nos corps.

La situation perdure ainsi un temps qu'il serait impossible de quantifier. Inutile aussi. Nos lèvres sont brûlantes. Elles nous font presque mal. Nous alternons des séquences d'une indicible tendresse avec d'autres bien plus fougueuses. Nous sommes enivrés de vertiges. Isabelle murmure d'incompréhensibles incantations. Je lui chuchote des choses sans doute insensées. Nous nous laissons totalement aller à nos élans passionnés.

Isabelle se couche sur le dos. Elle m'entraîne sur elle. M'enserrant de ses jambes et de ses bras elle se coule sous moi. Je lui dis :< Accroche-toi , je t'emmêne ! >. Je prends appui sur mes mains et sur mes genoux. Isabelle accrochée à moi, je m'introduis en elle. Doucement. En faisant durer longuement ce moment sublime. La jeune fille est accrochée à moi comme une noyée à une planche de survie. Les yeux fermés, savourant l'intensité de l'acte, elle gémit. J'imprime un lent mouvement.

Tous les deux nous partons pour un délicieux voyage. Nous nous bercons doucement. Lentement. Avec d'infinies précautions, je dépose Isabelle sur le dos. Je reste incrusté en elle. Prenant appui sur les coudes afin de ne pas la gêner, j'accélère le rythme. Les choses sont intenses. Nous accélérons encore. Dans une parfaite harmonie nous ralentissons de concert. < Je vais venir ! > me fait la jeune fille dans un soupir. Un long moment vient de s'écouler. Isabelle, la tête rejetée en arrière, est animée de soubresauts.

Je guette l'instant précis où je vais lâcher mon sperme en plusieurs jets puissants. Je tente de contrôler une éjaculation coordonnée à l'orgasme de la jeune fille. C'est un enchantement paradisiaque. Isabelle lâche un long râle. Parcourant l'éventail des aigus aux graves les plus profonds. Nous sommes agités de spasmes incontrôlables. La jeune fille m'embrasse en enfonçant profondément sa langue dans ma bouche.

Je me retire doucement. Je me retourne sur le dos. Je suis trempé de sueur comme si nous étions sous la douche. Isabelle se serre contre moi. Je lui caresse les cheveux. Les bruits de la rue recommencent à exister. Le monde autour de nous aussi. Nos mains caressent nos corps encore enfièvrés. Le sexe de la jeune fille est bouillant. Trempé. Lorsque je m'attarde sur son petit bouton Isabelle a un nouveau spasme.

< Je peux rester avec toi cette nuit ? > me fait-elle d'une voix si chuchottante et douce que je me mets à fondre. Je m'empresse de lui répondre, d'un ton mal assuré : < Bien sûr ! Je n'aurai pas osé te le demander !>. La jeune fille me serre de toutes ses forces en riant. Dans ma poitrine mon cœur vit une nouvelle épreuve. Il nous faudra encore êtres forts, lui et moi, dans cette nouvelle épreuve à venir. Dans le tourment qui s'annonce.

Au fil du bavardage qui suit, Isabelle me parle de ses études. Elle évoque son "petit copain" possessif et jaloux. Un garçon que la jeune fille décrit comme asphyxiant et étouffant. Isabelle parle de ses parents. Elle m'avoue cette bouffée d'oxygène et de liberté, que représente notre aventure. Je lui parle de mes activités artistiques et de ma raison d'être à Bordeaux. Je lève un peu du voile de ma vie. J'attire l'attention de la jeune fille sur toutes ces années qui nous séparent. Cela semble la laisser d'une indifférence abyssale.

Une demi heure passe ainsi. Nous décidons de nous rafraîchir avec une douche. Nous nous savonnons et le filet d'eau est d'une douceur incomparable. Une fois habillés nous retournons dans le flot de la rue. Il est dix neuf heures. Nous flânons longuement dans le vieux Bordeaux. Isabelle me tient fermement par la main. Je la regarde souvent. La jeune fille semble si heureuse. C'est une soirée réellement magique. Emouvante et inoubliable. Mon vieux cœur est entrain de me jouer un tour ! Il va encore m'en faire voir de toutes les couleurs dans les jours à venir.

Vers vingt et une heures la faim vient réveiller nos appétits. Nous décidons d'aller déguster un plat de fruits de mer. Un véritable délice Bordelais de plus. Nous bavardons. C'est comme si nous nous connaissions depuis si longtemps. Au cours du repas, Isabelle me lance, espiègle : < J'ai envie de toi ! J'ai envie de faire l'amour ! En rentrant on passe par ma voiture. Je récupère un truc. Je vais te faire une surprise ! >.

Je ne suis pas prêt d'oublier la nuit à venir. La fameuse surprise m'emporte dans un univers surprenant. Etonnant pour une jeune fille de vingt ans. Il ne faut jamais se fier aux apparences. Je le sais pourtant. Depuis tout ce temps...

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22/04/2012

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