L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christine derrière la salle polyvalente

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                                                          Derrière la salle polyvalente

Quelques jours de congé. Nous sommes en Vendée. Début du mois de juin 1996. Une journée chaude et ensoleillée. Nous avons notre location dans une magnifique maison d'hôte. Cette formule propose des appartements plutôt luxueux dans des endroits charmants. Pour un coût attractif. Nous aimons, plusieurs fois par an, nous offrir le luxe de ne strictement rien faire. D'êtres servis comme des aristocrates.

C'est le second soir de notre arrivée. La propriétaire de la résidence nous apprend que ce soir samedi il y a un bal folklorique à la salle polyvalente du bourg. Qui connaît la merveilleuse Vendée et la délicatesse des vendéens, sait le plaisir qu'offrent ces petits bals folkloriques. Après une rapide concertation Christine et moi nous décidons de nous y rendre. Sans toutefois sacrifier à la rituelle promenade du soir sur l'immense plage.

Christine est vêtue d'une robe beige, légère, plutôt courte. Sur ses épaules elle porte un châle de soie claire. Chaussée de sandales à légers talons qui subliment le galbe de ses jambes. Sa silhouette attrayante. A voir les regards de certains promeneurs je ne suis pas seul à admirer sa plastique. Ses longs cheveux châtains flottent sur ses épaules en toute liberté. J'aime cette fille comme un dément. C'est réciproque...

Il est vingt deux heures. Il fait encore jour. Le soleil se couche sur l'horizon de l'océan en faisant rougeoyer le ciel. La douceur est une caresse de chaque instant. Je suis vêtu d'un pantalon de lin clair, large et flottant. Je porte une veste de coton blanc à même la peau. J'avance pieds nus sur le sable. Mes chaussures sont dans la voiture. Je les enfile tout à l'heure pour aller au bal.

De retour à la voiture, Christine m'embrasse longuement. Elle caresse mon sexe à travers le tissus de mon pantalon. Son baiser est fougueux, humide et terriblement excitant. Ce n'est sans doute que le dixième de la journée. Christine se sert de sa bouche lippue comme d'un sexe. Ses lèvres pulpeuses sont de véritables ventouses. J'en suis la victime privilégiée presque tous les jours.

Nous arrivons à la salle polyvalente pour vingt deux heures trente. Il y a du monde. Les festivités ont lieu à l'extérieur. Il y a quelques stands de glaces, de sandwichs et de gaufres plus appétissantes les unes que les autres. Si nous observons tous les deux une diététique sévère, nous sacrifions volontiers à de rares occasions une certaine gourmandise anarchique.

Nous entrons dans la salle. Il y a quantité de danseurs vêtus du costume folklorique vendéen. Sur la scène cinq musiciens. Ils jouent une musique rythmée. Des airs anciens qui ne sont pas sans évoquer quelques gavottes. A quelques gigues endiablées. Immédiatement nous sommes happés par l'excellente ambiance de la fête. Imperceptiblement, nous commençons même à bouger nos corps en rythme.

Le chanteur de l'orchestre joue également de l'accordéon diatonique. Il s'époumone dans le micro. Un quadragénaire dont l'énorme moustache en tablier de sapeur achève de lui donner un air rétro. Comme sortit d'un autre temps. Chaussé de sabots, le bougre s'approche du micro. Il informe l'aimable assemblée qu'il y a une pause de vingt minutes. Chacun est donc invité à boire et à manger avant le retour de l'orchestre.

Christine me propose de sortir afin de prendre l'air. En 1996 il est encore permis de fumer dans les lieux public. C'est épouvantable. Il faut subir cette pratique immonde. Une fois au grand air nous marchons un peu le long du parking. C'est là que Christine me pousse du coude. Elle me fait remarquer le chanteur qui passe entre les voitures. Il se faufile pour passer à l'arrière de la salle polyvalente. Sans doute un besoin naturel et pressant. Pourtant, il y a des toilettes à l'intérieur !

Christine m'entraîne par la main. Elle me demande de rester dissimulé entre deux camionnettes. Je reste là. Je la regarde se diriger vers le pisseur. J'entends Christine le féliciter pour ses talents d'animateur. Le type, tout en pissant, engage la conversation. Plutôt étonné qu'une belle jeune fille vienne lui adresser la parole en cet instant. Je l'entends même rire un peu gêné. Je peux très bien comprendre ce qu'il vit là.

Christine, toujours aussi étonnante, (et vicieuse), se place tout près du moustachu. En appuie sur le mur. Sans se gêner le moins du monde elle continue à converser. A tel point que le bonhomme, se tournant vers elle, lui fait : << Tu ne veux pas me la secouer aussi, pendant que tu y es ? >>. Christine sans se démonter a cette réponse pertinente : << Non ! Pas que la secouer ! >>

Il y a un silence. Le type fait signe de l'index à la jeune fille. Il l'invite à le suivre. Il se couche au sol sur le dos. Je contourne la camionnette derrière laquelle je suis caché. Le bougre propose à Christine de le rejoindre. Immédiatement elle s'assoit à ses côtés. Se penchant, elle se met à le sucer. Je sais que le "folkeux" n'a que très peu de temps. 20 minutes. Aussi, il se met à bouger du bassin de façon régulière et de plus en plus rapide. Je suis à une trentaine de mètres. Et toujours caché derrière les véhicules. Il y a des voix et des rires à proximité.

Un jeune couple arrive. Il découvre la scène. La fille se met à rire. Cela coupe probablement la chique à notre chanteur accordéoniste. Il cesse son mouvement de va et vient. Il repousse Christine qui se relève. Je l'entends dire : << Nous faisons une nouvelle pause dans une heure. Tu seras là ? >>. Christine secoue la tête de façon négative. Elle répond : << Je ne pense pas. Je vais aller rejoindre mon ami. Merci pour l'invitation ! Une prochaine fois ! >>. Le type remballe. Il dit encore : << Samedi prochain nous jouons à nouveau ici. Viens ! >>

Une fois de retour, Christine me demande un chewing-gum. Le chewing-gum reste son habituel "après-pipe". Rien de mieux pour faire passer le goût. Menthe ou réglisse. Parfois à l'anis. Nous rions de cette nouvelle facétie. Christine me fait encore : << Nous ne serons plus là samedi prochain. Dommage. C'était une petite bite bien juteuse ! >>. C'est donc moi qui lui offre, dans la voiture, son "dessert". Le reste de notre séjour est un enchantement de chaque jour. Le vendredi suivant il nous faut repartir...

 

RAPPEL :

Pour préserver l'anonymat de la personne, "Christine" n'est évidemment qu'un pseudonyme.

 

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23/01/2015

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