L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christine découvre un Glory Hole - (Episode 4)

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                                                         Christine découvre un Glory Hole - (Episode 4)

Mon visage à environ trente centimètres de celui de Christine, je la regarde. Je scrute chacune de ses expressions. La peau du visage trempée, les lèvres gluantes, des coulures sur le haut de son pull, tout cela m'impressionne. M'enivre. Je suis terriblement excité par ce spectacle. Je suis aux premières loges et le "film" est fabuleux. Mon "actrice" favorite m'offre un de ses plus beaux "rôles".

Aujourd'hui encore, plus de vingt ans plus tard, ce moment reste tatoué dans chaque neurone de mon cerveau. Là ou est Christine aujourd'hui elle sait que je l'aime encore. Comme un dément. Comme un fou. Elle m'a offert les moments les plus intenses, les plus "glorieux" et les plus inimaginables. Je lui en serais d'une éternelle reconnaissance. Je t'aime...

Je sais que tu es là, que tu me lis, à mes côtés, amusée à la lecture de mes écrits...

Christine, tout en gémissant, suce avec une passion invraisemblable. Les yeux fermés, une expression d'extase sur les traits de son visage, elle pompe comme si sa vie en dépendait. Des bulles apparaissent régulièrement aux commissures de ses lèvres. Des gargouillis résonnent dans l'espace étroit du cabinet. J'entends gémir le type derrière la cloison. C'est fou !

J'ai posé ma main sur la nuque de Christine. Parfois, tout en suçant, elle ouvre les yeux pour me regarder avec amour. De plus en plus souvent elle se retire en toussant. De la morve coule de ses narines. Des larmes coulent de ses yeux. Elle en pleure de plaisir. Partager ce moment, dans une telle intimité, ne peut pas la laisser indifférente. Moi non plus.

Si je n'étais pas dégoûté par toutes les substances de l'inconnu, qui laisse ses épanchements dégouliner de partout, je lécherais toutes les muqueuses de ma compagne. Comme j'aime à le faire dans le débordement des élans inconsidérés de mon amour pour elle. Le type doit sans doute éjaculer. Christine, soudain concentrée, est agitée de légers spasmes.

Je la vois avaler avec peine. Elle tousse, rougie par l'effort. Surmontant son dégoût, se laissant aller à savourer cet instant à chaque fois unique. Christine m'explique souvent les émotions, les sensations et les impressions que lui procurent les pompages d'inconnus. C'est bien plus qu'un fantasme. C'est devenu une nécessité pour nourrir cette facette de sa libido étonnante.

Ma compagne lâche d'invraisemblables râles sonores en déglutissant. Je me redresse. Je n'en peux plus. J'éjacule à mon tour sur son visage. En lâchant un cri, elle s'empare de mon sexe pour le sucer, pour le vider de sa substance. Mon dégoût se mêle à un plaisir inconnu et indicible. Elle retourne vider le sexe de l'inconnu. Elle reste ainsi, allant de l'un à l'autre en gloussant de joie.

Le quidam retire son sexe du trou. Christine, la bouche collée à l'orifice en veut sans doute encore. J'entends la voix du type demander : << Je peux venir ? >>. Ma compagne, me fait signe de filer par la fenêtre. Je suis épuisé. Aussi, c'est avec peine que j'enjambe le rebord pour me retrouver dehors. Je regarde avec une avidité curieuse par l'autre fenêtre.

Christine sort de sa cabine pour se retrouver devant les urinoirs. Le type ferme sa braguette en la remerciant. << Il faut que je file, mon mari attend près de la voiture. Il doit se demander ce que je fais ! >> fait Christine. Je sais qu'elle déteste "l'après". Christine n'a qu'une envie, s'enfuir ! Aussi, en se précipitant au dehors, elle lance encore : << Au revoir et merci ! >>. Elle détale à toute vitesse.

Le type, se précipitant à sa suite, s'écrie : << Reviens demain, s'il te plaît, je serais là, à la même heure, je t'en prie ! >>. Christine, presque en courant, s'éloigne. Je la rejoins près de la voiture. Là, enfin, elle peut se changer, manger un fruit et boire du jus de fruit. Elle porte l'odeur fétide sur elle, jusqu'au retour, jusqu'à la douche.

Pour midi, nous allons manger dans un petit restaurant. Je lui demande, curieux et amusé : << Tu veux y retourner demain matin ? >>. Elle saisit mes deux mains pour les serrer. << Je ne sais pas encore. Mais si tu viens, j'y retourne sûrement ! >>. L'après-midi est consacré à la visite d'un musée. Nous sommes sous le coup d'une fatigue, d'une certaine torpeur jusqu'au couché.

Dans le lit, nous faisons l'amour comme des fous avant de nous endormir d'un profond sommeil. Christine, me fait encore, dans un dernier souffle : << Bonne nuit mon amour. Tu viens avec moi demain matin ? >>

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21/11/2015

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