L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christine et l'inconnu de Montségur (Suite et fin)

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                                                        L'inconnu de Montségur - (suite et faim) -

 

Dans la soirée, Christine et moi sommes allés manger dans un petit restaurant. En dégustant nos gratins de pommes de terre, nous évoquions ce curieux séjour. Ma compagne avait vu Pierre tous les jours et elle le reverrait demain soir. Durant le dessert, la jeune fille me demanda si tout cela ne m'affectait pas d'une manière ou d'une autre. Je la rassurais en lui signifiant que la seule chose qui pourrait m'affecter serait de la perdre. < Même pas dans ton meilleur cauchemar ! Tu ne pourras pas te débarrasser de moi !> me fit-elle en me prenant la main.

 

En soirée, nous nous sommes longuement promenés aux abords du village. Christine me tenait la main. Souvent, elle s'arrêtait pour se blottir contre moi. Silencieuse, si douce, si affectueuse. J'en avais des frissons. En rentrant, les propriétaires de la chambre nous invitèrent à boire un thé avec eux. Ce fut une agréable soirée où nous apprîmes quantité de légendes sur la région.

 

Samedi matin, nous sommes partis pour Carcassonne dès neuf heure. Nous connaissions la ville par deux précédents séjours. Le ciel était curieusement toujours aussi gris et bas. La douceur s'était encore accentuée. Nous arrivâmes dans la cité médiévale pour onze heure. Nous nous y sommes promenés longuement. Nous sommes passé voir Claude dans sa fameuse boutique de souvenirs. Vers quatorze heure, nous nous contentâmes de fruits et d'une pizza dégustée sous une pergola.

 

Si nous voulions être chez Pierre pour dix huit heure, il nous fallait quitter Carcassonne vers seize heure. J'aime rouler en pouvant admirer le paysage. Ce qui me permet également d'anticiper tout impondérable inhérent à la route. Nous partîmes donc à l'heure prévue. Christine avait acheté deux de ces magnifiques pots de terre, entourés de liège, typiques de la région.

 

Nous arrivâmes chez Pierre pour dix huit heure quinze. Nous excusant du retard, nous fûmes conviés à entrer dans la salle de séjour. Là, Pierre nous proposa du thé. Assis tous deux sur le canapé, nous devisions avec le propriétaire des lieux. En regardant Christine, il avait souvent l'air un peu gêné. Ce vendredi soir serait notre dernière visite. Ma compagne voulait en rester là et Pierre avait un week-end chargé. Nous repartirons dimanche matin...

 

Vers dix neuf heure, nous entendions Lise arriver avec son cyclomoteur. Elle vint nous saluer et nous rejoindre.  En retirant son blouson et en posant son casque sur le guéridon du téléphone, elle nous demanda nos impressions sur notre séjour à Montségur. Nous la rassurions en lui disant que nous reviendrons sans doute l'année prochaine. Nous y sommes effectivement retournés mais nous avons soigneusement évité Montségur...

 

Pierre évoqua quelques soucis de santé d'une des deux juments qui avait donné naissance à un poulain l'an dernier. Ce fut sans doute le prétexte qu'avait trouvé notre homme pour tenter d'attirer Christine, une dernière fois, dans l'écurie. Ma compagne proposa la première d'aller voir. Je restais avec Lise qui me fit : < On va mâter ? >. < Volontier ! > répondis-je.

 

Contournant la maison par l'arrière, nous arrivâmes à la petite lucarne de l'écurie. Pierre était entrain de caresser la jument dont il avait évoqué les problèmes. Christine, debout devant le Box, avait une cambrure étrange et suggestive. Vêtue d'un jean's, d'un sweat-shirt, chaussée de souliers à talons, ses cheveux en libertés pendant sur son dos, elle était sexy. Je ne pouvais m'empêcher de l'admirer encore.

 

Pierre, se tournant vers la jeune fille, lui caressa les fesses. Christine eut un de ses sursauts coutumiers. Puis, de son autre main, l'homme toucha l'entre-jambe de la jeune fille. Une fois encore, le bougre chercha à l'embrasser. Peine perdue. Elle s'y refusa en détournant la tête. Pierre sortit son sexe de sa braguette que je n'avais pas vu baillante et ouverte. Toujours cet étrange sexe, long et fin, courbé vers le bas tout en restant à l'horizontal.

 

J'avais sorti ma turgescence et, de ma cachette, je regardais tout cela avec une excitation grandissante. Je me masturbais doucement. Lise, son visage tout près du mien, regardait avec attention. Je l'entendais respirer avec force. Plusieurs apnées prouvaient son excitation. Je pouvais ressentir son souffle chaud sur ma joue lorsqu'elle me fit : < Tu me fais goûter la tienne ? >.

 

Christine s'était accroupie. Elle regardait ce sexe avec une grante attention. Il avait commencé à couler. La lumière commençait à décliner. Je pouvais donc voir les coulures à contre-jour de la petite lampe posée sur la vieille table. Christine, avec précautions, afin de ne pas recevoir du liquide sur son sweat, n'avança que son visage. Du bout de sa langue, elle se mit à laper. Rapidement, elle se mit à sucer ce prépuce fripé et incroyablement long. L'étirant du bout de ses lèvres serrées.

 

Lise, s'accroupissant entre le mur et moi, se mit à me sucer elle aussi. C'était la première fois qu'elle faisait cela. L'occasion était trop bonne et elle me confia que nos proximités, tous ces jours passés, à nous masturber l'un à côté de l'autre, l'avait considérablement déstabilisé. Je pouvais comprendre un trouble sans doute encore plus profond que le mien de la part d'une toute jeune fille. Elle cessait régulièrement sa fellation pour me murmurer des impressions et me confier des "secrets" invraissemblables. Nul doute que c'était une véritable petite vicieuse.

 

Christine était tombée à genoux sur la paille. Les yeux fermés, tenant Pierre par les cuisses, le dos cambré, la jeune fille pompait avec un plaisir qui se lisait sur ses traits. De temps à autre, afin de pouvoir déglutir les quantité de foutre, Christine retirait le sexe de sa bouche. C'était incroyable de voir dégouliner tout ce foutre. Je voyais cette arrivée continue que m'avait décrit ma compagne. Pierre, les mains en appui derrière lui, sur le muret du box, cambré en avant, était sans aucun doute envahit de sensations indiscibles.

 

Je regardais ce que faisait Lise. Elle aussi pompait. Pourtant, dans la tombée du jour, sur ses traits, je ne pouvais lire aucun autre sentiment que la concentration. Je me lâchais sans bouger. Contrôlant mon éjaculation afin d'en distiller le sperme, je me vidais dans un long écoulement. Malgré tout, la jeune fille comprenait ce qui se passait. Elle se retira en crachant la fin de mon épanchement : < T'aurais pû prévénir ! > me fit-elle en se redressant, avec un ton de reproche. Elle fila, me laissant seul...

 

Christine sucait avec avidité. A présent, je pouvais voir de légers spasmes agiter longuement le corps de Pierre. Enfin éjaculerait-il ? Christine, maintenant fermement le bougre, pompait de toutes ses possibilités. Les joues creusées par l'effort. Au bout de quelques minutes, Pierre se retira et tomba au sol en se tenant le sexe. Sur ses traits se lisait un plaisir intense. Sur ma droite, Lise qui était revenue en silence, me fit : < Baise-moi ! >. Je regardais dans sa direction, elle avait enlevé son pantalon.

 

Christine s'était relevé. Pierre était couché sur le sol entrain de reprendre son souffle. Son sexe dégoulinait toujours en laissant s'échapper un long filament jusqu'à parterre. La jeune fille se mit à quatre pattes pour aller récupérer ces coulures. L'homme, couché sur le côté se faisait sucer à nouveau. Lise, couchée sur son pantalon posé dans l'herbe, me fit : < Tu me baises s'il te plaît ! >. A contre-coeur je quittais la scène pour pénétrer la fille machinalement. Je déteste ces comportements !

 

Je me mis à bouger sans attention particulière. Conformément à sa volonté je baisais Lise. Comme je déteste le faire, c'est à dire comme un animal ! Cela me dégoûtait presque. Durant cet acte, la jeune fille se cambrait et cherchait à m'embrasser. Je m'y refusais. < T'es vraiment un drôle de mec ! > me fit-elle en me repoussant. Je me relevais pour retourner voir mon amour dans l'écurie.

 

Pierre était à présent debout entrain de se réajuster. Tout était terminé. J'entraînais Lise par derrière afin de retourner dans la maison avant l'arrivée de son père et de ma compagne. Lise me laissa pour monter à l'étage. Moi, je pris un magazine et je fis semblant de feuilleter. Assis sur le canapé. Christine vint me rejoindre. Elle avait encore du foutre dans les cheveux et dans le cou. S'asseyant à mes côtés, elle termina de s'essuyer. Pierre était aux fourneaux.

 

Pour huit heure nous passions à table. Nous avons bavardé de tout et de rien avec cette formidable hypocrisie sociale dont seuls les humains sont capables. Tout le long du repas Lise me fixait durement. Sous la table, elle me faisait du pied. Pour vingt et une heure, et pour toujours, nous quittions la ferme et ses deux étranges occupants. Sans laisser nos numéros de téléphone ni adresse.

 

Dans la voiture, Christine, en riant, me fit : < On aurait dû laisser une adresse pour que ce mec m'envoie des bouteilles de son sperme ! >...

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10/03/2015

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