L'ECRIT DE JOIE

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Christine évoque des choses troublantes - (Episode 3)

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Christine évoque des choses troublantes - (Episode 3)

Nous avons dépassé le barrage. Nous étions à présent sur le sentier qui nous menait vers la voiture. A plusieurs reprises, la jeune fille s'était blottie dans mes bras. < C'est si bon de pouvoir tout dire, tout avouer. Comme je suis heureuse ! > me fit-elle en m'entraînant vers un banc. Nous nous sommes assis. Elle avait passé son bras autour de ma taille et avait posé sa tête sur mon épaule.

Nous regardions l'eau calme du lac dans laquelle se reflétaient les nuages. Une image romantique, une situation idyllique sous beaucoup d'aspects. Après un long silence, Christine me raconta quelques autres aventures qu'elle avait vécu durant ses années lycée. C'était une jeune fille très solitaire. Fille unique dans une famille "recomposée". Aucune affinité avec un beau-père indifférent.

Christine trouvait un grand plaisir dans la pratique du sport, dans l'équitation et dans la lecture. Les longues randonnées et les découvertes guidaient souvent ses pas sur des sentiers et des chemins inconnus. Ses escapades en bicyclettes avaient sa préférence. Aussi, elle partait souvent à l'aventure avec cette soif de découvertes de toutes natures.

Sa sexualité, solitaire mais intense, se résumait à de longues masturbations dont elle raffolait encore. Rien ne l'excite plus que de se retrouver dans des "situations". Aussi, volontairement, la jeune fille adorait se mettre dans quelques "embarras" qui stimulaient sa libido. Elle me raconta ses deux cachettes aux abords d'un stade sportif ou, dissimulée, elle observait les garçons dans leurs intimités. Tout particulièrement lorsque ces derniers s'isolaient derrière un bosquet ou un mur.

Parfois, il lui arrivait de suivre des types "louches", à leur insu. Dans des parkings souterrains par exemple. Les frissons que lui procuraient ces situations l'excitaient plus que de raison. Avant moi, entre dix neuf et vingt ans, elle avait fréquenté, dans le plus grand secret, un homme marié. Ce dernier, un soir, dans la voiture, lui avait enlevé sa virginité. C'était sa seule et unique relation sexuelle. Quand je suis arrivé dans sa vie, ce furent donc, pour tous les deux, les découvertes merveilleuses que font tous les jeunes gens.

C'est en seconde, au lycée, après la découverte d'un jeu de cartes et d'un magasine explicite, que Christine a commencé à fantasmer sur la fellation. Sans jamais oser passer à l'acte. Ce fantasme était devenu, plus tard, un désir puis une nécessité. Je connaissais déjà cette pratique car, à dix huit ans, une jeune femme de vingt six ans m'avait "initié". C'est donc avec moi, et mes "connaissances" approfondies, que la jeune fille a enfin pu passer à la "pratique". Pour en apprécier l'addiction au-delà du raisonnable.

Christine me proposa, insistante, que mercredi prochain, dans l'après-midi, nous allions faire son circuit principal de l'époque lycée. Bien sûr, je me réjouissais pour cette aventure. Pendant presque neuf ans, Christine et moi avons tout partagé. Pas la moindre parcelle de nos "jardins secrets" n'étaient restés "secrets". Je n'étais jamais demandeur. Par contre Christine ressentait ce profond besoin de se confier et de me mettre dans ses secrets. Par contre, un peu jalouse, elle voulait tout savoir et posait quantité de questions.

Nous sommes revenus à la voiture. Je proposais d'aller nous "goinfrer" d'une de ces gigantesques coupes glacées, quelque part chez un glacier de la région. Christine, toujours pragmatique, me proposa plutôt de nous rendre dans un supermarché afin d'y acheter deux bacs de deux de nos parfums préférés. Ce que nous avons fait pour les déguster sur le banc dans un petit parc voisin.

Là, dégustant nos glaces, vanille et nougat, Christine me raconta des "rencontres" dans quelques parcs ou elle appréciait de lire. Des "trucs" qui n'arrivent qu'aux filles. Des types dans les fourrés. Des dragueurs aussi. Combien de fois s'est-elle retrouvée profondément troublée par des attitudes, des comportements ou des "avances" de la part d'inconnus de tout âge. Elle en souriait en savourant sa glace.

Elle me raconta ce type qui, son anorak ouvert, faisait semblant de lire, assis sur le banc face au sien. La braguette discrètement ouverte sous son journal et qui se masturbait en la regardant sous ses lunettes de soleil. Elle me racontait ce vieux cochon qui, le pantalon aux chevilles, se masturbait frénétiquement entre deux bosquets, à chaque fois qu'elle venait dans le même parc. Elle me raconta ce couple qui baisait dans les fourrés et dont le type lui faisait des clins d'œil.

Nous évoquions cet après-midi de mercredi à venir. Nous étions à nous réjouir...

 

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01/12/2015

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