L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christine et moi à l'ombre des pierres

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                                                   Christine me suce dans une chapelle (Désacralisée)

Nous sommes au début du mois d'août 1997. Il y a un soleil radieux sur les falaises qui surplombent l'océan. Il doit être quinze heures. La chaleur est forte. Fort heureusement le vent du large tempère quelque peu ce qui peut ressembler à un début de canicule. Avec Christine nous randonnons sur le sentier côtier. Nous sommes partis en fin de matinée et nous marchons depuis plus de trois heures.

Comme nous avons l'habitude de le faire en tous lieux, nous nous arrêtons parfois pour nous embrasser longuement. Nous le faisons souvent, partout où cela est possible. Nous aimons nous tripoter. Nous nous caressons doucement. En fonction de notre fougue, avec passion. Il y a souvent le désir de témoigner de nos sentiments respectifs dans cet acte tout de douceur et de tendresse.

Une fois encore durant la randonnée nous sacrifions à ce rituel. Nous croisons quelquefois d'autres couples, d'autres personnes et même parfois des familles de Simpson. De temps en temps, derrière un amas rocheux, des fourrés, nous aimons approfondir ce témoignage. Cet après-midi encore il n'est pas question de faire une entrave à ce rituel délicieux. Christine et moi nous nous "allumons" une fois de plus. Et de façon sévère...

Je suis vraiment très excité. Ma complice également. J'apprécie le soleil. J'apprécie la chaleur et j'aime la canicule. Ces conditions me mettent dans un état d'euphorie. Nous marchons depuis un bon quart d'heure en évoquant la possibilité de trouver un lieu retiré. Discret. C'est plutôt difficile car sur le sentier côtier, cet ancien sentier des douaniers, il n'y a pas beaucoup de possibilités. A notre droite c'est le vide des falaises surplombant l'océan. De l'autre c'est la platitude de pâturages verdoyants. Parfois un amas rocheux.

Nous sommes vraiment très excités. Christine a mis sa main dans mon short. J'ai la mienne dans le sien. Nous marchons comme des clowns. Handicapés par nos pelotages. Là, sur la gauche, un bosquet sous un groupe d'arbres. Enfin se présente une opportunité. Une de ces anciennes chapelles en pierres de granit se dresse entre des roches. Les arbres et les ruines d'un haut muret. Christine me tire par la main. Elle m'entraîne vers la construction. Il y a un panonceau qui informe le visiteur. C'est une chapelle désacralisée. L'endroit abrite régulièrement des expositions d'arts.

La porte est ouverte. Christine m'y pousse. Il y a cette odeur caractéristique de pierre, de bois et d'humidité. Il y règne une certaine fraîcheur. L'espace est vide. Sur son pourtour intérieur il y a des vieux bancs de bois. L'ancien hôtel est encore en place. Nous nous embrassons comme des déments. J'ai déjà mon short aux genoux. Ma compagne me masturbe doucement. C'est divin. Et chacun sait qu'il n'y a pas de lieu plus approprié pour rencontrer le "divin" qu'une vieille chapelle. Même si celle-ci n'a plus aucun caractère cultuel.

Christine, accroupie, suce comme si sa vie en dépendait. Je murmure : << J'ai une méchante envie de te faire l'amour ! >>. Je prends appui des deux mains derrière moi sur l'hôtel de granit. Elle cesse pour me dire : << Attends un peu ! Moi j'ai envie de "ça" maintenant ! >>. Toujours désireux de faire plaisir je me laisse faire. Cambré en avant sur mes jambes fléchies, un certain inconfort me gagne rapidement. Je me retire de la bouche avide de ma suceuse. Je la redresse pour l'entraîner vers les bancs. Là, nous nous asseyons l'un à côté de l'autre. Christine porte sa jupette légère. Sa culotte dans le petit sac à dos comme souvent lorsqu'il fait chaud et que nous partons pour quelques "expéditions". Christine est une jeune femme qui aime l'aspect "pratique" des choses...

Le fait d'avoir les fesses nues sur le bois m'envahit d'une agréable fraîcheur supplémentaire. Christine, penchée sur le côté, reprend sa fellation. Je ferme les yeux pour apprécier l'indicible caresse. Ses gémissements dans le silence résonnent avec une certaine réverbération. Je me laisse pomper avec jubilation. Christine a une jambe posée sur le banc, l'autre au sol. Je peux donc parfois aller m'aventurer dans ses secrets. Soudain, le bruit d'un jet venant s'écraser sur les dalles de granit. J'ouvre les yeux. Christine pisse tout en pompant. Cela m'excite considérablement. Elle fait cela quelques fois. Par envie naturelle certes, mais souvent par vice. Ce détail m'enchante.

Nous sommes ainsi depuis une bonne demi-heure. Des bruits au dehors. Des rires. Des voix féminines. Je saisis Christine par les cheveux pour la faire cesser. << Merde ! Des emmerdeurs ! >> fait elle avant de m'embrasser. Je remonte mon short. La porte s'ouvre. Deux jeunes femmes entrent. Des randonneuses. Les sandalettes typiques, les grosses chaussettes, les sac à dos de type tyroliens. Aucun doute, de l'Allemande. De la vraie. Elles nous saluent poliment. L'une d'entre elles montre à l'autre la flaque de pisse au sol. Elles prennent quelques photos de l'intérieur tristounet tout en échangeant des paroles dans leurs langues.

Nous décidons de quitter les lieux. Avisant un rocher couché nous nous asseyons dessus. Au bout de quelques minutes les deux jeunes femmes ressortent. Après nous avoir dit << Au revoir >> avec cet accent si particulier, elles quittent rapidement l'enclos pour disparaître au bout du sentier. Christine me saisit par la braguette. Elle m'entraîne immédiatement. Nous retournons à l'intérieur de la chapelle. Nous reprenons notre place. Mais là, je la saisis par les hanches pour l'asseoir sur ma turgescence. En imprimant à son bassin un mouvement lent et rythmé elle m'embrasse avec sa fougue habituelle. Nous avons fait l'amour longuement et sans êtres dérangés à nouveau.

Ce n'est que vers seize heures quarante cinq que nous reprenons notre randonnée. Mais en sens inverse. Il reste plus de trois heures de marche pour revenir à la voiture. Encore un après-midi magnifique. En soirée, nous nous prenons un délicieux repas dans le petit appartement que nous avons loué chez l'habitant. Des tomates farcies au pâté de lentilles accompagnées d'une salade verte. Une énorme glace en dessert.

Nous avons récidivé le lendemain...

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23/01/2015

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