L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Estelle, la jeune fille du conservatoire (Episode 32)

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                                                         La première fois - (Opus 5)

Nous sommes confortablement installés sur le canapé. Pour éviter le contact froid du cuir, en hiver, j’y dépose toujours un large plaid. Un épais coton molletonné aux mailles côtelées. Son contact est des plus agréables. De moelleux coussins nous tiennent compagnie. Sur la petite table basse, face à nous, sur l’épais tapis, nos tasses fumantes d'un café bien chaud. Les petits gâteaux secs de ma tante écossaise sont une fois encore très appréciés. Il faut préciser que certains sont à la compote de figues. D'autres à la pâte de noisettes vanillées.

En fond sonore, Estelle m’a demandé de mettre le concerto No 1 pour violoncelle de Haydn. En cours, nous sommes entrain de travailler la partition du premier mouvement. Je possède quantité de disques vinyles de la Deutsche Grammophon. La dynamique d’un disque vinyle est infiniment supérieur à la médiocrité sonore "Mp3" du Compact Disc. Aussi la chaude musique de l’orchestre s’échappe des haut-parleurs dans une profondeur tonale des plus agréables. Emplissant l’espace d’un véritable enchantement. Comme si nous étions dans la salle.

Nous dégustons les petits gâteaux que nous trempons dans nos cafés. Dehors, la grisaille persiste avec l'obstination sinistre d'un début de janvier. Il doit faire froid. Je me lève pour aller consulter le thermomètre extérieur. 2°. Nous sommes à deviser, à commenter les enchaînements musicaux. Estelle me parle avec passion de son violoncelle et du plaisir que lui procure cet instrument. Elle travaille une heure chaque jour sur ce violoncelle fabriqué par un luthier. Je parle du mien. Tout aussi prestigieux. Fabriqué en Écosse. Je le laisse dans son étui rigide, debout entre la bibliothèque et le buffet. Il est là-bas, juste sur notre gauche. Je propose à la jeune fille de l’essayer.

Ma jeune étudiante se lève et s’assoit sur le tabouret devant le pupitre. Je me lève à mon tour pour sortir le violoncelle de son étui. Je le positionne entre ses bras. Écartant ses jambes, calant correctement l’instrument, elle se saisit de l’archet pour en tirer quelques sons. << Waouh ! Il sonne d’enfer ! >> s'exclame t-elle. C’est vrai que c’est une pièce rare, fabriquée par un luthier d'Édimbourg et que je soigne particulièrement. Contrôlant l’hygrométrie et la température à l’intérieur de l’étui grâce à un petit appareil électronique. Même si je n'en joue que rarement c'est un compagnon fidèle depuis presque vingt ans. Une magnifique pièce d'art alliant l'érable ondé, l'ébène et le palissandre.

Estelle joue un peu. Je reviens m’asseoir sur le canapé. Je la regarde. Je l’écoute. Au bout de quelques minutes, se levant, elle range l’instrument dans son étui avec d'infinies précautions. Elle me consulte du regard en m'adressant un merveilleux sourire. Ma jeune étudiante revient s’asseoir à mes côtés. Elle est simplement vêtue d’une longue chemise à carreaux bleus et chaussée de ses ballerines. Ses longs cheveux en libertés. << Comme je voudrais que ce week-end dure encore quelques jours ! >> me fait elle, posant sa tête sur ma cuisse, en s’allongeant. Je caresse tendrement sa nuque en passant ma main sous sa chevelure. C'est délicieusement doux et chaud.

Doucement, sa main vient explorer mon entrejambes. Je porte un ensemble d’intérieur. Une sorte d'ample pyjama de soie bleu. À l’emplacement habituelle de la braguette, il y a un simple rabat. Il est donc très facile d’y glisser sa dextre. Rapidement j’ai le sexe en érection. Estelle me le tient et "joue" avec comme elle le fait de plus en plus souvent. << C’est mon petit hochet à moi ! >> murmure t-elle en riant. Elle me regarde et me fait encore : << Rien qu’à moi, hein ? >>. Un silence. La jeune fille rajoute : << Parce que je suis possessive, exclusive et terriblement jalouse. J'ai tous les vices quoi ! >>. Nous rions aux éclats.

En lui caressant la tête je chuchote : << Vous savez très bien qu’il n’y a personne dans ma vie depuis plus d’un an. Je vous ai déjà tout raconté ! >>. Comme rassurée, ma jeune étudiante repose sa tête sur ma cuisse en soupirant d’aise. Entre son pouce et son index elle tord mon sexe, raide et dur, vers son visage. Cette torsion est presque douloureuse. Elle approche sa bouche et se met à suçoter en poussant de petits chuintements à peine audibles. Je passe mon index le long de son oreille avant d'en saisir le lobe. Une délicatesse que semble beaucoup apprécier ma jeune suceuse. Parfois elle ouvre les yeux pour me regarder en biais avec une expression mutine. Elle est si belle.

J'observe sa tête collée contre mon bassin. Je joue avec ses cheveux. Rapidement, je suis sous l’emprise irrépressible de l’indicible caresse. Une fois encore cette sensation merveilleuse envahit tout mon être. Chaque nouvelle fois est comme une première fois. Je laisse ma tête aller en arrière, en appui sur le dossier du canapé. Je me laisse gagner par le divin plaisir, les yeux fermés. Estelle commence à gémir de plus en plus fort. C'est insolite d'entendre les gargouillis se mêler à ses ravissements mélodieux.

Parfois, tout son corps est secoué d’un bref frisson. La jeune fille suce, parfaitement immobile. Le disque est arrivé en bout de course. Il n’y a plus que le silence. Le silence et les gargouillis légers émit par ma pompeuse. Estelle, tout en restant concentrée sur son activité, cherche ma main. L’ayant trouvé, elle me la saisit pour la poser sur sa nuque. Je sais maintenant qu’elle aime être "guidée". J'alterne les pressions afin d'enfoncer un peu plus de longueur dans sa bouche. Puis les relâchements afin de lui permettre de reprendre une respiration normale. Estelle pousse de petits râles de contentements à chaque nouvelle pression.

J’écarte ses cheveux pour prendre sa nuque à pleine main. J’exerce quelques pressions régulières. Souvent, la jeune fille répond à cette manipulation que je veux vicieuse par un gloussement. De mon autre main, je la tiens sous le menton. Sans lâcher sa nuque. Il s'en faut de peu que je ne puisse en faire le tour d'une seule poigne. Estelle cesse pour me signifier qu’elle adore que je m’occupe d’elle ainsi. Une sorte de jeu de "contraintes" qui la ravit. << J'aime vos attentions à mon égard. C'est aussi jouissif que tout le reste ! >> dit elle avant de reprendre sa fellation délicate et soudain presque timide.

Je peux sentir sa langue qui se glisse sous le prépuce pour lécher le gland. Ce n'est pas simple. Estelle doit s'y prendre de différentes manières. C'est un jeu passionnant qui m'émerveille. Alternant la succion et les léchages, Estelle se livre là à une véritable passion. Comme elle me le précise de plus en plus souvent, elle a développé une véritable addiction à la fellation, au liquide séminal et au sperme. La jeune fille adore la pipe au-delà du raisonnable. Un peu comme moi. Je suis un privilégié. Ça doit être marqué sur mon front. Je suis abonné aux suceuses, aux tailleuses, aux pipeuses et aux pompeuses. En voilà une autre. Je les attire mystérieusement. Je ne vais pas m'en plaindre.

J’éjacule une première fois après m’être fait pomper un très long moment. J'ai le bas ventre tout congestionné. Après un week-end de sollicitations sexuelles diverses, s'en est certainement la conséquence naturelle et inéluctable. Le jour décline. Il s’est sans doute encore passée une bonne heure. J’entends Estelle déglutir en gémissant comme si elle savourait là le plus exquis dessert. Elle suce soudain avec force pour me vider complètement. Je tente de la redresser en la saisissant par les oreilles comme elle aime. Rien à faire, elle reste volontairement inerte. Lourde comme une enclume. La coquine. Nous partons pour le "second tour"…

Ce "second tour" qui commence toujours pour moi dans d’étranges conditions physiques et mentales. L'absence d'excitation sans doute. Il me faut un temps d’adaptation de quelques minutes avant de retrouver les sensations de plaisirs. Estelle, "bloquée" sur mon sexe, pompe avec plus d’avidité encore. De la véritable gourmandise. Une fois de plus je bascule la tête en arrière en fermant les yeux. Nous repartons pour un long moment de bonheur. Au départ du "second tour" je suis toujours un peu gêné. Une petite honte tout au fond de moi.

Souvent, pour lui permettre des pauses, je me penche pour approcher mon visage. Je couvre alors le sien d’une infinité de baisers. Estelle, les yeux fermés, apprécie chacune de mes bises en murmurant d’incompréhensibles incantations. Lorsqu'elle cesse de sucer, qu'elle prend appui sur son coude, je passe mes joues contre les siennes. C’est si chaud, c’est si doux. Aujourd'hui, sept ans après, à l’instant où j’écris ces lignes, cette simple évocation me couvre de frissons. Clémentine assise à ma droite me caresse la cuisse en riant de me savoir aussi perturbé en tapant sur le clavier. Elle saura parfaitement en profiter au dessert.

Je retourne en 2015 pour continuer ma narration.

À présent, il fait nuit, je regarde la grande horloge Westimster, dans sa verticalité, à côté du buffet, il est déjà dix sept heures trente. J’éjacule une seconde fois dans un orgasme divin. Je me cambre pour hurler de plaisir, de bonheur et de joie. J'éjacule dans la bouche de la jeune fille qui se régale en gémissant plusieurs fois. En parfaite synchronisation avec les jets que je lâche anarchiquement. Estelle savoure en se pourléchant de mes "humeurs". Enfin j’arrive à la forcer à se relever. Elle a le bas du visage mouillé. Une goutte de sperme collée juste sous la lèvre inférieure. Il y en a un peu sur le bout de son nez. Avec le doigt je les récupère pour les lui glisser en bouche.

Estelle, les yeux humides de plaisir me fait : << Il ne nous reste plus que deux heures ! Pourquoi le temps passe-t-il si vite ? >>. Je la serre contre moi. Elle me dit encore : << Vous vous rendez compte, nous habitons à un peu plus d'un kilomètre l’un de l’autre ! >>. Un silence. Je réponds : << Oui, je sais, c’est surréaliste, mais nous devons nous cacher sous un épais secret ! Donc, pas de récidives inconsidérées ! D’accord ? >>. Estelle entoure mon sexe de ses doigts en anneau pour préciser : << Soyez rassuré, aucune bêtise ne me privera de vous ! >>. Je sais qu’elle est fine stratège et d'une redoutable intelligente. Je suis rassuré. Son papa est tout de même un notable de la région.

Nous passons les deux heures restantes à nous caresser, à bavarder et à prendre le thé. Pour vingt heures, récupérant ses affaires sèches et propres, Estelle me quitte pour rentrer chez elle. Ce soir, je marche sur le bord de la route en sa compagnie tout en poussant sa bicyclette. Nous nous reverrons mardi soir, à dix huit heures, à l'école de musique, pour le cours. Je la laisse à une centaine de mètres de chez elle. Dans le chemin creux qui descend. Il fait nuit noire. Je la regarde entrer dans la propriété parentale. Les grilles qu'elle referme derrière elle. Sa demeure dont je distingue le toit de la grande maison de Maître. La maison de ses parents. Presque au sommet de la colline…                                                                      

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21/02/2015

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