L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christine et moi au cinéma (Episode 3)

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                                                              Fellation au cinéma - (Episode 3) -

Comme convenu nous arrivons chez Laurence pour vingt heures. Le temps est à la pluie. C'est donc sous un grand parapluie que Christine et moi attendons devant la porte de l'immeuble. La voix lointaine de Laurence dans l'interphone se fait entendre. Nasillarde et déformée : << Je vous ouvre ! >>. J'appuie sur le battant dès le grésillement caractéristique. Dans l'ascenseur ma compagne m'embrasse avec fougue. Elle me tient fermement par la braguette.

Au quatrième étage, sur le palier, Laurence est debout à nous attendre. << Bonsoir. Venez, suivez-moi, c'est ici ! >> dit elle après nous avoir fait la bise. Nous pénétrons à sa suite dans un appartement lumineux et plutôt spacieux. Tout est meublé de manière très moderne. Tout ce qui est visible depuis l'entrée est de couleur blanche. Ce qui participe évidemment à éclaircir les lieux et à donner l'illusion d'un espace plus grand. De très bon goût. Même si ce n'est pas le nôtre.

Une odeur des plus agréables vient nous caresser les narines. Laurence, après nous avoir débarrassé de nos vestes et parapluie, nous invite à prendre place à la table ronde. S'accroupissant devant le four elle en ouvre la porte. Les mains gantées, la jeune femme en sort une tarte aux poireaux. Subitement, je suis mort de faim. Christine, les yeux grands ouverts, lance : << Wouah ! On adore ! C'est vraiment une superbe idée ! >>. Laurence pose le grand plat sur une planche de bois.

<< Julien, tu vas couper les parts avec ça ! >> me fait Laurence en me tendant un couteau à la large lame de bois. Je m'applique à couper en huit parts égales. Pendant ce temps, Christine est mise à contribution pour remuer la salade. Carottes, olives noires, œuf dur, persil, ciboulette, tomates et morceaux de fromage de chèvre. Rien ne manque. Ma compagne s'applique pendant que Laurence ouvre une bouteille de jus de mangue. Maniant le décapsuleur avec une certaine virtuosité.

Nous commençons à manger tout en bavardant. Les filles parlent de leurs activités professionnelles. Chacune ayant quantité d'anecdotes amusantes à échanger. Je parle un peu de mes activités, de mes projets d'expositions. Tout cela en dégustant une tarte aux poireaux absolument divine. Je prends un gros morceau de parmesan bien sec. Avec une tranche de pain complet et un verre de jus de mangue. C'est l'enchantement du palais.

A la fin du repas Laurence fait une allusion très directe. Elle demande : << Cela vous ennui de m'offrir le même "show" que la dernière fois ? Comme au cinéma ! >>. Nous restons un moment silencieux à nous regarder. Christine éclate soudain de rire. Elle répond : << Là, maintenant, avec la bouche pleine ? >>. Ce bon mot nous amuse tous les trois. Nous savourons les pâtisseries que nous avons ramené. Tout en relatant des fellations passées. Laurence semble prendre un plaisir vicieux à nous raconter des aventures assez "glauques". Une étonnante jeune femme.

Après le dessert Laurence nous invite à prendre le café dans son petit salon. Meublé très simplement d'un canapé blanc, d'un fauteuil blanc, d'un petit bureau blanc devant lequel il y a un tabouret blanc. Seule la télévision est noire. Le revêtement de sol crème est en grande partie recouvert d'un épais tapis de poils de laine écrue. Un grand pot de fleurs dans le coin. Entre une bibliothèque et la porte fenêtre du balcon. Une plante à hautes tiges de fleurs séchées. Une énorme bonbonne de verre fumé en est l'exacte pendant sur le mur d'en face.

Christine et moi prenons place dans le canapé. Sur la petite table Laurence dépose les tasses, les petites cuillères et le sucre. Elle retourne à la cuisine afin d'y préparer le café. Je regarde Christine avec un air dubitatif. << Ouvre ta braguette, on lui fait un "plan" ! >> murmure t-elle avec un clin d'œil appuyé. Je sors mon sexe. Ma compagne l'empoigne. Rapidement je suis en érection. Je suis littéralement vautré dans le canapé. Les jambes écartées, mon sexe dans la main de Christine. Laurence revient avec la cafetière italienne fumante à la main.

<< Wouah ! Excellente initiative ! >> lance t-elle en s'asseyant dans le fauteuil face à nous. << Tu as un superbe "machin", Julien ! >> fait la jeune femme en me souriant. Elle rajoute : << Je m'en suis déjà rendue compte samedi dernier ! Juste bien ! Le calibre idéal et "passe-partout" ! >>. Christine éclate de rire en disant : << Mais tu es incroyable, toi ! Tu vois tout ! Tu regardes tout ! >>. Laurence rétorque : << Oui, je suis très voyeuse ! J'adore ça ! >>.

Je tiens à préciser que dans ces situations on a beau faire le fier. En tant qu'homme, on en mène pas large ! On est même très ennuyé. Un peu gêné et en manque d'initiative ! Heureusement, Christine, toujours pleine d'inspiration, ne prend pas seulement la "chose" en main mais rapidement en bouche. Sous la délicieuse succion de ma compagne, doucement, je suis envahi de cette indicible sensation de plaisir. A nouveau cette impression d'avoir trempé mon sexe dans de la purée tiède. Je sais, cette comparaison paraît stupide, mais je n'en ai pas d'autre.

Laurence me fixe dans les yeux avec un aplomb insistant. C'est un peu comme de me trouver sous le regard d'une scientifique. Elle paraît étudier et analyser avec attention. Cela rajoute encore à mon excitation. Christine peut en savourer les conséquences avec l'appétit que je lui connais. Les bruits de succions si caractéristiques de la pipe, rajoutés aux gémissements de plaisir de ma compagne, résonnent étrangement dans le silence du salon.

Laurence respire parfois de façon plus forte. Alternant son souffle avec des apnées. Ce qui correspond à ses moments de concentrations. A ses "analyses". A ses "études". Soulevant la tête de Christine en la tirant délicatement par les cheveux, je me saisis de mon sexe. Je l'agite en direction de Laurence. Comme pour une invitation. De son index levé elle imprime un signe de négation. La jeune femme rajoute, d'un air espiègle : << Je regarde, je ne touche pas ! Pas de "ça" entre nous, voyons ! >>. Nous éclatons tous les trois d'un rire franc et sonore.

Christine me taille une longue pipe. Il lui importe à présent très peu d'être observée. Elle pompe pour son seul plaisir. Laurence, la tête posée sur ses mains croisées, les coudes en appuis sur les accoudoirs du fauteuil, observe toujours avec cette curieuse intensité. Ce n'est qu'au bout d'un long moment qu'elle glisse sa main droite entre ses cuisses. Sa main imprime alors un discret et lent mouvement régulier. J'éjacule une première fois en plusieurs saccades intenses. De longs spasmes parcourent mon corps. Je suis couvert de délicieux frissons.

Laurence comprend ce qui se passe. Il lui suffit d'observer Christine qui déglutit avec peine. Laurence accélère son mouvement. C'est lorsqu'elle se rend compte que nous repartons pour un second tour, sans marquer la moindre pause, que la jeune femme connaît un orgasme étonnant. L'excitation étant arrivée à son comble elle est secouée par plusieurs spasmes. Tout en gémissant. << C'est trop génial ! >> fait elle, prostrée en avant comme pour se reprendre d'une situation éprouvante.

Ayant repris ses esprits Laurence m'observe à nouveau avec cette acuité aiguisée. Je me fais pomper à la limite du vertige. Même si avec Christine nous avons déjà vécu ces situations à quelques reprises, cela m'excite toujours considérablement. Ces jeunes filles qui regardent, qui observent, qui me sourient, qui me font des clins d'œil parfois. Tout cela me procure de divins orgasmes. C'est inexprimables. Aussi, j'éjacule une seconde fois avec la même abondance que la fois précédente.

Laurence, se lève. Elle vient toucher la cafetière. << Tout est froid ! Je vais refaire du café ! >> dit elle. Nous terminons la soirée en dégustant des petits gâteaux. Nous quittons notre hôte vers minuit. Rendez-vous est pris pour samedi prochain. Chez nous, pour vingt heures.

Curieusement, sans même s'en excuser ou nous en donner une raison, Laurence ne se manifeste plus jamais. Christine lui téléphone à trois reprises. A chaque fois, elle entend un répondeur. Nous n'avons jamais eu d'explication. Il nous reste quelques supputations inutiles. Une interrogation supplémentaire. Selon Christine, entre temps, Laurence aurait fait une rencontre...

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10/08/2015

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