L'ECRIT DE JOIE

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Valérie - 3 - Un délicieux cadeau

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                                                               Un cadeau pour Valérie

Valérie m'envoie quotidiennement un courriel. Je m'applique toujours à y répondre immédiatement. Depuis notre premier rendez-vous, samedi soir, nous restons tous deux sur une délicieuse impression. Valérie est libre ce jeudi. Nous nous sommes donc tout naturellement  fixés un nouveau rendez-vous. Cette fois, pour ne pas nous éloigner du centre de la ville, c'est sur le parvis de la cathédrale que nous devons nous retrouver. Quatorze heures. Nous arrivons presque à la même minute.

La jeune fille est vêtue d'un manteau noir et d'un pantalon noir. Elle est très élégante. Chaussée d'escarpins noirs à talons. Ses longs cheveux noirs flottent sur ces épaules. Sa silhouette filiforme la fait paraître plus grande encore. Conformément à ce que nous avons décidé dimanche dernier, lorsque je suis venu prendre mon petit déjeuner au salon de Thé, il est convenu de passer l'après-midi chez moi.

Après une demi heure de voiture nous arrivons à mon appartement. Dans l'ascenseur Valérie m'embrasse avec fougue. Un enthousiasme qui témoigne de sa joie de me retrouver. J'aime sentir sa langue contre la mienne. Les baisers de la jeune fille sont profonds et sincères. Terriblement sensuels. Elle fouille ma bouche longuement. Je fouille la sienne avec avidité.

Dans l'appartement, je débarrasse la jeune fille de son manteau. Je mets de la musique en sourdine. Je propose un café. Assise sur le canapé, Valérie feuillette mon dernier numéro de Géo. Ce magazine que j'apprécie pour ses articles et ses photographies de très haut niveau. Les articles sont autant d'invitations aux voyages et à la découverte. Autant d'incitations à partir au loin.

J'apporte le café. Je dépose la cafetière de métal sur la petite table basse. Je m'assois près de la jeune fille. Valérie se serre contre moi. Je remue ma petite cuillère nerveusement. Pas seulement pour dissoudre le morceau de sucre au fond de ma petite tasse. Pour dissimuler un peu de mon trouble aussi. Je sens la main de la jeune fille monter le long de ma cuisse. S'arrêtant sur mon sexe. Je sens son souffle chaud sur ma joue et dans mon cou.

Très rapidement mon érection déforme ma braguette. Valérie déboutonne mon pantalon. Sortant mon sexe  turgescent, la jeune fille se met à malaxer le prépuce avec son pouce et son l'index.  Elle m'embrasse. Fouillant une fois encore ma bouche de sa langue exploratrice. Je suis le jouet d'un délicieux vertige. Je ferme les yeux. Je me laisse aller. Pourtant je garde toute ma raison car je veux réaliser mon "plan".

Au bout de quelques minutes je me lève. Je prends Valérie par la main et je l'emmène devant mon bureau. J'ouvre le bouton et la tirette de son pantalon. Immédiatement ce dernier tombe au sol. Je me baisse pour le lui retirer complètement. Elle retire sa culotte.  J'invite la jeune fille à s'asseoir sur  mon  bureau. En s'asseyant, elle laisse tomber les chaussures qu'elle tient à la main. Je m'assois sur la chaise. Mon visage entre ses cuisses écartées.

Ma langue glisse sur les lèvres de son sexe. Je m'attarde sur le petit bouton de la jeune fille. Appuyée sur ses coudes, penchée en arrière, elle gémit doucement. Valérie a les cuisses relevées et les talons en appui sur le bord du bureau. Je lèche ce sexe délicieux. Je m'attarde longuement sur le clitoris. Avec mes lèvres je le décalotte doucement. Ma langue s'enroule autour de ce petit gland. Je déguste le goût de cette peau. Je savoure longuement.

Je descends à nouveau vers les lèvres du sexe de Valérie. Du bout de la langue je fouille chaque pli. Chaque repli. Je veux sentir le goût de son miel. A cette source, je savoure l'écoulement des sécrétions intimes. Je goûte jusqu'au vertige. L'excitation que provoque mes caresses induit des sécrétions laiteuses. Chaque fille a un goût différent. Celui de Valérie m'enivre.

Un long moment passe ainsi. Valérie est soudain agitée de petits spasmes. Les gémissements se font plus nombreux. Un long frisson parcours le corps de la jeune fille. De sa main droite, doucement, elle repousse ma tête en me  disant : < Tu es fou, je vais devenir folle >. Je m'efforce de résister. Je ne me laisse pas repousser. J'ai l'envie forte de repartir pour un second tour de manège.

Valérie se redresse. Assise sur mon bureau, me regardant, elle souffle en souriant. Elle rajoute : < Quel moment fabuleux ! >. Je la regarde quelques instants. Je suis comme un petit animal qui quémande sa pitance. Ecartant ses cuisses par surprise, avec mes mains, je reviens placer ma bouche sur son sexe. < Arrêtes , tu vas me rendre folle ! > fait la jeune fille surprise par mon initiative. Elle tente bien en vain de me repousser encore une fois. Peine perdue. C'est déjà trop bon...

Je reprends ma succion. J'insiste sur le petit bouton. Je peux le sentir durcir à nouveau. La main de Valérie ne cherche déjà plus à me repousser. Je recommence à fouiller son intimité. Ma langue explore chaque pli de son sexe. Je peux savourer le goût de ses sécrétions. J'éprouve un plaisir intense à m'attarder ainsi. Je fouille les moindres recoins. Je cherche la source. Il y a vraiment de quoi se régaler.

Je n'oublie aucun endroit ni aucun secret. Ma langue caresse chaque plissure plusieurs fois et avec minutie. Je remonte sur le clitoris. Je fouille chaque petit recoin. Chaque petite cachette. Aucune partie n'échappe à mon exploration méticuleuse. Des frissons parcourent le corps de la jeune fille. Ses gémissements, doux et réguliers, m'enchantent. Je veux que ce moment dure toujours. Je me régale de ses substances. Je suis vraiment enivré de ce goût suave. Un nectar.

Soudain, de nouveaux spasmes viennent agiter le corps de Valérie. Des frissons la secouent toute entière. La jeune fille repousse ma tête. < Je vais perdre la raison ! >. Valérie se redresse. Elle se lève, sautant de la table. Comme prête à se défendre d'un nouvel assaut. Chaussant ses escarpins la jeune fille retourne s'asseoir dans le canapé. Elle est à demi nue. Fermant les yeux, laissant tomber sa tête en arrière, elle me fait : < C'était merveilleux. Je ne me souviens pas d'avoir déjà vécu cela d'une façon aussi intense ! >. Je réponds : < Après ce que tu m'as offert samedi dernier je te devais bien ce cadeau ! >.

Je viens m'asseoir à ses côtés. Valérie s'allonge sur le dos et pose sa tête sur mes cuisses. Elle me fixe de ses yeux noirs d'un regard intense. J'ai l'impression qu'elle peut lire au plus profond de moi. < Je suis bien avec toi ! > me fait-elle dans un soupir. Je murmure : < Moi aussi. Si tu savais ! >. Je caresse ses cheveux. Elle se redresse un peu pour me dire : < Laisse moi goûter ta bouche ! >. Sans attendre une réponse ou une réaction, Valérie m'embrasse. Longuement,  avant de glisser sur le dos.

 

Il se passe quelques minutes d'un profond silence. Je l'entends respirer de façon régulière. Valérie s'est endormie. Je regarde son visage. Je la trouve incroyablement  belle. Ses traits fins et réguliers sont étonnants. Son visage encadré de ses longs cheveux me paraît comme artificiel. Je savoure cette nouvelle découverte. Trente années nous séparent. Comme s'il me fallait occulter ce paramètre, alors que Valérie l'apprécie, je m'abstrais  dans l'introspection.  Rapidement la raison reprend sa prérogative. Il serait absurde d'entrer dans quelques constats inutiles. D'obscurcir le bonheur de l'instant.

Je finis par m'endormir à mon tour...

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18/04/2012

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