L'ECRIT DE JOIE

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Valérie - 2 - Premier rendez-vous

 

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                                                          Premier rendez-vous

 

Ce samedi soir de mi-mars, Valérie et moi avons rendez-vous devant le restaurant "Le vieux panier". Cet endroit bien connu des gastronomes de la région est situé dans le centre de la vieille ville. J'adore déguster là de délicieux plats du terroir.  J'ai garé la voiture dans une rue adjacente. J'arrive pour dix neuf heures trente. Dix minutes avant l'heure fixée. Toujours soucieux de ne pas risquer un impondérable. Pour la plupart de mes rendez-vous, je suis souvent hanté par l'imprévu éventuel. Être en avance me rassure.

La jeune fille arrive quasiment à la même heure. Nous nous faisons la bise. Nous sommes très heureux de nous revoir. Malgré les effusions dont a fait preuve Valérie au salon de thé, lundi dernier, elle observe maintenant une certaine réserve. Ce comportement bien féminin me rassure également. J'aime que les choses arrivent en douceur, naturellement.

Valérie est vêtue d'un manteau noir et d'un pantalon noir. Elégante, elle est chaussée d'escarpins noirs à talons hauts. Ses longs cheveux flottent sur ses épaules en toute liberté. La jeune fille est belle et séduisante. Aussi grande que moi, sa silhouette et son allure ne manquent pas de me rappeler Nathalie. Les comparaisons humaines m'indiffèrent. Chacun est différent. Chacun se doit d'être reconnu comme un être à part entière. C'est ici le cas.

Sur ma demande le serveur nous  installe à une table retirée. Dans le fond de l'établissement. Une banquette en angle nous permet de nous asseoir l'un à côté de l'autre. La jeune fille sur ma gauche. Un grand ficus, aux feuilles magnifiques et touffues, nous dissimule en partie. Nous n'avons que faire des autres clients et de l'ensemble de la salle. La discrétion est toujours d'une excellente compagnie.

Valérie me parle de son travail de serveuse. Son job dans le salon de Thé où je l'ai rencontré. Elle me parle de ses études. C'est une situation professionnelle provisoire qui dure depuis presqu'un an. Une situation pesante. Pénible. La jeune fille évoque sa rupture amoureuse de l'été dernier. Son amour pour cet homme de trente ans, marié, qui reste encore cruellement présent. Je lui parle un peu de moi. Je précise mon âge. Il n'y a aucune raison de jouer au prince charmant à l'aube de la cinquantaine. J'aime que les choses soient claires, nettes et précises.

Après une entrée délicieuse, composée d'un assortiment de crudités, nous dégustons un plat de fruits de mer tout aussi remarquable. Nous devisons. Je mêle l'humour aux considérations plus sérieuses. Je suis surtout dans l'écoute. Valérie se livre un peu. Sa relation avec un homme marié. Un homme qui lui avait bien évidemment promis de divorcer pour elle. Ses études interrompues par un accident familial. Tout cela n'est pas spécialement joyeux. Il est important d'évoquer le passé. Avant de passer aux étapes suivantes.

Durant le repas Valérie pose sa main sur ma cuisse gauche. Cela me procure un frisson. Doucement, sa main remonte jusqu'à mon sexe. Elle s'attarde longuement. Cela provoque une érection. Je lui murmure : < Mademoiselle, j'ai trente ans de plus que vous. Vous me devez un certain respect ! >. Valérie part d'un éclat de rire. Nous rions tous deux longuement. J'en ai les larmes aux yeux. La jeune fille ne retire pas sa main.

J'observe avec une grande attention autour de nous. Je regarde la pendule. Il est vingt heures quarante cinq. Personne ne nous prête la moindre attention. Le couple le plus proche, sur notre droite, est plongé par une conversation inaudible. Personne ne regarde par ici. Il est impossible de voir sous notre table.

Excité par la main de Valérie, j'ouvre discrètement ma braguette. Avec difficulté, je sors mon sexe dur et turgescent. La jeune fille s'en saisit immédiatement. < Waouh, génial ! > me fait-elle amusée. Elle garde sa main immobile. Elle se contente de la serrer avec un rythme régulier. Nous avons terminé notre repas. Notre dessert arrive. Une énorme et succulente coupe glacée. Valérie mange d'une main et me tripote de l'autre.

Je suis terriblement excité. Je suis assis dans ce restaurant, la braguette ouverte, à me faire toucher. Valérie semble très excitée aussi. Parfois, me regardant d'un air amusé, elle me demande à plusieurs reprises : < C'est bon ? > . Entre son pouce et son index, elle triture, malaxe  la peau de mon prépuce. Quel bonheur de n'être pas circoncis. Je savoure cet instant et cette caresse avec toute l'expérience et le recul du vieux chasseur.

Passant à mon tour ma main sous la table, je la pose sur la cuisse de la jeune fille. Je remonte doucement vers son sexe. Je la fixe dans les yeux. Quelques battements de cils trahissent le trouble qui envahit Valérie. Nous connaissons tous ces émois merveilleux. Ces troubles indicibles qui nous submergent dans les moments d'extases. Nous avons pleinement conscience d'en vivre un délicieux, ce soir, là, dans ce restaurant, à l'insu de tout le monde. Un très grand moment.

Mes doigts entre ses cuisses, j'imprime un mouvement de pression. Lent et régulier. Je me penche vers Valérie pour murmurer : < Quelle  curieuse idée de porter un pantalon plutôt qu'une jupe ! >. Elle me répond avec ce sourire désarmant : < C'est fait exprès ! >. On a beau être un quinquagénaire averti, les filles restent un mystère. Et c'est tant mieux. Souvent un amusant et passionnant mystère...

La situation perdure depuis quelques minutes. Le serveur arrive pour débarrasser notre table. Il nous apporte nos cafés. Rapidement nous posons nos mains sur la table. Sans doute repérés quand même par l'œil exercé d'un professionnel qui en voit "d'autres". Et certainement des plus "sévères" !

Dès que l'employé a le dos tourné nos mains retournent à leurs activités masturbatoires. Je tente d'ouvrir le pantalon de Valérie. Elle retient mon geste en disant : < Pas ce soir, il y a un petit inconvénient de fille ! >.  Nous rions de bon cœur. Je fais :  < Ah ! Mince , pas de chance ! >. Je me contente donc d'en rester à la caresse. A travers le tissus du vêtement. M'attardant uniquement dans la zone clitoridienne. Ce qui met la jeune fille en pamoison quand même.

Restant vigilants, nous guettons le retour du serveur avec nos cafés. Ce dernier ne tarde pas. Dès son départ, nos mains se précipitent sous la table. Reprenant leurs mouvements rythmés. Les doigts de Valérie, tripotant la peau de mon prépuce, provoquent un écoulement de liquide séminal permanent. J'ai peur que des traces en subsistent autour de ma braguette. La jeune fille a l'initiative d'essuyer ses doigts avec la serviette. Et à plusieurs reprises. Sans doute à cause de son excitation, elle lèche régulièrement ses doigts. Cela m'excite. Cela provoque une plus grande sécrétion encore. Elle le sait bien.

A présent que le dessert est terminé, Valérie imprime un lent mouvement de va et vient à sa main droite. Entre le pouce et l'index, délicatement et lentement, en appuyant de façon régulière, elle me masturbe. Prenant soin de ne pas me décalotter, la jeune fille me fixe avec un sourire mutin. Son regard par en dessous trahi son plaisir évident. Je suis la victime consentante d'une adorable torture.

Ce qui rajoute encore à l'excitation, c'est cette façon qu'a Valérie de faire tout cela avec une discrétion absolue. Continuant à converser de choses et d'autres. J'adore ces situations car elles obligent à garder un contrôle absolu. Ce qui décuple bien évidemment les sensations et le plaisir. D'être à deux doigts d'éjaculer, sans pouvoir le faire, durant de longs moments, est tout simplement "tantrique".  Tout simplement divin !

Je demande l'addition. La jeune fille retire sa main. Je ferme mon pantalon.  Mon sexe est trempé. Complètement mouillé. Ruisselant.  J'ai chaud. Je me réjouis de retrouver un peu d'air frais. Je lui fais remarquer : < Tu m'as mis dans un de ces états ! >. Je lui dépose une bise sur le front. < Et toi donc ! > me fait-elle en passant sa langue sur ma bouche.

Une fois dehors, dans l'air frais de la rue, Valérie se précipite contre moi et m'embrasse avec fougue. Se serrant contre moi, elle me dit : < Tu as été remarquable de discrétion et de retenue ! Tu es toujours aussi habile ? >. Elle fouille ma bouche avec sa langue. Mon érection reprend de plus belle. Se cambrant contre moi, la jeune fille peut en apprécier la raideur. Elle se frotte longuement.

Valérie me propose un tour dans les rues de la ville. Malgré la fraîcheur de cette soirée de mars, les éclairages et l'ambiance invitent à la découverte. Il est vingt et une heures quarante cinq. La jeune fille me prend le bras. < Comme je suis bien avec toi, si tu savais ! > me fait-elle. Elle parait détendue, heureuse. Je suis fier de moi !

Valérie me pousse en riant dans chaque recoin qui se présente. Elle me bouscule pour me toucher le sexe et m'embrasser. < Je la veux ! > me fait-elle en suçant ma langue pour me donner une idée de son intention. Amusé, je lui murmure : < Je me sens l'homme le plus heureux du monde, dans un rayon d'au moins trois cent mètres ! > Valérie se met à rire en me disant : < Non ! Je suis sûre que là, derrière les murs de toutes ces maisons, ils s'en passent de "belles" ! >.   

Nous arrivons dans un square. Je l'entraîne dans les fourrés. Le lieu est désert. Le sol est sec. De temps à autre, dans le lointain de la nuit, un éclat de voix ou le bruit d'un moteur résonnent.  J'ouvre la tirette de mon pantalon. Je sors mon sexe. Il est trempé. Il dégouline. Valérie s'accroupit immédiatement en gloussant. Je sens la douceur de sa bouche chaude se refermer sur mon sexe. J'ai l'impression de tremper ma turgescence dans un bol de purée onctueuse.

Je peux ressentir longuement l'incroyable douceur de sa bouche. Cette sensation est sans doute une des plus sensuelles qu'un homme puisse connaître. Il me faut lutter pour ne pas tomber en arrière. Je ferme les yeux. Je savoure la sublime caresse. Je murmure : < Tu es folle de me rendre fou ! >. Valérie me suce avec passion. En gémissant.

Je ressens les douces succions jusqu'au plus profond de moi-même. Je sens Valérie goûter avec passion mon intimité. Je peux sentir sa langue titiller l'ouverture de mon méat. Elle aspire, suce, enfonçant profondément ma virilité dans sa bouche. En gloussant de plaisir Valérie se retire doucement. Je la regarde. La jeune fille n'en garde que l'extrémité entre les lèvres. Elle me regarde, se retirant pour me dire : < Tu n'as encore rien vu ! Si tu savais comme j'aime ça ! >.

Valérie reste sans bouger. Savourant ma substance au fur et à mesure de son écoulement. Parfois j'ai un léger mouvement de va et vient.  En serrant les fesses, je contracte mon périnée. Ce qui a pour effet de secréter du liquide séminale en abondance. La jeune fille gémit tout doucement. Par moment sa respiration devient forte et rythmée. Je la sens se concentrer sur ce qu'elle est entrain de déglutir. Avec de petits cris de ravissement. 

Je prends sa tête entre mes mains d'un geste doux et sensuel. Je me retire de sa bouche. En la saisissant par les épaules, je l'oblige à se relever. < Aïe , mes jambes ! > me fait-elle,  < J'ai des fourmis ! >. Je pose ma bouche sur ses lèvres humides. Sa bouche sent le sperme. Je lui propose : < Veux tu continuer dans la voiture ? Il fait si frais ! >. Valérie me prend par la main en me disant :  < Oui. Je veux bien. Mais il faudra rouler pour faire fonctionner le chauffage ! >. Nous marchons vite. 

Nous sommes pressés d'arriver à la voiture. Une dizaine de minutes et nous y voilà enfin. J'allume le contact et je démarre. Je prends la direction de la montagne sur ma droite, au carrefour,  immédiatement à la sortie de la cité. Quelques kilomètres et l'espace intérieur du véhicule est agréablement chaud. Valérie me fait : < Mon "ex" n'aimait pas la pipe ! Tu imagines un peu mes frustrations ! >.

La jeune fille ouvre mon pantalon. Elle se  saisit de  mon sexe trempé. Je roule lentement sur la route sinueuse. Elle  mène aux ruines du vieux château. Je conduis avec une grande prudence. Valérie me suce. L'indicible caresse a repris. Pour moi, il est très excitant de me concentrer sur la conduite durant cette fellation. C'est toujours extraordinaire. Je suis un grand spécialiste. Coutumier du fait.

La bouche avide de Valérie est si douce !  Cette sensation est si profonde que je la souhaite soudain éternelle. Je conduis. Je suis très concentré sur la petite route sinueuse. Cela décuple le plaisir d'une inimaginable façon. C'est sublime. Divin. Je négocie chaque virage en épingle à cheveux en ralentissant encore. La voiture avance à peine. En cas de pépin que pourrait-il bien arriver ? Un arrêt total. C'est tout !

Nous arrivons aux abords du château. L'auberge est encore ouverte. Je gare la voiture sur le parking. Il y a cinq ou six autres véhicules stationnés là. Je propose à Valérie de prendre un verre. La jeune fille, se redressant, la bouche humide, regarde autour d'elle. Reprenant ses esprits, elle me fait : < On est déjà arrivé ? J'aime bien cet endroit ! >. Dans la pénombre je peux distinguer  son menton luisant de liquide séminal.  Aussi je lui tends un mouchoir en papier. < Tu es fou, je ne vais pas gâcher ! >. C'est avec le doigt qu'elle récupère la substance. Valérie suce son index trempé en me fixant.  

Nous entrons dans la petite auberge de montagne. Il est vingt trois heures trente. Il y a encore une dizaine de personnes pour regarder et écouter un trio de Jazz. Superbe ! La soirée touche visiblement à sa fin. Un contrebassiste, un guitariste et une violoniste jouent une musique pleine de swing. Un nouvel enchantement. Nous sommes sous le charme.

Devant un chocolat chaud et fumant, nous devisons. J'ai mon sexe congestionné. Bien rangé au fond de mon pantalon. Cette délicieuse sensation me fait penser à ce que je viens de vivre. Valérie est là, si belle, assise à mes côtés. Je lui fais part de mon ressenti. < Attends un peu ! Après il faudra redescendre ! Tu vas voir ce que tu vas voir ! > me fait-elle en passant sa main sous la table. J'ai un vertige. Le bonheur sans doute.

Un véritable moment de grâce. Elégiaque. La jeune fille me montre la pointe d'une de ses mèches de cheveux collés entre eux. < Tu vois, tu en mets partout ! > me fait-elle. Je trouve cela d'une exquise finesse. J'approche ma bouche de son oreille pour murmurer : < C'est entièrement de ta faute ! >. Pas du tout décontenancée, avec l'esprit de répartie, elle me fait : < Oui, je sais, je bave ! >. Nous éclations de rire une fois de plus.

L'orchestre arrête sa prestation. Il est déjà minuit. Même si l'établissement ne ferme qu'à une heure du matin, nous décidons de prendre le chemin du retour. Valérie doit assurer son service au salon de Thé. Demain matin, dimanche, et jusqu'à midi. Dès huit heures ! Sur la route du retour la jeune fille recommence à me sucer. J'ai eu le privilège de vivre avec des femmes qui aimaient ça. Mais je dois admettre que là,  c'est une véritable sublimation.  Valérie aime "ça" au-delà du raisonnable.  Pas de doute. Mais quand même. A ce point ! Une nouvelle demi-heure. Nous sommes de retour en ville.

J'arrive dans la rue où est garée la voiture de Valérie. Je stationne derrière le véhicule. Fermant les yeux, je lâche enfin  mon sperme. Une éjaculation démentielle.  Plusieurs saccades qui me laissent hagard, épuisé. Vidé. Au propre comme au figuré. J'apprécie de faire durer. Je peux le faire des heures. Mais j'avoue que là c'est l'extrême limite entre l'arrêt cardiaque ou la démence. Nous reprenons doucement nos esprits.

Valérie me propose de venir prendre mon petit déjeuner au salon demain matin. Elle m'embrasse. Elle me fait, amusée : < Je ne sens plus ma mâchoire ! >. Pourtant, en homme attentionné, de nombreuses fois, je lui ai retiré la tête en la tenant par les cheveux. Valérie y revenait toujours très rapidement. Gourmande.  

Je rentre chez moi épuisé. Je m'écroule dans mon lit comme une masse, inanimée...

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18/04/2012

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