L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Valérie - 7 - Visite chez Isabelle

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                                                             Valérie m'emmène visiter Isabelle

Le dimanche matin, je viens prendre mon petit déjeuner au salon de thé. C'est ainsi depuis trois semaines. Même si nous n'avons pas l'occasion d'échanger beaucoup, Valérie et moi, nous pouvons au moins nous voir.  Non seulement ce nouveau rituel nous enchante mais il devient nécessaire. Nous fixons notre prochain rendez-vous à demain, lundi. Quatorze heures. Sur le parvis de la cathédrale.

Valérie arrive en même temps que moi. Comme souvent la jeune fille est vêtue d'un pantalon noir et de son manteau noir.  Elle est chaussée de souliers noirs à talons hauts. Je la trouve très élégante. Lorsqu'elle n'est pas au salon de thé, les cheveux de Valérie flottent sur ses épaules. Je me promets de la filmer ainsi, un jour, pour habiller mes souvenirs et pour en garder de délicieuses images.

J'aime la regarder se mouvoir. Au salon de thé ou ailleurs. De sa démarche légère la jeune fille marche rapidement vers moi. Elle affiche un sourire radieux et séducteur. Nul doute, je suis sous le charme de cette ensorceleuse. Une situation voulue, souhaitée et désirée. C'est réciproque. Je descends les marches pour venir à sa rencontre. Nous sommes tous deux heureux de nous revoir une nouvelle fois. Elle dépose un baiser sur mes lèvres. Je la prends par les épaules.

Me prenant le bras, marchant lentement, Valérie me demande : < Quelle impression gardes-tu de ton entrevue avec Isabelle au salon de thé ? >. Je réponds après un profond soupir : < Une excellente impression. C'est une drôle de surprise que tu m'as fait là ! >.  La jeune fille s'arrête. Se tournant vers moi, me prenant les deux mains  avec un sourire, elle me fait : < Et bien la surprise n'est pas terminée. Nous allons visiter Isabelle ! >.

Je reste interloqué. Les bras ballants le long du corps. Ne sachant quoi dire. Ne sachant quoi penser. Aussitôt, comprenant mon trouble, Valérie me reprend le bras. Elle m'entraîne, accélérant le pas. Je sens bien que la jeune fille s'amuse de la situation. Valérie doit mesurer un mètre quatre vingt. Ses talons hauts la grandissent encore. C'est toujours impressionnant pour moi. J'aime les filles de hautes tailles. Je me laisse emporter par cette fougue. Le tourbillon des surprises. Que pourrais-je bien faire d'autre ?

Nous marchons depuis un petit moment. Nous passons devant le salon de thé. Ce lundi, jour de fermeture, un épais volet de métal en masque la vitrine et l'entrée. Nous arrivons au coin de la rue. Là, devant l'hôtel qui fait l'angle, Valérie m'invite à gravir les marches de l'escalier. Elle m'entraîne par la porte tournante. Nous pénétrons à l'intérieur du hall. L'établissement est silencieux et désert. 

Quelle n'est pas ma surprise. C'est Isabelle qui assure la réception. Elle nous accueille avec le sourire. Contournant le comptoir, la jeune fille vient nous faire la bise. Soudain l'agréable frisson causé par le souvenir de notre petite aventure m'envahit.  Une délicieuse sensation. Sans doute partagée.

< Comment va depuis le salon de thé  ? > nous fait-t-elle. Isabelle nous observe en souriant. Elle rajoute : < Venez. Installez-vous dans le petit salon ! >. La jeune fille nous entraine à sa suite. Nous contournons le bureau de réception. Nous nous retrouvons dans une pièce charmante. Un petit salon meublé de quelques fauteuils. Il y a trois petites tables basses. Un canapé. Un haut buffet. L'endroit respire le calme. Isabelle me fait un clin d'œil.

Valérie et moi nous nous installons dans deux des confortables fauteuils. < Vous prenez quelque chose ? > nous demande Isabelle. Quelques minutes plus tard, devant des cafés, nous bavardons à voix basses. Isabelle reste debout. Elle  surveille la porte d'entrée. La jeune fille observe par  la minuscule fenêtre. Une ouverture aux vitres fumées qui sépare la réception du salon. D'ici, il y a une vue parfaite sur le hall.

< Des commerciaux arrivent pour seize heures ! Il y a une conférence de travail ce soir ! > nous fait la jeune fille. Une sonnerie retentit. Isabelle nous laisse pour répondre au téléphone. Valérie me demande, espiègle et amusée : < Sors ta bite ! Il n'y a aucun risque ! >. Obéissant, curieux de tout, après un moment d'hésitation, je déboutonne mon pantalon. Je sors mon sexe. Je garde toutefois les deux mains dessus. Presque pudique.

Je suis assis. Je me sens un peu stupide avec mon sexe dressé. Valérie me fait un clin d'œil et me fait : < Tu n'as pas envie de te branler un peu ? >. Je commence une lente masturbation. La situation plutôt insolite ne m'excite pas vraiment. Je suis anxieux. Faire cela dans un lieu dont je ne connais pas les particularités me déstabilise.  

Valérie pose sa main sur son sexe. A travers le tissus de son pantalon et avec un léger mouvement régulier.  Du bout de ses doigts elle se touche. Je regarde avec étonnement. J'entre dans ce jeu un peu malgré moi. Je commence même à apprécier l'instant. Je reste toutefois sur mes gardes. Finalement, en érection, je finis par surmonter mes appréhensions bien légitimes.

Je me masturbe franchement. Légèrement cambré dans le fauteuil, j'ai un lent et régulier mouvement de ma main droite. Ma main gauche soutient mes testicules. Je viens de les extraire de ma braguette béante. Je suis habité d'un réel plaisir. Sans retenue. La situation achève de m'exciter vraiment. Valérie, tout en se touchant, observe avec une grande attention. Son regard passionné posé sur mon sexe. Sur mon activité.

A cet instant arrive Isabelle. Elle découvre la scène. Sans doute un peu surprise, elle a mouvement d'étonnement. Debout dans l'encadrement de la porte, la jeune fille nous observe. Isabelle est  vêtue d'un tailleur noir et d'un chemisier blanc. Elle est chaussée  d'escarpins noirs à talons. Je la trouve d'une élégance remarquable. La jeune fille regarde à présent amusée.  Valérie et moi nous nous masturbons en riant.

Se tournant vers moi  Valérie me fait : < C'est génial non ? >. Je ne sais pas quoi répondre ! Evidemment c'est génial. Tout rouge, en sueur, je savoure l'intensité de ces instants. Nous sommes tous les trois à apprécier ce moment. Chacun avec sa perception de l'évènement. Un silence s'installe. Nous percevons le souffle de nos respirations. L'air paraît lourd. Le vice est  presque palpable. C'est comme dans un film porno...

Isabelle s'accroupit. Elle passe sa main droite sous sa jupe. Tirant sur ses collants afin d'introduire sa main dans sa culotte. Les cuisses largement écartées, face à nous, elle commence à se masturber également. Isabelle se met à haleter. Sa respiration se fait plus forte. Valérie, sur ma droite, s'empare de mon sexe. Nous sommes tous les trois à nous faire du bien. Dans une situation totalement surréaliste.  C'est tout simplement divin...

Cela dure un long moment. Je suis à la limite de l'éjaculation. Même si je sais parfaitement contrôler mes épanchements, il me faut redoubler d'effort. Je sais faire durer mon plaisir. Je sais même différer mes éjaculations. Voire les éviter. Cette situation nouvelle, torride, ne fait que remettre tous ces paramètres en question.

Nous respirons fortement. Un souffle haletant rythme nos activités masturbatoires. Nous lâchons de légers gémissements. Je vois briller le carrelage humide sous la jupe d'Isabelle. Je comprends ce qui vient de se passer. Je comprends ce que la jeune fille vient de faire. Isabelle ne perd pourtant pas le sens des réalités. Elle tourne régulièrement sa tête pour surveiller. Une grande prouesse que j'admire. Je suis tellement excité.

Soudain il y a un bruit de pas. Nous entendons des voix. Il y a des arrivants dans le hall.  Des paroles sont échangées. Des rires. C'est brusque. L'enchantement s'évanouit d'un coup. Non sans nous faire violence nous cessons immédiatement nos agissements. Se réajustant, se relevant, Isabelle s'approche du miroir. La jeune fille vérifie son chignon. Sa tenue. Avec un sourire contrit elle nous regarde en haussant les épaules. Avec un profond soupir elle nous laisse pour aller accueillir les arrivants. 

Je me lève. Je remballe. Je referme ma braguette.  Je regarde par la vitre. Il y a une dizaine de personnes dans le hall. Des "commerciaux". Messieurs en costumes stricts. Femmes en tailleur et blaser. Avec un naturel qui contraste complètement avec ce qu'elle vient de faire, Isabelle s'acquitte de sa tâche à la perfection. La jeune fille a un sourire pour tout le monde, répondant aux questions qui lui sont posées avec courtoisie. Professionnelle.

Je regarde Valérie qui se touche encore. Elle est à genoux sur le fauteuil. Je lui fais en chuchotant : < Je crois que la "fête" est finie ! >. La jeune fille regarde à son tour. Se réajustant, elle se lève. Je passe plusieurs mouchoirs en papier sur le sol. L'endroit où s'est masturbée Isabelle est maculé de pisse.  Je jette tout cela dans le porte-parapluie à côté de la porte d'accès de la pièce. Valérie met sa tête sur mon épaule. Elle éclate d'un rire silencieux.

Contournant la réception le groupe entre au salon. Nous saluant, tous ces gens prennent place en discutant. Il est temps de quitter les lieux. Je regarde le carrelage une dernière fois. Je le montre du doigt à Valérie. Elle me pousse en riant. Elle me fait : < Viens ! On y va ! >.

Nous prenons congé de la réceptionniste. Je la remercie pour cet accueil extraordinaire. Discrètement Isabelle touche ma braguette. Elle lance discrètement à Valérie : < J'y goûte un de ces jours ! >. Eclatant de rire, Valérie répond : < Mais elle n'est pas à moi ! >. Je regarde Isabelle bien dans les yeux pour lui dire : < Le plutôt sera le mieux ! >. Isabelle fait une bosse à l'intérieur de sa joue avec sa langue.  Tout en me faisant un nouveau clin d'œil elle tourne sa main fermée devant sa bouche en plusieurs rotations. 

Nous quittons l'hôtel. Il est déjà dix sept heures. J'invite Valérie à partager la soirée avec moi. Valérie a une vie compliquée. Elle n'est pas seule. Elle s'arrange toutefois pour rester avec moi jusqu'à vingt heures trente . Nous allons manger une pizza. Nous dissertons en évoquant les derniers évènements.  Tout cela nous amuse beaucoup. Nous nous promettons de revivre ces instants.  

J'apprends des choses. Isabelle a fait ses études d'économie avec Valérie. Mais, comme elle, vu la situation de l'emploi, Isabelle a saisi l'opportunité de cet emploi de réceptionniste ! Il faut faire bouillir la marmite. Les deux filles s'offrent parfois un peu de bonheur sans êtres réellement bisexuelles. De la tendresse, des caresses et des douceurs. Du shopping. La salle de sport le mercredi soir. Je suis donc un heureux privilégié.

Je promets à Valérie de venir au Salon de thé jeudi après-midi. La jeune fille me suggère d'envisager l'éventualité prochaine d'un "plan" à trois... 

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18/04/2012

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