L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Estelle, la jeune fille du conservatoire (Episode 25)

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                   Estelle me donne rendez-vous dans les toilettes de l'école - (Partie 2)

Estelle se frotte contre moi. Je prends conscience, et avec une acuité plus grande encore, de sa sensualité exacerbée. Ces dix jours sans nous voir permettent un recul supplémentaire. Tant pour elle que pour moi. Ma jeune étudiante aussi me fait souvent part de son besoin de sensualité. Mais là, nul doute, la jeune fille se "lâche" complètement. Chacun de ses gestes est d’une douceur incomparable. A moins que mes sens ne me jouent des tours. Je ne suis donc peut-être pas très objectif dans ma narration.

Estelle bouge son bassin contre le mien. Lascive, elle passe ses lèvres contre la peau de mon visage. S’attardant sur ma bouche, mes joues, mon cou, la jeune fille soupire d’un bonheur qu’elle ne dissimule plus. Je la serre contre moi. Je caresse son dos. Inutile de se leurrer, nous sommes tous deux envahis et victimes d’une passion qui se révèle là dans toute sa dimension.

Me tenant par la nuque Estelle appuie ma tête contre la sienne. Elle se met à m’embrasser avec cette passion folle dont elle est coutumière. Nos bouches font l’amour. Nos langues se mélangent dans une danse passionnée. Comme c’est bon. Nous restons ainsi de longs moments à nous embrasser. Le décors des toilettes, autour de nous, n’existe plus. Tout n’est plus que tourbillon. Nous en avons le vertige. Entre deux baisers fougueux Estelle murmure des choses insensées. Parfois incompréhensibles. Je laisse libre cours à mon imaginaire. Au sien aussi.

Je regarde l’heure. Cette fois, de nous deux, c’est moi qui arrive à garder un semblant de conscience de la réalité. Enfin, je fais bien semblant. Il nous reste une vingtaine de minutes. Estelle passe sa main dans mon pantalon. Je fourre la mienne dans le sien. C’est la toute première fois qu’elle me laisse "explorer" aussi longuement. Sachant sa virginité, je fais très attention de ne pas la pénétrer. Aussi, je m’attarde sur son petit bouton. Il est turgescent. De la taille d'un petit pois. Quand je le prends entre le pouce et l'index, Estelle a des sursauts. Quand je glisse délicatement mon doigt dessus, elle a de légers frissons. J'adore ses petits gémissements. De doux miaulements.

<< Samedi, je peux venir ? >> me demande t-elle entre deux plaintes à peine audibles. Je réponds : << Bien sûr Estelle. Vous savez bien que vous pouvez venir quand vous le souhaitez ! >>. Ma jeune étudiante se blottit encore plus fort. << Je viens pour quatorze heures et je reste avec vous jusqu’à minuit ! >> me fait elle encore avant de m’embrasser. De caler son bas ventre contre le mien. Je passe mes doigts sur les lèvres de son sexe. Elles sont trempées. La jeune fille a un orgasme soudain et probablement incontrôlé qui la secoue de multiples spasmes. C'est adorable. Je la tiens car elle pourrait s'effondrer de plaisir.

Serrée contre moi, frissonnante, elle m’embrasse comme si sa vie en dépendait. C’est la toute première fois que la jeune fille connait un orgasme avec moi. Elle a toujours refusé d’aller jusqu’au bout. Dans un mélange de peur de pudeur et d’inhibition. Elle s’accroupit en m’ouvrant la braguette. Je regarde l’heure. Il reste douze minutes. Je lui fais part de mon immense frustration. Il faut tenir compte du temps qui nous reste. Je la regarde humer mon sexe. Elle pose son nez pour en sentir les parfums. Le frotte sous ses narines. Ma virilité se dresse fièrement.

<< Je la veux. Elle m’a manqué. S’il vous plaît ! > me fait elle avant de gober mon sexe. Sans me laisser dire un mot. Je l'observe, concentrée, les yeux fermés, des gouttes de sueur perlant sur ses pommettes. Gouttelettes sur son nez. Elle est merveilleusement belle. Angélique. À la fois si fragile, si exquise, si ingénue et pourtant si téméraire. Estelle suce avec cette passion étonnante. J’en suis presque bouleversé. Je crois que ce soir je prends pleinement conscience de mon sentiment pour elle. Dans une sorte d’effroi voluptueux. Le feu s’est allumé. L’embrasement est inévitable. Je peux sentir la lame pénétrer doucement mon âme. La panique me gagne.

Il n’est pas question de faire durer. Le temps est compté. Aussi, agitant mon bassin avec un mouvement régulier, je me masturbe dans la bouche de la jeune fille. Je la tiens par les cheveux. Elle tombe à genoux. Livrée à sa passion elle paraît oublier tout ce qu'il y a autour de nous. Ses mains me tiennent par le tissu de mon pantalon. J’ai le dos contre le mur lorsque je me laisse aller. Un orgasme plutôt bâclé et contrarié. Je jouis en évitant de hurler de bonheur. Je déteste la précipitation. Je déteste devoir me contenir. Surtout dans les égarements du plaisir sexuel. Estelle déglutit en gémissant. Je dois retirer sa tête et relever la jeune fille avec une certaine insistance. Il ne reste que quelques minutes.

Estelle sort un chewing-gum de son sac. La jeune fille regarde par la fenêtre. Je regarde avec elle. Sa mère a garé la voiture sur le parking et attend. Caressant sa nuque, ma main sous ses cheveux, je murmure : << Il faut filer Estelle. Nous nous revoyons pour le cours de jeudi soir ! >>. La prenant par le bras, je l'entraîne délicatement vers la sortie des toilettes. Elle se tourne vers moi : << Julien, je vous ai… >>. Je pose ma main sur sa bouche pour chuchoter : << Ce n’est pas le moment de dire des bêtises ! Allez, il faut partir ! >>. Elle me fait un sourire désarmant. Elle passe sa langue chaude et humide sur ma bouche. Un dernier regard d'une intensité dramatique. Elle dévale les escaliers.

Depuis la fenêtre je regarde la jeune fille entrer dans la voiture qui démarre aussitôt. Je me sens merveilleusement bien. C'est la toute première fois qu'Estelle prononce mon prénom et pas "monsieur" comme à son habitude. Je me retrouve soudain douloureusement seul. Je suis un peu comme devant un précipice. Curieusement, avec l'éveil des sentiments, je n'ai plus peur. Envahi de l’illusion de pouvoir défier mon vertige…

Dans quoi suis-je encore allé me fourrer...                                     

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17/02/2015

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