L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Anne-Marie fait-elle un aveux ?

                                                    Dimanche avec Anne-Marie

 

       Mes grasses matinées des dimanches durent en moyenne jusqu’aux environs de huit heures trente. Neuf heures dans les cas les plus extrêmes. Je suis tiré de mon sommeil par les mouvements que fait Anne-Marie en se réveillant. Cherchant à m’emprunter toute la chaleur possible. C’est une volonté délibérée, la chambre n’est pas chauffée au-delà de 12°. On y dort beaucoup mieux. << Bonjour ! >> me fait elle en se blottissant contre moi. Elle pose ses lèvres dans mon cou. Puis gobe le lobe de mon oreille. Joue de sa langue. Je demande : << Bien dormi ? >>. Anne-Marie s’exclame : << Oh oui. Je dors bien dans ton grand lit. C’est un lit pour combien ? >>. Je réponds : << En général nous nous limitons à quatre ! >>. Nous rions aux éclats de cette boutade. Anne-Marie se couche sur moi de tout son long, de tout son poids. << Y aurait-il de la place pour une cinquième personne ? >> dit elle en se frottant lascivement sur ma tumescence. Je propose d’aller préparer le petit déjeuner. De le rapporter au lit. Qu'elle m'attende.

 

        << Ah non, je descends avec toi ! >> lance mon amie en s’extirpant des draps. Pendant qu’elle investit les toilettes, je m’habille dans la salle bain. C’est à mon tour d’y aller quand elle vient me rejoindre. Je la laisse se vêtir. Tous les deux en jeans, en sweat-shirts et en baskets, nous dévalons les escaliers. J’allume immédiatement le fourneau de la cuisinière à bois. Anne-Marie s’occupe du café. Il y a toujours de la brioche le dimanche. Je beurre les tranches éjectées par le grille pain. Au choix, miel, confiture ou compote de pomme banane. Avec le jus des oranges que vient de presser ma complice. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre randonnée de samedi. La journée s’annonce ensoleillée. Il n’est que neuf heures vingt et la température est de 8°. << On se refait le circuit des étangs cet après-midi ? Je garde un excellent souvenir de cet itinéraire ! >> propose mon amie. Je trouve la suggestion tout à fait de circonstance. Elle rajoute : << On est le premier décembre aujourd’hui ! >>

 

        Qu’il est agréable de pouvoir traîner à table en devisant. << Tu as envie de faire des trous cet après-midi ? >> me demande Anne-Marie. Ce n’est pas en projet puisque ce circuit présente déjà de magnifiques créations murales dans les trois cabanons qui jalonnent le sentier. Je réponds par une question : << Et toi ? Tu veux qu’on emmène le matériel ? >>. Anne-Marie réfléchit un instant avant de s’exclamer : << Non, et puis on ne va pas s’encombrer ! >>. Judicieuse réflexion. Dès la vaisselle faite, nous enfilons les anoraks pour sortir. C’est une fraîcheur vive et sèche. Nul doute que les températures vont encore grimper. Je fais visiter le garage et la grange à mon amie. Elle adore les odeurs de grenier de cette dépendance que j’ai en projet de faire aménager un jour. Les vitres sont sales et encombrées de toiles d’araignées. Par contre le soleil y apporte un peu de douceur. Anne-Marie s’approche de moi pour murmurer : << Ces endroits vieillots m’excitent. Je ne sais pas pourquoi ! >>

 

        Elle pose une main sur ma braguette. Rajoute : << Veux-tu bien me pardonner d’être victime de mes pulsions. C’est plus fort que moi ! >>. J’attrape son poignet de ma main droite, je passe mon bras gauche autour de sa taille pour l’attirer à moi. Je réponds : << Je ne pardonne plus depuis longtemps. Je préfère donner des gages ! >>. En palpant ma bosse naissante, mon amie demande : << Et quel est mon gage ? >>. Pour toute réponse je pose mes mains sur ses épaules. J’appuie. Jusqu’à la faire s’accroupir. << Je vois ! >> dit elle. Je réponds : << Non, tu ne vois pas encore ! >>. Anne-Marie se met à rire alors que je déboutonne ma braguette. << Oh ! >> s’écrie t-elle lorsque j’en extrais mon érection. Je me penche pour préciser : << Ton gage, madame. Et je vais le répéter plusieurs fois aujourd’hui ! >>. Sans répondre, avançant son visage, ma complice se met à humer à pleines narines. Je passe ma main sous ses cheveux, saisissant sa nuque. Elle oppose une résistance. Ce n’est qu’un jeu auquel elle semble prendre autant de plaisir que moi.

 

        À chaque fois, juste avant de se retrouver avec mon sexe entre ses lèvres, Anne-détourne sa bouche. Un geste adroit qu’elle répète lors de toutes mes tentatives. Elle se redresse pour passer ses bras autour de mon cou. << J’aime quand tu fixes des gages. Tu aimes quand je fixe des limites ? >>. Trop heureux je m’écris : << Et comment ! Encore ! >>. Anne-Marie s’accroupit une nouvelle fois. Nous reprenons le jeu d’esquives. Mon sexe ratant à chaque fois sa bouche pour glisser sur sa joue. Butant contre son oreille. Je l’aide à se redresser avant la crampe en disant : << C’est génial, ça ! >>. Ses bras à nouveau autour de mon cou, elle demande : << Ce n’est pas trop frustrant ? >>. Je la rassure. Bien au contraire. Je précise : << Mais si j’arrive à te coincer je ne te lâche plus. Plein la bouche ! >>. Ravie de mon idée farfelue, ma complice s’écrie : << D’accord. Si tu y arrives ! >>. Je rajoute : << Quand je joue, j’aime bien tricher ! >>. Ma complice pose ses lèvres sur les miennes. Enfonçant sa langue de façon suggestive.

 

        Je glisse ma main entre ses cuisses. Je la sens s’y appuyer de tout son poids. Elle bouge du bassin d’un rythme régulier. Notre baiser passionné nous ferait perdre l’équilibre. Le bas de nos visages est trempé de salive. Nous regardons partout autour de nous. Une couche grise de poussière dissuade rapidement nos désirs de nous allonger n’importe où. Nous nous en faisons une raison. Anne-Marie attrape mon érection pour me tirer à l’extérieur. Sous les rayons bienfaisants du soleil il ferait presque doux. Il va être onze heures. Nous faisons le tour de la propriété avant de rentrer. Anne-Marie s’occupe du poulet à rôtir. J’épluche, je lave et je coupe les pommes de terre en frites. Deux bains à l’huile bouillante pendant que mon amie fait l’assaisonnement d’une belle scarole. La cuisson du poulet, dans la fournaise du four à bois le fait rôtir en vingt minutes. Parfaitement doré et à point avec ses champignons et ses tomates dans une sauce au vin onctueuse.

 

       Nous mangeons de bon appétit en revenant sur la randonnée prévue. Pas de trou supplémentaire. << Demain lundi, nous avons un nouveau directeur à l’école. Il est venu la semaine dernière avec l’inspecteur d’académie. C’est un jeune type qui doit avoir mon âge. Trente cinq ans maximum ! Il vient de la capitale après une demande de mutation ! >> m’apprend ma complice. Elle m’explique que c’est souvent contraignant un changement de direction en pleine année scolaire : << Notre ancienne directrice part en retraite à la fin décembre ! >>. Dès la vaisselle terminée, les dents brossées, nous préparons le contenu du petit sac à dos. Mandarines, barres de céréales, deux yaourts, la gourde isotherme de thé bouillant. Ce sont de véritables réjouissances à l’idée d’aller gambader dans la nature. << N’oublie pas tes gages ! >> me fait ma complice en palpant ma braguette. Immédiatement, toutes affaires cessantes, je la force à s’accroupir. J’adore les résistances de principe qu’elle exerce pour m’en empêcher. Par jeu.

 

       Accroupie entre le buffet de la cuisine et moi, Anne-Marie reprend son jeu d’esquives. C’est amusant. Impossible d’introduire mon sexe dans sa bouche qu’elle détourne à chaque fois au tout dernier instant. En désespoir de cause, je frotte mon sexe sur son visage en maintenant fermement sa tête. Elle en pousse de petits gloussements de ravissements. Je l’aide à se redresser. Il va être midi trente. La température extérieure est montée à 15°. Les anoraks. Le petit sac sur le dos, nous traversons le jardin en sautant d’une dalle de grès sur l’autre. Comme un jeu de marelle géant. C’est avec la Mercedes que nous parcourons les vingt cinq kilomètres. Il y a plein de voitures sur le parking du restaurant. Je propose d‘y réserver une table pour ce soir. Mon amie hésite un instant avant de s’en réjouir. Je devine les mots qu’elle s’apprête à prononcer. Aussi, je la devance en précisant : << Je te ramène pour vingt et une heures trente maximum ! >>. Nous changeons de chaussures. Nous traversons le parking pour entrer dans l’établissement.

 

        Voilà un détail qui a son importance réglé. Une table nous attend après dix neuf heures. C’est parti. Nous contournons le bâtiment par le sentier qui monte à droite. Le pont de pierres en dos d’âne. Les eaux torrentueuses de la rivière que nous longeons sur trois cent mètres. Le chemin est large. Nous pouvons nous tenir par la main. Anne-Marie revient sur la nomination du nouveau directeur. Alexandre est plutôt bel homme. << Et élégant de surcroit. Ce qui ne gâche rien ! >> précise t-elle. Elle rajoute : << Nous avons assisté à deux réunions avec l’ancienne directrice et lui. Il est sympathique et très souriant. Il dirigera la classe du cours élémentaire seconde année ! Les collègues se réjouissent. Même celles qui sont mariées ! >>. Nous en rions de bon cœur. Le totem et ses panneaux indicateurs. Nous prenons à droite. Le sentier que nous connaissons si bien. Nous croisons nombre de marcheurs. Le plus souvent des couples ou des groupes. Là, le sentier devient plus abrupt. Personne. Je saisis Anne-Marie par sa tignasse.

 

        Elle ne s’y attendait pas. Elle a juste le temps de tourner la tête pour me lancer un regard étonné. Je la force à s’accroupir. Elle semble perplexe devant mon initiative. Je déboutonne ma braguette. À nouveau je tente de pénétrer sa bouche. Impossible. Je me penche pour déposer une bise sur son front en disant : << Génial ! >>. Je l’aide à se redresser. << J’adore tes initiatives ! >> lance t-elle alors que je remballe à toute vitesse. Un couple de promeneurs. Nous arrivons au premier cabanon. Au premier étang. Il y a des gens assis au bord de l’eau. Anne-Marie m’entraîne dans le cabanon. Rien n’a changé depuis la dernière fois. << Passe par derrière ! >> me fait ma complice. Je comprends immédiatement. Je contourne l’abri en déballant les "outils". Je passe mon sexe encore mou dans l’orifice. Tous mes sens aux aguets, prêt à toutes les éventualités. Les lèvres de mon amie se referme sur l’extrémité de ma virilité. L’indicible sensation qui me fait vaciller. Je reste cambré contre la cloison de bois, les mains à plat sur les planches.

 

        Je regarde dans tous les sens. Personne. Par contre nous entendons bavarder de l’autre côté de l’étang. Comment se débrouille Anne-Marie pour ne pas être vue ? Cette situation perdure cinq bonnes minutes. À chaque fois que la succion cesse, je veux me retirer. Ce que m’empêche de faire ma complice en attrapant ma virilité entre ses doigts. La succion reprend quelques instants plus tard. J’en conclue qu’elle aussi regarde avec attention partout autour d’elle. Cette fois, les choses cessent pour de bon. Je remballe en rejoignant mon amie. Je comprends soudain l’astuce. C’est avec son anorak posé sur les poignées de la vieille brouette à la verticale qu’elle dissimulait ses agissements aux regards des gens que nous voyons installés à une soixantaine de mètres. Un des gamins a d’ailleurs malencontreusement fait tomber son ballon dans l’eau. Nous quittons. << Depuis toi, j’adore les trous. Tu es le grand responsable de ce nouveau fantasme ! >> me confie Anne-Marie. Vingt minutes de marche. Voilà le second cabanon.

 

        Le second étang. Nous retrouvons la pile de chaises métalliques, le barbecue et les outils entreposés dans le coin. Et bien évidemment ce magnifique orifice parfaitement rond creusé dans la cloison. Personne. << Tu refais s’il te plaît ! >> lance Anne-Marie. Juste avant de contourner le cabanon, je la surprends entrain de tirer son téléphone de sa poche. La coquine se filme. Ce n’est pas la première fois, mais cette fois sans me mettre dans la confidence. Je jubile. Je déballe. Je passe mon sexe dans l’ouverture. Mon bassin collé contre les planches, mes mains à plat à la hauteur de mes épaules, je n’attends pas longtemps. L’indicible caresse reprend. Avec davantage de douceur encore. Davantage de conviction. Je reste toutefois vigilant. C’est frustrant de ne pouvoir me laisser aller complètement. J’aimerais pouvoir rester avec les yeux fermés. Jouir tout simplement. Sans l’inquiétude d’être surpris par des promeneurs. Il y a plusieurs séquences où je reste en attente de la reprise. Très certainement que ma complice reste elle aussi très prudente.

 

        Cette fois, c’est une bonne dizaine de minutes d’un plaisir intense, d’excitation qu’il faut contenir. Des voix semblent monter vers nous. Tout cesse. Je remballe rapidement. C’est un groupe de randonneurs. Ils nous saluent. Il suffit de descendre deux chaises de la pile et nous pouvons prendre notre casse-croûte. Deux couples se promènent autour de l’étang. Nous dégustons les fruits, les yaourts. Le thé encore bouillant est une pure merveille qui réchauffe. La température, après s’être stabilisée, descend à présent inexorablement. D’ici une heure il fera nuit. La lune n’est encore qu’un croissant. Nous ne nous attardons pas. De retour au premier étang, Anne-Marie propose de refaire. Je contourne donc le cabanon pour reprendre position au trou. Une fois encore, à des jouissances vertigineuses, je me laisse faire dans un total abandon. Tant pis si quelqu’un me surprend dans cette situation. Dans cette position. C’est trop bon. Encore une dizaine de minutes de pur plaisir buccale. Tout cesse. Des gens. Voilà le crépuscule.

 

        Je remballe in extremis. Six marcheurs qui dévalent la pente. Je rejoins ma complice qui s’essuie la bouche avec un mouchoir. << Pipi ! >> lance t-elle en descendant son jeans et sa culotte pour s’accroupir. Elle me tend le paquet de mouchoir. Je comprends immédiatement. Cette fois c’est devant elle que je m’accroupis pour la torcher. Anne-Marie attrape mon poignet en disant : << Ne t’arrête pas, c’est trop bien ! >>. Il faut pourtant bien cesser. Se relever en catastrophe. Un couple descend le sentier. C’est à mon tour. Je contourne une nouvelle fois le cabanon. Je déballe pour me mettre en position. Anne-Marie saisit mon sexe pour en diriger les jets. << Quatorze ! >> s’exclame t-elle après les avoir compté et avant d’en secouer les dernières gouttes. Nous regardons prestement partout autour de nous. Personne. Anne-Marie s’accroupit, je me tourne. Elle approche son visage pour gober mon érection naissante. Elle gémit en récupérant le reliquat de "mélange". Un autre groupe. Cette fois, il faut cesser. C’est définitif. La nuit est tombée.

 

        Je fixe la lampe frontale sur la tête. Nous arrivons à la rivière. Je m’arrête. Je déballe. Anne-Marie, interrogative, ouvre de grands yeux. Je pose mes mains sur ses épaules pour la forcer à s’accroupir. À nouveau ce jeu. Cette impossibilité d’introduire mon sexe dans la bouche de ma complice. Elle se redresse toute contente de son attitude de refus. Je ris aux éclats en disant : << Tu es géniale. J’adore ça ! >>. Anne-Marie passe ses bras autour de mon cou pour rajouter : << C’est toi qui est génial. J’adore ton comportement aujourd’hui ! >>. Nous allons jusqu’à la voiture. Nous changeons de chaussures. Je retire la lampe frontale. Il y a le lampadaire du restaurant qui éclaire jusque là. Il n’est pas tout à fait dix neuf heures trente quand nous nous attablons. La salle est à moitié pleine. Ce n’est pas un établissement gastronomique mais on y mange superbement. Ce soir des ravioles de légumes avec du filet de chevreuil. De petites tomates grillées en sauces viennent parfaire ce repas simple mais succulent.

 

        Nous mangeons de bon appétit en revenant sur les instants insolites de notre randonnée. << Les trous ! Quel fantasme délirant ! >> lance à plusieurs reprises ma complice. Comme je l’ai fait avec Laure, je raconte la genèse de cette manie de creuser des trous dans les cloisons. Elle en rit aux éclats. Anne-Marie attrape son téléphone dans sa poche. << Regarde ! >> fait elle en montrant les images prises cet après-midi. De voir Anne-Marie pratiquer des fellations, dans ces situations particulières, n’est pas seulement hautement excitant mais également insolite et scabreux. Je murmure : << Tu es magnifique ! >>. Elle répond : << N’est-ce pas ! >>. En éteignant son téléphone, le posant sur la table, elle prononce : << Souvenirs ! >>. Anne-Marie précise une nouvelle fois : << Tu comprends pourquoi tu n’auras pas de copies ! >>. Je la rassure, je n’en demande pas. Il faudrait être stupide pour laisser de telles choses se perdre dans la nature. Les coupes glacées du dessert. Un must. Il y a les flammes de la cheminée qui dansent.

 

        Parfois une petite explosion projette d’inoffensives étincelles sur le carrelage. Cette fin de soirée est l’agréable prolongement de cette journée magnifique. Anne-Marie aborde une nouvelle fois le sujet du nouveau directeur d’école. Je demande : << Tu as le béguin ? >>. Elle répond : << Je ne sais pas, mais il ne me laisse pas indifférente ! >>. Je l’encourage à ne pas laisser s’échapper la moindre opportunité. Je précise : << Il est dans ta tranche d’âge, il est mignon, certainement très intéressant ! >>. Anne-Marie reste silencieuse. Je sais que je viens de cibler dans le mille. Par dérision, je rajoute : << Il fait peut-être des trous le long d’autres circuits de randonnées ! >>. Anne-Marie éclate de rire. Les cafés, compléments nécessaires, agrémentent cette fin de repas. Il est vingt et une heures quand nous quittons le restaurant des collines. Je propose à ma complice de prendre le volant. << Ah non, j’ai d’autres projets ! >> répond t-elle en posant sa main sur ma braguette. Je l’aide à l’ouvrir…

 

        Penchée sur sa gauche, en appui sur son coude, Anne-Marie s’offre un second dessert. Je roule quelquefois à des vitesses proches du dix kilomètres heures. Me faisant dépasser par quelques conducteurs aux coups d’accélérateurs rageurs. À l’avertisseur sonore menaçant. J’accélère. Nous arrivons devant l’immeuble résidentiel de ma complice. Je me gare. Un peu au-delà de l’heure prévue. Ce qui ne semble pas la perturber dans cette fellation passionnée. En sournois. Immobile. Sans prévenir le moins du monde, je me lâche. Les gloussements ravis se changent en gémissements gourmands. J’ai du mal à retirer ma virilité. Je précise : << Anne-Marie, il va être vingt et une heures quarante cinq ! >>

 

Elle se redresse en tenant son cou pour déglutir avec difficultés. Elle secoue sa main. Je remballe. << Mais quel magnifique week-end avec toi. Merci ! >> s’exclame t-elle. Je sors de la voiture pour l’aider à monter les achats de hier. La glacière emplit de produits frais. Je ne m’attarde pas. Dès les courses rangées, je me sauve. Avec la glacière. << Merci ! >> lance mon amie en me raccompagnant jusqu’à l’ascenseur. << Demain soir, vingt et une heures, rendez-vous Webcam ! >> rajoute t-elle avant de me faire une bise et de s’enfuir…

 

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04/03/2025

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