Anne-Marie, Nathalie et moi
Une délicieuse collation
Ce mercredi matin, assis à mon bureau, j’expédie les affaires courantes. Des courriels auxquels il me faut donner suite. Le canevas d’un nouveau texte afin d’alimenter mon blog en récits distrayants autant qu’attractifs. L’esprit occupé à toutes ces pensées je suis tiré de ma concentration par les vibrations de mon I-phone. Je m’en saisis machinalement. Le visage d’Anne-Marie apparaît à l’écran. Son sourire. << Bonjour. Ça marche toujours pour cet après-midi ? Quinze heures ? >> demande t-elle. Je confirme. Avec cette pluie, il n’est pas question d’aller randonner. Je propose une nouvelle fois de nous voir chez moi. Mon amie préfère nous recevoir chez elle. << Entre deux préparations pour mes cours. C'est plus simple pour moi. Nathalie sera là, comme convenu ! >> précise t-elle en mimant un bisou avant de raccrocher. Mon état mental vient subitement de basculer. Difficile de rester focalisé sur mes écrits. Ma libido vient de faire son entrée sans frapper. Flattant ma psyché de pensées tendancieuses. Je sais ce qui m’attend à quinze heures.
Avec quelques efforts bien nécessaires j’arrive au terme de mes travaux. Il va être midi. Je quitte le salon pour la cuisine. L’assaisonnement d’une salade de tomates pendant que rissole un dos de cabillaud blanc et que gonfle du riz complet. Je mange de bon appétit en essayant de diversifier mes idées obsédantes. Emmener la voiture au garage par exemple. Ou encore prendre rendez-vous chez l’ostéopathe. Rien à faire j’en reviens toujours à nos retrouvailles de cet après-midi. Je m'en réjouis doublement. Notre projet décidé samedi dernier et la présence de Nathalie. Dès la vaisselle terminée, les dents brossées, je retourne écrire un peu. Ces pensées sont idéales à l’inspiration d’un récit érotique. Les histoires proposées sur mon blog sont toujours inspirées de faits réels. Leurs héroïnes empruntent aux femmes connues par le passé. Ce qui me permet de délicieuses introspections durant les narrations. Souvenirs. Il va être quatorze heures. Il serait temps de me préparer. Je le suis déjà mentalement. Le reste n’est que péripéties.
Je sais qu’il existe un grand nombre de femmes qui apprécient les hommes élégants. Faisant preuve d’une certaine classe. Aussi, je monte avec en tête la tenue que je vais adopter. Un boxer Calvin Klein noir et moulant. Un pantalon beige, à pinces et à plis. Une chemise crème savamment déboutonnée. Des mocassins d’un brun clair. Une veste assortie. Christine, mon ancienne compagne disparue, appréciait mon parfum magnolia. Discret mais envoûtant. Autant ravir les deux complices qui m’attendent probablement déjà. Préparant leurs stratégies féminines. Cette pensée est à me ravir. J’en imprègne mon foulard de légère soie beige. Je prends quelques poses devant le grand miroir de la penderie du hall d’entrée. Je suis satisfait par mon reflet. Je me réjouis à l’idée de faire mon petit effet. Nous nous voyons la plupart du temps en tenues de randonnées. Ça va drôlement changer les apparences. De quoi beaucoup nous amuser. C’est sous le parapluie, mais avec une température de 20°, que je traverse le jardin.
Chaussé de mes mocassins, je dois rester d’une grande prudence sur les dalles de grès. Extrêmement glissantes. Il y a une quinzaine de kilomètres à parcourir. Anne-Marie habite un appartement situé au premier étage d’un immeuble résidentiel qui en compte cinq. Je gare la voiture sur le parking. À peine ai-je sonné que la voix d’Anne-Marie retentit dans le haut parleur. << Vous êtes le monsieur des assurances ? >>. Je ris. Je tiens mon parapluie d’une main, l’emballage contenant les trois tartelettes aux fraises achetées à la pâtisserie voisine dans l’autre. Je réponds : << Oui, c’est ça, je viens pour l’assurance. L’assurance de vous faire passer un bon moment ! >>. J’entends rire. Deux rires. Nathalie est donc déjà là. Le piège se referme en même temps que la porte de l’immeuble derrière moi. Je préfère les escaliers. Un petit exercice cardio-vasculaire est toujours le bienvenu. C’est un couloir lumineux grâce aux deux grandes baies vitrées à chaque extrémité. Des bacs de plantes vertes. Une odeur indéfinissable mais très agréable.
Trois portes. C’est la seconde au fond, à droite. Je m’ajuste. Je sonne. Il me semble percevoir des chuchotements. La porte s’ouvre. Quelle surprise. Je ne l’ai jamais rencontré ainsi. Anne-Marie est vêtue d’un tailleur bleu nuit. D’un chemisier blanc sous une veste blaser bleu nuit également. Des escarpins à talons. Noirs avec la petite sangle de cuir qui enserre la cheville. Ses cheveux relevés en chignons. Ses lunettes de professeur. C’est un véritable choc. Elle est magnifique. Je ne peux m’empêcher de le lui dire avant d’entrer. << Mais toi aussi. Waouh, la classe ! >> lance t-elle. À peine suis-je dans l’entrée que Nathalie fait son apparition. Elles ont superbement préparé ce "plan". Nathalie porte une jupe carmin, légèrement évasée au-dessus du genoux. Un chemisier de soie rouge aux discrets motifs de dragons Chinois oranges. Les manches bouffantes. Des mocassins bruns à légers talons. Je ne peux m’empêcher de les féliciter toutes les deux pour leurs élégances et pour l’accueil. Anne-Marie me débarrasse du parapluie et du paquet.
Elles m’invitent à les suivre au salon séjour. C’est un appartement spacieux, lumineux. Deux balcons. Des plantes partout. En m’installant dans le canapé, je dis : << Il manque un chat qui vient se faire câliner ! >>. Nathalie répond du tac au tac : << Et des chattes, ça fera l’affaire ? >>. Décidément, les professeurs des écoles cachent un humour décapant. Nous rions aux éclats quand je réponds : << Je vais encore avoir plein de poils partout alors ! >>. Je reste seul avec Nathalie qui me fait face, installée dans un des deux fauteuils. Anne-Marie est à la cuisine à préparer le thé. << Tu fais tes courses tous les samedis matins à l’hypermarché ? >> me demande la jeune femme. Je réponds : << Oui, c’est sympa et ça me fait mon bain de foule pour la semaine ! >>. Tout en parlant, Nathalie décroise ses jambes. Je ne sais pas si c’est délibéré mais elle ne les garde pas serrées. Il subsiste ce léger écartement. Très suggestif. Je porte mon regard avec insistance sur ses genoux. Je veux absolument que Nathalie saisisse bien l’attraction qu’elle exerce.
J’attends alors ce réflexe féminin habituel. Qu’elle resserre ses cuisses. Il n’en est rien. De délicieuses émotions commencent à m’envahir. C’est très certainement réciproque car l’écart des genoux se fait un peu plus espacé. Je ne distingue toutefois rien sous l’obscurité de sa jupe. Nous bavardons depuis une dizaine de minutes. Le regard de Nathalie sur ma braguette se fait de plus en plus appuyé. Distingue t-elle l’énorme bosse qui la déforme ? Anne-Marie revient en portant un plateau qu’elle dépose sur la table basse. Les tartelettes sur de ravissantes assiettes à motifs bleus. Les tasses assorties ainsi que la théière. Elle s’installe dans l’autre fauteuil. << Si on commence à parler boulot, tu nous grondes ! >> lance t-elle. << Et tu fais également des trous dans les planches en hiver ? >> demande Nathalie. Je distingue à présent le coton blanc de sa culotte. L’émotion me submerge en même temps qu’une décharge électrique le long de ma colonne vertébrale. Pas folle la guêpe, Anne-Marie a remarqué mon regard insistant.
Cela ne ferait-il pas partie d’une stratégie ? Les sourires complices qu’elles se lancent parfois m’en convainquent. Après avoir retiré ma veste, je me vautre en prenant mes aises. Par légères contractions des muscles fessiers, je fais bouger mon sexe. Ma braguette semble alors animée. Agitée même, devrais-je préciser. Il y a de plus en plus de longs moments de silence. Les jeunes femmes observent cette animation spectaculaire avec une esquisse de sourire amusé. Ce qui stimule encore davantage mes ardeurs. Nathalie pose sa jambe gauche sur l’accoudoir gauche. Ne cachant plus rien des fines dentelles de son sous vêtement. Anne-Marie mime soudain une masturbation masculine en me fixant. Le silence est lourd et pesant. Je suis en sueur sous mes tissus. Est-ce une invitation ? J’hésite encore. L’indécence provocante de Nathalie, lorsqu’elle lève sa cuisse droite pour la poser sur l’accoudoir de droite, supprime mes dernières hésitations. Je descends doucement la tirette de mon pantalon. Sur le noir luisant de mon boxer.
J’entends la profonde inspiration de Nathalie. Pour en extraire le locataire avec davantage de facilité, je me lève. Les deux spectatrices sont à nouveau en apnée. Je fais tout cela avec des gestes lents, mesurés. Après tout, c’est une authentique prestation exhibitionniste à laquelle m’encouragent mes deux hôtesses. Mon numéro d’acteur se doit d'être irréprochable. Mon érection jaillit tel un diable de sa boîte. Rebondissant plusieurs fois avant de se stabiliser dans une raideur immobile. À nouveau les profonds soupirs de mes deux voyeuses. Leurs apnées ne sont pas volontaires, elles sont la résultante de l’excitation qui les gagne. Nous vivons là, tous les trois, un de ces intenses moments d’exception. Nul doute que nous avons le désir de l’apprécier dans sa totalité. Anne-Marie se lève. Retrousse sa jupe droite avant de s’installer comme Nathalie. Toutes les deux, leurs cuisses largement écartées. Je m’assois. C’est inconfortable en érection. Contrariée par mon pantalon, le ceinturon. Aussi, je déboutonne le tout.
Nathalie se touche. D’abord sur la culotte puis en y fourrant sa main. Son sourire est devenu timide. Elle n’ose plus soutenir mes regards. Comme gênée de son comportement. Comportement qu’elle ne voudrait certainement pas, et pour rien au monde, interrompre. Anne-Marie ne porte pas de culotte. Est-ce un plug dont je distingue les facettes bleutées comme un saphir taillé ? Ma libido est mise à rude épreuve. Même si je suis coutumier de ces situations, et abonné aux coquines, je dois admettre que je n’en mène pas large. J’éprouve les mêmes vertiges qu’au bord d’une falaise. Je saisis mon érection à sa base. Entre le pouce et l’index. Nathalie cesse d’agiter sa main dans sa culotte. À nouveau en apnée, elle observe avec l’attention d’une entomologiste. Anne-Marie se vautre en avançant son bassin, ses fesses sur le bord du fauteuil. Elle maintient ses jambes relevées en tenant ses cuisses par en-dessous. Elle m’adresse un clin d’œil. Je me masturbe doucement. Mes regards vont de l’une à l’autre. Oui, c’est bien un plug anal. Bien coincé.
Je perçois le petit cri qu’étouffe immédiatement Nathalie. Elle reprend sa masturbation en mordillant sa lèvre inférieure. Comme elles sont belles toutes les deux dans leurs égarements féminins. Je suis autant en proie à l’excitation qu’à l’émotion. Ni l’une, ni l’autre ne sont mon genre de femme et pourtant je pourrais leurs consacrer là, le restant de mon existence. Même dans ces instants de douces folies je suis d’abord subjugué par leurs classes. Anne-Marie se lève. Elle contourne la table pour venir s’accroupir entre mes jambes. Mon sang ne fait qu’un tour, mais quel tour ! Elle pose ses mains à plat sur mes cuisses. << Mmhh, tu sens bon ! C’est quoi ? >> dit elle. Je murmure : << Fragrances de magnolia ! >>. Nous rions tous les trois. Nathalie se lève à son tour. Elle s’installe sur le canapé. Elle ne veut surtout rien perdre de ce qui se prépare. Anne-Marie avance son visage. Elle hume longuement ma virilité. << Tu t’en es mis là aussi ? >> lance t-elle. Nathalie se redresse sur un bras pour s’approcher, afin de sentir également.
Je tapote délicatement mon sexe contre le visage d’Anne-Marie. Puis je le frotte sur son nez, ses joues. Elle s’offre avec une expression d’extase. À nouveau les profonds soupirs de Nathalie sur ma gauche. Après chacune de ses apnées elle reprend ainsi sa respiration. Anne-Marie change de position pour s’assoir sur sa fesse droite. La bonne hauteur. D’un mouvement de tête gracieux elle gobe l’extrémité de mon sexe. Il est de la dureté d’une branche de chêne. Refusant de se plier vers l’avant. Ce qui oblige ma partenaire à se relever pour se mettre bien droite sur ses genoux. Nathalie, penchée vers moi, en appui sur son bras droit, regarde avec grand intérêt. Je lève mon bras gauche pour passer ma main sous ses cheveux, caresser sa nuque. Elle pousse un gémissement. Je la sens frissonner. De mon autre main je saisis le chignon d’Anne-Marie. Rien ne semble plus pouvoir la tirer de sa concentration passionnée. Ses joues creusées par l’effort de succion. J’appuie. Je relâche. J’appuie à nouveau. Je relâche pour recommencer.
Elle ouvre les yeux avec un regard interrogateur. Nathalie se rapproche jusqu’à pouvoir poser sa tête sur ma cuisse gauche. Je tiens sa nuque d’une poigne ferme. Pour pouvoir enfin déglutir, laisser reposer sa mâchoire, Anne-Marie se dégage de mon étreinte. Son regard à présent plein de reconnaissance. J’appuie sur la nuque de Nathalie. Elle oppose une résistance. Je n’insiste pas. Peut-être devrais-je. Anne-Marie se relève. Masse ses genoux avant de s’assoir à ma droite. << J’ai envie ! >> murmure t-elle en s’installant. Je me lève. Je retire ma chemise trempée de sueur. Je retire mon pantalon. Je suis là, tel un acteur porno des années soixante dix, juste en chaussettes. Il manque la fausse moustache de mon avatar. Un peu ridicule. Je reste en appui sur mes bras en me positionnant sur ma partenaire. J’aime quand elles prennent toutes les initiatives. Anne-Marie saisit mon érection pour se l’introduire. Elle la frotte un peu sur ses lèvres intimes, sur son clitoris, avant le coup de reins décisif. Je reste immobile. Nathalie vient s’assoir au sol. Son visage tout près des nôtres.
Je peux distribuer des bisous. J’embrasse Anne-Marie en la berçant lentement. Ses gémissements se confondent aux miens. Quand je veux embrasser Nathalie, elle esquive. Peut-être n’aime t-elle pas. Nous ne nous livrons pas à une gestuelle sportive. Nous faisons l’amour dans la tendresse. Mes lèvres caressent son cou, ses joues, les siennes. J’adore lécher les sourcils. Mordiller le lobe des oreilles. Titiller les endroits sensibles du bout de ma langue. Nathalie, à genoux, son visage à quelques centimètres des nôtres, se touche. En humant nos odeurs comme si elle cherchait à s’en enivrer. Offrant ses joues à mes lèvres. À ma langue frétillante. Anne-Marie accélère à chaque fois qu’elle me voit faire. J’harmonise alors mon mouvement avec le sien. Le crépuscule s’annonce. Nous sommes probablement à nous divertir depuis plus de deux heures. Nathalie se redresse. Elle n’est plus dans mon champs de vision. Soudain, je sens sa main empoigner mes bourses. Elle y fait un anneau de ses doigts.
Avec cette sensation, c’est moi qui accélère. Les gémissements d’Anne-Marie sont annonciateurs des évènements à venir. Elle tortille du bassin, cherche le meilleur angle, s’accroche à mon cou, passe ses jambes autour de ma taille. Littéralement suspendue à moi, dans un profond râle, elle s’emmène à l’ultime. Son corps s’accroche au mien comme en proie au désespoir. Moi aussi je me lâche. Je ne peux réfréner mon cri qui déchire le silence revenu. Nathalie n’a pas relâché son étreinte. C’est qu’elle se met à me les malaxer. Anne-Marie et moi retombons ensemble, trempés de sueur. Nos peaux glissent l’une contre l’autre. << Pipi ! >> murmure ma complice. Je me redresse pour la laisser courir vers la porte. Nathalie me lâche enfin. Je prends son visage entre mes mains pour dire : << J’adore ta présence. J’adore tes initiatives. J’adore les voyeuses ! >>. Elle me fait le plus adorable des sourires avant de répondre : << Je peux refaire ? Si je ne dérange pas ? >>
Elle prononce ces paroles avec tant d’innocence coupable que nous en rigolons comme des bossus. Anne-Marie revient en s’ajustant. Son bel ensemble tout fripé. Elle nous trouve ainsi en disant : << Quand la chatte n’est pas là les souris dansent ! >>. En riant, Nathalie saisit mon sexe ramollit pour le secouer en s’écriant : << La souris ! >>. Anne-Marie propose une douche avant de préparer le repas du soir. Il est dix huit heures trente. << Aucune notion du temps cet après-midi ! >> lance t-elle. << Ce qui signifie un après-midi réussi ! >> précise Nathalie. Elle rajoute : << Allez prendre votre douche, je commence à préparer la bouffe ! >>. Je veux au moins remettre mon boxer quand Anne-Marie m’en empêche pour m’entraîner dans le couloir jusqu’à la salle de bain. Il fait nuit dehors. Les vitres sont ruisselantes de pluie. Nous prenons notre douche ensemble. << C’était géant cet après-midi. Je veux absolument refaire. Je l’exige même ! >> fait ma partenaire en me savonnant de gel à l’Aloa Vera. Je la touche. J’adore sentir son corps frissonner.
Une fois séchés, je la prends dans mes bras pour dire : << Moi aussi je veux refaire. Même si nous ne sommes que deux ! >>. Pour toutes réponse, Anne-Marie m’embrasse amoureusement. Ses pieds sur les miens, nous marchons en canard dans toute la salle de bain. Faisant des grimaces devant le miroir. Riant comme des fous. Anne-Marie me prête un de ses peignoirs. Me voilà vêtu de fuchsia, trop petit, qui me donne l’allure d’un échappé d’asile. C’est ainsi que nous rejoignons Nathalie en pleines préparations. Ça sent rudement bon. << Viande hachée aux morilles avec macaronis poêlés ! >> lance t-elle avant de découvrir mon accoutrement. D’éclater de rire. Mon peignoir arrive à mi cuisses, j’arrive à peine à le fermer de sa ceinture en coton. J’imagine l’effet désopilant. Nous n’avons qu’à mettre les pieds sous la table. Je félicite Nathalie pour cette succulente surprise. Nous mangeons de bon appétit en revenant sur nos prouesses de l’après-midi. << J’adore regarder. J’ai toujours aimé regarder ! >> précise Nathalie.
<< Moi je préfère faire ! >> lance Anne-Marie. Nous traînons à table en envisageant déjà un nouvel opus. << Samedi ? S’il fait moche ? >> propose Anne-Marie. << Oui mais le soir j’ai mon match de basket ! >> s’exclame Nathalie. << On fera avec. Et on mange ici d’abord ! >> rajoute Anne-Marie. Je dis : << OK mais c’est moi qui régale. Je prépare tout dans des tupperwares et il n’y aura qu’à réchauffer. Surprise ! >>. Elles se lèvent en même temps pour mitrailler mon visage de bises. Je suis prévenu. Elles ont encore leurs préparations à effectuer ce soir. Les assiettes, les couverts et les ustensiles dans le lave vaisselle. Nous retournons au salon. À ma grande surprise, tous mes vêtements sont soigneusement pliés. Une charmante attention de Nathalie que je remercie. Je m’habille. Nathalie aussi s’apprête à partir. Il va être vingt heures. Je remercie Anne-Marie pour cet après-midi fantastique. << On refait samedi ! >> précise t-elle en nous accompagnant jusqu’à l’escalier. Trois dernières bises.
Nathalie et moi marchons jusqu’à sa voiture. Sous mon parapluie. << C’était génial. Je me réjouis pour samedi ! >> me dit elle. Elle s’installe au volant en rajoutant : << Tu m’en veux si je ne participe pas ? >>. Je la rassure : << J’adore vraiment ta façon de participer. Tu n’imagine pas à quel point ! >>. Elle démarre en concluant : << À samedi alors ! >>. Je me dirige vers mon auto quand Nathalie repasse doucement en me faisant un amical coucou de la main. J’arrive chez moi, il est vingt heures quarante. Je suis assaillis par la fatigue. Je monte me changer. C’est en peignoir adapté que je redescends. Devant mon Mac, à consulter mes courriels. J’ai l’esprit aussi engourdi que mon corps. Rendez-vous webcam avec Anne-Marie à vingt et une heures trente. Nous revenons sur notre après-midi. La conclusion est sans appel : << On refait samedi ! >> dit elle en approchant son visage. En gros plan sur l’écran de mon ordinateur. Pour un dernier clin d’œil…
__________________________________________
Tous droits réservés - © - 2024 -
L'utilisation, toute ou partie, d'un texte, (ou photographie), par copié/colé par exemple, sans le consentement de l'auteur, constitue une violation de la propriété intellectuelle. Délit sanctionné par l'Article. L.335-2. du Code pénal.
La divulgation d'informations relatives à la vie privée, ou à l'identité, constitue un délit sanctionné par les articles 706-102-1 (Informatique) et 88-227 du code pénal.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 34 autres membres