L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Avec Anne-Marie en randonnée

                                           Avec Anne-Marie en randonnée

 

        Le samedi, je consacre une partie de la matinée à faire des courses. Ce n’est pas vraiment le meilleur moment mais j’aime bien l’animation de l’hypermarché. Et tout particulièrement l’ambiance qui règne dans la galerie commerciale. Le ciel est voilé en ce premier samedi d’octobre. Rien d’inquiétant toutefois. La température est plutôt clémente avec 21° alors qu’il n’est que dix heures. Je flâne en poussant mon chariot. Quelques femmes élégantes agrémentent mes errances au fil des allées. Des échanges de regards. Je porte un ensemble Levis sur une chemise blanche déboutonnée. Des baskets Stan Smith. Ma haute taille et ma dégaine athlétique participe de l’intérêt que je suscite. Ce qui facilite les sourires. De loin en loin je croise quelques connaissances. N’ayant aucune envie d’engager une quelconque conversation, je reste distant et faussement distrait. N’hésitant pas m’engager dans des rayons n’ayant strictement aucun lien avec mes achats. Échappant ainsi à des poignées de mains et à des bavardages futiles autant qu'inutiles.

 

        Il est midi lorsque je reviens à la maison. Le temps de ranger les courses pendant que chauffe des haricots verts et des petits pois pas vraiment décongelés. L’assaisonnement vinaigrette d’un avocat à l’ail avec des filets d’anchois. Je mange de bon appétit lorsque mon téléphone vibre. Juste avant qu’il ne sonne je l’attrape. C’est le visage d’Anne-Marie. Souriante. << Quatorze heures, sur le parking ? >> demande t-elle. Je réponds : << Quatorze heures sur le parking ! >>. Ma petite vaisselle. Je monte me brosser les dents. Je me change. Le ciel restera probablement voilé pour le reste de la journée. Par contre le thermomètre extérieur annonce 23°. L’aiguille du baromètre sur “beau temps“. Mon short de lycra noir. Mon T-shirt de lycra beige. Socquettes, baskets. Il va être treize heures. Je dévale les escaliers. Dans le petit sac à dos, pommes, barres de céréales. De l’eau froide dans la thermos d’un litre. Je file à l’Anglaise, ce qui pour un Écossais reste le must. Vérifier la pression des pneus, la tension de la chaîne ne sont que simples formalités.

 

        Trois cent mètres jusqu’à la rivière. La passerelle en bois. Cinq cent mètres jusqu’à la piste cyclable. Il me faut moins d’une heure pour parcourir les vingt kilomètres. Poussé par un léger vent d’Ouest. Je l’aurai de face au retour. Anne-Marie est déjà là. J’aperçois sa nouvelle Clio. La couleur rouge bronze est du plus bel effet. Je freine à côté de la portière côté passager. << Tu es venu à vélo ! >> s’écrie t-elle en sortant de la voiture. Elle rajoute : << Pourquoi ne pas m’en avoir parlé ? >>. C’est vrai. Dans ma tête c’était tellement évident. Mon amie est vêtue d’une jupette de coton noir, d’un T-shirt gris. Ses baskets. Elle prend son sac à dos. Nous nous faisons les trois bises bretonnes. C’est en poussant ma bicyclette que nous allons jusqu’au restaurant. Il y a du monde sur la terrasse. C’est dans le local du dessous que je ferme mon vélo à cadenas. Anne-Marie s’empare de mon bras pour m’entraîner vers le sentier qui monte sur la gauche. Il contourne la terrasse. Voilà le pont de pierres en dos d’âne. Le chemin part sur la gauche pour longer le cour d’eau.

 

        Nous marchons d’un bon pas en nous tenant la main. Mon amie me raconte sa matinée. Je raconte la mienne. << Samedi prochain on fait les courses ensemble ! >> lance t-elle. Je trouve l’idée sympathique. Voilà le totem et ses panneaux indicateurs. Cet après-midi ce sera le circuit des étangs. J’y ai creusé l’an dernier quelques uns de mes plus beaux trous. Une excellente occasion pour contrôler leurs états. Anne-Marie ouvre la marche car le chemin est devenu sentier. J’aime entendre les anecdotes concernant son travail. Professeur des écoles en CM2 c’est vivre en milieu agité. Elle s’arrête soudain, se retourne pour dire : << Mais je n’ai pas envie de parler de mon boulot. Ça vient tout seul. Tu dois changer de conversation à chaque fois que j’aborde le sujet ! >>. Je ris. Je la rassure. Cela ne me dérange absolument pas. Au détour du sentier, le premier étang. Ses eaux calmes reflètent le ciel cotonneux. Un arrêt au cabanon. L’endroit est désert. J’entre dans la cabane. Je constate que le trou est en parfait état.

 

        Les doigts d’Anne-Marie apparaissent. Elle les agite en disant depuis l’autre côté : << Tu devrais peindre des pétales de fleurs autour ! >>. Il n’en est évidemment pas question. Mes créations murales attireraient bien trop l’attention. Ce que je ne désire surtout pas. Ses doigts disparaissent. Je me penche pour découvrir son visage tout près de l’orifice. << Ça fait envie quand on sait leurs usages et pourquoi ils sont conçus ! >> lance t-elle. Je demande : << Tu en as envie ? >>. Un long silence. Réaction féminine. J’adore. J’hésite également. Anne-Marie vient me rejoindre. << On continue ? >> dit elle. Nous retournons sur le sentier. Je reviens sur l’histoire du trousseau de clefs que j’avais trouvé au printemps, au bas d’une de mes créations. Trousseau de clefs qui s’est avéré être le début d’une étrange relation. Pour répondre à ses interrogations, je confirme : << Non, je n’ai plus aucune nouvelle de Juliette ! >>. Mon amie se retourne, s’arrête pour lancer : << Tant mieux ! Tu es tout à moi. Ou presque ! >>. Nous en rions aux éclats.

 

        Anne-Marie dépose une rapide bise sur ma joue avant de reprendre sa marche. Le second étang est un carré parfait. Peut-être cinquante mètres sur cinquante. Un autre cabanon. Il y a du matériel à barbecue, des chaises empilées sur une table. Je constate que là également le trou est en très bon état. Comme entretenu. Ce qui amuse beaucoup mon amie qui se penche pour scruter les bords de l’orifice. Y passer l’extrémité de ses doigts. En vieillissant, dans les conditions climatiques normales, le bois sèche. Ses fibres se resserrent, se redressent et peuvent s’avérer contondantes. Ce qui n’est pas le cas. Je contourne la construction pour constater le même aspect de l’autre côté de la cloison. Une nouvelle fois les doigts de ma partenaire se mettent à danser par l’orifice. J’aime surprendre. Je sors mon sexe par le haut de mon short. Je le frotte sur ses doigts. Ne se doutant pas tout de suite de la nature du contact, mon amie devient plus tactile. Ne tardant pas à comprendre. Elle passe sa main pour saisir l’objet du délire.

 

        Je l’entends s’écrier : << Ah ah ! Attrapée ! Comme en classe, je confisque la gomme ! >>. Me voilà pris au piège. La main attire mon sexe que je vois disparaître dans l’orifice. Comme à chaque fois, je donnerais cher pour comprendre ce que je ressens. Quand elle me décalotte, le contact de l’air plus frais me procure une douce et agréable sensation. Mais que fait elle ? Pourquoi ce silence ? Je suis plaqué contre les planches horizontales. Mes mains à plat sur la cloison. On me secoue. On me décalotte. On m’agite. L’insolite de la situation procure une gradation de l’excitation qui m’envahit. Enfin j’entends la voix de ma complice : << C’est comment ? >>. Je ne sais quoi répondre. On me lâche. J’entends des bruits que j’associe à des cliquetis. Je veux me retirer pour soulager mes lombaires. On m’en empêche en me saisissant fermement. L’indicible et soudaine sensation d’avoir ma virilité dans une ventouse. C’est chaud. C’est doux. C’est indescriptible. Je sais ce qui se passe. J’aimerais voir.

 

        Cet étourdissement divin ne dure que quelques instants. La sensation de fraîcheur. Je me retire en me penchant en avant pour soulager mes reins. Anne-Marie vient me rejoindre. Tenant son smartphone dont elle me montre l’écran en le décrochant d’un minuscule support qui se tord dans tous les sens. << Regarde. Souvenir personnel ! >> dit elle. Je me redresse pour découvrir ce qui se passait de l’autre côté. Je murmure : << C’était super ! >>. C’était donc ça l’origine du bruit de cliquetis, ce trépieds étrange. << Je l’ai trouvé à la FNAC. Il se fixe ou se pose partout ! >> rajoute mon amie. Le film ne dure pas plus de quarante secondes. Je rajoute : << C’était fameux ! >>. Je remballe. Nous retournons sur le sentier. Il monte raide jusqu’au troisième étang. Jusqu’au troisième cabanon. Plus aucun pêcheur en ce début octobre. Les conditions météos sont pourtant parfaites. L’intérieur de la petite construction est ordonné. Une vieille cuisinière à gaz. Une petite table, des chaises, un buffet. Des bouteilles de bière vides. Des gobelets.

 

        Par contre, ma création murale est dissimulée par un calendrier 2014. Très certainement un acte volontaire. << C’est le calendrier des pompiers, regarde ! >> s’exclame Anne-Marie. Je constate. Elle rajoute : << Et toi tu aimes les pompiers, n’est-ce pas ! >>. Nous rions aux éclats. Anne-Marie déplace le calendrier en le faisant pivoter vers le haut. Ce trou là aussi est dans un état parfait. Elle rajoute : << Attends, je vais voir de l’autre côté. Je t’appelle s’il y a le moindre blême ! >>. Cette fois j’anticipe. Bien décidé à récidiver dans l’improvisation libidineuse. C’est comme si elle s’y attendait car elle passe toute sa main en pointe. Ses doigts se refermant immédiatement sur mon érection naissante. Et une fois encore pour la tirer jusqu’à la faire disparaître totalement dans l’orifice. Il faut avoir des mains fines pour la passer par là ! Les mains d’Anne-Marie le sont. À nouveau les déclics. Cette fois je peux les identifier. Et soudain la merveilleuse sensation. Comme une plongée dans un pot de yaourt emplit de purée tiède. Mon bassin collé contre la cloison, en proie à une succion vertigineuse, je plaque mes mains contre les planches.

 

        Je ferme les yeux. Je mordille ma lèvre inférieur. Tout cesse aussi soudainement. Je me retire en subissant cette étrange sensation de fraîcheur qui ne dure qu’un instant. Anne-Marie me rejoint. Elle me montre le film. Cette fois quarante cinq secondes. Son bras gauche autour de ma taille, serrée contre moi, elle tient son smartphone. << Ça a un goût d’algue aujourd’hui. Tu as mangé des huitres ? >> demande t-elle. Nous éclatons de rire quand je réponds : << Petits pois, haricots verts ! >>. Nous sommes pliés quand je rajoute : << Ah, peut-être les filets d’anchois à l’huile d’olive ! >>. En riant nous nous asseyons sur les chaises. Il va être seize heures trente. Nous savourons les pommes. Anne-Marie a emmené des clémentines. C’est délicieux dans cette ambiance bucolique. Avec vue sur l’étang, la forêt à l’entour. Juste les gazouillis de quelques oiseaux invisibles. Quand le ciel reste ainsi voilé, il se dégage une atmosphère de mystère. Se rajoute cette impression de nature en suspend. Nous vivons un après-midi réellement magique.

 

        Dans la thermos d’un litre, l’eau reste fraîche longtemps. Un autre plaisir de laisser fondre les barres de céréales dans la bouche. << J’ai envie de faire l’amour avec toi ! >> me dit subitement Anne-Marie alors que nous échangeons des souvenirs de vacances. J’ouvre de grands yeux. Ce qui l’amuse. << J’ai dit une bêtise ? >> demande t-elle. Je me lève, je contourne la table pour déposer une bise sur sa joue. Je veux revenir m’assoir alors qu’elle m’attrape par le bras. << Tu ne dis rien ! >> s’exclame t-elle. Je finis par répondre. << On mange ensemble ce soir. Et au lieu de se faire une webcam, on s’offre des folies en vrai ! >>. Anne-marie, soudain rayonnante, le visage illuminé comme celui d’une madone de Raphaël s’écrie : << Il faut que je téléphone à Nathalie. On avait prévu un restau ! >>. Je dis : << Invite-là. On se fait un plan à trois ! >>. Anne-Marie me jette un étrange regard en saisissant son téléphone. La conversation est brève. Plutôt que d’annuler je propose qu’on aille manger tous les trois. Dans une pizzéria ou un truc comme ça.

 

        Il n’est évidemment pas question d’une partie à trois. Anne-Marie n’aborde même pas le sujet. Par contre Nathalie semble réjouie de l’initiative. Mon amie me propose de démonter la roue avant de ma bicyclette, de la mettre dans le spacieux coffre de sa nouvelle Clio et de me ramener après le restaurant. Je trouve cette solution parfaite. Rendez-vous est fixé à la "Casa Maria" pour dix neuf heures trente. Il est dix sept heures trente. Nous ne traînons pas. C’est d’un pas rapide que nous redescendons pour arriver à la voiture pour dix huit heures trente. Je retire la roue avant de ma bicyclette pour la mettre dans le coffre. Parfait. << Je peux passer la nuit avec toi ? >> me demande ma conductrice alors que je caresse sa cuisse. Je réponds : << J’espère que ce n’est que pour pouvoir prendre le petit déjeuner avec moi demain matin ? >>. Elle précise : << Oui, bien sûr ! Qu’allais-tu imaginer ! >>. Ma main gauche monte l’intérieur de sa cuisse droite. Mon auriculaire contre le coton de sa culotte. J’adore la sensation du coton et de ce qu’il y a dedans.

 

        Comme souvent, dans ses situations intimes, Anne-Marie me dit : << Tu crois que ça pourrait marcher nous deux ? >>. Je ne sais jamais quoi répondre. Je me mets à chantonner la chanson de Georges Brassens : << J’ai l’honneur de ne pas te demander ta main ! >>. Mon amie, comme à chaque fois, hausse les épaules avant de conclure : << Je te kidnappe, je t’enferme dans une cage et crac ! >>. Il va être dix neuf heures quinze quand nous arrivons sur le parking de la pizzéria. Les premières fraîcheurs des soirées d’octobre. Vêtus légers il est préférable d’attendre dans la voiture. Anne-Marie revient sur les moments coquins de notre randonnée. Elle sort son smartphone. Nous regardons une nouvelle fois les deux films. << Tu comprendras aisément que je ne t’en ferai aucune copie ! >> précise t-elle. Je la rassure. Je préfère la réalité au virtuel. En riant je demande : << Tu vas nous filmer cette nuit ! >>. Voilà la Dacia bleue de Nathalie. Vêtue de son ensemble jeans, baskets la jeune femme nous aperçoit. Nous sortons pour nous retrouver sur le haut des marches.

 

        Sans entrer dans les détails, nous racontons notre randonnée de l’après-midi. Nathalie nous raconte son après-midi chez sa sœur avec ses deux petites. J’écoute les conversations de femmes. Ponctuées de plaisanteries où d’anecdotes qui nous font beaucoup rire. Finalement, sur l’insistance de sa collègue qui se doute bien que nos promenades sont parsemées de coquineries, Anne-Marie dévoile les deux petits films tournés cet après-midi. Nathalie regarde, comme consternée, à plusieurs reprises. Elle nous observe chacun à notre tour. Un très long silence. << Vous m’emmenez en balade avec vous un de ces jours ? >> finit elle par demander. Ce n’est pas une plaisanterie. Nathalie est très sérieuse. Ce n’est d’ailleurs pas une jeune femme à déconner. Elles ont toutes les deux trente cinq ans, ont fait leurs études ensemble et enseignent dans la même école. << Mercredi après-midi ? S’il fait beau ? Ça te dit ? >> propose Anne-Marie. Je m’abstiens de prononcer le moindre mot. J’ai trop peur de bousculer l’ordre des choses qui s’annoncent.

 

        Je me dis que c’est trop beau pour être vrai quand Nathalie rajoute : << Je préfère filmer avec la caméra. C’est beaucoup plus qualitatif ! >>. Je reste muet. Incroyable ! Nous dégustons des pizzas royales arrosées d’un Lambrusco sirupeux. D’énormes coupes glacées en dessert. Au point de nous sentir lourds. Le café est salutaire. Je n’ai pas encore initié Anne-Marie aux visites des toilettes hommes à deux. Je réserve cette découverte à un avenir que je sais prometteur. Nous nous y rendons donc séparément. L’addition. J’émets la possibilité de venir terminer la soirée à la maison. Pas folle la guêpe, Nathalie décline ma proposition. << Ce n’est pas mon truc ! >> précise t-elle pour bien me faire comprendre que je me suis trompé d’adresse. Nous nous séparons sur le parking. << On se voit mercredi après-midi alors ? >> demande la jeune femme. Anne-Marie répond : << On se voit déjà demain après-midi, on mettra tout ça au point ! >>. Nous voilà en route. Ma main gauche se promenant sur la cuisse droite de ma conductrice.

 

        Anne-Marie n’est venue que de trop rares fois chez moi. Il est vingt deux heures. Il fait nuit. La température est basse. Nous sommes morts de froid en courant depuis la voiture jusqu’au perron. Première des choses, une douche. Pendant qu’Anne-Marie prend la sienne, je prépare mes vêtements pour demain. J’aime bien les avoir prêts au matin dans la salle de bain. Elle est ravissante dans un de mes peignoirs deux fois trop grands. Elle m’attend dans la chambre. Ma douche. Je la rejoins. Elle est sous les draps, regardant l’écran de son téléphone. << Il est génial ton lit ! >> lance t-elle alors que j’y saute pour me serrer contre elle. Je croyais qu’elle regardait nos films une nouvelle fois. Que nenni, elle a filmé la chambre. Je passe sous les draps pour lui offrir cette gâterie dont je gratifie les femmes méritantes que j’apprécie pour leurs absence d’hypocrisie. Pour leurs franchises et leurs sincérités. Ses gémissements m’enhardissent. Je reviens à la surface pour me placer sur elle, en appui sur mes bras. Je m’immisce avec d’infinies précautions. Reconnaissante de tant d’attentions Anne-Marie s’accroche à mon cou pour de longues berceuses…

 

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18/12/2024

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