Camaret
Aventures à Camaret
Avec les pluies de la nuit, l'atmosphère s'est rapidement rafraîchie. La porte fenêtre étant restée ouverte, c'est cette même fraîcheur qui nous réveille. Le courant d'air y est certainement pour beaucoup. Les pieds d'Odile bougent contre les miens. Un métronome silencieux, un peu comme un mouvement mécanique régulier. Elle vient se blottir contre moi en gémissant. Encore dans un demi sommeil, je passe mon bras autour de ses épaules. C'est ainsi que nous revenons aux réalités. Ses lèvres se posent sous mon oreille. Telle une ventouse. Sa langue titille la peau de mon cou. << J'avais froid toute la nuit ! >> murmure t-elle en se réchauffant dans mes bras. Impossible de résister une minute de plus. L'impérieux besoin naturel met un terme à nos effusions de tendresse. Odélie se lève la première pour courir vers la porte. Je me lève également pour aller fermer la fenêtre. Le ciel est couvert. Les épais nuages présentent les déclinaisons des gris les plus sombres aux plus clairs. Je comprends mieux, les draps et la couette sont épars au sol.
J'aime l'entendre chanter en préparant le café. Depuis les toilettes je m'amuse des paroles qu'elle improvise. Je la rejoins à la cuisine. Ma complice me saute au cou. Je la soulève. Nous faisons le tour de la table en échangeant des bises. Le claquement sec du grille pain qui éjecte ses premières tranches. Je place le reste de la brioche dans le four à micro ondes. Nous prenons notre petit déjeuner en revenant sur notre après-midi de hier aux rochers de Saint Guénolé. << Tu es prié de récidiver cet après-midi ! >> lance t-elle. Nous rions en nous remémorant des moments précis. Assise sur mes genoux, trempant sa brioche dans mon bol, Odélie me fait part de ses craintes quand à la météo. Elle consulte son smartphone. << Pas de pluie au programme mais une détérioration du temps pour toute la journée ! >> précise t-elle. Je tends le bras pour saisir son bol. << Ah non, c'est mon café ! >> s'écrie t-elle après avoir terminé le mien. Nous en rigolons.
La température extérieure n'est que de 19° alors qu'il est déjà neuf heures. Nous avons conclu un accord. Pas de jogging le dimanche. Ce qui tombe très bien avec ce temps peu propice aux plaisirs du running. Nous traînons à table. Odélie consulte sa boîte mail. << Oh, un message de mon "garde du corps" ! >> s'exclame t-elle. Elle se lève pour y répondre alors que je débarrasse la table. Nous ne portons encore que nos T-shirts de nuit. Je laisse ma complice toute seule pour aller dans la chambre. Je recouvre le lit. J'emmène nos vêtements à laver dans la salle de bain. Je passe de l'eau sur mon visage avant de mettre la machine en route. Odélie vient me rejoindre pour sautiller autour de moi. Elle répète cette amusante formule : << Dans le Sud, j'ai un "garde du corps". En Bretagne, j'ai un ange gardien ! >>. Je la soulève alors qu'elle rajoute : << Mon ange gardien avec qui je fais des folies tous les jours ! >>. Nous voilà sous la douche à nous savonner en riant. << Pourquoi suis-je aussi bien avec toi ? >> demande t-elle. Je réponds : << Parce que je le suis également avec toi ! >>
Odélie porte une jupe légèrement plus longue, de coton carmin. Un sweat-shirt brun clair. Je suis en bermuda kaki, un sweat gris. Nos baskets. Il va être dix heures. Nous dévalons l'escalier en nous tenant par la main. En sortant, le constat est le même pour tous les deux. Nous préférons le soleil. Dans le jardin nous tombons sur Claude. Elle nous salue, toute contente de nous rencontrer. << Vous n'avez pas oublié, vous êtes invités à manger à midi ! >>. Nous la rassurons. Nous allons chercher le pain et nous serons là pour le repas. Une bourrasque de vent nous gifle une fois dans la rue. Un vent du large qui vient de la baie de Douarnenez que nous distinguons à peine car un brouillard se lève doucement. Ce qui n'empêche nullement la foule des touristes d'envahir la place. C'est un rituel journalier que d'aller saluer mes cousins et quelques amis commerçants. Avant de nous rendre à la boulangerie. Aujourd'hui de la tarte aux pruneaux avec notre miche de pain complet aux amandes.
Odélie m'emmène dans l'église. Nous n'y pensions pas du tout mais le dimanche matin il y a messe. Pas question de nous livrer à nos petits jeux. L'atmosphère solennelle des célébrations bretonnes. Avant de quitter les lieux, je saisis machinalement une brochure touristique. En la feuilletant sur le parvis nous découvrons que cet après-midi, à Camaret, il y a une fête folklorique. Avec un concert du guitariste Dan Ar Braz. En regardant les photos Odélie lance : << Ça a l'air pas mal et avec ce temps ce serait même parfait ! >> C'est une affaire entendue. Cet après-midi, après le repas de famille, c'est à Camaret que nous nous rendrons. Les bourrasques de vent se font plus capricieuses. Au point de soulever la jupe évasée d'Odélie qui éprouve toutes les peines du monde à la maintenir tout en me tenant la main. Je dis : << Si tu ne portes pas de culotte cet après-midi, nous allons beaucoup nous amuser ! >>. Elle s'arrête, me regarde avec le plus grand sérieux avant de lancer : << Tu en as de drôles d'idées toi ! >>
Le temps de ranger le pain, de placer la tarte aux pruneaux dans le bas du réfrigérateur et nous redescendons. Je tiens la boite en carton contenant les pâtisseries comme une relique précieuse. Avant de frapper à la porte de service, Odélie place ses mains sous mes bras et murmurant : << Premier test ! >>. Elle me chatouille. Je dois surmonter. Elle descend sa main droite sur ma braguette avec une expression mutine. Je tiens la boîte en me concentrant dessus. << Vous avez passé ce premier test avec succès monsieur. Après le repas, nous pourrons passer aux phases suivantes ! >> chuchote t-elle en frappant trois coups contre la porte. Claude vient nous ouvrir. Suivie d'oncle Norbert. Le coquin ne peut s'empêcher de faire trois bises "Bretonnes" sur les joues d'Odélie. Voilà mon cousin Logan et sa femme Écossaise, Amy. Oncle Norbert fait les présentations. Claude nous invite à passer au salon. La grande table ovale est mise. Nous y prenons place. Odélie à ma gauche qui me fait du pied. Parfois sa main effleure ma cuisse.
Nous savourons ces délicieuses escalopes grillées. Accompagnées de petits légumes confis. Claude est une fine cuisinière. Logan et Amy nous racontent l'Écosse. Je vais y passer trois semaines après le départ d'Odélie, la semaine prochaine. Ma complice écoute avec beaucoup d'attention. Regarde les magnifiques photos sur l'écran de l'I-phone que fait passer Logan. J'ai déjà évoqué à quelques reprises la découverte de l'Écosse avec ma compagne de vacances. En lui proposant de m'accompagner l'année prochaine. Sa réponse est restée la même qu'en ces instants : << C'est encore loin, une année entière ! >>. Je comprends qu'elle reste évasive. Tant de choses peuvent arriver dans sa vie d'aventurière. Dès les éclairs à la pistache et le café terminés, nous prenons congé de nos hôtes. Nous déclinons l'invitation de ce soir. Nous préférons improviser, êtres juste nous deux. Personne n'insiste. Oncle Norbert me fait un clin d'œil entendu. Logan lève discrètement son pouce. Ce qui n'échappe pas à Odélie.
Nous remontons récupérer le petits sac à dos. Un dernier pipi avant de partir. Trop impatients d'aller vers de nouvelles découvertes. Je préfère fermer la capote de la voiture. Même si aucune menace ne pointe, ce sera plus agréable et plus chaud. Je roule doucement. Ma passagère, palpant ma bosse, me donne ses impressions quant à ce repas, quant à Logan et à sa femme. Nous descendons jusqu'à Kerlaz avant de prendre à droite. La route côtière est bien plus agréable en passant par Telgruc. Il n'y a qu'une quinzaine de kilomètres jusqu'à Camaret, au Sud du Cap de la Chèvre. La circulation est dense. Nous avons prévu les K-ways et des jeans. << Ça ressemble beaucoup à l'endroit où on s'est connus ! >> lance Odélie en prenant le poignet de ma main droite que je pose sur son genoux. Là-bas, la Tour Vauban. C'est la construction idéale pour se repérer. Le vent est retombé. La température est remontée au-dessus des 22°. Il est agréable de flâner le long du port. Depuis des décennies il y a les carcasses en bois de ces chalutiers abandonnés. Sur la gauche une succession de terrasses de restaurants. Plein de touristes partout.
La Tour Vauban, avec le musée, restent un peu les centres d'attractions du port de Camaret. En contournant les bâtiments, il est possible de descendre sur l'étroite plage de galets. Plus large quand la marée est basse. Ce qui est le cas en ce début d'après-midi. Il faut toutefois rester d'une grande prudence en quittant le quai pour évoluer sur les rochers. Là aussi, il est tout à fait possible de trouver quelques endroits où s'abriter des regards. Odélie m'y entraîne. Nous enjambons les lourdes chaînes. Il y a un escalier. Là-bas, sous le phare, des jeunes sautent et plongent dans la mer. Nous trouvons un espace entre des amas rocheux. De là, nous sommes invisibles depuis la jetée comme du phare. Nous admirons les bateaux de plaisance qui arrivent au port. Le ciel semble s'éclaircir. La douceur du climat est plaisante. << Mettons-nous à l'aise ! >> dit Odélie en retirant sa culotte. Il y a un pêcheur sur sa barque. Il nous tourne le dos à environ une centaine de mètres.
La journée restera plus fraîche que celle de hier. Pas question de retirer la moindre fibre de nos vêtements. << Et toi ? >> me fait ma complice en soulevant mon sweat. Sans attendre une quelconque réponse Odélie descend la tirette de ma braguette. En fouillant dans mon slip, avec difficulté, elle en extrait le locataire. Le pêcheur sur sa barque regarde parfois derrière lui. Odélie resserre immédiatement ses cuisses et tire le bas de mon sweat pour cacher mon sexe. La situation devient très vite un jeu. À chaque coup d'œil du pêcheur, il faut dissimuler nos activités. C'est ludique et nous nous amusons beaucoup. Je dis : << J'ai envie de te faire l'amour ! >>. Ma comparse s'écrie : << Pas ici, t'es fou ! >>. Je répète une nouvelle fois en faisant mine de ne pas avoir entendu. Nous scrutons avec beaucoup d'attention les environs immédiats. Il serait fou de faire l'amour en cet endroit. Bien trop risqué. Mais le jeu avec le pêcheur nous excite vraiment. Il faut s'en contenter. La gradation de nos désirs ne fait que s'accentuer.
<< Wouah le "truc" ! >> lance Odélie en tenant mon érection d'une poigne ferme. << Viens, il faut absolument qu'on se change les idées ! >> rajoute t-elle en se redressant pour se lever d'un bond. J'attrape le petit sac à dos en me levant à mon tour. Je remballe. Nous remontons sur les quais. Nous avisons la chapelle Notre-Dame de Rocamadour. C'est là que se déroulera le concert en fin d'après-midi. Des techniciens et des machinistes installent du matériel sur la scène. Les essais de sonorisations sont désagréables. Nous nous dépêchons de sortir. Se collant contre moi, pour cacher sa main qui me touche, ma complice me dit : << On longe la mer. Il y a la plage ! >>. Je suggère d'aller jusqu'à la pointe de Pen-Hir. C'est à une quinzaine de minutes en marchant d'un bon pas. Sautillant autour de moi, Odélie s'écrie : << Et si on se trouvait un coin ? On revient pour dix huit heures. Le concert ! >>. Je trouve la proposition parfaite. Je suggère de réserver une bonne table pour ce soir. Nous marchons en savourant nos nectarines et nos brugnons.
Sur notre gauche des maisons, des bars, sur notre droite, l'océan. Là-bas, la Pointe de Pen-Hir. Devant le restaurant "Le quai des saveurs", c'est moi qui entraîne ma complice par la main. Nous traversons la route en courant pour éviter les voitures. Une table nous est réservée pour vingt heures. En lisant les menus affichés nous avons déjà de délicieuses saveurs qui montent en bouches. Il y a là des crustacés préparés de différentes manières. Il y a un sentier qui quitte la route à la sortie de Camaret. Odélie m'y entraîne. Il descend en pente assez raide jusque sur une des criques. Il y a du monde sur chacune des plages. Mais il y a des rochers. Parfaits pour s'y dissimuler. Nous étalons les K-ways sur le sable. Odélie s'y allonge. Je me mets à genoux. Je me penche. Impossible de nous voir. Je pose ma bouche sur son "bouton". Après un profond soupir de contentement, ma partenaire émet un long gémissement. J'adore ce que je fais.
Elle aussi. Se lâchant complètement, Odélie caresse ma tête. Elle murmure des propos incompréhensibles. Ça m'amuse. Que peut-elle bien chuchoter ? Les contorsions de son bassin, les spasmes de son ventre. Elle saisit mes oreilles comme pour me guider. Puis saisit mes poignets, mes mains. Nos doigts s'entrecroisent. Pas très loin, les cris des gamins dans l'eau. << Viens ! >> lance ma complice. Je me redresse pour me mettre en appui sur mes bras. Elle saisit ma turgescence pour se l'introduire. Nous restons immobiles à nous fixer. C'est elle qui impulse le rythme léger et régulier. Je reste aux aguets. Nous nous berçons. Nous cessons. Nous recommençons. Il faut arrêter car des gens remontent vers la route. De plus en plus nombreux. Nous comprenons rapidement pourquoi. La marée monte et si nous restons là, les flots vont nous atteindre. Ils contournent déjà les rochers. Nous rions en nous réajustant.
<< Déjà presque l'heure. C'est si bon tous les deux qu'on ne voit pas le temps passer ! >> lance ma compagne de jeux. Nous remontons à notre tour sur la route pour revenir vers Camaret. Tant pis pour la Pointe Pen-Hir ! << On va peut-être voir le fameux curé de Camaret à la chapelle ! >> fait Odélie. Nous rions. Quelques arrêts où nous donnons libre cours à nos effusions de tendresses. Nos mentons trempés de nos salives par nos baisers passionnés sèchent rapidement au vent. Ça picote et c'est drôle. Nous revenons à la chapelle. Il faut attendre dans la file. Il très facile de se toucher dans une file. Personne ne fait vraiment attention à ce qui se déroule. Je me montre téméraire. << Arrête, tu vas nous faire repérer ! >> chuchote ma comparse. Je n'arrête évidemment pas. C'est bien trop excitant. << Toi, tu vas voir ! Demain c'est moi qui te donne un gage ! >> murmure t-elle en empoignant la bosse qui déforme le bas de mon sweat.
Nous sommes assis au milieu de la salle. C'est plein à craquer. Le Rock Celtique de Dan ar Braz est somptueux, orchestral et peut-être même d'une certaine façon "philharmonique". Les musiciens qui l'entourent sont également des pointures. La virtuosité le dispute à la fluidité aérienne de la musique. Odélie tient ma main. Sa tête parfois contre mon épaule. Je me montre téméraire avec une main "exploratrice". << Arrête ! >> dit elle à mon oreille. Je me penche pour dire à la sienne : << Pas du tout ! Tu n'as pas de culotte et c'est trop bien ! >>. Elle me pince la peau du dessus de la main en faisant : << Coquin ! Tu ne perds rien pour attendre ! >>. Le concert dure un peu plus d'une heure trente. En sortant, nous découvrons un ciel devenu menaçant. Couvert d'épais nuages d'un gris sombre. Nous avons nos K-ways et la voiture n'est pas très loin. Aussi je propose de nous y rendre le plus rapidement possible. Je fais bien car à peine arrivés les premières gouttes se mettent à tomber.
C'est en voiture que nous allons jusqu'au "Quai des saveurs". Il y a de la place sur le parking. Il pleut. C'est en courant que nous traversons le parking jusqu'aux quatre marches de l'escalier. Notre table nous attend. La salle n'est pas pleine. C'est un restaurant gastronomique. Ce qui exerce une sélection. La clientèle est discrète, principalement composée de seniors ou de couples. Nous savourons de la chair de homard, de crabe et d'araignée de mer. Plusieurs assortiments de mayonnaises. Des petits légumes frits absolument délicieux. Dehors, il pleut, c'est comme si le crépuscule était déjà là alors qu'il n'est que vingt et une heure. Il y a des bougies sur les tables. Ce qui donne une touche de romantisme exacerbé qui est à ravir. Posant ses mains sur les miennes, Odélie me confie l'immense bonheur que procure ses vacances. << Tout est tellement facile et simple avec toi. Je me laisse vivre. Ça me fait un bien fou, tu sais ! >>. Je reste à l'écoute, silencieux. Voilà les coupes glacées du dessert. On se fait goûter nos parfums. Vanille, pralin, noisettes, amandes, pistaches et ces succulentes noix de pécan.
Qu'il est agréable de traîner à table. << Tu sais, ça a passé si vite. Dans deux jours je vais être obligée de partir. Je commence à y penser toutes les dix minutes ! >> lance Odélie en croisant ses doigts entre les miens. J'écoute. Je finis par répondre : << On se revoit le 17 septembre ! Tu te souviens quand on se répétait sans arrêt qu'il ne faut pas qu'on s'attache ! >>. Ma comparse s'écrie : << Trop tard ! On est mal barré ! >>. Nous rions de bon cœur même si ce cœur n'est pas à la dérision. Elle rajoute : << Ça fera un troisième chapitre à notre belle histoire ! >>. Elle se lève. Me prend la main pour m'entraîner. Nous traversons la salle sous quelques regards interrogateurs. Enfermés dans un des cabinets des toilettes hommes, nous nous embrassons jusqu'au vertige. En nous touchant. << J'ai envie de toi ! >> murmure Odélie. Je chuchote : << Je vais t'aimer comme un fou après ! >>. Nous revenons sous l'œil amusé de la serveuse. L'addition.
Il est vingt trois heures quand nous sommes de retour à l'appartement. C'est une douche rapide où nous restons enlacés. Fébriles, nous nous séchons. Nous faisons les clowns devant le miroir de la salle de bain en nous brossant les dents. Tête contre tête, en riant, au-dessus du lavabo pour nous rincer les bouches. Je pose ma main sur la nuque de ma complice. Je tiens son menton de l'autre en disant : << Regarde comme tu es belle ! >>. Je me place derrière elle pour relever ses cheveux en chignon. Elle se contemple. Me fixe, amusée, elle demande : << Je te plais tant que ça ? >>. Je réponds : << Si tu savais ! Mais lorsque tu viendras en septembre, je te dirai la vérité ! >>. Odélie se tourne, me saisit les poignets en lançant : << Je veux tout savoir avant de partir ! >>. Je la soulève pour l'emmener comme une jeune mariée. Je la dépose sur le lit. << Viens ! >> s'écrie t-elle en m'attirant sur elle. Malgré la fatigue, nous nous aimons longuement. Odélie tente bien de savoir et me pose la même question à plusieurs reprises. À chaque fois je réponds : << En septembre ! >>
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