L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

L'Écosse

                                                        Chapitre 5

 

 

                                                          L’Écosse

 

        Il va être huit heures ce lundi matin. C’est Vivaldi qui me tire du sommeil. Mon I-phone posé sur la table de nuit. J’apprécie. Mon réveil est aussi serein que sa musique. L’harmonie parfaite. Cette première journée d’août, vendredi, promet d’être aussi belle que les précédentes. Les étés Écossais sont inoubliables. Au premier étage de la grande demeure Victorienne de tante Amy, je m’installe chaque année au moins deux mois. C’est mon pied à terre en revenant de mes périples à travers le pays. J’ai fort à faire. Je me lève. Les toilettes. Un copieux petit déjeuner. Mon jogging m’emmène sur les hauteurs d’Édimbourg. Morningside est un des quartiers résidentiels de la ville. Une heure d’un réel plaisir. La douche. Je porte un bermuda jeans. Une chemisette bleue ciel. Des baskets. J’ai réuni hier toutes les affaires nécessaires. Les provisions dans un grand sac de papier kraft. La valise, le sac de sport. Je fais le tour de l’appartement. Tout est en ordre. Je n’oublie rien d’essentiel. Je serais de retour d’ici une vingtaine de jours. Je descends en sifflotant.

 

        Je laisse ma voiture au garage. C’est un taxi qui vient me prendre. Je salue tante Amy. Je répète une nouvelle fois : << S’il y a le moindre souci, tu m’appelles ! D'accord ? >> Je lui fais deux bises. Je longe l’allée bordée de platanes centenaires jusqu’aux hautes grilles du portail. Je n’attends pas deux minutes. Voilà mon taxi. Direction l’aéroport. Il est distant d’une quinzaine de kilomètres. Mon chauffeur est une jeune femme. Elle évoque la France. Paris où elle a séjourné quelques mois il y une quinzaine d’années. Je l’écoute. Elle est loquace et pleine d’humour. Nous arrivons pour onze heures. Je remercie la dame avec un généreux pourboire. Je paie surtout ses amusants bavardages. Il fait chaud. Pas loin de 28°. L’agence de location est située devant le gigantesque hall aux immenses baies vitrées. J’ai tout organisé il y a presque quatre mois. La réservation du camping car. Surtout les réservations de tous les emplacements du circuit. Ces parties du pays que nous allons parcourir. L’aventure oui, certes, mais sans inquiétudes, avec le moins d’impondérables possibles.

 

        Circuler avec un tel véhicule en Écosse demande une préparation en amont. Les règles y sont strictes et il vaut mieux les respecter. Je prends possession de cette splendide petite maison sur roue. L’intérieur étant une villa en modèle réduit. De la décoration subtile aux agencements rationnels et judicieux. La jeune employée m’accompagne. Me fait visiter l’intérieur. Me donne quelques indications. C’est un Diesel. Monté sur châssis poids lourds. Un Fiat Ducato flambant neuf. Cette petite merveille est équipée d’un moteur de 130 CV. La jeune fille précise qu’il n’a servi que deux fois. Seulement 760 kilomètres au compteur. Il peut parcourir 800 km avec un plein. Elle m’invite à m’installer au volant. Me tend la clef. J’allume. On entend à peine ronronner le moteur. Je démarre. Nous faisons le tour de l’aéroport. Deux fois. J’ai l’habitude de conduire à gauche lorsque je suis au Royaume Unis. Et ce camping car se conduit aussi facilement que ma grosse berline Allemande. Une direction assistée. Options vitesses automatiques. Ma préférence.

 

       Je m’acquitte des dernières formalités. Je récupère mes bagages. La jeune employée me souhaite de belles découvertes. Je laisse le véhicule sur le parking de l’agence. Le restaurant de l’aéroport propose des menus sympathiques. J’opte pour une dorade de saumon aux pommes de terres vapeurs accompagnées de crudités. Par une des baies vitrées, j’ai vu sur le tarmac. Il est midi trente. L’avion en provenance de Londres est annoncé pour treize heures. Mon cœur se met à battre un peu plus rapidement. Comme pendant l’entraînement. Je me sens fébrile. Impatient de retrouver Odélie. Elle ne se doute pas du tout de mon organisation. Lors de nos échanges téléphoniques je suis resté muet sur tout ce qui concerne son séjour en Écosse. Me contentant de répondre : << Surprises ! >>. Elle s’est organisée en conséquence. L’addition. Je quitte le restaurant pour traverser le hall. Soudain, dans les hauts parleurs l’annonce. British Airways.

 

        C’est une navette jaune qui récupère les passagers à la descente de l’appareil. Impossible de discerner une silhouette particulière. J’attends derrière le service douanier. En Grande Bretagne les contrôles sont strictes rigoureux et implacables. L’autocar vient se garer devant l’entrée. Là, vêtue toute de bleu, Odélie. La poignée de sa grande valise à roulettes à la main. La voilà dans la file des passagers. Son bagage sur le tapis roulant qu’elle doit présenter ouverte. Elle me fait des mimiques d’impatience. Tout est en ordre. Elle me rejoint. Elle m’a aperçu depuis sa descente de la navette. Nous nous étreignons comme des orphelins retrouvant un parent. Je peux sentir son cœur battre la chamade contre le mien. Sensation fabuleuse. Une certaine hystérie des sens. Je demande : << Tu as fait bon voyage ! >> en prenant sa lourde valise. Elle répond : << Je n’imaginais pas qu’il allait faire aussi chaud. Je suis en sueur ! >> C’est certain que dans son ensemble en jeans elle doit souffrir mille tourments. Je la débarrasse de son blouson.

 

        << Au premier endroit où c’est possible je mets une jupe ! >> s’écrie t-elle. Même si nos mains sont moites et glissantes nous nous tenons fort. Odélie me suit. Nous quittons le hall. Je l’entraîne. Malgré les roulettes, la valise pèse son poids. << J’ai trié longuement ce que je voulais emmener ! >> précise t-elle. Nous contournons le camping car. Elle ne sait pas encore que c’est le véhicule qui va nous emmener à travers l’Écosse. Quand je sors la clef de ma poche, la carte magnétique qui permet d’en ouvrir les portières, elle reste comme pétrifiée. Je dis : << C’est une des surprises ! >> Odélie me saute au cou. << Mais c’est génial ! >> lance t-elle. Je dis : << Ça reste dans l’idée de nomadisme mais dans les conditions d’un palace. Tu ne seras donc pas trop déstabilisée ! >>. Elle monte dans le véhicule par la porte latérale. Elle reste dans un étonnement qui la fige. << Put-Hein, je n’ai jamais vu un tel luxe ! >> dit elle d’une voix sourde. Je pose la valise à plat sur la banquette. À côté de mes bagages.

 

        Nous avons de quoi occuper la demi heure suivante. Ranger nos affaires dans les armoires aménagées sous le double lit. Je précise : << Les draps sont dans le sac de sport. Avec les plaids et les taies d’oreillers ! >>. Nous n’arrêtons pas de nous faire des bises. Ce qui ne nous retarde nullement car les jours à venir seront consacrés aux plus totales improvisations. J’ai bien évidemment établi un circuit précis. Rien d’autre. << Tu m’offres toujours les plus belles vacances ! >> lance ma touriste en m’enlaçant. Entravant volontairement mes mouvements pour me faire tomber sur la banquette. Nous nous embrassons passionnément. Ces quatre derniers mois me semblent soudain faire partie d’un rêve. Ils n’ont tout simplement pas existé. Odélie m’avoue partager le même sentiment. La minuscule salle de bain et sa douche où nous rangeons nos affaires de toilettes. Ma vacancière teste la robinetterie. Le réservoir d’eau contient 100 litres. Permet deux douches rapides dans les toutes meilleures conditions.

 

       J’ai toutefois réservé des emplacements, tout au long du circuit, où les sanitaires seront bien plus pratiques. Le coin cuisine. Quatre feux. La bouteille de gaz savamment rangée à l’arrière. Un four. Un évier. Les panneaux photovoltaïques sur le toit permettent une autonomie électrique de douze heures à plein rendement. Il suffit de télécharger l’application pour contrôler toutes les fonctionnalités offertes. Y compris celle d’accès au véhicule. Ce que nous faisons immédiatement. Odélie s’amuse à descendre la desserte. À la remonter. À faire apparaître le téléviseur. Une banquette tabouret. Il y a l’air conditionné. L’application permet d’allumer la climatisation. L’air est soudain bien plus respirable car la chaleur devenait suffocante. Nous sommes trempés. Nous nous changeons. Ma visiteuse, toute nue, se met à virevolter. Un bras levé, faisant des pointes, telle une ballerine. À poil, je tourne autour d’elle dans une danse du ventre grotesque. Des fous rires. Je suis en short, T-shirt. Odélie en jupette, en T-shirt. Nos sandalettes. << Put-Hein j’ai oublié plein de truc ! Mon sèche cheveux ! >> s’écrie t-elle. Je la rassure, il suffit d’en acheter un.

 

        Je précise : << Nous n’avons aucun problème de budget, tu le sais bien ! >>. Elle me saute au cou en disant : << Avec toi, tout est toujours si simple ! >>. Il va être quinze heures. Nous nous installons dans la cabine. Ce ne sont pas des sièges mais de véritables fauteuils. Odélie décline ma proposition : << Tu es fou, je n’ai jamais conduit à gauche ! >>. Un espace d’environs cinquante centimètres sépare les deux fauteuils. Un peu frustrant pour des amants. << C’est la cabine de pilotage d’une navette spatiale ! >> lance encore ma passagère. Je démarre. Le doux ronronnement du moteur. Laïka Rexolsline 9009 s’ébranle lentement. C’est parti. Nous quittons l’aire de l’aéroport. Direction Sterling. Ville médiévale distante d’une cinquantaine de kilomètres. Avec la climatisation c’est un voyage qui commence dans les toutes meilleures dispositions. Sur notre droite l’estuaire de la Forth. La petite ville de Queensferry. Ma passagère, comme subjuguée, reste silencieuse. Mon pays est l’un des plus beaux au monde.

 

        Je roule doucement. La manipulation de l’engin est d’une facilité déconcertante. Malgré son poids et sa longueur. J’ai choisi l’option vitesses automatiques pour pouvoir conduire dans l’insouciance. L’écran de l’ordinateur de bord affiche la carte routière. S’affichent de magnifiques photos de paysages. On peut faire des replays. Voilà Linlithgow et son église gothique au clocher en dentelles de pierres. Puis Falkirk et ses serres géantes où sont cultivées des céréales même en hiver. À droite Bo’ness et ses haras dont on distingue les écuries. Ma passagère ne dit pas grand chose si ce n’est : << J’ai l’impression d’être en Bretagne ! >>. Il va être seize heures. Nous arrivons à Stirling. Première étape de notre périple. Cette petite ville aux enchantements médiévaux se distingue par quantités d’attractions historiques. Odélie écoute le narratif qui accompagne les images. Elle a porté son choix sur la traduction française. Première des choses, nous rendre au Camp Park afin d’y prendre possession de notre emplacement réservé.

 

        Là-haut, le château sur sa colline. Un colosse de pierre qui protégeait jadis la région des envahisseurs venus du Nord. Et des envahisseurs Anglais venant du Sud. Il faut sortir de l’agglomération. Il y a des bungalows sur la gauche, des caravanes et des tentes sur la droite. L’aire réservée aux campings cars est au fond. La jeune femme de l’accueil, fort sympathique, me tend mon badge. Il faudra le présenter à la sortie et à l’entrée. Je roule au pas. Il y a là d’autres véhicules du même style que le nôtre. C’est un peu le quartier résidentiel. Notre emplacement affiche le numéro 11. C’est à l’ombre de grands arbres. Odélie saute du véhicule. M’attrape par la main. Nous allons visiter les sanitaires réservés à cette partie du parc. << C’est hyper propre ! Super ! >> s’exclame t-elle avant de rajouter : << J’inaugure ! >>. Elle s’enferme dans un des huit cabinets. J’ouvre les portes des cabines douches. C’est vraiment nickel. Flotte partout une odeur de chlore. En tant que client j’ai le profond sentiment d’en avoir pour mon argent !

 

        Ma compagne d’aventures vient me rejoindre devant les lavabos. La fraîcheur du lieu contraste agréablement avec la chaleur de l’extérieur. Je profite également des toilettes pendant qu’Odélie se lave les mains en chantonnant. Femme qui chante, vie qui enchante. Il ne nous reste plus qu’à prendre le nécessaire dans le petit sac à dos et de filer vers la ville. Deux kilomètres le long des clôtures des prés. Nous montons directement le large chemin pavé qui serpente à flanc de colline. Là-bas, sur la droite, la tour Wallace. Dédiée au célèbre héros Écossais William Wallace que Mel Gibson incarne si parfaitement dans le film Braveheart. Il y a là un monde fou. Il faut se résoudre à notre premier bain de foule. On entend parler principalement le Finlandais, le Danois, le Suédois. Beaucoup d’Américains dont l’accent donne l’impression qu’ils mâchent tous du chewing-gum. Peu de latins. Eux toujours si bruyants. Avec les contraintes du visa et du passeport ils choisissent très certainement d’autres destinations.

 

        Le château où a vécu Marie Stuart se visite avec un guide. J’ai également prévu le passe touristique qui permet toutes les visites sans avoir à attendre aux guichets. Il suffit de passer l’écran de l’I-phone devant le scanner et nous voilà dans la place forte. La forteresse est vaste. Sur les remparts la vue est splendide. Les montagnes dans le lointain. Quelques nuages d’altitude à leurs sommets. Nous restons en queue du groupe d’une vingtaine de touristes. C’est une jeune guide, probablement une étudiante qui exerce là son job d’été. Son argumentaire est précis. Je traduis les points les plus importants à ma visiteuse. Elle me tient la main. Nous attirons encore bien des regards. Non. Je ne suis pas le papa de la fille souvent serrée contre moi. Nous sommes tellement heureux d’être ensemble que tout cela nous indiffère quelque peu. C’est en redescendant des appartements seigneuriaux que nous nous embrassons comme des fous.

 

        Sous les regards amusés des visiteurs obligés de nous contourner. Nous nous laissons distancer pour nous livrer aux langues vivantes nécessaires pour visiter l’Écosse. Nous voilà seuls. << Je t’aime ! >> murmure Odélie. Elle ne le dit pas souvent. Ça vient du cœur. Peut-être de l’âme. Nous nous faisons surprendre devant les barbacanes par le groupe suivant. Ils applaudissent. Nous sommes certainement tous rouges et subitement en sueur. Hyper gênés. Nous quittons la forteresse en riant pour reprendre le chemin pavé qui descend vers la ville. Il est dix huit heures. La chaleur moins accablante. Direction le centre historique. Stirling est situé à l’entrée du parc national du Loch Lomond, des Trossachs et aux contreforts des Highlands. La vallée de la Forth. Les rues pavées du centre. Il y a foule. J’ai réservé une table depuis plusieurs semaines au "Baker Street". Un restaurant typique. Nous flânons donc en toute insouciance. << Tu es mon Tour Operator ! Tu es un organisateur de voyages hors pair. Tu as raté ta vocation ! >> me fait ma touriste.

 

        Il y a tant de choses à voir, à découvrir, qu’il faudrait habiter ici au moins un mois. Nous nous embrassons à chaque coin de rue en hésitant sur la direction à prendre. Je connais bien la topographie des lieux. J’y viens chaque été depuis mon adolescence. Je m’émerveille des réactions de mon accompagnatrice. Je suis rassuré. Elle est en empathie avec cette terre. Notre table nous attend. Sous une pergolas intérieure où poussent de belles glycines. << Tu assures comme une bête ! >> me dit encore mon aventurière. Nous savourons des sortes de quiches à la viande de mouton braisée. Une sauce crémeuse sur les haricots verts qui les accompagnent. Un régal. Sa main sur la mienne, Odélie me confie son irrépressible joie de retrouver la pièce manquante du puzzle. << Ça commence fort ! >> dit elle à plusieurs reprises. Je réponds : << Et ça va le faire pour plusieurs jours ! >>. Nous traînons à table. Je refuse de dévoiler l’itinéraire prévu mais je précise que nous passerons la soirée de demain au bord du Loch Ness. Un restaurant du petit village de Foyers. Sur la rive Est.

 

        À cette évocation Odélie ouvre de grands yeux en demandant : << Et s’il y a le monstre ? >>. Je réponds : << Tu va passer ton séjour en Écosse en sa compagnie ! >>. Nous rions aux éclats. Nous traînons à table en savourant tout autant nos coupes glacées que la douceur du soir. Une légère brise nous caresse, apportant un peu de sa délicate fraîcheur. Nous flânons encore un peu dans les rues. Chaque recoin étant prétexte à de nouvelles effusions de tendresse, de sensualité. Odélie raconte son voyage en avion. Avec les changements depuis Barcelone. Fourbus, il est vingt trois heures quand nous revenons au Camp Park. Un silence y règne malgré le grand nombres de touristes. Un précepte chez les Anglos-Saxons : la discrétion. C’est une étuve dans le camping car. Je fais du courant d’air alors qu’Odélie allume la climatisation. L’atmosphère est rapidement beaucoup plus viable. Les sanitaires nous accueillent l’un après l’autre. Personne. Notre lit nous accueille avec la même convivialité. Nous nous serrons dans la fraîcheur retrouvée. Presque trop. Ma complice m’attire sur elle.

 

        << Je t’aime ! >> prononçons-nous en même temps, avant de mêler nos bouches au goût de crème dentifrice à la verveine. Je reste en appui sur mes bras. J’avais oublié à quel point nos corps s’harmonisaient si pleinement. Odélie retire sa bague. Retire la mienne pour les unir. Le symbole est fort. << Ça fait plus d’un an. Tu te rappelles quand on s’est rencontré ? >> murmure t-elle alors que nous nous berçons doucement. Bien sûr. Je me rappelle de tout. Je réponds : << Quand j’oublie, il me suffit de retourner sur mon blog. Relire les épisodes ! >>. Elle chuchote : << Toi aussi ? >>. Nous faisons l’amour en retrouvant tous nos enchaînements de mouvements. C’est divin. Nos orgasmes doivent êtres de 8 sur l’échelle de Richter. Car c’est un assaut tellurique qui ébranle le lit. Pauvre lit ! Totalement épuisés, encore l’un dans l’autre, nous perdons conscience…

 

_____________________________________

Tous droits réservés - © - 2024 -

 

L'utilisation, toute ou partie, d'un texte, (ou photographie), par copié/colé par exemple, sans le consentement de l'auteur, constitue une violation de la propriété intellectuelle. Délit sanctionné par l'Article. L.335-2. du Code pénal.

La divulgation d'informations relatives à la vie privée, ou à l'identité, constitue un délit sanctionné par les articles 706-102-1 (Informatique) et 88-227 du code pénal.

 



21/11/2024

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 34 autres membres