L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christelle - Épisode 10

                                                               Les révélations

 

Je suis couché sur le dos. Sous ma tête, en guise d’oreiller, le petit sac à dos. Je porte mes lunettes. Je louche sur l'autre côté de la rivière. Le voyeur est à environ une trentaine de mètres. Souvent il se dissimule derrière les bosquets. Lorsqu'il en sort c'est pour agiter son sexe en notre direction. Je fais toujours semblant de ne me douter de rien. C'est à la fois passionnant et excitant. Allongée sur le plaid, à ma gauche, sa tête parfois posée sur mon ventre, Christelle s'adonne à sa fellation. Du coin de l’œil, discrètement, derrière les verres fumés de mes Ray-Ban "aviateur", je surveille les agissements du pêcheur. Ce dernier, bien vicelard, se masturbe. Je n'arrive pas distinguer si Christelle a les yeux ouverts. Je crois m'en douter à constater les réactions de l'exhibitionniste. Il lève très souvent son pouce pour manifester son plaisir.

 

Le bougre ne se doute certainement pas que je l’observe. Le salopard redouble donc quelquefois d'audace. Jouant de témérité risquée. Il me suffirait de tourner subrepticement la tête sur ma droite pour que ses agissements soient découverts. Je meurs d'envie de le faire. Je me fais violence. Ce qui me passionne dans cette situation c'est l'attitude de ma compagne d'aventures. Je n'aurais jamais imaginé un tel degré de turpitudes ! C'est fabuleux. Christelle, probablement aussi excitée que moi par ce qui se passe, me suce avec cette passion dont elle est coutumière. Elle ne cesse de fixer le voyeur exhibitionniste. Ce dernier semble lui aussi passablement excité. En effet, avec un culot certain, le salopiot se masturbe maintenant ostensiblement au bord de la rivière. Cambré sur ses genoux fléchis. Le corniaud prend tous les risques.

 

À chaque minute je prends davantage conscience de cette situation surréaliste. Je suis terriblement gêné. Je prends également conscience que c'est ce sentiment de honte qui entraîne mon attitude. Faire semblant de ne pas m'apercevoir de ce qui se passe est une façon de fuir la réalité. Soudain, pris d'une pulsion de "sauvegarde", j’entraîne ma pompeuse à côté du plaid, sur les cailloux. Je la tiens par ses cheveux. Fermement. Elle pousse un râle de surprise. Je pose ma main sur la tête de Christelle. Doucement, j’appuie. Je la force ainsi à gober en peu plus de ma turgescence. Christelle émet un second cri de surprise. J’enfonce encore un peu plus. Le type observe avec une attention décuplée. Il cesse même de se masturber. Se cache. Je ne regarde surtout pas vers lui. Je saisis la jeune fille pas ses cheveux pour lui retirer la tête.

 

En même temps que je sors mon sexe de sa bouche, je lâche un jet. Court, bref, net et précis. Christelle, surprise, pousse un nouveau petit cri de stupeur. J'appuie une nouvelle fois sur sa tête. Elle n’a d’autre choix que de gober à nouveau mon sexe. Elle le fait avec avidité en poussant de longs gémissements. Je me lâche en plusieurs petites giclées. Elle tente de se retirer. Je la maintiens fermement. Je décide de me comporter en salopard. En ce faisant je me mets simplement en harmonie avec ce qui se déroule depuis une bonne vingtaine de minutes. À moi d'avoir un double plaisir. Seule façon de m'en sortir. Vous vouliez vous amuser à mes dépends tous les deux ! Je joue avec !

 

Je me comporte de la sorte à plusieurs reprises. La relevant en la tenant par les cheveux. Pissant d'un coup bref. Lui appuyant à nouveau sur la nuque. Je jeu doit beaucoup plaire à ma joueuse car, se sachant observée entrain de se livrer à sa gourmandise, elle pousse des gloussements sonores. De petits cris de ravissements qui doivent s'entendre de l'autre côté de la rivière. Notre voyeur doit les percevoir car son comportement devient de plus en plus perturbé. Il est évident que le bougre se pose "la" question. Va t-il venir par là ? Personnellement, étant hétérosexuel à mille pour cent, je n'aimerais pas. Mais alors pas du tout. Christelle se douterait-elle de quelque chose ? Mon attitude, mes réactions ont de quoi surprendre une jeune fille beaucoup plus intelligente et rusée que je ne l'imaginais.

 

Le type doit certainement éjaculer car je le le vois se crisper. Se cambrer. Il reste soudain immobile en ahanant. J’en profite pour faire de même. Un second orgasme, absolument fameux, dans la bouche de ma merveilleuse suceuse. Une seconde éjaculation qui risque de noyer ma gourmande. Avec soin, longuement, elle me fait le "fond de cuve". Sans en perdre la moindre goutte. Je vois le type s’en aller, sa musette en bandoulière, son épuisette et sa cane à pêche à la main. C'est là que je tiens fermement les cheveux de Christelle. Je la force à relever la tête pour crier en direction du mec : << Superbe pompe à foutre, n'est-ce pas ? >>. Christelle tente de se soustraire à mon étreinte. Pas question. Je la maintiens fermement pour murmurer : << Tu es la plus adorable salope qu'il m'ait été donné de rencontrer ! >>

 

Christelle, les cheveux trempés, se redresse. Elle me fixe pas en-dessous. Mais avec un regard d'une incroyable dureté. Sévère. Lourd de reproche. Je la toise en la lâchant enfin. Elle est trempée de pisse. Son visage dégouline de toutes les substances qu'elle n'a pas réussi à avaler. Soudain, elle éclate de rire en s'écriant : << Salaud ! Tu savais hein ! Put-Hein j'adore les mecs dans ton genre ! >>. Elle me regarde à présent avec un sourire radieux, visiblement heureuse : << C’était comment ? >> me demande t-elle, mutine. Je lui tends le rouleau de papier absorbant en disant : << Tu es une merveilleuse petite salope ! J'aurais vingt ans de moins je te demanderais en mariage ! >> Elle éclat de rire en répondant : << Oh là, mais comme tu es vulgaire toi ! Salope ? Moi ? Mais où vas-tu chercher des choses pareilles ! >>

 

Se levant, allant à la rivière, Christelle, prenant appui sur un gros cailloux, trempe sa longue chevelure dans l’eau. << Wouah ! C’est rafraîchissant ! >> fait-elle en agitant ses cheveux au-dessus de l’onde. Comme elle est belle. Cette frêle silhouette qui se détache à contre jour. Ses cheveux qui éclaboussent partout autour d'elle. J’ai de la pisse sur mon bermuda et sur le bas de mon T-shirt. Christelle en a sur le haut du sien. Nous décidons donc de laver nos vêtements dans la rivière. Avec la chaleur, tout sera rapidement sec. C'est en échangeant nos impressions quand au déroulement de notre superbe aventure que nous frottons nos vêtements. Je félicite Christelle pour ses talents. Pour sa capacité à se mettre en scène. Pour la discrétion vicieuse dont elle sait faire preuve. << Et tu n'as encore rien vu ! >> s'écrie t-elle.

 

Nous étalons nos vêtements mouillés sur des rochers. Nous revenons en slip et en culotte. Nous nous allongeons sur le plaid. Christelle s’endort contre moi. Je ne tarde pas à la rejoindre dans un profond sommeil. Nos habits sont entrain de sécher sur deux grosses pierres. Nous dormons ainsi deux bonnes heures. Il est dix sept heures trente. Nos fringues sont secs. Nous nous habillons pour retourner à la voiture. Sur le chemin Christelle me confie à quel point ce que nous avons vécu cet après-midi l'a comblé. << C'est comme un fantasme que j'aurais réalisé. Sans toi, c'était tout simplement impossible. Merci ! >> fait elle en passant ses bras autour de mon cou pour m'embrasser.

 

Je pose une série de questions très intimes sur ses fantasmes. À ma grande surprise, alors que la plupart des filles restent silencieuses et mystérieuses sur ces choses, Christelle se montre très loquace. Elle répond avec davantage de détails encore que je ne le souhaite. << J'ai des tendances exhibitionnistes. Depuis petite. Il se passe toujours quelque chose de très profond et d'inexplicable tout au fond de moi quand je fais ce genre de choses. Mais, toute seule, tu sais, c'est très rare et souvent impossible. Alors ça reste dans un coin de ma tête ! >> me confie t-elle. J'écoute. C'est passionnant. Je regarde le profil de cette jeune fille de 20 ans. Fragile, délicate et pourtant tellement vicieuse.

 

De nombreux frissons parcourent mon échine. Nous bavardons. Christelle me raconte d'étonnantes anecdotes concernant ses fantasmes. Entre les choses qu'elle a déjà réalisé et les choses qu'elle aimerait réaliser. Je la prends dans mes bras, pétris d'émotion, pour murmurer : << Je peux t'aider à en réaliser certains ! >>. Elle m'écoute, s'écarte légèrement pour chuchoter : << Je te préviens, il y a des trucs un peu fou dans ma tête ! >>. Nous rions aux éclats. Nous voilà de retour à la voiture. La faim commence à nous tenailler. Nous prenons chacun une pêche. Les derniers fruits. Ma compagne d'aventures se love contre moi, palpe doucement ma braguette en disant : << Merci ! >>

 

J’invite Christelle à nous mettre en quête d’un bon restaurant pour le repas du soir. La voiture est équipée d'un GPS. Il suffit de poser la bonne question. L'embarras du choix ? Pas vraiment. Nous sommes vraiment en zone rurale. Loin de tout ou presque. Je roule doucement. Tout en jouant avec mon sexe Christelle pose tout un tas de questions saugrenues à la "dame du GPS". << Comme elle est con ! Tu as entendu ? Quand je lui demande si elle suce elle répond qu'elle ne comprend pas le sens de ma question ! >> dit elle. Nous rions aux éclats.

 

Nous arrivons dans un charmant village aux maisons de pierres blanches. Une sorte de bourgade à une dizaine de kilomètres au Nord de notre point de location. Je gare la voiture sur la place de l'église. Il y a des gens assis sur des chaises devant leurs maisons. Il y a le bar restaurant devant la mairie. Nous y réservons une table. Pas de touristes qui se bousculent par là. Nous nous promenons dans les ruelles. Christelle, à plusieurs reprises, discrètement, lorsqu’elle se blottit contre moi, me palpe la braguette avec vigueur. << J'aime mon nouveau "copain" ! >> dit elle. Au sommet de la colline, à côté de la mairie, nous voilà installés à une table sur la terrasse de ce magnifique endroit.

 

______________________________

Tous droits réservés - © - 2023 -

 

L'utilisation, toute ou partie, d'un texte, (ou photographie) sans le consentement de l'auteur, constitue une violation de la propriété intellectuelle.  Délit sanctionné par l'Article. L.335-2. du Code pénal.

La divulgation d'information relative à la vie privée, ou à l'identité, constitue un délit sanctionné par les articles 706-102-1 (Informatique) et 88-227 du code pénal.

 



23/10/2023

A découvrir aussi