L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christelle - Épisode 11

                                           Des précisions s'imposent d'elles-mêmes

 

Après ce délicieux repas. Après avoir traîné longuement à table. Après avoir échangé quelques épisodes de nos existences, nous profitons de cette douce soirée d’été en nous promenant longuement dans les ruelles du village. Cette soirée au restaurant nous a légèrement alourdi. Aussi, c’est avec un réel plaisir que nous profitons de cette légère fraîcheur de la nuit. Christelle me tient par la taille en me racontant des anecdotes de sa vie. Elle le fait avec passion en s’arrêtant souvent pour se serrer contre moi. Christelle aime également me poser tout un tas de questions sur mon passé. J'ai l'âge de son père. Il y a donc de quoi susciter l'intérêt d'une jeune fille de vingt ans. Curieuse, ouverte.

 

Nous revenons à l'appartement pour minuit. Me chevauchant, Christelle profite de la splendide dernière érection de cette belle journée. Malgré que son cycle, (et son tampon), lui interdisent la pénétration vaginale, elle se frotte avec fougue. Quand elle se penche en avant, pliant ses coudes, elle dépose des bises sur mes lèvres. Tous deux fourbus, nous nous endormons sans même nous en rendre compte. La jeune fille après avoir pesé sur moi de tout son poids, glisse doucement sur le côté pour plonger dans un profond sommeil réparateur. Je la rejoins presque immédiatement. Elle ronfle doucement. J'essaie de lutter encore un peu, épuisé, pour l'écouter s'abstraire dans l'onirisme.

 

Il doit être sept heures. Le soleil joue déjà sur le mur en face du lit. Évoquant la peinture de Vermeer de Delft. Christelle, déjà réveillée, me chuchote les premières douceurs de la journée. Elle m'avoue avoir attendu mon réveil. Je l'ai entendu se lever dans la nuit. << Pour changer mon tampon. Il était six heures ! >> précise t-elle. Je la serre contre moi. C’est le quatrième jour que nous passons ensemble. Comme moi ma compagne d'aventures désire profiter de chaque instant, avec la même acuité que la mienne. Nous ne voulons rien perdre de ce temps partagé. C’est d'ailleurs notre "contrat". << Tout cela s'annonce comme les plus belles vacances de ma vie ! >> fait Christelle en se levant.

 

Nous nous levons pour nous précipiter dans la salle de bain. Nous adorons commencer nos journées par une bonne douche. Puis, assis à la petite table, nous prenons notre petit déjeuner. Christelle évoque le bord de rivière, hier. Tous deux, nous évitons de parler du pêcheur. Je n’aborde pas le sujet. Je veux découvrir si la coquine sait, si elle "joue", et tout cela m’excite évidemment considérablement. Sera t-elle la première à en parler ? Nous envisageons une nouvelle expédition dans la région. Assise sur mes genoux Christelle propose différentes options. J'ai ma tablette Samsung sur la table de nuit. Christelle se lève pour aller la récupérer. Elle l'allume en chantonnant. Cet adorable.

 

Notre choix se porte sur La Cascade du Ray-Pic. Nous consultons une brochure en ligne. Je propose à Christelle de passer un peu de temps à Annonay. Nous pourrons y visiter quelques Musées, aller à l’office de tourisme et découvrir la ville. Je suis entrain d'essuyer notre petite vaisselle. << Tu as toujours de bonnes idées ! >> me fait la jeune fille en me sautant dans les bras. En se saisissant de la tablette ma compagne d'aventures lit à voix hautes quelques descriptions touristiques. J'écoute avec attention. Toutes ces émotions commencent à me tatouer l'âme. Et de plus en plus profondément. Éveillant ces vieilles craintes. Surtout à l'idée que cet enchantement finira par s'achever.

 

Nous nous mettons en chemin. Nous prenons la petite route presque déserte qui quitte le bourg voisin. La départementale 121 qui nous mène vers Annonay. Le paysage, sec et ensoleillé, est de toute beauté. Je roule doucement. Nous nous faisons doubler par quelques rares véhicules. Christelle fourre sa main gauche dans ma braguette plusieurs fois. Souvent pour ponctuer une phrase. Un bon mot ou une expression amusante. Elle est là, les pieds nus sur le tableau de bord, à me raconter des histoires rigolotes. J’apprécie l’optimisme et la constance de caractère de ma coéquipière. Et toujours ces questions surréalistes qu'elle pose à la "dame du GPS". Nous rions aux éclats.

 

Christelle est vêtue d’une jupe légère, courte et plissée. Un simple T-shirt qui lui recouvre le buste. Ses tous petits seins ne nécessitent aucun sous-vêtement. Je sais toutefois qu’elle porte une culotte. C'est étrange cette propension à porter une culotte qu'ont les filles qui ont leurs règles. Elle est libre de ses mouvements, souriante et heureuse. Je lui trouve chaque jour un peu plus de finesse d'esprit. Je la trouve chaque jour plus belle et plus délicate. Dans ma poitrine, mon vieux cœur commence à m’imposer de curieuses sensations. Je suis entrain de me faire piéger par moi-même. Toujours ce même piège dans lequel je retombe. Toutes les expériences du monde n'y changeront rien.

 

A la sortie du magnifique village de Saint-Bonnet-le-Froid, Christelle extrait mon sexe avec une agilité étonnante. Un sexe qui alterne entre érections et séquences de repos. Doucement, alors que je reste concentré du mieux que je peux sur ma conduite, ma coquine imprime un léger mouvement masturbatoire. Je suis beaucoup plus amusé qu’excité. Nous rions beaucoup car tout cela se passe dans la joie et la bonne humeur. Il n'y a dans ce jeu aucun désir véritable. C'est déjà devenu presque "mécanique". Doucement, la jeune fille, baissant ses jambes pour les poser au sol, se penche sur le côté. Christelle gobe mon sexe en poussant un gémissement de contentement. Je reste vigilant.

 

Je suis très concentré. Je scrute chaque angle de mes rétroviseurs et de la route. En restant parfaitement lucide, maîtrisant totalement la situation, j’éprouve un plaisir décuplé. Je peux sentir la langue agile de Christelle qui tente de pénétrer sous la peau de mon prépuce. Je contracte mes muscles fessiers à plusieurs reprises afin de lui offrir un peu de liquide séminal. Je secrète rapidement. C'est physiologique. Dans ma nature. De sympathiques petits râles d'étonnements témoignent d'ailleurs des montées de sève. Conduisant de ma main gauche, je passe ma main droite sous ses cheveux. Je saisis sa nuque pour la caresser, la masser. Avant d'appuyer sournoisement. Cela l'amuse.

 

Cette situation se reproduit trois fois sur une quinzaine de kilomètres. Nous prenons la départementale 17. Christelle, quand elle se redresse, interroge le GPS. Elle finit par attacher ses cheveux avec un chouchou jaune. Quand elle tourne la tête pour me sourire, je fonds. Cette intimité qui grandit chaque jour. La route est étroite. Parfois, tirant Christelle par ses cheveux à présent attachés, je la redresse afin qu’elle puisse admirer le paysage. << Oh regarde là-bas, la drôle de montagne ! >> fait elle en montrant au loin une sorte de "brioche conique". La jeune fille consulte la tablette avant de me dire : << C’est le Mont Gerbier de Jonc ! >>. Ma guide me masturbe alors un peu.

 

Je gare la voiture afin de prendre quelques photographies. J’oublie que mon sexe pend de ma braguette et je sors de la voiture. Un coup de klaxon d’une auto qui passe attire mon attention. Christelle, pliée de rire, pointe son doigt en direction de mon entrejambes. Je remballe très vite. Je me sens soudain tellement stupide de m'être fait surprendre ainsi. Faut il être con pour oublier de ranger ses "petites affaires" avant de sortir de l'auto ! La coquine n’arrête pas de me tripoter à travers le tissus de mon bermuda. Je prends quelques clichés. Ma complice regarde partout autour de nous. Personne. << Viens on descends plus bas ! >> dit elle. Nous sommes à l'abri du regard des automobilistes.

 

Christelle se penche devant moi pour descendre la tirette de ma braguette. Une nouvelle fois elle en extrait mon sexe. << Il faut aérer tout ça. Avec ces chaleurs ça pourrait fermenter puis moisir ! >> lance t-elle. Nous rions comme des fous. Une nouvelle fois avec mon sexe dans la main, ma compagne d'aventures m'entraîne sur l'étroit sentier rocailleux qui descend vers une construction de pierres évoquant une sorte de temple. Ce ne sont que les ruines d'une ancienne bergerie. Elle me pousse sur une pierre plate. S'accroupissant entre mes jambes, sans lâcher mon sexe, elle dit : << Si je n'avais pas mes règles, tu serais déjà bien enfoncé là ! >>. Elle pointe son index en direction du sien.

 

Je suis secrètement soulagé. Dans ces situations je redoute une chose que je déteste par dessus tout. La sodomie. Christelle n'y fait aucune allusion. Ce qui me rassure. Comme si elle devinait cette pensée, subitement elle s'écrie : << Je déteste la sodomie ! Tu aimerais m'enculer ? Ça te frustre ? >>. Je m'empresse de répondre : << Ah mais pas du tout. Je partage ta répulsion pour "ça" ! >>. Ceci étant précisé, c'est comme après la résolution d'un problème en suspend. Christelle rajoute : << J'aime l'avoir là où la nature a prévu les choses ! >>. En éclatant de rire elle montre sa bouche qu'elle ouvre en grand pour lancer : << Là aussi. Car il y a le goût ! >>. Je la rejoins dans un fou rire.

 

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23/10/2023

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