L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christelle - Épisode 12

                                                           Folies dans un lieu public

 

Nous ne nous attardons pas dans ces ruines. Christelle se redresse. Elle me tire par le sexe afin que je me lève de ma pierre. Nous remontons le sentier ainsi. C'est assez cocasse. Nous voilà installés dans la voiture. Avec ces chaleurs caniculaires la climatisation est l'invention la plus phénoménale. Christelle est la plus parfaite des coéquipières. Elle sait même lire une carte routière à la perfection. Quand je le lui fais remarquer, elle s'écrie : << Macho ! >> en me tordant le sexe. Aïe ! Sur la petite route qui mène vers Annonay la circulation est plutôt fluide. Christelle tient toujours mon sexe. Je roule donc doucement, avec de grandes précautions, en me faisant caresser. Masturber.

 

L’activité qui consiste à conduire un véhicule, le sexe à l’air, en compagnie d’une délicieuse ingénue, devrait être reconnue d’utilité publique. En effet, le conducteur redouble de prudence et fait très attention. Ce qui limite considérablement les risques de dépassements des vitesses autorisées. Que du bénéfice. Sans même évoquer les effets thérapeutiques qui devraient êtres remboursés par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie. Parfois Christelle se laisse glisser sur le côté pour récupérer le liquide séminal qui perle à l’extrémité de mon prépuce. Elle ne voudrait pas que cela tâche le tissu kaki de mon bermuda. Ma coéquipière me suce alors avec cette délicatesse presque émouvante.

 

Une délicate attention buccale qui crée bien évidemment une nouvelle addiction. Parfaitement consciente de l’effet qu’elle suscite sur ma libido comme sur ma psyché, la coquine en profite avec une effronterie redoublée. Se redressant avec les lèvres humides. Prenant plaisir à montrer les coulures. Elle me tire la langue en faisant d'horribles grimaces. Elle louche pour me dire : << Dents de lapin ! >>. En imitant un léporidé, lèvres supérieures retroussées. Je rigole comme un fou. Et c'est bien plus dangereux en conduisant que de se faire tailler une pipe. Il commence à faire faim. Nous mordons dans une pomme. Christelle vérifie notre itinéraire sur la tablette. << On est bon ! >> dit elle.

 

Nous arrivons à la ville pour treize heures. Morts de faim. Cette fois-ci, avant de sortir de la voiture, je ferme consciencieusement ma braguette. Christelle, prenant un air triste de circonstance, s'exclame : << Oh, dommage ! Je pourrais l’avoir encore un peu après ? >>. Je contourne le véhicule pour serrer cette adorable coquine contre moi. Elle enfonce sa langue au goût de pomme dans ma bouche. << Comme on est bien tous les deux ! >> s'écrie t-elle en se mettant à sautiller tout autour de moi. Cette maudite émotion qui me submerge à nouveau si soudainement. Christelle doit être dotée d'un sixième sens car elle saute à mon cou en s'écriant : << Et ça ne fait que commencer ! >>.

 

J’ai garé la voiture à l’entrée de la ville. Nous décidons de nous trouver un parc. De manger à l'extérieur. De la glacière je tire les victuailles pour les mettre dans le petit sac à dos. C'est décidé, je vais acheter une de ces glacières à brancher sur l'allume cigare. La glace ne partira plus en flotte au bout de quelques heures. Christelle tient ma main. Nous découvrons des rues écrasées de soleil. C'est touristique. Après avoir demandé notre chemin à un passant, nous nous mettons en route pour le parc Mignot. Il est distant de quelques centaines de mètres. La vue sur le lieu, décoré "à la Française", est de toute beauté. Nous avisons un banc en retrait. Là-bas, derrière le kiosque, une fontaine.

 

Je découpe les tranches de pain pendant que Christelle, ouvrant le Tupperware, remue la salade préparée ce matin. << Il faut que je téléphone à mes parents. Je n'ai pas encore donné de mes nouvelles aujourd'hui. Ils m'imaginent avec ma copine. Je vais leurs dire la vérité. Je déteste le mensonge ! >> lance Estelle en sortant son téléphone. Je l'interroge du regard. Je ne sais pas si c'est vraiment aussi important d'avouer à ses parents qu'elle traîne avec un mec de l'âge de son père. J'avale de travers. Christelle pose sa main sur mon bras en disant : << Ne t'inquiète pas, je sais m'y prendre avec papa ! >>. Je me contente de répondre stupidement : << Oui mais quand même ! >>

 

Je lui tends sa tartine de Roquefort, son fromage préféré. Elle la garde dans sa main gauche tout en bavardant. Je suis pâle. Je suis en sueur. Je voudrais me cacher dans un trou de souris. Je l'entends tout avouer. Sa dispute avec sa copine. Notre rencontre il y a quatre jours. Notre installation dans un appartement. Nos virées. Nos découvertes. Mutine, espiègle, pour me faire profiter de ses aveux et des réactions de sa mère, Christelle met sur "haut parleur". Je suis bien plus outré que ne le sont ses parents. Par contre je suis totalement subjugué par leur incroyable ouverture d'esprit. Je profite de tous les échanges. Je découvre ainsi que ma compagne d'aventures est la "princesse".

 

Une grande manipulatrice. Mais je devine l'amour immodéré de ses parents. Fille unique qui est la "reine" à la maison. Pour m'achever totalement, me donner le coup de pied de l'âne, Christelle précise : << Je vous envoie des photos ! >>. Alors là, je risque de suffoquer. Christelle, tout en bavardant surveille mes expressions du coin de l'œil. C'est qu'elle profite de mon désarroi avec une certaine jubilation. Elle raccroche en s'écriant : << Et voilà ! Pas plus difficile que ça ! Dire la vérité est un véritable soulagement ! >>. Elle se lève pour s'assoir sur mes genoux. Tout en mangeant sa tartine elle rajoute : << On va faire de belles photos, très "sages". Les envoyer à mes parents ! >>

 

J'ai du mal à déglutir. Le sentiment qui m'habite me culpabilise terriblement. << Mais qu'est-ce qui t'arrive ? Tu n'aimes pas la vérité ? >>. Je réponds : << Si bien sûr, mais là quand même ! >>. Pour toute réponse Christelle glisse sa main sous ses fesses pour palper ma braguette en faisant : << Pouet pouet ! >>. En riant aux éclats devant mon expression effarée. Après le repas, après avoir tout rangé, Christelle s’allonge sur le banc, la tête sur mes cuisses. Elle me regarde longuement. Je caresse ses cheveux. Elle me parle de sa première année de faculté. Elle me fait : << Tu viens à mon anniversaire, le 18 septembre ? >>. Après un moment de silence, je réponds : << Cinq cent kilomètres nous séparent ! Oui ! Je viens, c’est sûr ! Mais dans le plus grand secret ! >>. Elle mime des bisous qu'elle m'envoie.

 

<< Décidément, tu as le culte du secret toi ! Il n'y a pas de secrets entre nous ! >> dit elle. Pour me rassurer elle rajoute : << Je ne cache jamais rien à mes parents. Ils ne sont pas stupides, ils se doutent bien que je ne suis pas du genre à faire des vœux pour entrer au couvent ! >>. Sur ces mots, nous rions aux éclats. << Tu m'imagines à genoux, avec une cornette blanche, l'expression extatique devant une apparition mariale ? >> fait elle encore entre deux fous rires. Je réponds : << Ça dépend devant quoi tu serais à genoux ! >>. Christelle se redresse, se relève, s'assoit sur mes cuisses, son bras autour de mon cou pour lancer : << Je vais y vouer un culte avec la tienne ! >>

 

Pour fêter ses vingt ans le 18 septembre, Christelle souhaite ma présence. Elle m'en fait part avec insistance. Elle s'écrie : << Notre histoire est merveilleuse alors qu'elle n'a que quatre jours. Imagine un peu ce qu'elle sera au bout de deux semaines ! >>. J'en ai peut-être davantage conscience qu'elle. Ça m'effraie. Nous sommes en été. Je sais pouvoir organiser ma venue en septembre. J’y tiens soudain. Christelle aussi. La jeune fille regarde longuement autour de nous. Scrutant avec attention les alentours. Elle se couche sur le côté. Ouvrant discrètement ma braguette, elle s’empare de mon sexe. Je m'exclame : << Mais t'es folle, il peut arriver quelqu'un ! >>. Elle en rigole.

 

Je laisse aux lecteurs d'imaginer le tourment, l'inquiétude et la peur qui me gagnent. Christelle se met à me sucer avec passion. Totalement indifférente à notre environnement. Pas moi. Je regarde partout autour de nous. Parfois, je baisse le regard pour l'observer. Son visage juvénile, presque nubile et angélique, présente un tel paradoxe avec ce qu’elle est entrain de faire. Je pose le petit sac à dos sur mes genoux pour cacher ce qui se déroule là. Je reste vigilant. Personne. Je suis excité. Christelle donne l’impression de "biberonner". Elle le fait avec bonheur. J’éjacule précipitamment. C'est pour ne pas faire durer. Avec peine, Christelle tente de déglutir l'abondante quantité de sperme.

 

Christelle commence à bien me connaître. Elle sait donc que le "meilleur" reste à venir. Aussi, avec avidité, elle continue de pomper. Me projetant dans de nouvelles angoisses. Il y a un couple là-bas, ils ne font pas attention à nous. Une dame promène son chien pourtant interdit d'accès dans ce parc. Nous partons pour un second tour. Je suggère : << Et si on s’offrait les plaisirs à venir au petit bonheur la chance, dans d'autres endroits insolites et aussi fous que celui-là ? >>. Ma complice se redresse pour répondre : << Tu as toujours de merveilleuses idées ! >>. Avant de sucer encore un peu. Je suis couvert de sueur. Malgré l'ombre des platanes centenaires, il fait très chaud.

 

La tirant doucement par les cheveux, je force Christelle à se redresser. Le petit sac à dos ne pourra pas continuer à masquer nos activités plus longtemps. Une famille se dirige vers ici. Ma coquine, beaucoup plus concentrée sur sa fellation que je ne le supposais, semble reprendre ses esprits avec une certaine peine. Je dis : << Viens, on se casse ! >>. Elle met sa main sur sa tempe en répondant : << Oui, mon Capitaine, à vos ordres ! En route pour de nouvelles aventures ! >>. Nous nous levons enfin. Christelle ne lâche pas ma main. Nous attirons l'attention de quelques promeneurs. Cette jeune fille qui tient cet homme d'âge mûr par la main. Serait-ce son père ? Question qu'on devine dans ces regards interrogateurs.

 

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23/10/2023

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