L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christelle - Épisode 13

                                           Christelle m'inflige d'autres épreuves

 

Nous déambulons dans les rues qui nous mènent au centre ville. Nous marchons doucement en découvrant les vitrines. Il y a là de beaux magasins. De belles boutiques. Tout particulièrement entre la rue Sadi Carnot et le boulevard de la République. Les touristes, nombreux, flânent tout comme nous. La chaleur caniculaire incite à la nonchalance. Christelle prend nombre de photographies. Elle me demande quelquefois de poser devant tel ou tel monument. Combien de fous rires, combien de baisers échangés aux alentours de l’église Saint-François. J’y pense encore aujourd’hui. Avec des frissons. Moi aussi j'ai encore plein de clichés datant de ces merveilleuses aventures.

 

Gourmands et désireux de nous offrir tous les plaisirs, nous marchons en tenant nos glaces. Nous n'hésitons d'ailleurs pas en prendre une succession de parfums différents. Nous savourons ces délices presque à la chaîne. Nous nous arrêtons à la première boutique qui en propose lorsque nous avons dégusté la précédente. J’aime goûter la bouche de Christelle entre deux glaces. Surtout lorsqu’elle est bien froide, parfumée à la vanille, à la pistache ou au pralin. Le plaisir est réciproque car ma belle aventurière fouille ma bouche avec la même fougue de sa langue exploratrice. En ces instants seul le présent prend valeur universelle. N'existent plus le passé et certainement pas encore l'avenir.

 

Nous flânons longuement. Main dans la main. Bien des regards se posent sur notre couple. Non messieurs dames, je ne suis pas le père de la jeune fille qui me fait tous ces bisous. Qui rit avec sa tête contre mon épaule. Après la ville, nous prenons la direction du quartier de Cance. Le dépliant que je tiens indique un chemin de promenade. De là, nous pourrons avoir une vue épatante sur la ville et sa région proche. C’est en montant vers l’hôpital que Christelle, me poussant dans le renfoncement d’une porche cochère, pose sa main sur ma braguette. Elle palpe, tâte et "malaxe" tout en riant. Jusqu’à me procurer une formidable érection. Il fait chaud. Je suis soudain en sueur !

 

Personne. Nous percevons quand même des éclats de voix pas très loin. Sur le chemin pavé en contrebas. Sans s’inquiéter, après avoir jeté un regard dans toutes les directions, Christelle ouvre mon short pour en extraire ma turgescence. Les voitures garées sur le bord du trottoir nous dissimulent parfaitement. Surtout la camionnette jaune des Postes. Christelle s’accroupit. Elle se met à me téter avec force. Je regarde partout autour de nous. Je suis tout rouge. Ça me picote dans le dos. J'ai comme des décharges électriques. Une torture. La situation dure ainsi depuis quelques minutes. Je tente de redresser ma complice pour la faire cesser. Mais avec obstination elle résiste à tous mes efforts.

 

C’est là que je remarque la jeune femme assise dans la camionnette des Postes. Elle est jeune et plutôt belle. Elle nous observe en souriant. Ce sont toujours d'étranges regards qu'ont les femmes dans ces situations de voyeurisme involontaire. Involontaire au début. Je suis soudain terriblement gêné. D'une voix ferme je dis : << Arrête ! Il y a quelqu’un qui nous regarde ! >. Cessant de pomper un court instant Christelle répond : << Oui, je sais qu'elle mâte ! C'est comme le pêcheur ! >>. Je regarde la jeune postière. Cette dernière me fixe maintenant dans les yeux avec un air de défi. J’essaie de soutenir son regard, terriblement excité. Je voudrais me cacher. Christelle suce.

 

Je revis la situation au bord de l'eau, au pied du viaduc. Ce pêcheur qui nous observait. Qui s'exhibait. J'avale de travers. Je respire difficilement. Mon cœur bat la chamade. La jeune femme me fait un sourire sans équivoque. Elle lève la main pour dresser son pouce en l’air. Appuyant son geste par deux clins d’œil. Je me sens couler dans la bouche de Christelle. Mon excitation distille quantité de liquide séminal dont se régale ma délicieuse coquine légèrement perverse. La camionnette démarre pour quitter l’emplacement. Nous sommes à présent beaucoup trop visibles. Avant de s’éloigner, la postière m’envoie un bisou qu’elle souffle depuis sa main ouverte dans ma direction.

 

C'est extrêmement rassurant. Soudainement apaisé, je reprends une respiration normale. Je dis : << Tu me mets dans des situations folles ! >>. J’arrive enfin à redresser Christelle. << Alors ? C’était comment ? Tu en mets du temps pour te rendre compte de ce qui se passe autour de toi ! >> me fait-elle avant de m’embrasser. Je remballe mon sexe. Je ferme ma braguette. Un peu consterné je fais : << Ainsi tu savais qu’il y avait la femme dans la camionnette ! >>. Elle répond : << Bien sûr, comme je sais que tu as vu le pêcheur, hier, qui nous mâtait au bord de la rivière ! >>. En éclatant de rire, m’entraînant par la main, mutine, espiègle. Sans me laisser le temps de souffler.

 

Toutes ces révélations me laissent plutôt abasourdi. Cette étonnante jeune fille est décidément une boîte de pandore. En la prenant en stop j'en ai ouvert le couvercle. Quand je partage ma réflexion elle hausse les épaules en disant : << Tu n'aimes pas l'adorable petite diablesse que tu as libéré ? >>. Sans me laisser répondre elle colle sa bouche sur la mienne. Toutes ces épreuves sur mon vieux cœur commencent à m'épuiser. Elle se serre contre moi. Je n'ai d'autres alternatives que de la prendre dans mes bras. C'est merveilleux. Un peu stupide, je dis : << Oui, mais quand même ! >>. J'adore quand ma compagne d'aventures se met à rire. Ses fines narines qui bougent. Qui s'écartent.

 

Nous arrivons sur les hauteurs du chemin de Cance. La vue y est sublime. L’endroit est très fréquenté. A plusieurs reprises, Christelle, se frottant contre moi en m’embrassant, me touche discrètement la braguette. Je dois à chaque fois surmonter un choc. J'ai peur que ces attouchements intempestifs ne passent pas aussi inaperçus que nous l'imaginons. Je reste très vigilant malgré mon état d'excitation. J’ai envie d’évoquer le pêcheur. Elle me pose la main sur la bouche : << Chut ! Je sais ce que tu vas me demander ! Secret défense ! >> me fait elle. Nous rions. << J’ai envie de te tailler une pipe quelque part. Viens, on se trouve un coin ! > déclare t-elle en accélérant le pas…

 

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23/10/2023

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