L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christelle - Épisode 17

                                                                 L'amour au réveil

 

Je me réveille doucement. Une certaine agitation dans la chambre me tire de mon sommeil. J’ouvre les yeux. Je m'étire longuement dans la clarté diaphane de ce matin d’été qui illumine la chambre. J'ajuste les coussins sous mon dos. Christelle prépare la table du petit déjeuner. Des bols, le sucrier. Le panier sur lequel sont posés la baguette, les croissants. Elle découvre que je l'observe. Je regarde ma montre. Il est sept heures du matin. << Bonjour monsieur ! >> me fait la ravissante jeune fille juste vêtue d'un T-shirt. Elle prend son élan pour plonger sur le lit. Je la serre contre moi en chuchotant à son oreille : << Bonjour mademoiselle ! Déjà debout à faire tout ce remue ménage ? >>

 

Me couvrant le visage de bises, Christelle dit : << Oui, comme ça tout est prêt. Après le petit déjeuner on pourra filer. Il fait tellement beau. J'aime tant ces longues journées d'été ! >>. Elle découvre mon corps en tirant lentement sur le drap. << Mais tu bandes mon cochon ! Tu n’as pas honte de bander comme ça devant une jeune fille ? >> lance t-elle en se saisissant de mon sexe. Me mordillant le lobe de l'oreille la jeune fille en question tord mon érection doucement dans tous les sens. En riant. Je murmure : << La journée commence bien ! Mais tu sais, mon érection est naturelle. Une réaction purement physiologique. Ça s'appelle la tumescence ! >>. Christelle ouvre de grands yeux.

 

<< Expliquez-moi bien cher professeur ! >> demande mon "élève". Christelle ne porte qu’un léger T-shirt de nuit. Elle me chevauche soudain pour frotter délicatement son sexe sur le mien. Je sais que sa préférence est d’être sur moi. Non pas dans un élan freudien de domination, mais plus prosaïquement parce qu’elle a plus de plaisir ainsi. La jeune fille s’enfile délicatement sur ma turgescence. << La place est libre depuis ce matin ! >> précise t-elle. Nous restons sans bouger comme à chaque fois. En prélude aux agitations qui vont s'en suivre. Nous nous fixons dans les yeux. Christelle se débarrasse de son T-shirt. J'admire les petits seins fermes qu'elle exhibe fièrement.

 

<< C’est qui qui commence ? >> me demande ma complice en enfonçant sa langue dans ma bouche. Nos bouches sont encore imprégnées du goût de la nuit. Curieusement cela nous excite par dessus tout. Cette fois-ci, c’est moi qui impulse le mouvement. Je caresse ses seins avant de poser mes mains sur sa taille que je serre. La jeune fille a un élan de plaisir. Elle se cabre contre moi en lâchant un râle sonore. J'appuie sur le haut de ses fesses comme pour m’enfoncer encore davantage. Son visage baissé, masqué par ses cheveux, Christelle n'est pas sans évoquer une écuyère en pleine galopade. Cette chevauchée a quelque chose de fantastique. Des gargouillis dans nos ventres.

 

Nos ventres vides manifestent leurs demandes. Ils attendront parce que ce qui se passe est trop bon. Habituellement, je ne suis pas du tout du matin. Mais là opère une magie que je n'explique pas. Christelle gémit de plaisir. Moi, je gémis de bonheur. Ou bien est-ce parfois l’inverse ? Peut importe. Sans mouvements brusques, je fais basculer ma cavalière pour me retrouver sur elle. Prenant appui sur mes bras afin de la libérer du poids de mon corps, j'imprime un mouvement de va et vient régulier, lent et rythmé. La jeune fille se mordille la lèvre inférieure, les yeux fermés. Elle chuchote : << J'adore faire ça avec toi. Tu sais faire durer. Mais il faudra que je te mette à l'épreuve ! >>

 

Ses longs cheveux étalés tout autour de sa tête évoquent le visage angélique d'un tableau de Raphaël. Ce qui m’excite au plus haut point. Faire l’amour avec un ange, quoi de plus divin ? J’accélère le mouvement de mon bassin. Christelle se redresse pour s’accrocher des deux bras à mon dos. Nos deux corps, fins, humides et fébriles ne font plus qu’un. Christelle rejette sa tête en arrière. Elle paraît soudain si fragile que je cesse de remuer. J'ai trop peur de lui faire mal. J'approche mon oreille pour tenter de bien comprendre ses murmures. Ce ne sont que des onomatopées. C'est moi qui imagine que ce sont des mots. Ça m'amuse. C'est captivant de faire l'amour à cette délicieuse personne.

 

La jeune fille, par intermittences, suit mon rythme en dansant avec moi. Puis, elle reste immobile pour ressentir toutes ces délicieuses sensations qui l'envahissent. Qui nous enivrent. Après lui avoir fait longuement l’amour, Je change d'attitude. Après lui avoir procuré une extase de quelques instants. Après l'avoir fait frissonner, je me mets à la baiser. Ces mouvements brusques du bassin qui lui arrachent quantité de petits cris suggestifs. Christelle ouvre les yeux. Surprise par ce changement de comportement, elle cherche ma bouche de la sienne. Nos estomacs n'arrêtent plus de grogner. La sensation de faim commence à dominer. Mais je veux tenter une nouvelle expérience.

 

<< Mon amour, mon amour ! >> chuchote ma complice. C'est à peine audible. Je dresse l'oreille. Elle prononce ces mots un peu comme si elle s’adressait à une entité au-delà de moi. Je cesse soudainement pour me retirer. << Non ! >> s'écrie t-elle. Je reviens me fourrer dans sa grotte à nouveau. Elle soupire de bonheur. Je fais cela à plusieurs reprises. Dans un souffle je dis : << C’est pour te punir de me rendre fou ! >>. Christelle se met à rire avant de lancer : << Alors je vais te rendre dingue ! Il faudra me punir tout le temps ! >>. Elle me fait basculer sans ménagement. Petit bout de femme animé d'une force étonnante. Elle se retrouve sur moi. << À nous deux ! >> me fait elle.

 

Je tente de caresser ses tous petits seins mais elle me bloque fermement les poignets. J’ai les bras immobilisés à hauteur de ma tête. Christelle se met à bouger, imprimant à son bassin des mouvements lents mais précis. La jeune fille alterne les rotations. Des allées et venues. Elle s’arrête pour recommencer. Sans cesser de plonger son regard dans le mien. Christelle cherche les toutes meilleures sensations. Elle me fixe avec attention. Tout l'inventaire des expressions féminines défile devant mes yeux. C'est merveilleux. C'est fabuleux. Je suis à nouveau au spectacle. Le plaisir de la vue conjugué au plaisir du sexe. Christelle vit les mêmes sensations. Murmures incompréhensibles.

 

Mon érection, congestionnée de plaisir, me procure les plus indicibles sensations. De très rares sensations matinales. Christelle connait là un second orgasme. Quelle santé. Les jeunes filles éveillées aux choses du sexe semblent animées d'une inépuisable vitalité. J'en ai encore un extraordinaire spécimen sur le corps. Elle s’effondre sur moi de tout son poids. Je lui caresse la nuque longuement. Doucement elle se retire pour descendre son visage près de mon sexe. Je l’empêche toutefois de le prendre en bouche. << Et toi ? >> me demande t-elle, presque inquiète. Je la fais remonter. Je ne réponds pas. Je me contente de la bercer dans mes bras en avouant mon enchantement paradisiaque.

 

Ma compagne d'aventures saisit mon érection pour demander une nouvelle fois : << Et toi ? >>. Je chuchote à son oreille : << Je vais me garder pour toutes les opportunités de la journée ! Ne t’inquiète pas pour moi. J’ai un orgasme permanent avec toi ! >>. Christelle se blottit encore plus fort. Entre deux gémissements de bonheur, elle susurre : << Tu es génial ! >>. Nous éclatons de rire lorsque je réponds : << Oui, je sais ! >>. Christelle se met soudain à me chatouiller. Je fais pareil. Nous roulons sur le lit en riant. À nouveau sur moi, soudain grave et sérieuse, elle me demande : << Je peux l'avoir quand je veux aujourd'hui ? >>. Je réponds : << Seulement si tu n’es pas sage ! >>

 

Nous devons nous faire violence. Pourtant nous sommes morts de faim. Nous croquons dans la même pomme en nous précipitant dans la salle de bain. Nous prenons notre douche en nous frottant l’un contre l’autre, nous livrant à de nouvelles et furtives caresses. J'essuie Christelle qui chantonne en improvisant des paroles surréalistes nous concernant. Nous courrons en slips jusque dans la cuisine. Nous prenons ce solide petit déjeuner que nos corps réclament depuis presque deux heures. Pour cette septième journée ensemble, il est décidé d’aller visiter le site préhistorique de la grotte Chauvet au Pont d’Arc. Nous étudions l'itinéraire sur le téléphone. Petites routes de campagne.

 

Vers neuf heures trente nous sommes enfin dans la voiture. Je roule doucement, la main de Christelle dans ma braguette…

 

__________________________________

Tous droits réservés - © - 2023 -

 

L'utilisation, toute ou partie, d'un texte, (ou photographie) sans le consentement de l'auteur, constitue une violation de la propriété intellectuelle.  Délit sanctionné par l'Article. L.335-2. du Code pénal.

La divulgation d'information relative à la vie privée, ou à l'identité, constitue un délit sanctionné par les articles 706-102-1 (Informatique) et 88-227 du code pénal.

 



23/10/2023

A découvrir aussi