L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christelle - Épisode 21

                                                                   Le vieux peintre

 

Je dors profondément. Je n'en suis pas si certain. C'est cette frontière ténue entre la conscience et le rêve. Non, je ne dors plus. Non, je ne rêve pas. Christelle me sort du sommeil avec ses prestations habituelles. Je me réveille le visage couvert de bises. J’ouvre les yeux. La jeune fille est couchée sur le ventre, à côté de moi. Je ne rêve pas. Je la regarde mieux. Les reins cambrés, elle est entrain de se masturber. Je fais semblant de rien. << Bonjour, tu as bien dormi ? >> me demande t-elle en se tournant pour lover son corps contre le mien. Nous sommes nus. Je regarde l’heure. Il est sept heures. Je saisis ma complice par la nuque. Nous restons ainsi de longues minutes. Elle se frotte. Lascive.

 

Dehors, il fait beau. Le soleil éclaire déjà toute chose de ces lumières impudiques de l'été. Nous nous levons, pressés d’aller savourer notre petit déjeuner. Nous n’avons qu’une idée, nous sauver pour profiter de cette nouvelle journée. Durant tout ce premier repas, Christelle se montre très câline. La jeune fille est caressante et affiche en permanence un air espiègle. Assise sur mes genoux, ses bras autour de mon cou, elle me raconte son rêve érotique. Elle m'avoue s'être réveillée en se touchant. Je révèle l'avoir découverte ainsi. Ma coquine me demande : << Tu as aimé ? >>. Je réponds : << Oh, oui, j'adore regarder une fille se masturber ! >>. Christelle s'écrie : << Coquin ! >>

 

Elle se positionne à califourchon sur mes cuisses en lançant : << C'est vrai ? Tu es voyeur ? >>. Nous rions. Christelle se frotte sur mon érection. Après le petit déjeuner, nous prenons notre douche. Nous sommes tous deux sous l’eau à faire les clowns. Cette attitude nous permet de juguler nos désirs sexuels afin de les distiller tout au long de cette journée à venir. Il serait stupide de nous comporter comme des animaux dès le matin. Les choses s’annoncent d'ailleurs torrides. Christelle n’arrête pas d’enfoncer sa langue dans ma bouche en soupesant mes organes génitaux. << Bonne qualité aujourd’hui ! >> dit elle à plusieurs reprises. Elle me tire par le sexe dans tout l'appartement.

 

Nous voilà vêtus. Christelle est en jupette et en T-shirt. Elle ne porte aucun sous-vêtement. << J'en ai marre d'enlever et de remettre ma culotte dix fois par jour ! >> précise t-elle. Ses tous petits seins n’en nécessitent nullement et son sexe s’en dispense agréablement. Je porte un ensemble hawaïen surréaliste qui fait beaucoup rire la jeune fille. Short et chemisette. Il y a vingt ans, à la fin de mes études, j'ai passé un mois à Hawaï. J'en ai ramené des fringues qu'il me faut bien porter de temps en temps. Nous sommes chaussés de sandales. Dans le petit sac à dos posé sur le siège arrière, nous avons toutefois prévu du change. Quand ce sac est plein, il constitue un très bon oreiller.

 

Nous voilà à rouler sur la petite départementale. Peu de voitures. Christelle, très à l’aise dans son rôle de copilote, étudie la carte. Elle interroge le GPS pour comparer les résultats. << On est bon ! >> lance t-elle. Direction le lac de Saint-Martial. Lac réputé pour être un agréable lieu de baignade. Christelle me guide avec une précision redoutable. Oui ! Il y a des filles capables de lire des cartes routières ! Je suis en compagnie d’un de ces rares spécimens. Spécimen qui a présentement sa main dans mon short. Braguette béante dont elle va finir par détruire la tirette. Il est dix heures et il est préférable d'allumer la climatisation. C'est encore une journée caniculaire qui nous attend.

 

Il y a environ trente kilomètres à parcourir. Depuis dix minutes Christelle joue avec mon sexe. Je roule avec beaucoup de précautions. Je suis toujours d'une grande prudence au volant. J'avance doucement, les yeux rivés sur tous les angles de vision. Ma coéquipière tient mon érection dans sa main gauche. D'une poigne ferme. Tout en me montrant des éléments du paysage, tout en commentant la campagne environnante, elle me masturbe d'un mouvement lent. Je la surprends dans le rétroviseur à loucher sur ce qu'elle fait. Mais elle aussi surprend mon regard. << Coquine cherche coquin pour coquineries ! >> murmure t-elle tout en se penchant sur sa gauche. Pour sucer.

 

Se contorsionnant avant de se laisser glisser au sol, devant le siège passager, Christelle s'installe confortablement. Je demande : << Mais pourquoi tu te mets là ? >>. Elle répond : << J'aime bien. Ça permet une meilleure concentration ! >>. Je rajoute : << Mais tu ne vois plus le paysage ! >>. Christelle dit :<< Non, mais je vois autre chose de très intéressant ! >>. Elle se met à genoux. Elle pratique là une de ses fellations enivrantes dont elle est coutumière. J’adore me faire sucer en étant obligé de rester concentré. Je suis un maître de la conduite contrariée. Je ralentis. Une auto nous dépasse. Avec un coup d'accélérateur rageur. Un coup de klaxon. << Ta gueule ! >> lance Christelle.

 

Nous parcourons ainsi une quinzaine de kilomètres. Régulièrement, Christelle cesse pour m’entretenir de sujets aussi variés que ses études, les amis étudiants, son petit copain ou encore sa mamie propriétaire de deux chevaux. Tout cela participe de notre bonheur. Du plaisir de nos sens. Pour conclure la jeune fille prononce toujours la même phrase : << Je t'aime toi ! >>. Puis elle retourne à sa dégustation dans un silence religieux. J’aurais bien mis un CD mais cela gâcherait l'audition des gargouillis et des bruits bulleux de cette fellation sirupeuse et de haute qualité. Parfois je pose ma main sur la nuque de ma compagne d'aventures. J'appuie légèrement. J'adore son gloussement amusé.

 

Nous arrivons au lac Saint-Martial. Un endroit magnifique. Le lac, cercle presque parfait, est entouré de tous côtés de montagnes rocheuses. C'est typique de la région. Je dis : << On est arrivé mademoiselle ! >>. Christelle cesse sa pipe, se redresse pour s’asseoir sur le siège. << C’est magnifique ! >> fait-elle. Je rajoute : << Oui, une bel endroit ! >>. Ma coquine s'écrie : << Non je parle de ce que je te fais pendant que tu roules ! >>. Nous éclatons de rire. Une fille avec de l’humour, qui sait lire une carte routière et qui adore la pipe ! Que pourrais-je bien désirer de plus ? D’autres se damneraient pour un seul de ces paramètres ! Elle ne me laisse pas répondre, elle fouille ma bouche.

 

Nous sortons de la voiture. Il fait tellement chaud. C'est comme d'ouvrir la porte d'un four. On s'en prend une bouffée en pleine face. Il y a déjà pas mal de monde. J'attrape le sac à dos, je saisis la glacière à provisions, Christelle prend le plaid à carreaux beiges. Ce serait sympathique de trouver un endroit isolé. Voilà un coin qui nous conviendrait parfaitement. C'est un sentier étroit qui quitte le chemin pour descendre vers le lac. Nous ne l'avons pas vu. Il y a un peintre. Un vieux monsieur, assis devant son chevalet. C'est une image irréelle. Comme sortie d'un livre. Il peint cette partie du lac. Nous admirons une peinture de qualité. Notre artiste est coiffé d'un chapeau de paille.

 

Nous nous saluons pour bavarder un peu. Le peintre, affable et tout heureux de partager un peu de sa passion, est enchanté de découvrir que je suis peintre moi-même. Retraité de la SNCF cet homme peut s'adonner à sa passion. Christelle, accroupie à sa gauche, en appui contre ma jambe, observe les coups de pinceaux. Une dizaine de minutes à discuter. Nous laissons ce brave personnage à sa peinture. Christelle m'entraîne par la main. Légèrement en hauteur, à une vingtaine de mètres, une petite plate-forme naturelle entourée d'arbres feuillus. La vue sur le lac est splendide. En regardant bien, juste en bas, nous pouvons même suivre la progression des travaux du peintre.

 

Ce dernier, de temps en temps, s’empare d’une des deux grosses gourdes posées à ses pieds. Pour la porter à sa bouche. Sur notre droite, une petite cascade permet de déposer notre glacière. De la caler entre des gros cailloux. L’endroit est paradisiaque. Même aux plus chaudes heures de la journée, l’ombre des feuillus, la proximité de l'eau, rend certainement l'endroit très agréable. Pour descendre se baigner au lac une cinquantaine de mètres. J’étends le plaid au sol. Christelle a déjà sa main dans ma braguette que j’ai oublié de refermer. Ma coquine me dit : << Moi je le savais. Je n'ai rien dit. Le vieux la sûrement vu lui aussi ! >>. Je suis soudain très gêné. Un peu honteux. Christelle rit...

 

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24/10/2023

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