L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christelle - Épisode 30

                                                 La bite tentatrice du vieil artiste

 

Quelle curieuse envie que de retourner sur les bords de ce lac. Je pose ma main sur la cuisse de ma coquine pour murmurer : << Tu es incorrigible ! >>. Elle répond : << Tu es fâché ? >>. Nous rions. Il est aux environs de seize heures trente quand je gare la voiture au même endroit que hier. Christelle prend le plaid et moi je prends la glacière. Elle me tend ses lèvres afin que j'y colle les miennes. Je la suis. Nous prenons exactement le même chemin, puis le même sentier. C'est très agréable d'évoluer à l'ombre des arbres. Quelle n'est pas notre surprise de découvrir que le vieux peintre est toujours là, assis devant son chevalet. Nous hésitons un instant en restant dissimulés.

 

<< Go ! >> lance Christelle. On y va franchement. Le vieil homme nous salue. Nous nous arrêtons pour admirer longuement l’avancée de sa toile. À présent, le vieil artiste fignole quelques détails aux pinceaux fins. C’est une œuvre de toute beauté. L'école de Barbizon dans toute sa splendeur. Christelle, serrée contre moi, n’arrête pas de murmurer : << Comme c’est beau ! >>. Je demande au peintre : << À tout hasard votre toile serait-elle à vendre ? >>. Le retraité répond assez sèchement : << Cher monsieur, mes toiles sont destinées à ma galerie. Il faudra y venir en septembre ! >>. Bien évidemment, en septembre nous serons loin d'ici. À presque neuf cent kilomètres pour moi.

 

À quelque huit cent kilomètres pour ma compagne d'aventures. Christelle garde ma main dans la sienne. Serrée contre moi. Nous contemplons le magnifique travail de cet homme. Il manie ses accessoires avec une maestria étonnante. Sa main ne tremble jamais. C'est avec des gestes sûrs qu'il applique les touches de couleurs. Je découvre qu'il peint lui aussi avec les meilleures peintures au monde. Les tubes de couleurs à l'huile BLOCKX soigneusement alignés dans le coffret posé au sol. Je ne pose pas de questions techniques. Je connais parfaitement les produits qu'il utilise. Christelle caresse mes fesses. Elle passe un doigt sous le tissu de mon bermuda. C'est très agréable.

 

Nous laissons le peintre pour remonter sur notre petite terrasse naturelle. Il n’y a personne. Je dispose la glacière sous la petite cascade d’eau fraîche. Christelle étend le plaid au sol. Elle se change. De son petit sac à dos, la jeune fille sort une jupette et un T-shirt. J’observe les courbes de son corps fin. Ses tous petits seins ne demandent aucun soutien. Ils sont en liberté sous le léger tissu. Christelle a retiré sa culotte. Je suis un peu frustré car j'aurais volontiers acheté cette toile pour l'offrir à ma complice. Je me promets de réaliser un petit tableau afin de le lui offrir pour son anniversaire. Lorsque j'irai la rejoindre le 18 septembre. Je garde mes pensées secrètes. Ce sera mon cadeau.

 

La jeune fille vient s’assoir à mes côtés. << Je peux m’offrir du sperme de vieux tu crois ? >> me fait-elle à l’oreille. Je n'ai pas le temps de réaliser ce qu'elle vient de dire. Elle éclate de rire. C'est communicatif. Je la rejoins dans un fou rire. Tout de même un peu étonné je demande : << Tu serais partante pour un second épisode ? >>. Christelle saisit mes deux poignets pour poser mes mains sur ses seins. Elle dit : << Tu m’étonnes ! Et comment ! >>. Elle fouille ma braguette pour en extraire mon sexe. Elle me caresse doucement. << Je peux ? >> me fait encore ma coquine. Je dépose un bisou sur son front en répondant : << Mais éclate-toi un maximum, c’est les vacances ! >>

 

<< Je t'aime ! >> lance t-elle dans un souffle. Elle pose sa bouche sur la mienne. Un long baiser. Nous nous levons pour aller nous asseoir au bord du rocher. Les pieds dans le vide. Plus bas, à trente mètres, il y a le vieux peintre. Il est concentré sur la finalisation de son tableau. Ce sont les derniers coups de pinceaux. Les plus "précieux". Ceux qui déterminent la qualité de l'ensemble. Il scrute son œuvre avec une grande attention, sa palette sur ses genoux. << Reste-là, je descends ! >> me fait Christelle en se levant. Elle se penche pour murmurer : << Prépare un chewing-gum ! >>. Je la regarde descendre le sentier. Elle arrive auprès de l’artiste. Impossible d'entendre ce qu’ils se disent.

 

Je vois Christelle accroupie devant le vieil homme. Les cuisses écartées, les coudes posés sur ses genoux. Je peux la voir rire à plusieurs reprises. Le peintre doit lui raconter des choses amusantes. La jeune fille reste ainsi de longues minutes. Malgré son attitude délicieusement provocante, le vieux peintre reste stoïque. Il semble se complaire dans une conversation animée et joyeuse. Mon érection est presque douloureuse. Je suis terriblement excité. Je me couche sur le ventre en tirant la paire de jumelles du sac. Mes coudes en appui sur le bord du rocher, je scrute avec attention. Christelle et le peintre sont à l'ombre du grand parasol. Je donnerais cher pour entendre la nature des échanges.

 

L'artiste me tourne le dos. Je reste donc concentré sur ses gestes. Toujours prêt à intervenir si la situation devenait critique. Enfin, il écarte les pans de son tablier, ouvre sa braguette et sort son sexe. Il pose sa palette et ses pinceaux sur l'herbe. Il se tourne vers Christelle. Je vois ce qu'il présente à la jeune fille. Le vieux peintre l’agite dans sa direction. Celle-ci, la tête penchée sur la droite, jouant avec ses longs cheveux dénoués, regarde, amusée. Je vois l’artiste qui fait signe avec son index pointé. Christelle se redresse pour venir se mettre à genoux entre les jambes de notre "Gustave Courbet". Elle pose les mains sur ses cuisses. Lui adresse un délicieux sourire. Puis le fixe effrontément.

 

Mon cœur bat la chamade. Je peux ressentir les palpitations jusque dans mes tempes. Je me frotte sur la roche. Je ne veux rien perdre de la scène et de ce qui va suivre. Pourtant j'ai envie de me masturber plutôt que de me frotter. Pour cela il faudrait lâcher la paire de jumelles d'une main. Ce qui viendrait forcément perturber la qualité de mon voyeurisme. Le vieux peintre tourne la tête pour regarder dans toutes les directions. Il regarde avec insistance vers ici. Il ne peut pas me voir. Les feuillages me cachent. Par contre je ne perds rien de ce qui se déroule là, en contrebas, à une trentaine de mètres.

 

Au loin on peut entendre le rires des baigneurs. Le bruit des plongeons. Les jeux d'eau.

 

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24/10/2023

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