L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christelle - Épisode 32

                                             D'enchantements en enchantements

 

Je suis réveillé par le poids de Christelle. Son corps sur le mien, elle couvre mon visage de bises. << Bonjour monsieur, il est déjà huit heures ! Il va falloir se lever ! >> me fait la jeune fille en riant. Je la serre contre moi, je la fais rouler et c’est moi qui me retrouve sur elle. << Plus que dix jours ensemble ! Tu te rends compte ? >> me fait-elle encore en me faisant basculer une nouvelle fois. Nous nous fixons soudainement. Longuement. Essayant de pénétrer au plus profond de nous-même. C'est un peu comme si je regardais mon avenir. Non pas dans une boule de cristal, ni avec un don de clairvoyance quelconque mais avec la certitude qu'une fois encore j'y laisserais des plumes.

 

Tout cela est si beau. Tellement merveilleux. Trop beau. Cette étrange impression de voler ce bonheur. De le soustraire à une fatalité qui n'est pas la mienne. Des considérations métaphysiques que semblent deviner ma partenaire qui éclate de rire. Tout en lui faisant quantité de baisers, je murmure : << Nous allons finir par casser ce pauvre lit ! >>. Toute gravité vient de disparaître. Nous nous levons. Je fais tournoyer Christelle dans les airs avant de l'emmener dans la cuisine. Nous préparons notre petit déjeuner. Il est décidé d’aller randonner dans les gorges de l’Ardèche. Nous consultons notre brochure longuement. Nous étudions l’itinéraire tout en savourant notre pain grillé.

 

Nous sommes tous deux à nous réjouir pour cette nouvelle escapade. Nous prenons notre douche dans une sorte d'euphorie. Vêtus légèrement, il est neuf heures trente quand nous sommes en route. C’est le premier jour où le ciel est couvert. Les nuages ne sont toutefois nullement menaçants. Il fait doux. Le climat idéal pour une marche de plusieurs heures. Dans nos petits sacs à dos, nous avons tout préparé. Je roule lentement. Nous apprécions de pouvoir admirer les splendides paysages qui nous entourent. Christelle pose sa tête sur mon épaule. Nous arrivons au départ du sentier, au "Ranc de l’Arc". Je gare la voiture. Ma compagne d'aventures se blottit contre moi.

 

Quelques minutes où nous restons tous deux immobiles dans l'auto. C'est comme s'il fallait se faire violence pour sortir de ce silence. Nous nous équipons. Direction les bords de l’Ibie, magnifique rivière argentée sous le gris des nuages qui voilent le ciel. Le chemin est accidenté aussi il est préférable de rester prudents. Christelle serre ma main dans la sienne. Nous reviendrons par le Gour de l’Oule. Ma complice me montre l’Arche sur laquelle elle m’invite à monter. C’est une arche de pierre naturelle. Je demande : << Tu vas m’imposer ma phobie du vide et me mettre face à mon vertige ? >>. Christelle me touche à travers le tissus de ma braguette. Avec un sourire espiègle elle répond : << J’aime te procurer des vertiges tu sais ! Tu es tellement désarmant quand tu es inquiet ! >>. Je dépose une bise sur le front. Elle sourit.

 

Nous montons sur l’Arche de pierre. De la haut, effectivement, c’est vertigineux. Vertigineux mais tellement beau. Nous sommes assis à contempler le paysage enchanteur. Un autre couple est assis en contre-bas. << Nous n’avons plus que dix jours. Je veux savourer chaque seconde de ce temps qui passe trop vite ! >> me fait la jeune fille. Je passe mon bras sur son épaule et je la serre contre moi. Je ne sais quoi dire. Elle pose sa tête sur mon épaule pour rajouter : << L'échéance approche inexorablement. Je ne veux plus te quitter. Ce sera trop dur ! Comment vais-je faire sans toi ? Les souvenirs de chaque instant vont me dévorer, me faire souffrir. Me perturber sans cesse ! >>

 

J'écoute en silence. Les mots qu'utilisent cette jeune fille si lucide sont exactement ceux que je pourrais prononcer moi-même. C'est comme si nous étions télépathes. Nous nous regardons à nouveau gravement. << Pourquoi l'amour fait-il si mal ? >> lance t-elle. Je ne sais quoi répondre. Après cette contemplation méditative, nous nous relevons. Nous nous mettons en marche. Il nous faut faire une boucle de 10 km. C’est certain, aujourd’hui, le soleil restera caché. Il est onze heures trente. Christelle marche devant moi sur le sentier rocailleux. Parfois elle se retourne, revient sur ses pas, me fait des grimaces ou des sourires. Comme elle est belle, grande jeune fille de 19 ans toute frêle.

 

Je sais tout au fond de moi que cette fragilité n'est qu'apparente. Toutes ces journées déjà passées ensemble m'ont appris à découvrir son caractère et sa volonté. J'observe, admiratif, son déhanché et son pas gracieux. Nous marchons ainsi jusqu’aux environs de treize heures trente. Nous avisons une sorte de tertre rocheux. Christelle se retourne soudain pour lancer : << J’ai faim ! Pas toi ? On s’arrête là pour manger ? >. Il y a là des endroits confortables qui invitent à s'y installer. Nous prenons place au sol. Nous déballons nos victuailles. Nous avons préparé "simple". Des sandwichs au thon, deux tomates crues. Du chocolat noir et des gâteaux secs. Nous mangeons avec appétit.

 

<< J’aimerais bien "biberonner" un peu, tout à l’heure ! >> me fait ma comparse en mettant sa main dans mon short, le long de ma cuisse. << Tu sais, comme un bébé qui tête ! >> rajoute t-elle encore. Son regard malicieux, par en-dessous, mutin et espiègle me fascine autant qu'il m'amuse. Oui, je suis fou amoureux de cette fille. Je reste silencieux et je la regarde longuement. << Quoi ? >> me demande t-elle au bout d’un long moment. J’ouvre ma braguette et je sors mon sexe turgescent. Je fini par répondre en l'agitant vulgairement : << Oh rien ! Juste une envie de sacrifier à mes penchants "burlesques" ! >>. Christelle éclate de rire en lançant : << J'aime le burlesque tu sais ! >>

 

Je suis allongé sur les fesses, les coudes en appui sur le sol. Christelle joue avec mon prépuce. Elle le décalotte, fait apparaître le gland, puis le referme. << J’aime ta bite ! C’est ma préférée jusqu’à présent ! >> me fait-elle. Je lui demande : << Tu n’en as pas goûté tant que ça, en fait ! Tu manques d’éléments de comparaison ! >>. Elle me regarde, amusée, avant de me répondre : << Non ! Juste trois ! >>. Je lui tire l’oreille gentiment et avec douceur en précisant : << Il ne faudra pas en rester là ! >>. Nous rions de bon cœur. << Je te promets de faire de longues études ! >> me dit elle encore avant de m’embrasser avec fougue. Elle se couche sur moi pour fouiller ma bouche...

 

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24/10/2023

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