L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christelle - Épisode 35

                                             Aventures sensuelles dans un musée

 

Ce matin, au réveil, Christelle me chevauche. C'est ainsi qu'elle me sort du sommeil. En riant. << J'aime les différents aspects de nos vacances tu sais ! >> lance t-elle en mitraillant mon visage de bises. Elle frotte son sexe sur ma tumescence. << Aujourd'hui on fait "cul"...turel ! >> rajoute t-elle. Je ris aux éclats. Je caresse ses petits seins. Nos lèvres restent soudées. L'impérieux besoin naturel impose sa loi. Christelle se précipite aux toilettes la première. Quand j'en reviens à mon tour la table est déjà mise. Ça sent bon le café et le pain grillé. Nous prenons notre petit déjeuner en faisant mille nouveaux projets pour la journée. << On se fait un musée ? >> me propose t-elle.

 

Je trouve la suggestion parfaite. En venant s'assoir sur mes genoux, ma complice me dit : << Mais attention. Je me sens très coquine et déjà pleine d'idées saugrenues ! >>. Je reste silencieux. Je me contente de passer ma main sous son T-shirt. À caresser son dos. Nous prenons notre douche. Pressés de filer, nous ne traînons pas. À peine habillés et nous voilà en route. Il y a environ 50 km jusqu'à l'Aven d'Organe. Classé grand site de France. Un musée et une visite souterraine. De quoi nous réjouir. Je roule doucement. Christelle joue avec mon sexe tout en commentant les paysages qui défilent. Quelques premières gouttes de pluie. Une belle atmosphère bucolique, champêtre.

 

Il faut attendre dans la file. S'armer de patience. Nous sommes enfin munis de nos billets. Il est préférable de commencer par le musée. << Je te préviens, je suis claustrophobe. J'ai une phobie des cavernes ! >> me fait la jeune fille en me prenant dans ses bras. Christelle m’entraîne par la main. Nous trouvons un coin discret dans une petite salle du musée. Il y a là des marmites en cuivres, des grilles et autres ustensiles pour préparer les châtaignes. Nous n’avons que faire de ce qu’il y a dans cette salle. Nous n’avons plus qu’une envie, qu’un désir, celui de goûter nos bouches, nos salives, de partager nos étreintes. Christelle me plaque contre le mur. C'est dans une porte murée, retirée.

 

Nous sommes là, serrés l’un contre l’autre, entre deux grandes étagères. Il y a un couple de visiteurs qui passe sans nous voir. Cela nous amuse. J’ai l’envie folle de lécher la jeune fille. J’ai ma main sous sa jupe. De la mouille trempe le bout de mes doigts. J’y goûte. Elle me regarde amusée. Elle passe sa main dans mon pantalon. Je bande comme un dément. Nous pouvons entendre l'argumentaire de la guide qui dirige le groupe de touristes. Des gens s'en éloignent, prennent des photos, retournent dans le groupe. Personne ne nous prête attention. C'est passionnant de vivre ces instants troublants où se mêlent inquiétude, peur d'être vu et excitation procurée par "l'interdit". Le défendu.

 

Christelle regarde à gauche, à droite, rapidement j’ai la braguette ouverte et mon sexe dans la main bouillante de la jeune fille. << Comment pourrons-nous survivre quand ces vacances seront terminées ? >> me chuchote t-elle à l’oreille. Soudain, mon cœur se brise. Elle sait ce qu’elle vient de commettre. Cela a valeur de "test". Elle me masturbe doucement pour me distraire de tout tourment. Ce n'est pas la première fois que Christelle évoque la fatalité qui nous attend. Parfois lors de moments totalement incongrus comme maintenant. Le plus souvent lorsque nous prenons nos dîners, en soirée. Les restaurants semblent particulièrement propices chez ma complice pour en parler.

 

Je la caresse. Nous sommes là à nous toucher, à nous masturber discrètement. Je suis convaincu que ce temps pluvieux n’est pas étranger à l’émotion qui nous envahit. Christelle, me chuchote des << Je t’aime >> à me faire fondre. << Il nous reste sept jours ensemble ! >> me fait-elle avec un ton presque dépité. Je la rassure : << Sept jours à savourer chaque seconde ! >> Elle se serre encore plus fort. Gémissant lascivement à mon oreille. J'adore sentir son souffle dans mon cou. C'est toujours une source d'émotion. Une impression pleine de cette indicible sensation qui me procure vertige et frisson. Elle le sait bien ma coquine, depuis le temps qu'elle en joue. Connaissant mes réflexes.

 

Nous sommes dans notre bulle. Quelque peu dissipés nous avons tendance à ne pas êtres assez vigilants. J’ai le sexe dressé dans la main de Christelle. J’ai ma main sous sa jupe. Un soudain sixième sens me fait tourner la tête sur ma droite. Là, entre le haut panier de rotin et la charrette, la jeune guide nous observe avec un curieux et discret sourire. Elle a vu. Elle regarde. Elle ne cesse de sourire. Il y a quelque chose de l'ordre de la peur qui m'envahit soudain. La jeune fille porte un uniforme qui n'est pas sans évoquer à celui d'un policier. C'est sans doute la cause de cette curieuse impression. Son sourire calme pourtant rapidement mes craintes. Cette employée du Musée se montre comparse.

 

Christelle tourne également la tête. Les deux filles s’observent en souriant. Christelle agite doucement mon sexe dans sa direction en posant le doigt sur ses lèvres. Ce signe universel qui invite au silence et au secret est reproduit par la jeune guide qui reste ostensiblement là, debout à nous regarder. Presque admirative. Nous ne savons que faire. Ces quelques instants semblent durer une éternité. Je laisse au lecteur d'imaginer l'immense soulagement qui m'étreint. Mais également l'excitation qui me gagne. C'est tout simplement merveilleux de vivre des instants profonds dans le sentiment d'une complicité spontanée. Christelle agite mon sexe vers la jeune fille qui me fixe, souriante.

 

La jeune guide prend un soudain air de déception. Elle est à son poste de travail. Elle s’en retourne. Nous entendons le bruit de ses pas s’éloigner doucement. << On l’allume ? >> me demande Christelle en me montrant ses doigts mouillés de mon liquide séminal. Je suis terriblement excité. Je lui montre mes doigts mouillés de sa cyprine. Elle est terriblement excitée aussi. Devant mon désarroi, devant mes interrogations, Christelle saisit ma main. << Viens ! >> me fait-elle. Je remballe. Je me réajuste. Nous tentons de retrouver nos esprits. Surtout moi qui n'ai pas les capacités féminines de changer instantanément d'état mental. Nous changeons de salle. Je cherche la guide du regard. Elle est là-bas, récitant son argumentaire à un groupe d'une quinzaine de visiteurs accrochés à ses lèvres. Elle nous sourit. Discrète.

 

<< On fait un tour aux toilettes ? >> me fait Christelle en me tirant par la main…

 

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24/10/2023

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