L'ECRIT DE JOIE

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Christelle - Épisode 36

                                                  Une rencontre insolite et inopinée

 

Christelle entre aux toilettes. << Tu attends mon signal ! >> dit elle en me laissant planté là. Je reste interrogatif mais cette étonnante jeune fille m'a déjà réservé tant de surprenantes surprises. Je suis debout devant la porte. Il n’y a personne dans la salle. Il se passe tout au plus deux minutes avant que Christelle ne revienne me rejoindre. << Viens, la configuration des toilettes est absolument superbe ! >> me fait ma compagne d'aventures en m’entraînant par la main. Il y a cette étrange réverbération qu'on retrouve dans la plupart des espaces carrelés. Un phénomène que je trouve souvent déplaisant. Nous pénétrons dans les toilettes. Sur la droite, il y a l’espace homme. On voit quatre urinoirs fixés au mur.

 

Christelle m’entraîne là, entre le dernier urinoir et le mur. << Reste là, ne bouge pas, je vais faire le guet. Sors-là et prépare-toi ! >> me fait encore la jeune fille d'un ton péremptoire avant d’entre bailler la porte pour pouvoir mâter à l’extérieur. Christelle a passé son temps à beaucoup m'étonner. Au fur et à mesure de ces jours qui passent je la découvre plus espiègle et propice à toutes sortes d’expériences. Je suis admiratif. Et présentement en érection. << Tu ne te branles pas ? Profites en donc ! >> lance t-elle. Je mets l'index sur mes lèvres comme pour imposer le silence. C'est vrai. Il pourrait y avoir quelqu'un dans un des quatre cabinets. En haussant les épaules, Christelle se précipite pour ouvrir chacun d'eux.

 

<< Tu vois bien qu'il n'y a personne ! >> s'exclame t-elle. Deux nouvelles minutes s’écoulent. Je me masturbe doucement, sans réelle conviction. Christelle m'imite en me faisant des grimaces et des clins d'œil. Elle reste toutefois aux aguets. Coinçant la porte de son pied. Le silence, presque oppressant, se rompt soudain. << Chut ! >> dit elle en mettant l'index sur ses lèvres. Je peux distinguer le pas rapide de la jeune guide. Christelle se dépêche de me rejoindre. Accroupie devant moi, mon sexe en bouche elle me fixe en me faisant un clin d’œil. La jeune guide entre dans les toilettes. Elle nous voit dans cette situation. << Oh ! Pardon ! Excusez-moi ! >> fait-elle en s’avançant vers les lavabos. Christelle continue. Je suis terriblement gêné. Mon cœur bat la chamade. Je suis rapidement couvert de sueur. Je me fais tailler une authentique pipe des familles.

 

Dans le miroir, tout en se lavant les mains, la jeune guide nous observe. Elle me fait un curieux sourire. Je la fixe. Cette insoupçonnée complicité m’excite à un point démentiel. Je me sens rassuré. Je prends conscience d'être resté en apnée depuis son entrée dans les toilettes. Je respire profondément pour reprendre ma respiration. Je pourrais me mettre à bouger dans la bouche de Christelle. Je fais un effort surhumain pour maîtriser ce désir. Je déteste me laisser aller à la moindre pulsion. Je dois tout contrôler. C’est tellement meilleur ! C'est une émotion très particulière que nous partageons très certainement tous les trois. La jeune guide vivrait-elle à l'instant un vieux fantasme ?

 

Toujours est-il que la jeune fille fait durer le moment. Je la devine stratège. Sans doute trop heureuse d’être impliquée dans le scénario. Un scénario soigneusement élaboré par Christelle, je m’en rends bien compte à présent. La jeune employée passe longuement ses mains sous la soufflerie du séchoir. Une crainte m'envahit doucement. Je suis de plus en plus inquiet. N’importe qui pourrait arriver. Et c’est toujours dans un tel moment que l’emmerdeur somptueux et universel arrive dans toute sa splendeur ! Christelle ouvre parfois les yeux pour fixer les miens. Je sens mon cœur battre jusque dans mes tempes. Mes mains ont la tremblotte. Après tout, je suis le seul des trois à m'exposer ainsi, aussi "ouvertement".

 

Curieusement, et fort heureusement, personne n’arrive. Le "jeu" peut continuer. La jeune guide entre dans un des quatre cabinets de toilettes. Mais pourquoi diable dans les WC hommes ? Elle laisse la porte entrouverte. Christelle me fixe. Son air amusé, ponctué de quelques clins d’œil, participe d’une des pipes les plus vicelardes de toute ma vie. J’entends la jeune guide pisser. Elle lâche plusieurs petits jets sonores et puissants. Merveilleux ! Nous percevons même des murmures incompréhensibles. C'est certain, cette jeune fille vit là un moment tout aussi extraordinaire que nous. Une "participation" que je trouve sublime. Je suis obligé de me tenir au carrelage au-dessus de l'urinoir. J'en ai des vertiges.

 

Je l'avoue, ce sont là quelques minutes d'extases. Il n'y a pas d'autres mots pour définir mon ressenti. Il en va probablement de même tant pour la guide que pour Christelle. Sa fellation est passionnée, profonde, goulue et gourmande. J'entends les gargouillis. La jeune employée tire la chasse. Elle vient s’accroupir devant la porte entrouverte. Mon sang ne fait qu’un tour. Je pourrais éjaculer dans l’instant. La quantité de liquide séminal que provoque mon excitation doit être conséquent car Christelle déglutit avec peine. La situation dure ainsi deux bonnes minutes. La jeune fille se redresse et s’ajuste avant de se diriger vers la porte. Elle disparaît avec un sourire lascif et terriblement vicieux.

 

Christelle cesse sa pipe. Elle se redresse. Elle me montre l’intérieur de sa bouche. La quantité de filaments de foutre est impressionnante. Elle a du mal à prononcer quelques mots. << Eh bien ! Tout ça t’a mis dans un drôle d'état, vieux vicieux ! >> me fait-elle en déglutissant difficilement. De l'index, je caresse le bout de son nez en disant : << Autant que toi, délicieuse jeune vicieuse ! >>. Nous rions alors que Christelle s'essuie la bouche, que je remballe avec beaucoup de difficulté mon sexe encore turgescent. Dur comme le bois. Ma complice m’entraîne vers la sortie. Au même moment arrive un quidam. C’est l’emmerdeur somptueux qui vient de rater son entrée. Arrivant après les festivités. Tant mieux pour nous…

 

Nous voilà dans la dernière salle du musée. Je suis dans un état d’excitation extrême. Le musée de la châtaigne, c’est bien, c’est beau, mais la pipe vicelarde c’est beaucoup mieux. Je me contrefiche de la châtaigne ! Mais là, comme de ma première paire de chaussettes. C’est aussi ce que doit se dire la jeune guide qui vient à notre rencontre. Elle nous tend un petit livret de documentation. << Ce sont les musées de la région ! >> nous fait-elle. Je feuillette. Nous avons déjà le même livret. Nous ne le disons pas. La jeune fille rajoute : << Je les ai tous visité. Vraiment je vous les recommande. Un effort est fait au niveau du département pour assurer l'originalité et la nouveauté. Au stylo j'ai fait quelques annotations ! >>

 

La guide fait quelques pas avec nous. Marchant à la droite de Christelle qui tient ma main. << Bonne fin de matinée ! >> nous fait la jeune employée lorsque nous arrivons dans le hall d'accueil. << Je retourne à mes visiteurs. Ils m'attendent ! >> lance t-elle avant de tourner les talons. En effet, il y a déjà un groupe de touristes qui s'agglutine devant l'escalier. Christelle me montre le numéro de téléphone écrit au stylo, en haut à droite. Il y a cette petite phrase : << Se revoir serait une excellente initiative ! >>. C'est donc la raison véritable pour nous avoir remis ces livrets. J'adore les vraies vicelardes. Une femme capable de ce genre d'initiative mérite tous les égards. Et ma considération. Christelle m’entraîne vers la sortie. Dehors, le ciel est toujours aussi couvert et gris. Pourtant il fait très doux. Le temps n’est pas menaçant.

 

Nous prenons la voiture. Nous roulons quelques kilomètres. << On lui téléphone tout de suite à midi ! >> me fait Christelle en cessant de me sucer pendant que je conduis. Nous arrivons dans un petit bourg. Nous sommes morts de faim. << Arrête-toi là, devant le bar, on prend un sandwich et on téléphone d’ici ! >> me signifie Christelle. Je l'attrape par la nuque pour demander : << Elle t'a excité autant que moi ? >>. Ma comparse répond : << Peut-être davantage encore. Mais pas pour ce que tu crois. Tu sais bien que je préfère les mecs ! >>. Je regarde ses lèvres mouillées de mes substances. Il y a une petite perle opalescente de foutre juste au coin de sa bouche. Christelle se regarde dans le miroir de courtoisie pendant que je remballe. << La jeune fille à la perle de Johannes Vermeer ! Tu connais ? >> me dit elle en montrant la "goutte". Je gare la voiture…

 

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24/10/2023

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