L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christelle - Épisode 40

                                                  Nous attirons les filles étranges

 

Je tiens Christelle par la nuque. Nous sommes debout, l’un à coté de l’autre devant Amandine. Cette dernière est assise dans son fauteuil. De ma main libre, je réunis les cheveux de ma partenaire pour la tenir ainsi, en catogan. Je la force à s’accroupir. Je découvre une fois encore la propension amusée que manifeste Christelle à se laisser faire. Je reste toutefois étonné par un comportement aussi docile. Ma comparse fait quand même souvent preuve d'une attitude sinon autoritaire au moins déterminée. Je la maintiens fermement par ses cheveux pour la forcer à se mettre à genoux. Cette fois, elle renâcle un peu. Christelle lève la tête pour me fixer d'un regard interrogateur. Incisif et pénétrant.

 

Une fois ma volonté accomplie j'en rajoute dans l'exigence. Je tire sur ses cheveux pour la faire mettre à quatre pattes. Christelle pousse un petit gloussement que j'interprète comme moqueur. Elle joue pourtant le jeu. Mon admiration va grandissante. Mon érection également. Et à nouveau bien dure. Je la promène ainsi devant Amandine qui m'adresse enfin un sourire. Un sourire aussi franc et sincère que son regard. Oui. Ce sont ces impressions de franchise et de sincérité qui m'interpellent sur l'instant. Qui me rassurent aussi, d'une certaine façon. Amandine a les mains croisées, juste à l'endroit de son sexe, sur sa jupe. A nouveau, en observant attentivement, je peux voir qu’elle exerce une pression rythmée et régulière sur son pubis. Elle se masturbe.

 

Pas de doute, notre voyeuse se touche discrètement. Je constate une fois encore qu'elle le fait d'une manière élégante. Sans ostentation. Ne le faisant que pour s'offrir un plaisir tactile autant que cérébral. Ce constat participe de mon excitation revenue et grandissante. Je tire les cheveux de Christelle pour la forcer à se remettre sur les genoux. Ce jeu doit beaucoup lui plaire car elle semble ravie. Docile, la jeune fille se laisse parfaitement guider. Le corps à la vertical. Bien droite et fière ma compagne d'aventures me toise. Je viens poser ma braguette sur son visage. Je me frotte quelques instants. J’observe les mains d’Amandine. Pas de doute possible. Je sais ce qu’elle est entrain de faire.

 

Amandine me fixe à nouveau avec sévérité. C’est insensé. Si ces deux jeunes filles pouvaient se douter du bouleversement qui s'opère dans ma psyché ! Mais, ne s'en doute t-elles pas un peu ? Mes yeux vont de ceux de ma "captive" à ceux de ma voyeuse. Je prends une respiration forte. Je reste en apnée. J’ouvre ma braguette et je sors mon sexe que j’agite doucement dans la direction d’Amandine. L’intensité de son regard, à nouveau d’une sévérité inquiétante, me laisse dubitatif. Elle observe mon sexe longuement. Christelle se demande certainement ce qui se passe. Je la maintiens toujours fermement par ses cheveux. A présent, Amandine me toise aussi avec interrogation.

 

J’ai presque du mal à soutenir ce regard inquisiteur. Je peux même affirmer qu'il me met mal à l'aise. Je ne fais pourtant rien de mal. Je passe mon sexe sur le visage de Christelle. Tout en faisant cela, pour décrisper son expression inquisitrice, j’adresse un clin d’œil à Amandine. Elle reste à me fixer sans broncher. Imperturbable. C'est moi qui m'interroge à nouveau. Ce comportement est-il vraiment un jeu ? Ou est-ce le naturel de cette étrange fille qui reprend le dessus ? Je place mon sexe dans la bouche de Christelle. Elle oppose une résistance de principe. Je m’y introduis profondément, ce qui semble provoquer un haut le cœur à ma joueuse. Je la maintiens fermement.

 

Amandine ne peut plus dissimuler le mouvement régulier de son bassin. Il suit exactement le rythme de ses mains qui appuient son bas-ventre. Je lui fais un sourire complice. Soudain, une fois encore, se projetant en avant, avec un rictus, notre voyeuse, tout en poussant un râle profond, connaît un orgasme. C'est sidérant autant qu'émouvant. Je la regarde en essayant d’avoir une expression moqueuse. Comme essoufflée, en proie à un évènement qui la dépasse, qu'elle ne désirait peut-être pas, elle s'écrie : << Stop ! >>. En sueur elle se lève. Ayant sans doute retrouvé ses esprits, elle se redresse de toute sa haute taille. Elle me toise. Elle se touche encore mais pour se réajuster.

 

<< Stop ! On arrête pour ce soir ! >> fait-elle d’un ton péremptoire. Je me reboutonne. Je lâche Christelle qui se redresse également à son tour. De mon liquide séminal s'échappe de sa bouche. Elle tente de le rattraper de sa main maladroite. Il en coule sur son T-shirt. Notre masturbatrice fait une horrible grimace. Nous n’avons tous les deux plus qu’un seul désir, celui de quitter les lieux. Nous saluons Amandine qui semble soulagée également. << Je vous invite à manger ici, demain soir, si le cœur vous en dit ! >> fait-elle sur le pas de sa porte. Christelle et moi, nous nous regardons. Nous ne répondons pas. Nous prenons congé de cette étrange personne. Sans nous retourner.

 

Une fois dans la voiture, Christelle, aussi dubitative que moi, me fait : << Elle est vulgaire sous des apparences bourgeoises ! C’est une vraie vicieuse celle-là ! >>. Je reste un moment silencieux. Christelle rajoute : << Tu as compris quelque chose toi ? >>. Je ne peux que faire le même constat que ma complice. Nous rentrons sans cesser d'échanger nos impressions. Je roule prudemment. << Tu crois que c'est une tarée ou elle un autre plan en tête ? >> me demande plusieurs fois Christelle. En évoquant cette curieuse soirée nous n'avons pas de réponse. Christelle dit encore : << On répond à son invitation pour demain soir ? >>. Je propose d'y réfléchir devant un bon repas. Sur la route, un petit restaurant nous attire. Grande maison de maître plutôt sympathique. Une étoile. Nous décidons de nous y arrêter…

 

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24/10/2023

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