L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christelle - Épisode 43

                                                               Le naturiste grivois

 

Je regarde Christelle descendre le sentier à toute vitesse. Sa jupette vole dans tous les sens. Je prends peur, la voyant prendre des risques inconsidérés en dévalant la sente pentue. Je croise les doigts. Pourvu qu'il n'arrive rien. En même temps j'évalue la difficulté. Si j'étais amené moi aussi à courir à son secours il me faudrait prendre toutes les précautions d'un joggeur sur terrain accidenté. Elle arrive sur le sentier qui longe le lac à cet endroit. Sans avoir rencontré le moindre souci. Ma complice a ralenti son allure. Elle avance à présent avec précaution. Prudente elle arrive à proximité de notre "naturiste". Christelle contourne le bosquet, restant à distance. Depuis ma cachette je vois presque chacune de ses manœuvres d’approches. Fine stratège la jeune fille repère le type assis dans l’herbe, sur une couverture. Elle est dissimulée derrière les fourrés. Je ne discerne qu'une masse informe de chair au travers des végétaux denses. Touffus.

 

Christelle reste ainsi de longues minutes sans bouger. Je suis certain qu’elle envisage avec soin la suite des opérations. Le type se lève avec ce qui semble être un poste de radio à la main. La masse de chair a repris forme humaine. Il s’avance au bord de l’eau. La jeune fille, avec la prudence d’un guerrier Sioux, descend lentement la pente en restant hors de la vue du quidam. A une trentaine de mètres de l’inconnu, la voilà accroupie à faire mine de fouiller dans son petit sac à dos. Notre nudiste ne s’est encore aperçu de rien. Il semble absorbé dans l’écoute de son poste à transistor. Appareil qu'il porte à son oreille alors qu'il serait pourtant plus simple de se munir d'écouteurs. Je vois balloter ses attributs virils. Il s'arrête un instant, se gratte les testicules, la raie des fesses. Repart pour s'arrêter quelques mètres plus loin. Ne se doutant pas un seul instant être observé de deux points de vues différents. Il s’avance. Soudain, il voit la jeune fille.

 

L’inconnu reste sans bouger. Il observe. Christelle se sait bien évidemment observée. Elle porte ses larges lunettes de soleil. Je scrute son visage dans ma paire de jumelles. Pas l’ombre d’un doute, la petite vicieuse louche vers le type. Je le vois bien. Ses yeux juste au-dessus des montures. Elle a les cuisses écartées dans la direction de notre gaillard. Je l’observe. Notre quidam se touche soudain le sexe. Tout en posant son poste de radio au sol. Je peux voir bouger sa bouche. Il doit dire quelque chose. Depuis l’endroit où je suis dissimulé, il m’est impossible d’entendre quoi que ce soit. J'essaie de lire sur ses lèvres, d'interpréter leurs mouvements. Impossible. Christelle a relevé la tête. Elle semble répondre à l’homme qui agite son sexe dans sa direction. Sans bouger, Christelle engage la conversation. Le type reste à sa place. J'admire son self contrôle autant que celui de Christelle. Mon érection déforme mon vêtement.

 

La jeune fille reste ainsi un moment, échangeant sans doute des propos amusants avec le type. Il se rapproche imperceptiblement. Christelle se redresse, prête à prendre ses jambes à son cou. Je la devine à présent sur ses gardes. Je le vois très bien à son attitude. Son corps se tend comme pour préparer l'élan d'un départ fulgurant. Moi aussi je me prépare à dévaler la pente pour voler au secours de ma comparse. L’homme s’est arrêté et se masturbe doucement tout en conversant. Son attitude est redevenue rassurante. Il n'avance plus. Il montre son sexe de l’index de sa main libre. Je vois Christelle éclater de rire. Je peux entendre l’éclat de son rire sonore. L’inconnu se couche au sol, le sexe dressé il reste ainsi, comme en attente. Une position quelque peu ridicule. La jeune fille s’assoit à quelques mètres. La conversation continue. Je reste prêt à intervenir. Pas question de m'alanguir dans des considérations existentielles et ludiques.

 

J'ai le désir fou de me masturber. Pour d'évidentes raisons de sécurité je préfère m'abstenir. Je calcule bien mon coup si je dois descendre en courant. Mes craintes sont peut-être inutiles. À maintes reprises Christelle éclate de rire. Le type doit beaucoup l’amuser. J’aimerais beaucoup savoir ce qui s’échange là-bas. Moi aussi après ce petit moment de tension j'aimerais bien rire un peu. Il est préférable de rester dans ma cachette que de tenter de m'avancer caché. Je maudis ma paire jumelles qui n'est pas suffisamment puissante. Le type se redresse. Il est assis, jambes en position 'yoga", tout en se masturbant doucement. Il cesse. Se lève assez péniblement. Christelle, sans doute rassurée, reste assise en laissant s’approcher l’inconnu. Il est debout à un mètre environ de la jeune fille. Tous les deux semblent rire de bon cœur. L’homme secoue son sexe de manière vulgaire. A quelques cinquante centimètres du visage de la fille confiante.

 

Cette fois, je suis prêt à sprinter. À bondir à la moindre alerte. Christelle se redresse pour se mettre sur les genoux. Le type s’approche encore davantage. Il passe son sexe sur le visage de la jeune fille tout en bavardant. Cette curieuse situation dure ainsi plusieurs minutes. J'assiste à un de ces rituels vicieux que j'aime moi aussi à pratiquer avec mes partenaires "éveillées" aux petites perversions amusantes et "courtoises". Je vais de surprises en surprises. Toutes mes inquiétudes s'envolent en un instant. La jeune fille ouvre la bouche pour gober le sexe de l’inconnu. Il a les mains sur ses hanches et reste parfaitement immobile. Christelle a les joues creusées par la succion qu’elle exerce sur le membre du type. Il pose une main sur la tête de sa pompeuse. Il bouge doucement son bassin, imprimant un lent mouvement de va et vient dans la bouche de ma compagne d'aventures. Et nous en avons vécu des aventures ces vacances !

 

Je suis terriblement excité. Ma situation est doublement privilégiée. De plus je peux enfin me laisser aller. Je me masturbe doucement. C’est ma complice et je suis le voyeur exclusif de ce qu’elle fait. L’inconnu caresse délicatement la tête de Christelle qui a posé ses mains sur les hanches du type. Je le vois de profil. Ventru, une "bouée" autour de la taille. L'embonpoint grassouillet. Au traits de son visage que je scrute dans mes jumelles, je peux découvrir l’expression d’extase qui en exhale. Nul doute, Christelle aussi est dans son élément. Elle connaît probablement là un moment intense. Je me masturbe doucement. Le spectacle est enivrant. Malgré mon activité, je reste concentré sur ce qui se déroule au bord de l’eau. "Gras du bide" se laisse sucer sans perdre de son calme bonhomme. Parfois il bouge doucement. Il se déplace en surveillant les alentours. Je le vois de dos maintenant, le bougre. Ça me frustre. C'est dommage.

 

Soudain là, sur la droite, surgit une dame accompagnée de deux ânes. C’est Alexine, la femme que nous avions déjà vu au bord du lac la dernière fois. Chez qui nous avions mangé et qui avait quelques penchants homosexuels envers Christelle. Christelle qui l'aperçoit en même temps que notre naturiste. Cela met un terme immédiat à la fellation. Décidément, la frustration est proportionnelle à l'excitation de la situation. La jeune femme fait semblant de s’occuper d’un des deux animaux. Alors qu'elle vient de surprendre la scène. Sans doute pour laisser les deux protagonistes reprendre leurs esprits. Le type se cache les parties génitales avec les mains. Christelle s’essuie la bouche. Alexine se met à bavarder avec le type. C'est étonnant. Étrange même. Ils semblent se connaître. Je vois Christelle ramasser ses affaires, faire un signe de la main pour s’éloigner très vite. Je la regarde monter en soufflant. Elle se retourne plusieurs fois pour voir.

 

Christelle vient me rejoindre : << Génial ! Décidément on décroche toutes les timbales de la région. C’est sa frangine ! Tu parles d’une chance ! Il est censé s’occuper des ânes et il se fait sucer par une fille ! >> s'exclame t-elle en saisissant mon sexe redevenu mou. Nous éclatons de rire. << C’était comment ? >> que je lui demande. << Juteux ! >> se contente t-elle de me répondre avec un clin d’œil en mordant dans une pomme. Nous regardons en nous passant les jumelles. Nous voyons le couple s’éloigner. Tout en discutant, Alexine pousse son frangin qui manque de tomber. << Laurel et Hardy ! >> lance ma complice. Nous sommes pliés de rire. << J’ai son numéro de téléphone ! >> me fait encore Christelle. Nous prenons le chemin qui nous ramène à la voiture. À peine assis ma coquine rajoute : << Tu me la donnes un peu. J'ai besoin d'un élément de comparaison ! >>. Je roule doucement alors que Christelle s'offre une fellation.

 

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24/10/2023

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