L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Christelle - Épisode 47

                                                         Aventures en toilettes

 

Je gare la voiture sur le parking du "routier". Ce restaurant aux façades fleuries. Aux colombages d'un chêne sombre. Christelle prend quelques photos. Il y a plusieurs autos garées devant la grande maison. Presque toutes les tables de la terrasse sont occupées. Il reste celle à côté du puis. Nous regardons. Il est profond car le ciel s'y reflète dans un cercle minuscule. J'observe ma compagne d'aventures pendant qu'elle parcourt les menus de sa carte. Ses yeux cernés par l'enchainement des plaisirs de cette avant dernière journée me ravissent. Elle se sent regardée, lève les yeux, me demande : << Quoi ? >>. Je ne dis rien. Je fais un sourire qui sous entent probablement le fond de ma pensée. Amusée, elle replonge dans sa lecture. << Regarde, Ça s'appelle le "toupi" ! >>. Christelle énumère les composants. Ce qui met l'eau à la bouche. C'est une des spécialités les plus prisées des Cévennes Ardéchoises. Je découvre. Je ne connais pas.

 

Nous passons commande à la jeune fille qui vient à notre table. Lorsqu'elle voit la main de Christelle se poser sur la mienne, elle comprend que je ne suis pas le papa. Elle ouvre de grands yeux tout en prenant note de nos désirs culinaires. Ses yeux s'attardent dans les miens. Rares sont les jeunes filles soutenant le regard d'un homme d'âge mûr avec tant d'insistance. Ce qui n'échappe pas à ma complice qui tient mon poignet en le caressant de son index. Je suis à la fois intrigué, étonné et amusé. En nous laissant, la jeune serveuse s'éloigne pour s'arrêter à une autre table. << C'est une vicieuse, crois-moi, je les repère ! >> murmure Christelle en caressant ma main. À l'instant même la jeune fille tourne une nouvelle fois la tête dans ma direction. Tout en débarrassant les assiettes et les couverts d'un autre couple de touristes elle me fixe. Un peu comme si elle voulait que je lise dans ses pensées. << Elle en veut, sûr ! >> chuchote Christelle.

 

Il faut patienter en bavardant. Nous revenons sur les évènements de la journée. << Je suis piquante de partout. En rentrant, une douche ne sera pas un luxe ! >> confie ma comparse. Voilà nos plats qui arrivent. La jeune serveuse plonge son regard perçant dans le mien. J'adore. << Vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas ! >> lance t-elle en nous souhaitant : << Bon appétit ! >>. Le choix de Christelle est judicieux. Le "toupi" est un plat délicieux. Un gratin de pommes de terres, nappé d'une fine purée de châtaignes. Dans des pots de terre posés dans nos assiettes. Les noix de porc remplacés sur notre demande par du poulet braisé. En mangeant, en discutant, je croise à plusieurs reprises le regard de la jeune serveuse. << Débrouille-toi pour lui montrer ta queue ! >> lance soudain Christelle. Nous éclatons de rire. Avec tous ces clients autour de nous cela relève de l'impossible. Christelle a plus ou moinsun "plan". Elle m'explique.

 

Quand la jeune serveuse vient débarrasser notre table en s'enquérant de nos appréciations, je demande : << Vos toilettes s'il vous plaît ? >>. Christelle rajoute : << Si vous en avez des discrètes, monsieur préfère ! >>. La jeune serveuse nous interroge du regard. Elle comprend bien évidemment ce que sous entend le sens de cette phrase. << Je débarrasse, je reviens ! >> lance la jeune fille. Elle est brune, la vingtaine. Probablement un job d'été. << Elle a bien trop de classe pour être "professionnelle" du service ! >> affirme Christelle. Je lui avoue bander comme un fou. Ça en devient presque douloureux. Une succession d'érections dont celle-ci, contrainte, tordue au fond de mon slip. Nous choisissons le dessert. Autour de nous les tables commencent à se vider. Il est bientôt 21 h30. Une dizaine de minutes et la serveuse revient enfin. Elle prend la commande en nous conseillant la glace aux châtaignes au coulis de mûres. << Un must ! >> dit elle.

 

<< Et vos toilettes particulières ? >> demande Christelle avant que la jeune fille ne tourne les talons. << Si monsieur peut patienter jusqu'à la fin du dessert, je l'y conduirai avec plaisir. Les toilettes réservées au personnel ! >> répond elle à Christelle cette fois sans me regarder. C'est en s'éloignant qu'elle tourne une nouvelle fois la tête. Pour m'adresser un étrange regard à la fois sérieux et insistant. << Toi, il va t'arriver des trucs dans les chiottes ! >> murmure ma complice. Voilà nos coupes glacées. << Vous allez vous régaler. Vraiment ! C'est une crème de marrons dans les petits bols ! >> dit la jeune fille. << Nous sommes de véritables jouisseurs et monsieur s'y connait en crèmes ! >> lance Christelle. Je suis soudain un peu gêné. La serveuse me jette un regard par en-dessous, terriblement suggestif. Peut-être teinté d'un certain mépris. La proximité d'une fille de son âge, assise là à la table, doit probablement participer de ce comportement étrangement évocateur.

 

Ces crèmes glacées sont extraordinaires. Sur la vingtaine de table il n'y en a plus que quatre d'occupées. Plus personne à l'intérieur. La jeune serveuse revient débarrasser. Je demande l'addition. << Avant ou après les toilettes ? >> demande t-elle en débarrassant une nouvelle fois la table. Je réponds : << Avant ! J'aime prendre tout mon temps après ! >>. La jeune fille s'en va pour revenir très rapidement. Elle tient le terminal dans lequel j'introduis ma carte Gold. Ce qui semble beaucoup l'impressionner. Je m'empresse de rajouter : << Attendez, ne partez pas tout de suite ! >>

 

Je tire mon portefeuilles de ma sacoche. J'en tire un billet de cinquante euros que je tends à la serveuse. Elle ouvre de grands yeux. Je rapproche ma main. Elle saisit le billet pour le glisser rapidement dans la poche avant de son petit tablier jaune. << Merci monsieur. Si vous voulez bien me suivre ! >> dit elle à voix basse. Christelle se lève la première en chuchotant : << Je viens toujours avec monsieur. J'aime regarder ! >>. La jeune fille semble légèrement hésitante, décontenancée. Déconcertée. Je touche ma braguette.

 

Ce qui n'échappe pas à la serveuse qui nous précède. Nous passons sous les pergolas. Il y a une autre terrasse derrière la maison. Plus personne. Nous passons devant les portes des toilettes pour monter les marches d'un petit escalier. C'est un couloir qu'il faut longer sur une dizaine de mètres. À gauche la porte des cuisines. À droite la porte de l'office. Au fond celle des toilettes privées. La jeune fille ouvre la porte, nous y précède. << Ne partez pas tout de suite. On ne connait pas les lieux, si quelqu'un venait vous pourriez trouver une explication à nos présences ! >> lance Christelle. Je me positionne devant un des trois urinoirs muraux. Je me déboutonne. Christelle à ma droite qui fait le plus merveilleux des sourires à la jeune fille. Cette dernière reste devant les lavabos. Je sors mon sexe. Je suis en érection. En me concentrant bien je peux pisser dans cet état. Mais là, je suis bien trop excité. La serveuse m'observe dans le miroir.

 

Certes, pudiquement elle nous tourne le dos. Mais en parfaite curieuse, c'est dans le miroir qu'elle observe la scène. << C'est comment ton nom ? Moi c'est Christelle ! >> demande Christelle alors que je tente de me concentrer. << Delphine ! >> répond la jeune fille qui se tourne. << Je suis en fac et toi ? >> demande encore Christelle. << Je commence ma première année BTS commerce en septembre ! >>. La déduction est simple. Cette fille n'a pas plus de dix neuf ans. Elle reste à présent à me fixer. Comme Christelle. Le silence est total. Je suis inquiet. Ce sont les toilettes du personnel. Il pourrait arriver quelqu'un à tout moment. J'en fais part à Delphine qui répond avec une expression sévère : << Il n'y a plus que la patronne qui fait la caisse et le commis de cuisine qui nettoie ! >>. Christelle se rapproche pour me demander : << Tu n'y arrives pas. Je peux t'aider ? >>. Delphine se penche pour mieux voir. Christelle saisit ma turgescence.

 

Mon excitation est immense. Elle se mêle à une légère angoisse. Christelle, de ses deux mains, contraint mon sexe en direction du fond de l'urinoir. Impossible de pisser. Delphine se rapproche. Restant à côté de Christelle elle observe de plus près. Christelle lâche soudain ma turgescence qui se redresse comme un ressort. Elle retient ses cheveux afin qu'ils ne trempent pas dans l'urinoir. Se penche pour gober mon sexe. Je suis tellement excité que je suis obligé de prendre appui contre le carrelage du mur. Je tourne la tête. Delphine évite mon regard, certainement terriblement gênée. Christelle se redresse pour prendre ma raideur entre le pouce et l'index. S'adressant à Delphine elle dit : << Tu veux gouter ? >>. La jeune fille a l'esquisse d'un élan. La tentation est probablement très grande. Nous devinons son hésitation.

 

<< Trop dangereux ici ! Venez, on quitte ! >> lance t-elle. Je remballe immédiatement. Nous ressortons. Je tends ma main à Delphine pour lui dire : << Au revoir ! >>. Elle observe ma main avec un air de dégout. Je comprends. Je ne les ai pas lavé en quittant les toilettes. Je n'ai portant touché que mon sexe.

 

Je n'insiste pas. Delphine a d'ailleurs la même attitude quand Christelle tend la sienne. Pour briser la glace je demande : << On réserve une table pour demain midi. C'est possible ? >>. Delphine m'adresse un grand sourire. Elle répond : << C'est noté ! Je vous garde la meilleure ! >>. Nous la laissons. << À demain alors ! >> lance Christelle en saisissant ma main. Dans la voiture, Christelle déboutonne ma braguette. Nous regardons Delphine débarrasser les dernières tables. Elle nous fait un dernier signe amical. Je démarre.

 

Christelle me confie ses impressions. << Tu sais que tout ce qui est arrivé cet été n'était jamais arrivé dans ma vie ! Je me suis lâchée comme jamais. Trop bien ! Et toi ? >>. Je roule doucement. Pendant que Christelle me suce, je reviens sur des épisodes de ma vie avec mon ancienne compagne disparue. Avec Christine nous avons connu des situations bien plus salaces. Christelle cesse de sucer pour me poser des questions. J'y réponds alors qu'elle se remet à sa fellation. Il est 23 h30 quand nous sommes de retour. Une douche rapide.

 

Épuisés sous les draps pour sombrer dans un profond sommeil.

 

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24/10/2023

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