Confessions et confidences
L’après-midi des aveux
Je suis entrain de préparer mon repas. Il va être midi. Mon téléphone, posé sur le buffet de la cuisine, se met à vibrer. J’ai les mains mouillées. Je n’ai pas le temps de les essuyer que la musique imbécile résonne. Je l’attrape. Le visage de Virginie s’affiche à l’écran. << Bonjour. Je t’appelle du restaurant universitaire. Je n’y mange que le mardi et le jeudi. Je suis chez toi vers quinze heures vingt ! >> dit elle d’un ton péremptoire. J’ai à peine le temps de dire : << Bonjour ! OK ! >> qu’elle raccroche. Décidément, voilà une façon bien cavalière de s’inviter. Mais je suis habitué. Ce comportement ne m’étonne plus vraiment. Je mange de bon appétit en pensant à la proposition faite par la jeune fille. Son concours hippique de dimanche prochain. J’hésite encore. Si Anne-Marie m’accompagne en randonnée, j’irai réaliser quelques créations murales le long du parcours du vieux moulin. Il me suffira d'excuser mon absence. La dernière fois, en compagnie de Virginie, j’ai procédé à des repérages. Il y a des endroits qui y gagneraient en esthétique, agrémentés de mes beaux trous.
Je suis plongé dans mes introspections murales lorsque mon téléphone se met à vibrer une nouvelle fois. Le visage d’Anne-Marie. << Bonjour. Demain, mercredi, je passe te prendre à treize heures trente. On se fait une bonne randonnée. Ça de tente ? >> me fait elle en me montrant le saladier dans lequel elle remue des rondelles de tomates. Je réponds : << Mais tu m’offres là l’enchantement de ma journée. Je t’attends avec impatience. J’ai ma petite idée. Ça te dirait de participer à des créations murales ? >>. Anne-Marie s’exclame : << Et comment ! Je vais enfin voir ta façon de procéder ! >>. Nous en rions de bon cœur. Nous nous souhaitons bon appétit avant de raccrocher en même temps. Les réjouissances qui m’attendent cet après-midi et demain me plongent dans une sorte d’euphorie. Une fois encore je savoure mon existence de privilégié en remerciant toutes sortes de divinités. Odin, Thor ou encore Lucifer pour toutes ces successions de plaisirs. Plaisirs quelquefois aussi inattendus que surprenants.
La vaisselle. Depuis une des deux fenêtres de la salle de bain du haut, je regarde la fumée s’élever, là-bas, en contrebas, à quelques trois cent mètres. Depuis les cheminées de la maison de monsieur Bertrand. Tout est gris et morose. La température extérieure n’est que de 8°. Je me brosse les dents en laissant vagabonder mon esprit. Je dévale les escaliers pour enfiler mon anorak. Je descends jusqu’à la rivière. Mon voisin viens vider une brouette emplit de feuilles mortes sur l’amoncellement des précédentes. Un compost. Monsieur Bertrand, proche de sa retraite, aime bien bavarder un peu. Son gigantesque Doberman arrive en courant. Il adore se faire caresser. Quand ce chien pose ses pattes sur mes épaules, avec ces cinquante kilos, il est presque aussi haut que moi. Je laisse le brave homme à ses occupations pour remonter. Je rentre une brouette de bois. Des bûches que j’empile à côté de la cuisinière et à côté de la cheminée. Il va être quatorze heures quinze. Je monte me changer. Levis propre, sweat, baskets.
J’ouvre le portail depuis l’interphone dans le hall d’entrée. C’est l’esprit serein que je peux retourner dans l’atelier. Je nettoie la palette, les pinceaux. Je range un peu. Deux bûches sur les braises incandescentes de la cheminée. Me voilà confortablement installé dans le fauteuil à bascule. Mon gros livre consacré aux maîtres Hollandais du dix septième siècle sur les genoux. Mes intimes, mes amis ont pour consigne d’entrer chez moi comme chez eux. Je suis plongé dans ma lecture quand un bruit de pas sur le carrelage attire mon attention. La porte s’ouvre. Virginie. Son sourire. Ce sont ses bottines que j’entendais. Elle porte un jeans, un gilet de laine grise, ouvert sur un chemisier noir. Il est rare que ses longs cheveux flottent ainsi en liberté sur ses épaules. << Bonjour monsieur ! >> lance t-elle en venant vers moi de son pas décidé. Je referme mon livre. Je veux me lever. Elle m’en empêche en s’asseyant sur mes genoux. Ses bras autour de mon cou. Je veux parler qu’elle pose ses lèvres sur les miennes.
<< Je suis toujours contente quand je suis dans ta maison. Il y a quelque chose d’apaisant ici. Et il y a toi surtout ! >> dit elle en se redressant. Elle se dirige vers la cheminée pour s’accroupir. Je demande : << Tu me racontes ta journée ? C’était comment les cours ce matin ? >>. Elle répond, en s’asseyant sur un des deux poufs, tapotant l’autre de sa main : << Viens t’assoir ! >>. Je la rejoins. Elle se tourne vers moi pour rajouter : << Je crois bien que je suis attirée par Mathias. Le matin, en me levant, il m'arrive de penser à lui. Certains soirs, en me couchant, c’est pareil. Mais ce qui est étrange c’est que je lui en veux pour ça ! >>. J’écoute. Je comprends. Virginie est une fille libre et sauvage. << C'est comme un fil à la patte. Tu peux m’aider. Je veux pouvoir gérer. Il le faut ! >> fait elle. Son regard insistant, peut-être implorant, me fixe avec insistance. Devant mon silence, la jeune fille rajoute : << Dis quelque chose ! >>. Justement, je ne sais pas quoi dire. Elle pose ses mains sur mes épaules pour murmurer : << S’il te plaît ! >>
Je finis par sortir de mon mutisme pour répondre : << Tu dois gérer la situation avec ton caractère et non avec tes sentiments. Et question caractère tu es une véritable "Rambo" ! >>. Virginie se met à genoux entre mes jambes, ses mains à plat sur mes cuisses. << Oui, mais si les sentiments prennent le dessus ! >> lance ma jeune amie. Virginie se penche. Son visage sur ma braguette. Je l’entends humer. Je passe ma main sous ses cheveux pour caresser sa nuque. Je murmure : << As-tu fais un choix ? Si oui, il faut t’y soumettre. C’est un peu la loi de la vie, tu sais ! >>. Elle redresse la tête, son visage tout près du mien pour dire : << J’aimerais terminer mes études sans avoir à affronter des histoires sentimentales. La relation que j’ai avec toi par exemple. Ça me suffit ! >>. Que rajouter à de telles conclusions ? Je précise : << Tu me fais porter une lourde responsabilité, tu sais. Je vais être obligé de jouer sur plusieurs tableaux ! >>. Virginie s’installe à nouveau bien droite sur son pouf. << Que veux-tu dire ? Parle franchement ! >> lance t-elle.
Me voilà à nouveau "fait comme un rat". Je n’ai plus d’autres alternatives que d’avouer mes autres relations. Anne-Marie, Laure, Nathalie parfois. J’avoue tout d’une voix monocorde et à peine audible. << Mais tu es le dernier des salauds ! Casanova du cul va ! Tu mériterais que je t’arrache les couilles avec les dents ! >> s’écrie t-elle, comme totalement offusquée. Elle me tourne le dos pour se mettre à bouder. J’explique : << Virginie, tu es une amie chère. Depuis que je te connais, je culpabilise à chaque fois qu’il se passe quelque chose entre nous. J’ai un profond et total respect pour ta personne. J’ai l’âge d’être ton père. Je ne me suis engagé en rien envers toi. Il est peut-être temps de tout mettre sur la table. Tu ne crois pas ? >>. Virginie se retourne. << Tu as oublié le fameux "mais je t’aime bien" ! Ça manque à ton argumentaire à la con ! >>. Elle met son visage dans ses mains, ses coudes sur ses cuisses, pour rajouter : << Décidément, avec les mecs j’ai toujours tout faux ! >>. Je change d’attitude pour me montrer beaucoup plus autoritaire.
Je saisis ses poignets. << Lâche-moi ! >> s’écrie t-elle. Je les lâche. Je me lève. Je me mets à la tancer vertement : << Tu as dix neuf ans, tu es belle, intelligente, promise à un brillant avenir et tu perds ton temps dans des histoires merdiques. Tu devrais rentrer chez toi. Ouvrir tes livres dans ta chambre et t’abstraire dans tes études ! Et un petit copain ! >>. Elle se lève en vociférant : << C’est ça, fais-moi la morale ! Tu veux que je te dise la vérité ? J’ai besoin de toi. J’ai besoin de ton attention pour moi ! Voilà, je me sens humiliée de te l’avouer mais je me suis attachée à toi ! Pour te débarrasser de moi, ça va être dur et je t’en ferai baver. Salaud va ! >>. Je reste médusé. Les mots d’Anne-Marie viennent se bousculer dans ma tête. Elle m’avait prévenu. Je me suis mis dans une histoire bien merdique. << Put-hein la loose ! >> s’écrie Virginie en s’éloignant vers une des deux grandes baies vitrées. Silencieuse. Les mains derrière le dos. Je reste à l’écart, le tisonnier à la main pour remuer les braises. L’ambiance est lourde. Juste le crépitement des flammes.
Un long moment passe ainsi. Virginie se retourne enfin. Les yeux en larmes. << Pourquoi c’est si difficile la vie ? >> dit elle. Je tire deux mouchoirs en papier. Je m’approche. Elle vient vers moi. J’essuie ses joues. Elle murmure : << Ne change strictement rien à ta vie mais accepte que je vienne y prendre ma part. Accepte moi parfois. Je me moque de tes autres salopes. Je vais les ignorer. Et je te promets de ne pas être chiante ! >>. Virginie se jette dans mes bras. Je peux sentir son cœur battre contre le mien. Nous restons à nous bercer un autre long moment. Elle murmure : << Pardonne-moi. Je suis une petite fille gâtée. Une garce. Personne ne me refuse jamais rien. Je peux me montrer odieuse. Excuse mon comportement, tu veux bien ? >>. Je chuchote : << Ta façon d’être me surprend toujours agréablement. Ne change rien. Ça me manquerait. Mais tu dois accepter la fatalité. Notre histoire n’est qu’une parenthèse ! D'accord ? >>. Virginie se serre encore plus fort en concluant : << Je sais. Je te promets ! >>. Je l’écarte délicatement pour demander : << Tout est OK ? >>. Elle me sourit en disant : << Tout est OK ! >>
Virginie attrape ma main, m’entraîne dans une sorte de danse tribal. Mon vieux cœur pourrait s’effondrer au fond de ma poitrine. Je suis pétri d’émotion. Soulagé et heureux. Je l’attrape à mon tour pour la faire grimper sur mon dos. Je me mets à hennir comme le ferait son cheval. Je dis : << Si je dois t’avoir sur le dos, autant que ce soit à partir de maintenant ! >>. Elle rit aux éclats. Nous parcourons ainsi la grande pièce trois fois. Le visage de Virginie contre le mien. Elle murmure : << Tu comprends pourquoi je suis tellement bien avec toi ! >>. Je m’arrête, je la dépose au sol. Je me retourne. Elle me saute au cou. Je la soulève. Ses jambes enserrent ma taille. Virginie mitraille mon visage de bisous. Je demande : << Tu n’aurais pas des devoirs ou encore des révisions à faire ? >>. Elle se met à rire. Je la dépose au sol. Ma jeune amie se met à sautiller autour de moi. << Attrape-moi, si tu le peux ! >> lance t-elle en s’enfuyant. Je me mets à la poursuivre. Nous contournons les meubles, les chevalets, la table, le pilier central contre lequel j’arrive à la plaquer.
Ses lèvres se posent sur les miennes. Sa langue s’immisce dans ma bouche. Virginie se frotte contre mon érection naissante. Le bas de nos visages trempé de nos salives, nous nous fixons. << Et là, tu culpabilises toujours ? >> me demande t-elle, espiègle et mutine. Sa main sur ma braguette. Pour seule réponse, je déboutonne son jeans. Elle ouvre de grands yeux. << Oh ! Mais que fait le monsieur ? >> s’écrie t-elle en m’aidant à le descendre. Un genoux au sol, puis l’autre, pour retirer ses bottines. Je la soulève alors qu’elle déboutonne son chemisier pour l’enlever. Telle une jeune mariée, juste en culotte, en soutien gorge et en chaussettes, je l’emmène vers le canapé. Je l’y installe. Je jette un des épais coussins au sol. Je m’y mets à genoux entre ses jambes. Je retire sa culotte. La jeune fille comprend immédiatement ce que j’entreprends. Elle se vautre en écartant ses cuisses. Je n’ai plus qu’à poser ma bouche sur son intimité. Dans un profond râle de satisfaction, Virginie s’offre à mes soifs dans la volupté de ses sens soudain éperdus.
Je me régale de sa journée de fille. Ses gémissements lascifs en musique de fond. Je me souviens. La dernière fois que je l’ai aimé de cette manière, elle était toute gênée. Gênée et émerveillée de découvrir ma caresse buccale. C’était en forêt. Une grande première. Virginie passe ses doigts dans mes cheveux. Il m’est impossible de comprendre le sens de ses murmures. Son extase est bien trop envahissante pour permettre des propos intelligibles. Nous partageons probablement le même vertige. Parfois, tout son corps se rigidifie. Ses doigts s’emparent alors de mes oreilles. Le relâchement qui s’en suit, en reprenant sa respiration après une apnée, me ravit. Je m’applique. Cette seconde fois confirme très certainement les certitudes de ma jeune partenaire. Les jeux de langues peuvent s’avérer de redoutables et indicibles plaisirs. Il y a deux éjaculations qui inondent ma bouche. Deux orgasmes qui la font hurler de jouissance. Ses cuisses enserrent mon visages avec une telle force. Je les sens vibrer contre mes tempes.
Je cesse. Virginie, le visage en sueur, des mèches de cheveux collées sur son front, sur ses joues, ouvre les yeux. Une expression d’exaltation sur ses traits. Je caresse ses petits seins fermes. << Viens ! >> fait elle en m’invitant à m’assoir près d’elle. << Je crois bien que c’est ce que je préfère ! >> m’avoue t-elle un peu gênée. Je dis : << Bienvenue au club ! >>. Elle se lève pour me chevaucher. << C’est trop bien avec toi. Je peux revenir tous les mardis ? S’il te plaît. Et tous les vendredis ? >> s’exclame ma jeune amie. Je réponds : << Et le lundi, le mercredi, le jeudi, le samedi et le dimanche ? C’est ça ? >>. Virginie rit aux éclats avant de lancer : << Ah non, pas le dimanche, je monte un autre cheval ! >>. La nuit est tombée depuis longtemps. Seules les dernières flammes dansantes de la cheminée éclairent cette partie de la grande pièce. Je regarde les aiguilles de l’horloge. Dix huit heures quarante. Quand ma complice s’en rend compte elle se lève d’un bond en s’écriant : << Oh put-hein ! >>. Je suggère de téléphoner au plus vite.
En réunissant ses vêtements et ses bottines, Virginie téléphone chez elle. Je l’entends mentir et préciser qu’elle sera à la maison pour dix neuf heures quinze. À peine raccroché qu’elle appelle sa meilleure amie, Sophie. Pour la mettre dans la combine : << Si ma mère te téléphone ! >>. Elle s’habille. Je dis : << Il faut absolument que tu te coiffes. Passe-toi un coup de flotte. Tu ne peux pas partir comme ça ! >>. Virginie effectue tout cela dans la précipitation. Nous quittons l’atelier. J’enfile mon anorak dans le hall d’entrée. Virginie met son blouson d’épais cuir noir. Son bonnet, ses gants. Elle attrape son cartable posé contre le porte manteaux. Je la raccompagne jusqu’à sa voiture. La nuit est glaciale. Le brouillard épais. Virginie aura une quinzaine de minutes de route. Elle me rassure. Elle roule prudemment. Elle m’embrasse quelques secondes. En s’asseyant au volant, elle me fait un clin d’œil en concluant : << Tu refais quand tu veux ! >>. Elle démarre. Je regarde l’auto se fondre dans la brume. Je me dépêche de rentrer au chaud.
Il me reste le goût de ses intimités en bouche. Je retourne dans l’atelier. Elle a oublié son écharpe mauve sur le dossier du fauteuil à bascule. Tout cela m’a mis en appétit. Je réchauffe la pomme de terre farcie avec ses haricots verts. Un concombre en salade. Je mange en me projetant le film de l’après-midi. Les aveux, la vérité, m’emplissent d’une sérénité retrouvée. Je déteste les cachoteries et les mensonges. Je suis bien content d’avoir mis les choses à plat avec Virginie. Ce sentiment doit être partagé car à peine ai-je terminé que mon téléphone se met à vibrer. Sur l’écran, le visage lumineux et radieux de Virginie. << C’était génial. Merci pour cet après-midi. Tu n’imagines pas comme ma conscience est soulagée ! >> m’explique t-elle à voix basse. Comme si quelqu’un écoutait à la porte de sa chambre. << Je suis à la salle de bain. Je vais descendre manger. Tu penses à moi ce soir ? Promis ? >> dit elle avant de rajouter : << Bisou, je raccroche. Je t’appelle vendredi ! >>. Je regarde longuement l’écran noir de mon I-phone.
Dès la vaisselle faite, je passe au salon. Assis au bureau, devant l’ordinateur, j’interroge mes boîtes mails. Les messageries privées des forums où je publie. Quelques courriels sympathiques auxquels je réponds avec grand plaisir. Je suis sur un petit nuage ce soir. Vais-je tout raconter à Anne-Marie, tout à l’heure, lors de notre rendez-vous webcam ? J’opte une fois de plus pour la vérité. Il y aura du sentiment dans mon récit. Anne-Marie est une femme, sensible de surcroît, elle appréciera certainement. Dans l’abstraction de ces réflexions, il va être l’heure. Vingt et une heures pile quand le minuscule avatar s’affiche en bas, à droite de l’écran. L’image d’Anne-Marie. Accompagnée du discret signal sonore. Elle vient de se connecter. La lampe colorée de son bureau éclaire son visage d’un halo orange. Ce qui sublime ses cheveux auburns en liberté. C’est un autre bonheur que de nous retrouver presque chaque soir devant nos écrans. Anne-Marie me raconte sa journée. Je raconte la mienne. Sans hésiter, en y allant franco. De porc…
<< Tu vois, je t’avais prévenu, averti, c’est la continuité logique. Tu vas marcher sur des œufs maintenant. Et ceux que tu casseras t’éclabousseront ! Elle te tient par les couilles. Tu vas morfler ! >> dit elle, sentencieuse, en pesant ses mots. Pourtant, au fond de moi, une petite voix me rassure. Il se passera un impondérable pour me tirer d’affaire. Je l’explique à mon interlocutrice qui lance : << La chance du cocu ! >>. Nous en rions. << On se voit demain après-midi, comme prévu ? Je passe te chercher et on va creuser des trous dans les cloisons ! >> fait encore mon amie pour changer de sujet. Nous nous réjouissons. La météo n’annonce aucune précipitation. Un temps sec et froid. Comme chaque soir, nous terminons par quelques minutes de masturbations. Le visage d’Anne-Marie, tout près de sa caméra, apparaît en grand sur mon écran. << À demain. Je me termine au lit. Et toi ? >> conclue t-elle. Je réponds : << Pareil ! >>? Nous nous déconnectons en même temps après avoir compté jusqu’à trois…
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