L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Épilogue

                                                               Épilogue

 

       Ce jeudi matin, alors que je suis confortablement installé dans mon existence de privilégié et accessoirement devant mon chevalet, je peins dans les plus agréables introspections. Juste le crépitement des flammes dans la cheminée. Il va être dix heures. Mon I-phone, toujours plus ou moins égaré parmi mes tubes de peintures, se met à vibrer. Bien évidemment, dans le mouvement réflexe pour le saisir, j’attrape un tube de jaune de cadmium. Je peste, j’enrage mais je finis par l’avoir. C’est le visage de Virginie. Tiens donc ! Ça faisait plus de deux semaines sans nouvelles. << Bonjour. Je t’appelle depuis l’université. Entre deux cours. J’aimerais bien te voir pour te parler ! >> dit elle. Je réponds : << C’est bien inutile. Ne perds pas de ton temps. Consacre le à Mathias. Je t’embrasse très fort ! >>. Je m’apprête à raccrocher quand mon interlocutrice s’exclame : << Bon, ben merci pour l’accueil ! >>. Je conclue : << Tout le plaisir est pour moi ! >>. Je suis convaincu que c’est la meilleure façon de mettre un point final. Les problèmes existentiels des uns et des autres m'indiffèrent.

 

       Je peins, bercé par mes pensées. Pensées qui sont déjà entièrement réservées à Anaëlle. Mademoiselle Doliprane occupe mon esprit depuis lundi. Il ne se passe pas cinq minutes que mon téléphone se remet à vibrer. Cette fois il est posé sur le rebord du chevalet. Je l’attrape. Le visage d’Anne-Marie apparaît à l’écran. << Bonjour. J’en profite pour t’appeler, c’est la récréation. Je voudrais te voir. Nous avons besoin de parler ! >> dit elle. Décidément, c’est la loi des séries et elles veulent toutes avoir une conversation. Je réponds : << Si c’est pour me parler de tes affaires de cœur, je ne suis pas intéressé. Je crois que tu devrais te consacrer exclusivement au directeur de ton école ! >>. Il y a un silence. Je vois la gêne s’installer sur les traits de mon interlocutrice. << Comment tu sais ? >> lance t-elle, dubitative. Je conclue : << Alexandre aura autant de plaisir que moi. Peut-être même en webcam le soir. Ne passe pas à côté d’une belle histoire. Restons-en là. Au revoir ! >>. Là aussi, juste avant de raccrocher, Anne-Marie s’écrie : << Bon, si tu le prends comme ça ! >>

 

        Je déteste perdre mon temps précieux en explications stériles, en justifications absurdes. Je prends une grande bouffée d’air. Comme soulagé d’avoir posé deux lourds sacs de pierres sur le bord de mon chemin. Je reprends ma peinture avec un enthousiasme qui me fait pousser des cris surréalistes. En riant, à haute voix, je demande : << C’est laquelle qui va encore me gonfler ce matin ? Jamais deux sans trois ! >>. Et bien la loi des séries est sans limites aujourd’hui. C’est le visage de Juliette qui illumine l’écran de mon téléphone. << Bonjour. Je t’appelle pour deux très bonnes nouvelles. Ça y est le divorce a été prononcé. Ça y est j’ai acheté le haras à quelques kilomètres de chez toi. J’ai quitté l’immobilier et dès janvier j’attaque ma nouvelle vie. Je t’inviterai à la pendaison de la crémaillère et le premier février à l’inauguration ! >> m’apprend t-elle. C’est quand même drôlement plus réjouissant d’avoir d’excellentes nouvelles. Nous bavardons un peu. Je la félicite. Je promets d’être présent aux deux dates. << Tu fais toujours des trous un peu partout ? >> demande t-elle, espiègle. Je réponds : << Non j’ai définitivement arrêté ! >>

 

       La matinée s’achève. Je mets deux bûches sur les braises avant de quitter l’atelier pour la cuisine. Je n’ai qu’à réchauffer les restes du gratin Dauphinois. De préparer l’assaisonnement d’une belle et grosse endive. Je mange de bon appétit en revenant sur quelques souvenirs de cette année 2014. Les rencontres faites grâce à ma manie de percer des trous dans toutes les cloisons se présentant sur les circuits de mes randonnées. Je ne garde aucune grief contre ces jeunes femmes. Bien au contraire. Si je n’étais aussi volage il y aurait peut-être eut là des opportunités sentimentales. Je me raisonne. Toutes mes aventures débordent de sentiments aussi sincères qu’honnêtes. Je n’ai strictement rien à me reprocher. Dès la vaisselle faite, les dents brossées, j’enfile l’anorak. La température extérieure est de 8°. Le ciel est gris, bas et menaçant. Je descends jusqu’à la rivière. J’y rencontre mon plus proche voisin. Monsieur Bertrand aime bien bavarder. Il va prendre sa retraite d’ici deux ans. Ce sont des réjouissances.

 

        Je passe l’après-midi plongé dans les jouissances d’une séance de peinture. Je finalise une toile destinée à ma galerie d’Art, l’été prochain. Ma soirée est des plus agréables. Je me prépare une grande assiette de crudités autour d’un filet de saumon fumé. Je passe la soirée devant un vieux film de Jean-Paul Belmondo "Le Magnifique". Je suis impatient. Je dois encore attendre jusqu’à demain vendredi, midi. L’appel de ma préparatrice en pharmacie. Une excellente nuit plus tard, confortablement installé dans mon atelier, je procède au dessin préparatoire de ma prochaine œuvre. Midi. Je mets deux bûches dans l’âtre avant de quitter l’atelier pour la cuisine. Des nouilles avec un dos de cabillaud blanc à la poêle. Une laitue en salade. Il va être midi trente. Je mange de bon appétit quand mon I-phone se met à vibrer. C’est le visage d’Anaëlle qui apparaît à l’écran. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine. << Bonjour. Ça marche toujours pour dimanche ? >> demande mon étudiante en pharmacie. Comme elle est attractive à l'image !

 

       Je m’exclame : << Mais bien sûr. Un plan B si la météo ne permet pas d’activités extérieures ? >>. Un silence. << Je vous appelle depuis le restaurant universitaire. Je ne vous entends pas très bien. Trop de bruits ! >> fait elle. En effet, j’entends la foule des étudiants. J’attends quelques instants. Plus un bruit. << Voilà, c’est mieux. Ben, s’il pleut, on se fait un ciné. Ça vous tente ? >> répond t-elle. Je précise : << Oui, mais avec restaurant en soirée ! >>. Anaëlle se met à rire. Elle demande : << On fait comment dimanche ? >>. Je propose de passer la prendre vers treize heures. C’est une randonnée de quatre heures. Il fait nuit dès 16 h30. Je la rassure, je suis équipé. Anaëlle précise qu’elle aussi : << Tout l’équipement pour un trekking au Népal ! >>. Nous en rions de bon cœur. Avant de raccrocher, la jeune fille rajoute : << Bon, je bosse cet après-midi. On se voit dimanche alors ! >>. Je la salue. Je reste un long moment à observer l’écran noir de mon téléphone. Je termine mes nouilles et mon poisson devenus bien tièdes.

 

       Je crois que le temps va me paraître long jusqu’à dimanche. Je consacre mon après-midi à la préparation de ma toile. Les couches d’impression à l’acrylique. Il va être dix huit heures. Je me change. Il n’y a que trois kilomètres jusqu’au bourg voisin. La jeune serveuse me voit entrer dans le restaurant, seul. Ce n’est pas la première fois. Je remarque qu’elle est encore plus attentionnée envers ma personne. Prenant même le temps de bavarder un peu. Il n’y a pas plus d’une quinzaine de clients attablés. C’est très agréable une soirée restaurant en solitaire. Me reviennent à l’esprit des conversations tenues ici. Avec mes connaissances passées. Laure, Anne-Marie, Nathalie, Virginie, Christine, jadis. Et quelques autres adorables jeunes femmes. Je passe une nuit paisible malgré mes pensées fébriles pour dimanche. Le samedi matin, après l’entraînement quotidien, c’est le rituel des courses à l’hypermarché. De quoi passer du bon temps également. Surtout si je mange à la cafétéria.

 

       Je pousse le charriot dans les rayons qui me concernent. Même si je ne connais pas les problèmes de budget, que je ne les ai jamais connu, j’aime à comparer les prix. Découvrir les promotions. Flâner longuement. Il n’y a pas trop de monde. Je suis vêtu de mon long manteau noir, cintré à la taille, d’un pantalon noir et de bottines noires. Seule mon écharpe est de couleur vanille. Ma haute taille, mon élégance suscitent quelques regards. Quelques sourires également. Il y a vraiment de belle jeunes femmes les samedis matins en cet hypermarché. Je suis à feuilleter quelques magasines quand j’aperçois Anne-Marie. Accompagnée d’Alexandre, le nouveau directeur de son école. Je suis follement heureux de la savoir en si bonne compagnie. Il est grand, mince et plutôt bel homme. Elle a fait un très bon choix. Je baisse les yeux pour cacher mon visage avec un album de Tintin. "L’affaire Tournesol". Peine perdue. Anne-Marie m’a vu. Elle entraîne même Alexandre pour se diriger vers moi. Nous nous saluons. Anne-Marie fait les présentations.

 

       Alexandre est presque aussi grand que moi. Trente cinq ans. Blond. Vêtu d’un anorak brun, d’un jeans et chaussé de baskets. Sa poignée de main est énergique et vigoureuse. Anne-Marie me présente comme un vieil ami. Je joue le jeu. Nous bavardons un peu. J’apprends qu’Alexandre est passionné de canoë et de kayak. Qu’il est même président du club régional. Anne-Marie porte un blouson de cuir noir, un jeans, des bottines noires. J’adore la voir ainsi vêtue. Je n’en montre rien. Excellent comédien, je joue mon rôle de "vieille connaissance" à la perfection. Tout comme Anne-Marie, sans laisser trahir la moindre collusion. Nous nous vouvoyons. Nous nous saluons avant de nous séparer. En rôdant dans les rayons des fruits et légumes j’en arrive à cette conclusion. Parfois, entre un homme et une femme, les choses peuvent aller très vite pour les réunir. Ce qui m’emplit de satisfaction quand à la jeune femme. Les bananes dont je raffole. Excellente source d’énergie avant les entraînements du matin.

 

       J’en pose une dizaine sur la balance quand mon attention est attirée par Virginie. Poussant le charriot, accompagnée de sa maman. Elle m’a vu. M’adresse un sourire assez confus. Contrit peut-être. Je lui fais mon plus beau sourire "Hollywood". Il décontenance toute adversité féminine. Et cette fois encore il fonctionne à la perfection. Je continue la pesée de mes fruits. Pommes, poires, oranges, mandarines, kiwis et ces superbes mangues qui me donnent envie de les déguster ici même. Mon caddie se remplit inexorablement. Je passe aux rayons des légumes. Même soin dans le choix des carottes, des tomates, des poireaux, des pommes de terre, des endives ou encore des radis noirs. Le tout certifié de culture biologique. C’est dans l’allée des céréales et produits biologiques que je suis accosté. << Tu veux vraiment qu’on reste comme ça après tout ce qu’on a vécu ensemble ? >>. C’est Virginie. Elle attrape mon bras. Je me retourne. Sa jeunesse m’effraie soudain. Ses dix neuf ans sont là, nus, présentés sans ostentation. J’avais oublié…

 

       Je me redresse pour la dépasser de la tête. D’une voix solennelle, je dis : << Virginie. J’ai passé de merveilleux moments avec toi. Je souhaite que Mathias vivent des moments encore plus magiques avec toi. Aussi, consacre-toi entièrement à ce garçon. Pense à toi. À ton avenir. À construire. Ne t’enferme pas dans les prisons du passé ! >>. Je regarde partout autour de nous. Les clients qui passent ne nous prêtent que très peu d’attention. Je pose mes mains sur ses épaules pour rajouter : << S’il te plaît. Fais-le pour Mathias et un peu pour moi ! >>. Virginie lâche un profond soupir pour murmurer : << Put-hein, c’est dur la vie. Il faut tout le temps faire des choix ! >>. En la lâchant, je réponds : << Alors fais le bon choix ! >>. Comme soulagée de ce résumé qui en d’autres temps nous aurait pris une heure, la jeune fille conclue : << Tu as raison. Et je suis heureuse en plus. Je ne t’ennuierai plus. Promis. Je rejoins ma mère. Salut ! >>. Je la regarde s’éloigner de son pas alerte, léger et dynamique. Je suis, ce matin, doublement soulagé.

 

        Je flâne un peu dans la galerie commerciale. Les deux salons de thé sont plein de monde. La boulangerie pâtisserie propose des dizaines de pains. Des plus spéciaux aux plus communs. Mon choix se porte toujours sur deux grosses miches à la farine complète et évidemment biologique. Une miche aux noix, une miche aux amandes et aux graines. Avant de quitter, je m’arrête devant les menus affichés. Le samedi, la cafétéria propose des plats exotiques à découvrir. J’apprécie leurs paellas. Je vais d’abord mettre mes courses dans le coffre de la voiture. Dans la glacière branchée sur l’allume cigare. Je reviens animé d’une faim de loup. J’ai le plateau avec l’assiette et les couverts. Je me dirige vers le service. Merde ! Là-bas, Anne-Marie et Alexandre. Eux aussi ont décidé de manger là. Je ne souhaite pas, d’une manière ou d’une autre, être confronté une nouvelle fois au couple. Leur présence me dissuade. Après tout, j’ai de quoi me préparer une bon repas à la maison. Et avec des ingrédients infiniment plus qualitatifs.

 

       Je démarre. Le ciel est gris et bas. L’ambiance maussade d’un mois de décembre. Je me maudis d’être aussi casanier depuis la disparition de Christine, mon ancienne compagne. Je pourrais être à l’instant précis sur un paquebot en pleine croisière dans le Pacifique. Passer du bon temps dans un hôtel de grand luxe au bord d’une mer des Caraïbes. Parcourir la planète en dilettante. J’ai les moyens de vivre trois existences sans soucis. Non, je suis là, comme un imbécile, à subir les rigueurs d’un hiver qui s'annonce. Pourquoi ? Je me trouve toutes sortes de raisons. J’aime peindre. J’aime ma grande demeure. J’aime flâner dans ma propriété. J’aime vivre sans autres contraintes que d’exister. C’est sur ses réflexions que j’arrive à la maison. Le temps de ranger mes courses. La Paella, je vais me la préparer "maison". Je me change. Levis, chemises d’épais coton bleu. Baskets. Je noue le tablier sur mes reins devant les fourneaux. Tel un alchimiste dans son antre, je m’affaire.

 

       Je mange d’excellent appétit en me félicitant d’être rentré. Il va être treize heures quarante. Pourquoi ne pas retourner en ville ? Pourquoi ne pas m’offrir une petite randonnée de deux ou trois heures ? J’opte pour cette seconde possibilité. Dans le petit sac à dos, pommes, barres de céréales, la gourde isotherme de thé bouillant. La lampe frontale. J’enfile un pull. J’attrape mes grosses godasses, mon anorak. Bonnet et gants. C’est parti. Il n’y a que cinq kilomètres jusqu’à la chapelle. Je change de chaussures. Il y a trois autres voitures garées là, le long du muret du cimetière. Mon sac sur le dos, je traverse la route. C’est seul que je prends le sentier qui monte en pente raide. Le circuit des anciennes tuileries. Plein de souvenirs m’envahissent en montant. J’entends mêmes nos conversations et nos rires à des endroits bien précis. Pourtant, aucune nostalgie, aucune pensée négative ne me tourmentent. Je suis tourné vers l’avenir. Le passé m’importe peu. Aucune dramaturgie, de quelque nature qu'elle soit, ne vient encombrer mon cœur.

 

       J’avance, optimiste et joyeux. Voilà les gouffres des anciennes carrières. Je reste contre la paroi rocheuse en évitant de regarder vers le bas. Tenant la grosse corde qui sépare le sentier abrupt du ravin. Puis il y a la forêt de sapins. Leurs branchages noirs rajoutent encore au sinistre de l’ambiance. Là, au débouché du chemin, les bâtiments abandonnés des anciennes tuileries. Personne. Tant de souvenirs en ce lieu. Il va être seize heures. Le crépuscule est amorcé. L’endroit est lugubre en cette saison. Je grignote une pomme, une barre de céréale. Un gobelet de thé bouillant. De quoi affronter avec dynamisme ce Titanic échoué depuis plus d’un demi siècle. Les bâtiments de briques rouges. Briques mangées par la végétation. Les ronces partout. Je place la lampe frontale sur mon bonnet. Je prends le sens du retour. La nuit tombe vite. Les bruits insolites dans la forêt. Ce ne sont pas des oiseaux qui virevoltent dans l’obscurité. Ce sont des chauves souris. Attirées par l’éclat de ma lampe.

 

       Dans la descente, impossible de me réchauffer par l’effort. La température est à présent de 5°. Le froid est humide. Les parfums d’humus. Il est dix huit heures trente quand j’arrive à la voiture. Je change de chaussures. Il y a un couple qui arrive de promenade. Installés sur les sièges de leur auto, eux aussi se déchaussent. Nous échangeons quelques mots. Je démarre. J’hésite. Le "Bol d’Or" ou la maison ? Ce sera la maison. J’arrive pour dix huit heures cinquante. Mort de faim. J’attire l’attention du lecteur quant à cet épilogue. Il est nécessaire. Il marque non seulement la fin d’une histoire mais également la fin d’un cycle. Je vais rebondir bientôt sur une toute autre série de récits. Anaëlle le mérite bien. Je fais bouillir l’eau des spaghettis. Je concocte une sauce au Roquefort. Je râpe du Parmesan. Le rapide assaisonnement de deux grosses tomates. Je mange de bon appétit. Mon I-phone qui vibre. Le visage de Virginie. Enjouée, elle dit simplement : << Merci ! Merci pour tout ! >>. Elle raccroche sans même me laisser le temps de réagir.

 

       J’observe longuement l’écran noir avant de l’allumer. Il y a des photos de Virginie dans la galerie. Toutes les photos scabreuses et explicites ont été retirées par ses soins. La coquine. Mais il y a ses pas de danses, ses fous rires, ses grimaces. Je les revois sans émotions négatives. Quand on a perdu un être cher dans sa vie, on apprend à surmonter ses émotions jusqu’à pouvoir les contrôler suffisamment afin qu’elles n’affectent plus le réel. Christine. J’y suis parvenu après bien des peines. Cette faculté me permet de plonger dans le passé sans en remonter avec de la mélancolie. Dès la vaisselle terminée, les dents brossées, je passe au salon. Il va être vingt et une heures. Pourquoi ne pas revoir l’adaptation cinématographique des "Hauts de Hurlevent" d’Emily Brontë ? Vautré dans le canapé, la télécommande à la main, j’allume l’écran. Sur fond noir, ces lettres blanches "Nul n’est plus pauvre que celui qui marche seul dans l'existence". Cette phrase m’interpelle. Je suis donc à nouveau pauvre ! Dès demain, dimanche, je me promets de redevenir très riche…

 

                                                                     

                                                                      Fin

 

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06/03/2025

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