L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Estelle, la jeune fille du conservatoire (Episode 1)

 
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                                                                       Prologue

 

Je donne des cours de violoncelle dans une école privée. C’est pour rendre service à mon ami directeur de l’établissement. J’ai une classe de huit élèves. Cette année il y avait six jeunes filles et deux garçons. Entre dix sept et vingt ans.

 

Estelle, une élève brillante mais discrète, fête ses dix huit ans ce 16 mars. La jeune fille, maîtrisant parfaitement la technique, ne semble à l’aise en public que lorsqu’elle interprète une œuvre musicale. Dès l’interprétation terminée Christelle redevient cette jeune fille réservée et silencieuse. Mystérieuse même.

                                                                                 

                                                                       Estelle

 

                           La plus jeune de mes élèves de cette année scolaire.

 

Je donne des cours de violoncelle dans une école privée. C'est un passe temps très agréable. J’ai une classe de huit élèves. Cette année il y a six jeunes filles et deux garçons. Entre dix huit et vingt ans. Je ne suis pas très bon violoniste. J'ai accepté de rendre service au directeur de l'école. Un vieil ami avec qui nous avons fait nos études aux Beaux-Arts de Paris. Par contre je suis excellent théoricien de la musique.

Estelle, une élève brillante mais discrète, fête ses dix huit ans ce 16 mars. La jeune fille, maîtrisant parfaitement la technique, ne semble à l’aise en public que lorsqu’elle interprète une œuvre musicale. Dès l’interprétation terminée Estelle redevient cette jeune fille réservée et silencieuse. Mystérieuse même. Cette dualité étrange participe évidemment de son charme presque juvénile. Estelle n'excelle pas seulement dans la pratique du violoncelle mais également dans celle du violon. << Le violon je peux l'emmener partout ! J'en joue mieux ! >> précise t-elle souvent.

Elle est la plus jeune de mes élèves. Toujours ponctuelle, d'une politesse presque obséquieuse. Estelle n'est pas véritablement timide. Son regard fixe peut même déranger. Par contre elle ne prend que très rarement part à une conversation, à un débat. Le cours terminé, elle s'en va en me saluant. Sa mère l'attend en bas, sur le parking. Je la regarde quelques fois entrer dans la grosse berline allemande identique à la mienne.

Nous sommes deux professeurs, invités par une dizaine d’élèves, à êtres présents à l’anniversaire de la jeune fille. Cela se passe chez Bruno, un élève de la classe de piano. Ce dernier, âgé d’une vingtaine d’années, aime organiser des soirées où il peut briller par ses interprétations. Le plus souvent des concertos de Mozart. J’ai déjà eu le bonheur d’assister à un de ses rares petits concerts privés. Sublimes moments de musique…

Toutes les opportunités sont bonnes à saisir pour nous ravir de ses magnifiques prestations privées. Encore un peu réservé, Bruno a toutefois pleine conscience de son potentiel. Comme la plupart des musiciens il présente cet étrange capacité de jouer devant un public avec une étonnante maestria pour redevenir ce garçon un peu timide une fois sa prestation terminée. Peut-être un peu gauche et maladroit.

Ce samedi 16 mars, je me rends donc à cette soirée. Il fait nuit. Je sonne au portail de la grande propriété. Bruno vient m’ouvrir, heureux de me savoir présent pour cette soirée, il m’accueille chaleureusement. Même s'il n'est pas dans ma classe, nous nous croisons souvent dans les couloirs ou encore dans l'escalier. Je le fais monter dans ma voiture pour les cent mètres qui nous séparent du perron. Bruno est tellement content de la présence d'un autre professeur. Je suis flatté.

Je me retrouve dans le grand salon où, au milieu de la pièce, trône un piano à queue impressionnant. Une dizaine de personnes sont déjà présentes. Je salue l’ensemble des convives. Ces soirées sont toujours d’un certain standing. Comme la plupart des garçons présents, je porte smoking, chemise blanche et nœud papillon. Les filles sont élégantes. Vêtues de façon plus décontractée mais avec une grande élégance.

Je salue Estelle. Je lui offre mon petit cadeau dans un paquet enveloppé de papier doré. L’intégrale des concertos pour violoncelle de Haydn et de Vivaldi. Les meilleures versions et les meilleures gravures de la légendaire "Deutsch Gramophone". J’en profite pour lui faire deux bises sur chaque joue. Je la tiens par les épaules pour lui souhaiter un bon anniversaire. La jeune fille quoi qu’un peu troublée me fait un merveilleux sourire. Je ne me comporte jamais ainsi en cours ni nulle part dans les locaux de l'école privée.

Grande. Brune. Les cheveux longs et légèrement bouclés, Estelle est vêtue d’un pantalon noir dont le pli strict tombe sur des souliers noirs à légers talons. Une veste noire sur un chemisier blanc achève de donner à la jeune fille ce côté "vieille France" qui lui sied si bien. Que personnellement j’affectionne tout particulièrement. J'apprécie l'élégance, la classe et les gens qui conjuguent les deux choses.

Vers vingt heures trente. Arrivent les derniers invités. Nous sommes une quinzaine de personnes. Estelle dépose tous ses cadeaux sur le grand bureau du fond, entre les deux lourdes tentures carmins. A ce moment, les parents de Bruno viennent saluer l'assemblée avant de partir. Ils nous souhaitent une bonne soirée et un bon concert. Fiers de leur fils, jeune concertiste émérite sans doute promis à un brillant avenir…

Nous nous installons sur des chaises, sur le canapé et dans les fauteuils. Bruno s’installe au piano. Immédiatement, dès les premières notes, un véritable enchantement envoûte l’assemblée. C’est dans un silence religieux que nous savourons le concerto No 17 de Wolfgang Amadeus Mozart. Puis, avec une virtuosité sidérante, le jeune pianiste enchaîne avec le concerto No 20. J'en frissonne de plaisir. Je dois à Mozart mes rudiments de violoncelle. Mais je lui dois également de merveilleux moments d'extases lorsque je l'écoute dans mon atelier de peintre d'Art.

Après cet hors d’œuvre, Bruno, en maître de cérémonie, invite l’assemblée à goûter aux petits toasts et au boissons à notre disposition. Des groupes de trois ou quatre personnes se forment rapidement. Je me retrouve dans le groupe de Estelle. Je lance : << Quelle formidable musique pour cet anniversaire, forcément unique ! >> La jeune fille, ravie de cette attention, me fait : << Bruno me surprendra toujours. Sa carrière est toute tracée. Quel musicien ! De plus, il paraît qu’il compose ! >> Jean-Patrick, de la classe de solfège, grand dadais filiforme, s'écrie : << Oui, il compose des choses magnifiques mais refuse de les interpréter en public ! >> Éliane, de la classe de solfège également, précise : << Ce soir , nous allons lui forcer la main ! >>

Durant l’échange de ces bons mots, je regarde Estelle à la dérobée. J’admire les traits fins de son visage. Qu’elle soit silencieuse comme lorsqu’elle parle. Lorsqu’elle sourit. Chacun de ses mots semble pesé, mesuré. Formant des phrases toujours justes, claires et concises. J’ai souvent surpris ses regards furtifs en cours. Elle paraît soudain troublée d’être surprise à "scruter". Je fais mine de ne me rendre compte de rien. J'ai tout de même l'âge d'être son père. La moindre des convenances exige un minimum de discrétion, de respect.

Un verre à la main, visiblement sous la légère emprise du champagne, Jonathan, contre-bassiste et amateur de jazz, vient s’immiscer dans notre groupe. << Pour mon anniversaire, je propose une soirée jazz avec mon trio ! Mozart c’est joli mais ça manque de couilles ! >> lance l’espiègle garçon avec son franc parlé habituel. Il prend des cours de théorie musicale dans ma classe du jeudi soir. J'aime son humour plus souvent "second degré" qu'en ces instants.

Tout le monde éclate de rire ! Se tournant vers Estelle et Éliane, Jonathan dit encore avec un clin d’œil : << Mon anniversaire, c’est au mois de juin les filles. Il vous reste trois mois pour apprendre la flûte et devenir des virtuoses ! >> Comme en cours, Estelle, avec une grande discrétion, louche furtivement en direction de ma braguette. Les yeux par en-dessous, tête baissée, sous ses cheveux. Mais ce soir sans doute un réflexe naturel avec la plaisanterie graveleuse de ce chenapan de Jonathan.

Je regarde les réactions des filles. Éliane éclate de rire avant de lancer : << Je peux te jouer un concerto pour flûte dont le final serait grandiose, mais je déteste le jazz ! >> Estelle reste silencieuse, les yeux baissés, un sourire énigmatique sur les lèvres. Jonathan, coquin en diable, rajoute : << Estelle, les répétitions commencent demain ! >> La jeune fille, regardant Jonathan, lui dit : << Je déteste le jazz, tu le sais. Je crois que tu n’auras pas de flûtiste dans ton trio ! >>.

Jonathan, sans doute avide de se faire remarquer, quitte notre groupe pour aller féliciter la prestation de Bruno. Éliane, me regardant, fait : << Il faut toujours qu’il y ait une personne pénible dans une soirée ! C’est de la flûte à un trou dont il parle, le vicieux. Il me la déjà raconté son coup de la flûte. Il le fait à chaque fois ! >> Se tournant vers Estelle, Éliane lui dit : << De plus, qu’est-ce qu’il est tarte ! Pas très séduisant non plus, le bougre ! Tu imagines un peu "sa" flûte ? >> Estelle a un sourire énigmatique. Elle chuchote : << Si sa flûte sonne comme lui, ce n’est certainement pas très mélodieux ! >>.

Nous nous asseyons pour écouter la suite de la prestation de Bruno. Par le plus grand des hasards, du moins le croyais-je ce soir-là, je me retrouve assis sur un des deux canapés, aux côtés d'Estelle. Juste avant que Bruno n’entame "La lettre à Élise" de Ludwig Van Beethoven, je glisse à l’oreille de la jeune fille : << Ouf, nous voilà de retour au piano. Après la flûte ! >> J’ai la grande surprise de l’entendre me répondre : << Espérons que ce soit aussi bon que la flûte ! >>.

Cette réponse provoque une érection aussi soudaine que surprenante. Dans mon pantalon à plis, noir, je peux voir la forme cylindrique de mon sexe à l’intérieur de ma cuisse. En contractant mes muscles fessiers, par intermittences, je fais bouger ma turgescence. Je discerne la respiration de la jeune fille. Celle-ci se retrouve à plusieurs reprises en apnée. Je l'entends tenter de reprendre une respiration normale à chaque fois. Elle tente de maîtriser son trouble. Mais, en vieux briscard, je sais très exactement ce que je suscite dans sa psyché.

J’ai l’impression que mon érection devient de plus en plus importante. Forte. C'est évidemment très excitant. Je pourrais me toucher tellement c'est bon. La virtuosité magnifique de Bruno n’est plus que la musique de fond du moment que je vis là. Je fais bouger mon sexe dans mon pantalon. Et cela se voit bien si on fixe l'endroit. A tel point que cela ne tarde pas à attirer encore davantage l’attention d'Estelle.

Croisant mes bras de façon à pouvoir me servir de l’écran de ma montre comme d’un miroir, je vois la jeune fille loucher sur cette partie de mon anatomie. J’oriente l’écran de ma montre afin de bien constater cet état de fait. Mon sexe "danse" littéralement dans mon pantalon. Et, plus je la vois loucher puis regarder avec une grande attention, plus je suis excité, plus je bande. En parfait gentleman toutefois…

La tête de la jeune fille, légèrement penchée, pour permettre à ses yeux de loucher vers mon sexe qui bouge de façon régulière, ne risque pas d’éveiller l’attention de qui que ce soit. C’est un acte "intime" et complice qui ne concerne que nous. L'autre jeune fille assise à ma gauche est très loin d'imaginer ce qui se passe. Tant mieux. Cela ne s'adresse qu'à ma délicate voisine de droite. C'est un moment d'une plaisir indicible, à nul autre pareil. Un moment que j'aimerais vivre pour l'éternité. C'est intense. Et j'ai l'intime conviction que ce sentiment est partagé.

Entre les silences courts de la musique je peux distinguer de discrets et légers soupirs de la jeune fille. Pas de doute, elle apprécie mon "cadeau". Un rapport nouveau est né ce soir entre l’élève et son professeur. J’appris bien plus tard, qu’elle avait tant chercher une stratégie d'approche. Je suis donc ce soir bien inspiré. Mon initiative s'inclue dans un désir flou. Par la suite Estelle me fut reconnaissante de lui avoir facilité la tâche…

Je voudrais que ce moment intense dure toute la nuit. Au bout d’une cinquantaine de minutes Bruno termine son concert. Nous applaudissions de toutes nos forces. Je reviens un peu à moi et à la réalité. Je tourne la tête vers Estelle. Son sourire intense, profond, plein de contentement, de ravissement  même, efface mes dernières interrogations. Mes dernières inhibitions sans doute ! Je suis complètement rassuré.

Je me lève pour me saisir d’un verre de jus d’orange. Je vais rejoindre Bruno pour le remercier de la grande musicalité dont il fait preuve lors de ses interprétations magistrales. Très rapidement un nouveau groupe se forme autour du pianiste. Les félicitations pleuvent. Bruno, jeune garçon timide en devient tout rouge. Il ne peux pas cacher l'embarras qui le gagne. S'il savait que sa musique a accompagné de délicieux égarements. Je souris intérieurement de cette pensée.

Estelle vient nous rejoindre. Je constate avec bonheur que la jeune fille, parmi les huit personnes du groupe, se place bien en face de moi. Ses regards furtifs vers ma braguette ne me laissent plus aucun doute quand à son intention d’en voir encore. Cela me procure une nouvelle érection. A nouveau je fais bouger mon sexe tout en bavardant avec les convives. Faisant semblant de m’intéresser à leurs propos. A la dérobée je surprends Estelle qui louche sur mon "activité" comme hypnotisée. Un très grand moment. Rien ne l'intéresse davantage que ce qui se déroule dans mon pantalon.

Vers minuit, chacun prend congé. Je salue les personnes présentes. Une dernière fois je vais saluer Estelle. Je dis : << A mardi soir à l'école ! >>. Elle me fait un sourire très agréable, presque amoureux, me tend ses joues pour les bises d’au revoir. Sans doute de peur que je n'oublie de les faire. La jeune fille me fait : << Oui, il y a du travail qui m’attend ! >>.
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29/07/2014

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