L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Estelle, la jeune fille du conservatoire (Episode 10)

 
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                                                               Estelle en cours

Mardi soir, dans la salle de cours encore vide, je suis entrain de préparer mon travail. Concentré sur mes partitions je note au crayon dans les marges des portées. Résonnants dans le silence, trois coups frappés contre la porte attirent mon attention. À voix haute je lance : << Oui ! Entrez ! >>. Estelle pénètre dans la salle. Une fois encore vêtue d’un jeans bleu, d’une veste noire cintrée à la taille recouvrant un pull noir et chaussée de souliers noirs. Cette façon de rester quelques instants dans l'encadrement de la porte avant de la fermer doucement derrière elle. Estelle avance doucement, s'arrêtant une nouvelle fois. Hésitante car elle a probablement crainte de me déranger.

<< Bonjour Monsieur. Je ne veux pas vous déranger. Je vous apporte ce carton d’invitation pour le concours équestre de dimanche prochain. Rassurez-vous je me sauve. À tout à l’heure pour le cours ! >> me fait la jeune fille avec une certaine assurance. Elle quitte la salle à toute vitesse sans me laisser le temps de répondre. Je découvre avec plaisir que la jeune fille prend confiance en elle. Tant dans ses approches, ses initiatives que dans ses démarches. En partant elle laisse derrière elle un discret parfum que je ne peux identifier. Aussi envoûtant que sa délicieuse personne. Je hume à pleins poumons. Hélas l'évanescence de cette suave effluve disparaît aussi vite que sa propriétaire.

J’ouvre l’enveloppe. En plus d’une invitation pour le concours équestre de dimanche sur une petite carte colorée, il y a un mot. Je lis avec un certain étonnement cette phrase. Je cite : * "Je monte aux toilettes tout à l’heure après le cours. Mais je n’aurai que dix minutes. Venez s’il vous plaît" *. Je retourne la carte. Je relis plusieurs fois. L'écriture est précise, élégante et calligraphique. Je hume le papier. Même parfum. Voilà les élèves qui arrivent. Le cours se passe dans les toutes meilleures conditions. Estelle comme à son habitude observe avec attention ma braguette pour me fixer ensuite dans les yeux d’une façon presque gênante. Pas de doute, son attitude devient des plus affirmées.

La jeune fille est assise au premier rang. Aucun autre élève ne se doute un seul instant de notre jeu. Cette complicité passe totalement inaperçue. C'est moi qui suis obligé de garder la parfaite maîtrise de mes émotions. Surtout ne pas cesser de me concentrer. Après le cours je monte aux toilettes de l’étage supérieur. J’entre dans la première pièce. Il n’y a personne. J’ouvre la seconde porte. Là, à genoux à côté d’un des deux urinoirs, Estelle m’attend. Je reste stupéfait devant cette scène surréaliste. << Je n’ai que quelques minutes ! >> me fait elle. Je ne suis plus vraiment étonné. Je m’approche en ouvrant ma braguette. Aussitôt la jeune fille me fait une pipe. C'est comme dans un rêve.

Je n'ai jamais eu la capacité qu'ont les femmes de passer d'une situation à une autre avec cette surprenante instantanéité. Je dois me tenir contre le carrelage. J’imprime un mouvement masturbatoire du bassin dans la bouche d’Estelle. Augmentant la vitesse j’éjacule rapidement. Estelle engouffrant mon sexe au fond de sa bouche avale en gémissant. Prenant mon sexe dans sa main elle le place au-dessus de la faïence de l’urinoir. Le secouant. << Nous n’avons plus assez de temps. Et maman doit déjà être en bas, je file ! >> me fait la jeune fille en se redressant. Elle met un chewing-gum dans la bouche. Elle me lance : << A jeudi. Au revoir Monsieur ! >> Elle se précipite dans le couloir.

Je regarde par la fenêtre du second étage pour la voir entrer dans la voiture. Je dois reprendre mes esprits. Je descends à mon tour. Je m'arrête plusieurs fois dans les escaliers. Je retourne dans la salle de cours. Je reste longuement à revoir tous ces évènements. Je tente de les appréhender sous des angles différents. Tout cela me semble parfois insensé, déconnecté de la réalité mais toujours si terriblement troublant. J'avoue que j'en suis déstabilisé. Bouleversé parfois par l'émotion qui me submerge. Je découvre que derrière ces sentiments il n'y a strictement aucun caractère sexuel. Je reste dubitatif. Lorsque je prends le volant je suis plongé dans une profonde introspection.

Estelle me téléphone le mercredi à midi et demi. Elle me demande, espiègle : << Jeudi soir, lorsque je viendrai vous voir comme à mon habitude dix minutes avant le cours, pourriez-vous me faire une "surprise" ? >>. Je comprends. Ce coup de téléphone est le premier d’une longue série qui se décline sur chaque jour de la semaine. Parfois à midi et demi ou en soirée vers 21 h30. J'écoute beaucoup plus que je ne parle. Je préfère être à l'écoute. Je sais que je suis devenu son seul et unique confident. Cette jeune fille de 18 ans et demi a toujours été si secrète. Mystérieuse. Elle peut enfin se confier à quelqu'un. Je me sens comme investi d'une responsabilité devant ses confidences.

Le jeudi à 19 h, comme chaque soir, je prépare le cours de violoncelle. Assis à mon bureau, j’ouvre ma braguette. Le sexe dressé, j’essaie toutefois quand même de me concentrer sur mes partitions. Trois coups contre la porte brisent le silence. Je fais : << Oui ! Entrez ! >>. Estelle, vêtue d’un pantalon noir, de sa veste cintrée noire passée sur un pull noir, chaussée de souliers noirs. S’avançant vers moi, contournant le bureau, elle vient se mettre debout à ma gauche. Elle dit à voix basse, comme au téléphone : << Bonsoir monsieur ! >>. Je recule ma chaise. Estelle découvre mon sexe turgescent. Comme à chaque fois elle reste étonnée tout en fixant avec attention "l'objet".

Je lève la tête pour dire : << Bonsoir Estelle, je vous reçois conformément à votre souhait téléphonique de hier et d’aujourd’hui ! >>. Un instant de silence. << C’est superbe ! Merci pour ce cadeau monsieur ! >> fait la jeune fille. << J’aimerai la sucer un peu ! >> ajoute t-elle en s’accroupissant. Je la laisse suçoter quelques minutes. Puis retirant délicatement sa tête en la tenant par sa natte, je murmure : < Il faut que vous alliez rejoindre les autres élèves en bas dans le hall. Restons prudents ! >>. La jeune fille se redresse. Elle chuchote : << J’ai tout le temps envie ! Je pense tout le temps à "ça" ! Ce soir hélas, après le cours, je suis obligée de partir tout de suite. Mais je viens samedi à quatorze heures à bicyclette. Si vous êtes toujours d’accord ! >>. La jeune fille s’en va prestement, quittant la salle de cours.

Le cours se passe dans de bonnes conditions. Estelle porte son appareil dentaire qui scintille sous les néons. Lorsqu’elle sourit discrètement le métal brille de mille feux. A la fin du cours, juste avant de filer, la jeune fille, du doigt, me montre l’enveloppe posée sur son pupitre. Elle me fait un dernier sourire avant de disparaître par la porte. Une fois seul j’ouvre l’enveloppe. Je déplie la feuille qu’elle contient. D’une belle écriture Estelle m’apprend que nos moments de plaisirs lui sont devenus aussi nécessaires que l’air qu’elle respire. Si ce n’est pas une "déclaration" cela y ressemble fort. C’est ce soir-là qu’une certaine inquiétude fait son apparition pour m’envahir de plus en plus.

Samedi arrivera rapidement. Mais, dès cet instant j'en suis déjà pétri d'impatience. À 14 h Estelle viendra me voir…                                                             
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29/07/2014

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