L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Estelle, la jeune fille du conservatoire (Episode 15)

 
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                                                La dégustation des petits gâteaux

Vers quatorze heures de ce dimanche gris et froid de la fin novembre il y a trois coups de sonnettes. Ils m'arrachent de mes introspections. J’attends Estelle pour quatorze heures trente. Comme à son habitude elle arrive en avance. Je regarde dans l'écran de l'interphone. Elle est là, tenant sa bicyclette. Quel courage de faire du vélo dans cette atmosphère hivernal. J’appuie sur le bouton d’ouverture du portail. Quelques minutes plus tard la jeune fille pénètre dans ma demeure.

Vêtue d’un pantalon noir, d’un manteau noir qui recouvre un épais pull noir, chaussée de bottes noires, Estelle me fait la bise. Elle se serre contre moi dans le hall d'entrée. Elle laisse tomber ses gants et son bonnet au sol. << Bonjour. Comme il fait froid aujourd’hui. Je suis contente d’être avec vous ! >> me fait-elle en posant ses mains sur mes épaules. Je la débarrasse de son manteau, de son écharpe en disant : << Bonjour Estelle. Moi aussi je suis très heureux de vous savoir avec moi. Venez, donnez-moi votre manteau. Je vous prépare une boisson chaude ! >>.

Me saisissant la main Estelle m’entraîne dans le salon qu’elle connait à présent très bien. Une grande partie de la maison n'a plus de secret pour elle. Me tenant par la nuque, debout contre moi, une jambe repliée et levée derrière elle, elle me fait : << Il faudra que je parte vers dix huit heures. J’ai à réviser pour demain. En ce moment j’ai tendance à me laisser aller. Un peu trop ! >>. Je la tiens par les hanches et lui dépose un baiser sur le front. Je réponds : << Oui, les études avant tout ! >>. En lui déposant un second baiser sur le bout du nez.

Estelle m’entraîne sur le canapé. Je lui propose d’aller préparer un thé et des petits gâteaux. De l'abandonner quelques minutes. << Pas question de vous y laisser aller seul. Vous ne vous débarrasserez pas aussi facilement de moi ! >> fait elle en m’enlaçant, posant sa jambe gauche sur ma cuisse droite. Me levant, lui prenant la main, je l’emmène à la cuisine. Tout le temps de mes préparatifs la jeune fille, debout derrière moi, me tient par la taille. Parfois une de ses mains s’égare sur ma braguette. Parfois elle passe la langue dans mon cou. Sous l’oreille. Cette coquine sait me procurer de doux frissons. Elle apprend vite...

Depuis le mois de septembre, début de notre relation, je peux observer les changements d’attitudes d’Estelle. J'assiste à cette passionnante évolution. La jeune fille timide et réservée des débuts fait doucement place à la personne plus extravertie de maintenant. Je le constate dans notre intimité. J’apprécie cette confiance dont elle fait à présent de plus en plus preuve. Une confiance en elle qui paraît encore se renforcer. C'est mon ressenti. Suis-je objectif ? Prenant des initiatives qui m’enchantent elle sait m’étonner à chaque instant. À chaque occasion.

Je dispose la petite bouilloire de fonte, les tasses et les petits gâteaux sur le plateau. Toujours tenu à la taille par la jeune fille nous retournons au salon. A présent sa main se fait insistante, caressant ma braguette. Une braguette tendue. Je l’embrasse tendrement en la tenant par la nuque et la taille. Nos corps fins et minces, serrés l’un contre l’autre, nous procurent les plus douces sensations. C'est exquis. << Vous êtes la première personne à m’avoir procuré du plaisir ! La dernière fois c’était délicieux ! >> me fait elle tout en me fixant avec le plus grand sérieux. Je réponds : << Je suis prêt à toute récidive. Quand vous le souhaiterez ! >>. Je passe ma main entre ses cuisses.

<< Un jour si je vous demande de me faire l’amour seriez-vous prêt à l’accepter et à l’intégrer dans notre relation ? >> me demande t-elle avec une certaine gravité. Elle repousse doucement ma main. Je reste médusé. Je reste silencieux un moment. Estelle reste pendue à mes lèvres. En attente. Je fini par répondre : << Bien sûr Estelle. Il vous suffira de me demander. Je n’ai jamais fait "ça" en étant le premier. Je trouve que c’est une lourde responsabilité. De plus, je dois vous avouer que ce n’est pas du tout mon fantasme d’être "le premier" ! >>. Je pose mes doigts sur ses lèvres comme pour l'empêcher de prononcer le moindre mot. Je caresse son visage.

<< Comme pour la fellation j’aimerais pourtant que ce soit vous. Mais rassurez-vous je ne suis absolument pas prête ! Vous n’avez donc aucune raison de vous inquiéter ! >> lance t-elle comme pour soulager les angoisses qu'elle devine monter en moi. Dans un élan émotionnel elle se blottit contre moi. Je la soulève. Je la fais tourner. Estelle rit comme la petite fille qu’elle était encore il n’y a pas si longtemps. Cette pensée me bouleverse. Sans doute l'immonde morale judéo chrétienne qui n'a pourtant jamais été la mienne.

Pourquoi tant d’années séparent-elles ce délicieux et soudain bonheur qui me tombe dessus ? Vingt sept ans de différence me semblent un gouffre vertigineux. Pourquoi ce quadragénaire procurerait-il tant de bien-être à cette jeune fille d’à peine dix huit ans et huit mois ? Toutes ces questions me donnent le tournis.

Je m’étale sur le canapé. Estelle me saute dessus en riant. Je tente de servir le thé. Je lui tends un petit gâteau. Mettant ses mains derrière son dos, s'accroupissant pour se mettre à genoux, le corps bien droit, ma jeune étudiante déguste la friandise. Elle me fixe tout en mâchant les petits morceaux qu’elle détache avec ses dents. Son appareil dentaire brille de mille éclats. << J’aurai droit à mon dessert après ? >> murmure t-elle avec un sourire espiègle. Son regard par en-dessous, terriblement suggestif. Vicieux.

Je prends un second gâteau. Le manège reprend de plus belle. Mais cette fois-ci Estelle prend le bout de mes doigts dans la bouche en les suçotant longuement. Tout en m’observant avec attention. Je peux sentir la douceur de ses lèvres humides et chaudes se refermer sur mon pouce et mon index. Restant à genoux, la jeune fille se met à boire son thé. Elle vide la petite tasse et me la montre en disant : << Vous me mettez un peu de votre thé ? Cela fait bien quinze jours que je n’y ai pas goûté ! >>. Cette demande, cette affirmation me troublent en profondeur, provoquant une érection fantastique. Contrariée par le tissu de mon pantalon. Je comprends soudain où Estelle veut en venir…

Agitant la petite tasse devant mes yeux la jeune fille se fait plus pressante encore. Elle dit : << J’en ai vraiment envie ! >>. Je me lève. J’ouvre ma braguette. Je sors mon sexe dur comme un morceau de bois. Le visage de la jeune fille s’approche. Elle me regarde, presque suppliante, en tenant la tasse sous ma turgescence. Je tiens mon sexe pour le forcer à pointer vers la tasse. Je reste longuement ainsi. Je me concentre. J’entends la respiration de mon étudiante. Toute aussi concentrée que moi. Elle attend. Durant de longues minutes il ne se passe rien. Je suis terriblement excité. Enfin, mon érection se réduisant quelque peu, je laisse s’échapper le petit jet qui emplit rapidement la tasse. Je ferme aussitôt les vannes.

Estelle, se saisissant d’un petit gâteau, le trempe dans la tasse. Le laissant s’imbiber quelques instant avant de le porter en bouche, elle me fait : << J’aime les petits gâteaux au thé ! >>. Elle refait la même chose avec un second puis un troisième gâteau. Après un petit moment de dégustation, me fixant bien dans les yeux, elle porte la tasse à ses lèvres pour en boire le contenu. À nouveau une érection folle raidit mon sexe. Estelle, approchant sa bouche, se met à me sucer. Les yeux toujours ouverts, me fixant presque sévèrement, la jeune fille me pompe délicatement. Je sens sa langue insister sur mon méat. La sensation indicible me plonge dans un état divin. Je suis pris de vertige.

Au bout d’un long moment Estelle cesse sa pipe. Reprenant la tasse, me tenant le sexe, elle en approche l’extrémité vers le récipient. << Encore un peu de thé ! >> me fait-elle en m’observant avec une attention qui me plonge dans les abysses du vice. Je m'entends prononcer ces mots un peu stupides : << Vous me demandez l’impossible Estelle ! >>. À nouveau, les mains sur les hanches, avec une grande concentration, je tente de satisfaire la demande de mon étudiante. Après de très longues minutes je lâche quelques giclées. La petite tasse à nouveau remplie.

Une nouvelle fois la jeune fille trempe un puis deux gâteaux. De la regarder, belle comme un ange, entrain de se livrer à de telles turpitudes, me procure une nouvelle érection démentielle. C'est presque douloureux. Je peux sentir mes couilles en ébullition bouger toutes seules au fond de mon slip. Estelle déguste avec délice. Laissant fondre le gâteau imbibé dans sa bouche. Puis une fois le gâteau avalé elle revient me sucer. A présent, les yeux fermés, concentrée sur sa divine fellation, elle savoure en lâchant de petits gémissements follement vicieux.

Au bout d’un long moment le jeu du gâteau reprend. Une nouvelle fois il me faut des trésors de patiences et de concentrations pour lâcher les quelques jets sollicités. Nous passons ainsi une grande partie de l’après-midi à nous livrer au stupre et à la luxure. Je dis : << Moi aussi un de ces jours j’aimerai bien me voir offrir un thé ! >>. Estelle qui éclate de rire entre deux succions délicates. Je prends conscience une fois encore de mon privilège. À cet âge les jeunes filles les plus éveillées osent tout. Elles sont assoiffées de découvertes.

Après cinq ou six dégustations de gâteaux j’éjacule dans la bouche de ma jeune étudiante. M’attrapant des deux mains par les fesses, elle déglutit avec soin et de nombreux gémissements la totalité de mon sperme. Mes reins, à cause de la cambrure, me font mal. Il me faut m’asseoir. S’asseyant à mes côtés Estelle continue de me sucer. Nous repartons pour un second tour. Se redressant elle me fait : << Faites-moi découvrir cet élément de comparaison que nous avons déjà évoqué. Vous me rendez curieuse d’expériences nouvelles savez-vous ! >>.

Sans attendre ma réponse, posant sa main sur ma bouche pour m’obliger à me taire, elle reprend mon sexe en bouche. Je me laisse sucer avec délice. Chacune des pipes que la jeune fille me prodigue me parait plus sublime que la précédente.

Quelques instants plus tard, secouée de spasmes, Estelle se relève comme montée sur ressort pour se précipiter aux toilettes. Presque immédiatement je l’entends vomir. Malgré ces moments plutôt désagréables, voire douloureux, la jeune fille persiste à me "boire". Elle sait pourtant qu’inéluctablement les hauts le cœur la jetteront à genoux devant les toilettes.

Je la rejoins. Je suis inquiet. Je veux m’assurer que tout va au mieux après l'évacuation. Quelques minutes plus tard, s’essuyant la bouche avec du papier, pâle comme un linge, elle se redresse en me faisant : << Je finirai par m’habituer ! Mais c’est tellement dégueulasse ! Et pourtant ça m’excite tellement ! C'est inversement proportionnel ! >>. Je me précipite à la cuisine. J'en reviens avec un verre de jus de fruits. Nous revenons au salon. Malgré ce moment difficile, comme poussée par une envie irrépressible, Estelle se remet à me pomper…

J'oscille entre l'envie de l'en empêcher et le désir pervers d'en profiter une nouvelle fois. Estelle doit probablement lire dans mes pensées. Aussi, comme pour me rassurer, elle me tient fermement par les passants de mon jeans. Au bout d’une bonne demi-heure j’éjacule une nouvelle fois. En sournois. Sans prévenir, pétri de vice. Encore une fois Estelle déglutit avec difficulté mais en savourant. Je ferme les yeux pour apprécier cet instant d’apothéose orgasmique. Nous restons ainsi un long moment l’un contre l’autre sur le canapé. Il est déjà dix sept heures quarante cinq.

<< On se voit mardi soir et jeudi soir, pour les cours. Comme ça va encore me paraître long jusqu’à samedi prochain ! >> me fait-elle en soupirant. Je dis : << Oui c’est dur de vous voir en cours sans pouvoir vous serrer contre moi ! >>. Elle se love en fille amoureuse avant de murmurer : << Préparez-moi cette expérience pour samedi prochain. Vous savez, l’élément de comparaison ! Vous voulez bien ? Si c’est possible bien sûr ! >>. Elle murmure ces mots à mon oreille avec une curieuse insistance. Espiègle jeune fille qui me fait délirer.

En déposant une bise sur son front je chuchote : << C’est promis je ferai de mon mieux ! >>.

Il est l’heure de nous séparer. Je raccompagne Estelle jusqu’au portail en poussant sa bicyclette. Il fait nuit. Je trouve ça dangereux. << Ne vous inquiétez donc pas, je suis équipée. J'ai des lumières à mon vélo ! >> me dit elle. Je refuse. Je descends cherher les clefs de la voiture. Je démonte la roue avant pour mettre sa machine dans le coffre. Je lance : << Montez ! >>. Je la dépose à une centaine de mètres de chez elle. La ruelle qui monte vers la villa de ses parents. Elle se serre contre moi tendrement pour dire : << J’aimerai que ça dure toujours ! >>. Je réponds en cachant péniblement un certain désarroi : << Moi aussi Estelle, moi aussi, si vous saviez ! >>.

Je la regarde monter l’étroite ruelle. Elle se retourne pour me faire un signe de la main avant de redescendre en courant pour se blottir contre moi.

Il est certain que la situation devient critique…                                                                         
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29/07/2014

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