L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Estelle, la jeune fille du conservatoire (Episode 17)

 
Avatar de Julien.jpg
 
                                                   Agréable après cours pour Estelle

En ce jeudi soir de début décembre le cours commence à dix huit heures dix. Comme tous les jeudis. Il est presque dix huit heures et je suis encore absorbé dans les dernières préparations. Confortablement assis à mon bureau. Trois coups frappés contre la porte me tirent de ma concentration. D'une voix forte pour être sûr d'être entendu, je fais : << Entrez ! >>. C’est Estelle. Ma jeune étudiante a pris l’habitude de venir me voir quelques minutes avant le début des cours. Ce qui sera une constante pour les mois à venir.

<< Bonsoir monsieur ! >> me fait elle en marchant de son pas léger mais décidé vers le bureau. Je réponds en souriant du plaisir de la voir : << Bonsoir Estelle ! >>. La jeune fille m’a téléphoné la veille. Elle me téléphone d'ailleurs à présent presque chaque jour. Souvent à midi. Parfois en soirée, après vingt heures trente. Ce jeudi soir, en arrivant, se penchant vers moi, elle me prend par les épaules. J'apprécie ses initiatives de plus en plus hardies. Nous nous faisons la bise. Ses yeux brillent de joie. De malice aussi.

Estelle est vêtue d’un pantalon noir, d’un épais pull bleu nuit à col roulé. Sa veste de cuir noir et cintrée à la taille. Il en pend un large ceinturon. Une longue écharpe enroulée autour de son cou. Chaussée de souliers de ville. J'aime sa classe naturelle. Ma jeune étudiante est toujours d’une élégance si raffinée. Presque aristocratique et pourtant tellement naturelle. << Maman vient me chercher vers dix neuf heures trente. Ce qui nous laisse presque trente minutes après la fin du cours !>> lance t-elle juste avant de contourner le bureau et de coller sa bouche sur la mienne.

Je la prends sur mes genoux tout en l’embrassant longuement. Nous restons ainsi à fouiller nos bouches de nos langues avides. Je reste toutefois aux aguets. Il serait préjudiciable de se faire surprendre ainsi. J’entends le souffle excité de la jeune fille s’échappant de ses narines. Au bout de quelques instants Estelle se redresse pour revenir s’assoir à cheval sur mes cuisses, m’enlaçant avec une sensualité folle. Doucement, tout en fouillant ma bouche de sa langue exploratrice, Estelle, cambrée contre moi, imprime un mouvement masturbatoire de son bassin. Je ne tarde pas à éprouver une forte érection contrariée par mon pantalon. A présent mon étudiante se frotte contre moi.

Je dis d'une voix douce mais autoritaire : << Estelle il va falloir reprendre vos esprits, le cours commence dans quelques minutes ! >>. Je la tiens par les épaules. Se redressant, se réajustant, se dirigeant vers la porte, elle se retourne. Avec un sourire désarmant elle dit : << A tout de suite ! >>. Les élèves arrivent dans la minute suivante. Une fois de plus personne ne se doute de rien. C'est toujours un curieux sentiment de soulagement. Le cours se déroule dans les toutes meilleures conditions. Estelle est assise devant. Tournant le dos à la classe.

Elle ne manque évidemment pas de fixer ma braguette avec cette insistance dont elle est coutumière. Je remarque cette bosse que fait mon étudiante avec sa langue. Cette bosse qui déforme sa joue lorsqu’elle me fait de discrets clins d’œil. Je reste stoïque. Il me faut beaucoup de force mentale pour ne pas être déstabilisé par ses attitudes tendancieuses. La coquine s'amuse de mes émotions. A la fin du cours les élèves me saluent. Presque en même temps ils quittent la salle de classe. Estelle, faisant mine de rencontrer quelques soucis en rangeant son violoncelle dans son étui, reste la dernière. Une fois encore elle donne le change.

Lorsque tout le monde est partit la jeune fille vient vers moi pour se serrer dans mes bras. Nous recommençons à nous embrasser longuement. Avec fougue et passionnément. Je descends ma main pour la placer entre ses cuisses. Immédiatement Estelle a ce délicat réflexe féminin suivit d'un frisson qui secoue tout son corps. Serrant les cuisses sur ma main elle bouge doucement son bassin. En même temps sa langue fouille ma bouche avec passion. Estelle gémit. C'est adorable de la sentir s'abandonner dans mes bras. Lascive et offerte.

Entre deux baisers je murmure tendrement à son oreille : << Un de ces jours je vous ferai l’amour chère Estelle ! Vous éveillez chez moi les plus secrètes pulsions qu'un homme puisse éprouver pour une femme ! >>. Estelle recule. Elle me tient par les épaules. Il y a un long silence. Elle me fixe comme pour aller au plus profond de ma psyché avant de répondre : << Monsieur, je crois que c’est encore trop tôt. Soyez patient. Je veux faire ça avec vous. Pour ma première fois. Ce sera vous. Mais pas encore. Je ne suis pas prête ! >>. Il y a un long silence avant qu'Estelle ne conclue : << Tout va tellement vite entre nous. Je suis comme entraînée dans un tourbillon ! >>. Je ne dis rien.

Je déboutonne ma braguette. Presque immédiatement, avec la précipitation habituelle dont elle fait preuve une fois encore, mon étudiante s’accroupit devant moi. Son regard presque implorant. Comme si elle attendait de recevoir mon sexe dans la bouche. Tout comme le ferait une dévote attendant l'hostie de la main du prêtre. Je sais qu’il ne reste qu’une quinzaine de minutes aussi j’y enfourne ma turgescence avec célérité. Estelle pousse un gémissement de contentement en m'attrapant par les hanches. Fermant les yeux dans une expression d'extase.

Je peux sentir une fois encore l’indicible plaisir presque surnaturel de la pipe. Cette délicate succion que nul mot ne saurait décrire. Je suis pris de ce vertige qui m'assaille toujours quand les choses commencent. Ce plaisir que sait me procurer Estelle en s'adonnant à sa passion pour la fellation. Ce plaisir qu’elle s’offre d’abord à elle. Rien ne me rassure davantage car ainsi je ne développe aucun sentiment de culpabilité. L'innocence de son jeune âge ne lui permet pas d'appréhender la réelle profondeur des émotions et des sensations qu'elle m'octroie.

Je me laisse sucer sans bouger. Il est déjà dix neuf heures trente lorsque le bruit d’un moteur, suivit d’un claquement de portière, en bas, sur le parking, nous oblige à mettre un terme à la dégustation. J’éjacule par trois saccades. Déversant dans un orgasme bâclé mon sperme dans la bouche de ma suceuse qui déglutit en gémissant.

Rapidement, sortant un chewing-gum de sa poche, le mettant en bouche, se saisissant de son violoncelle, elle me fait une bise. Estelle se précipite vers la porte. Dans l'encadrement, tournant la tête elle lance : << Je suis chez vous samedi pour quatorze heures ! >>. Estelle disparait avant de dévaler les premières marches de l’escalier. Je l'entends s'adresser à sa mère qui monte à sa rencontre en s'exclamant : << J'arrive ! >>.

En refermant ma braguette je songe à samedi. C'est après demain. Ce samedi qui projette déjà ses douceurs à l'horizon de nos plaisirs...
 ___________________
Tous droits réservés - 2014 - ©
 

L'utilisation, toute ou partie, d'un texte, (ou photographie) sans le consentement de l'auteur, constitue une violation de la propriété intellectuelle.  Délit sanctionné par l'Article. L.335-2. du Code pénal.

La divulgation d'informations relatives à la vie privée, ou à l'identité, constitue un délit sanctionné par les articles 706-102-1 (Informatique) et 88-227 du code pénal .

 



29/07/2014

A découvrir aussi