L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Estelle, la jeune fille du conservatoire (Episode 2)

 
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                                           Je suis invité à l'anniversaire de Jonathan

Pour l’anniversaire de Jonathan, qui se présente contrebassiste de jazz, nous sommes conviés avec deux autres professeurs de l'école privée. Trois professeurs invités à cette soirée que donne le jeune homme. Cette soirée doit avoir lieu ce premier samedi de juin au domicile de Jonathan. A cette occasion, un concert du trio de jazz dont fait partie le jeune homme aura lieu. Ce sera bien évidemment un concert privé. L'information circule rapidement au sein de l'établissement.

Élève brillant de la classe de contrebasse Jonathan est un jeune homme remarquable. Débordant de vie, légèrement exalté, Jonathan est certainement promis à un grand avenir dans le style de musique qu’il a choisi . Je me rends à la soirée. Il est vingt heures. Il y a déjà quelques invités dans la cour de la propriété des parents du jeune homme. Quelques voiture sont stationnées là. Je gare ma grosse berline allemande entre une statue grecque et le pont de bois qui enjambe le bassin.

Sur les marches de l’escalier du perron en demi lune il y a un petit groupe de gens. Bavardant avec animation les convives m’accueillent avec enthousiasme. Nous nous connaissons presque tous de vue. Je les salue. Je reconnais la plupart des élèves de l'école privée depuis janvier. Je n'exerce que pour une durée limitée. Je ne fais que rendre service à mon vieil ami le directeur de cet établissement. En remplacement de l'enseignant malade. Une longue maladie qui va le forcer au repos pour plus d'une année.

J’entre dans la grande maison pour me retrouver dans le hall. Là, deux autres groupes bavardent. Je salue tout le monde. Jonathan vient m’accueillir avec sa bonne humeur habituelle. Exubérant comme à son habitude, il m’invite à entrer dans le salon. La salle où aura lieu la soirée et le concert. << C’est toujours un honneur lorsque les professeurs assistent à nos soirées privées ! >> fait le jeune homme. Il me tient par le bras pour m'entraîner vers les invités que je ne connais pas. Ce garçon est un parfait gentleman. Il fait les présentations dans les règles de l'art.

Là, sur un des deux canapés, sont assis les deux autres professeurs. Madame Clarisse, professeur de solfège et Monsieur Barnabé, professeur de contrebasse. Bavardant avec les parents de Jonathan, il y a Julie de la classe de solfège et Estelle, mon élève en classe de violoncelle. La jeune fille, en m’apercevant, m'adresse un grand sourire. Elle est radieuse. Son visage évoque celui de quelques toiles du XVIIIème. Un peu comme s'il était en permanence baigné d'une lumière mystérieuse. Comme gênée de s'être ainsi exposée", Estelle baisse les yeux.

Je salue tout ce beau monde. Je vais de l'un à l'autre. Les autres convives arrivent à leur tour dans le salon. Devant la grande cheminée sont disposées des assiettes contenant des petits salés, biscuits apéritifs, cacahuètes et autres noix de cajou . Dans une grande coupe il y a des fruits. De nombreux verres rangés comme des soldats devant des bouteilles de Champagne et de jus de fruits. Une délicieuse odeur de fruits émane d’une sorte de diffuseur. Un peu semblable à ceux que je possède dans ma demeure. J'en ai mis dans presque toutes les pièces.

Jonathan nous présente Armand, le pianiste de son trio et Ludovic son batteur. Sur une petite estrade, dans un coin du grand salon, recouverte d’une moquette rouge, sont disposés les instruments des musiciens. Le piano droit, la batterie et la contre basse. Le concert commence pour vingt heures quarante cinq. Il reste une petite demi heure. Légèrement incommodé par la fumée des fumeurs, fumant pourtant sur le perron qui leur est réservé, je sors sur le grand balcon qui fait face au parc. Cette soirée de juin si douce, si calme est un enchantement.

Il y a là quelques convives qui tentent d’échapper eux aussi à la fumée. Profitant de ce début de soirée encore magnifiquement ensoleillée. Le chant des oiseaux, tel une musique, résonne dans le sous-bois à une trentaine de mètres. Une ambiance presque bucolique, pleine de parfums et de sérénité en prélude d’une agréable soirée. Je hume à plein poumon. Je veux profiter des effluves parfumées des rosiers qui parsèment le jardin à la française. Tout cela n'est pas évoquer le parc d'un château de la Renaissance.

Je parle avec deux de mes élèves, Solène et Jean-Noël. Soudain, semblant surgir de nul part, Estelle vient nous rejoindre. Vêtue d’un pantalon beige à plis, qui tombe sur des souliers clairs, d’un chemisier blanc, ses longs cheveux légèrement bouclés flottant sur ses épaules, Estelle est radieuse. Plutôt de haute taille la jeune fille a une prestance aristocratique. D'excellente famille et d'une classe naturelle qui la rend terriblement séduisante. Il y a une sorte de mystère qui émane de sa personnalité. Ce qui participe de son attractivité.

Nous bavardons en évoquant les vacances à venir. Il reste un seul cours. Chacun parle de ses projets et de ses destinations. Solène part pour le Vaucluse chez son oncle et sa tante. Jean-Noël part pour un séjour en Nouvelle-Zélande. Wellington, sa capitale qu'il connait très bien. Estelle part un mois chez ses grands parents en Suisse. Au bord du lac de Genève ou ils possède une propriété. Moi, cet été, comme chaque année, je vais dans ma famille à Édimbourg, en Écosse. Nous échangeons quelques anecdotes des séjours passés.

Lors de nos bavardages, à la dérobée, je surprends les coups d’œil furtifs d'Estelle en direction de ma braguette. Ainsi, cette attitude insolite vécue lors de son anniversaire, il y a trois mois, perdure. Durant les cours, je l'ai déjà surprise à plusieurs reprises à regarder, à scruter du coin de l'œil. Même si durant mon travail de professeur intérimaire j’ai bien d’autres préoccupations, j’éprouve alors un certain malaise. La question qui me vient alors immédiatement à l'esprit est toujours la même. Serais-je mal boutonné ? Combien de fois cette interrogation ne me perturbe t-elle pas ! J’appris par la suite que la jeune fille s’amusait beaucoup de mes émois.

Lentement, mais sûrement, je sens mon sexe durcir jusqu’à l’érection. Contrarié par mon slip, confiné au fond de mon pantalon, ce dernier cherche naturellement à dresser sa magnifique turgescence. En contractant mon périnée, en serrant les fesses, je tente de permettre à ma raideur de se dresser. Cette situation de confinement est toujours contraignante. Presque douloureuse. Mais, dans sa prison de tissus, mon sexe se contente de bouger au rythme de mes contractions. Je continue toutefois à converser avec l'un avec l'autre. Personne ne se rend compte de quoi que ce soit. Personne ? Personne à part Estelle...

Ce petit mouvement discret qui agite le tissus de mon pantalon attire très rapidement l’attention de la jeune fille. Un peu gêné par la situation, de peur d’attirer l’attention de Jean-Noël ou de Solène, je descends les marches du perron. Je marche sur le gravier dans l'allée principale du parc, prétextant le besoin de me dégourdir un peu. << Ne vous éloignez pas trop , le concert commence dans cinq minutes ! >> me lance Jean-Noël. Je me retourne pour répondre : << Ne vous inquiétez pas ! >>. Mon sexe retrouve sa quiétude immobile.

Je retourne dans le grand salon quelques minutes plus tard. J’avise le second canapé. Je m’y m’installe confortablement. A ma grande stupéfaction, Estelle, comme si elle avait guetté la situation, vient s’assoir à mes côtés. << Vous permettez ? >> me demande la jeune fille. << De là je pourrais assister au spectacle dans les meilleures conditions ! >> fait elle encore. Revenant de ma surprise, je réponds : << Bien sûr ! Faites donc !>>. Encore un peu surpris par tant de détermination soudaine je me pousse contre l'accoudoir.

Il me vient subitement cette interrogation : << Mais, de quel "spectacle" parle t-elle ?

Le trio s’installe. Jonathan fait une petite présentation. Le concert se déroulera en deux parties. Une première série de reprises de standards de jazz, une pause et une seconde séquence avec les compositions personnelles des musiciens. La musique commence. A l’honneur, la musique de Stan Getz. Envoûtante. Même si pour moi le jazz se définit par une sorte de sonorité extra-terrestre. Je n'en suis pas réellement amateur. Je le subis plus souvent que je ne l'apprécie. Mais là, ce soir, dans ces admirables conditions, je savoure l'instant.

Cette première partie dure trois quart d’heures qui passent très vite. Il me suffit de me concentrer sur le jeu de chacun des musiciens. Je me lève. La quinzaine de personnes présentes applaudit à tout rompre de longues minutes. Je suis debout. Je me dirige vers le buffet. Me servant un grand verre de jus de fruit et grignotant des chips, je me mets à bavarder avec des gens du groupe qui se forme devant la table des victuailles.

Estelle, visiblement curieuse et espiègle, revient se placer bien devant moi. Autour de nous il y a quand même cinq à six personnes. J’évite de recommencer mon petit "jeu" de contractions. Malgré les regards furtifs mais insistants de la jeune fille. Des regards qui me semblent de plus en plus scrutateurs. En effet, loin de s’en cacher, Estelle regarde ma braguette avec attention. Levant les yeux à intervalles réguliers, comme pour me faire comprendre quelque chose, elle me fixe et porte son regard à nouveau vers ma braguette. Je tente de bavarder avec les personnes présentes. Je lutte contre la préoccupation qui s’installe insidieusement dans mon esprit. Je sens une excitation sournoise me gagner subrepticement.

Jonathan, un verre à la main, vient nous rejoindre. Légèrement éméché par le Champagne, il nous demande : << Alors ? Comment c’était ? >>. Nous le félicitions tous pour ce magnifique moment. Ne manquant pas de souligner sa virtuosité sidérante. Tout particulièrement lors de ses impeccables solos de contre basse. Je regarde ses doigts fins. Ces mêmes doigts que je voyais courir sur le manche de son instrument il y a encore quelques minutes. Je les devine d'une extrême agilité, d'une grande vélocité.

Jonathan, se tournant vers les deux filles présentes dans le groupe, lance soudain : << Alors les filles, nous cherchons toujours encore une flûtiste ! Toujours pas de candidates ? >>. Il appuie ses paroles d'un clin d'œil. L’une des deux jeunes filles, avec un rire coquin, répond : << Tu ne préfères pas le triangle ou la guimbarde ? >>. Mais à cet instant Bruno vient chercher Jonathan pour le présenter à un autre garçon. Un guitariste de jazz et admirateur de West Montgomery. Je connais bien cet artiste depuis mes jeunes années ou j'étudiais aux Beaux-Arts. Dans les milieux "intellectuels" le Jazz reste un genre obligatoire. Ça fait très chic d'évoquer des noms de jazzmen inconnus.

Je retourne sur le balcon pour fuir la fumée. Dix minutes nous séparent de la seconde partie du spectacle. A nouveau Estelle est là. Cette fois nous sommes seuls elle et moi. Silencieux, nous profitons du crépuscule. << J’aimerais beaucoup apprendre à jouer de la flûte, vraiment ! Même si le violoncelle et surtout le violon me plaisent énormément. Je suis très attirée par la flûte ! >> me fait la jeune fille. En me précisant cela elle me regarde d’une façon étrange. La tête légèrement baissée, les yeux perçants qui me fixent par en-dessous. Je pourrais être le père de cette étonnante personne. Et pourtant cette jeune fille parvient à me troubler. Sensation étrange...

A nouveau une érection phénoménale réveille instantanément ma libido. J’aurais voulu "ajuster" mon sexe au fond de mon pantalon avant d'être là. Ce, afin qu’il cesse d’être contrarié et de me provoquer une gêne physique assez pénible. Encore une fois à la limite de la douleur. Mon sexe, enroulé au fond de mon slip cherche une fois encore à se dérouler. Il faut subir sans pouvoir y remédier.

Madame Clarisse vient nous trouver. Elle nous informe du début de la seconde partie d’ici deux minutes. Estelle et moi, bien décidés à nous installer un à côté de l’autre, plus de doute, nous nous asseyons sur le même canapé. Il y a une autre jeune fille qui s'installe. Je demande à Estelle de bien vouloir garder ma place. Je me rends aux toilettes. << La flûte ? >> me lance t-elle avec un sourire malicieux. Je ne sais quoi répondre. La pertinence surréaliste voire irrationnelle de cette question me laisse perplexe. Les choses me semblent à présent bien claires, évidentes. Je m'enferme aux toilettes. Je soupire de soulagement.

J’ouvre enfin mon pantalon. Je soulage mes parties génitales. Je glisse mon sexe en semi érection entre le slip et le pantalon, le long de ma cuisse. Ainsi, une fois turgescent, il serait libre de "danser" sous le tissus. J’aurai la certitude qu’en lui laissant toute liberté, j’en serai soulagé. Je reviens m’assoir aux côtés de la jeune fille. Estelle me regarde m’asseoir sans quitter ma braguette des yeux. Elle ne s’en cache même plus. Je dois lui adresser à cet instant précis un sourire un peu con. Sûr !

Je suis à peine installé que le concert commence. Dans le cadran de ma montre, croisant les bras, comme dans un miroir, je surveille le regard de la jeune fille. J’ai une érection folle à la simple idée que notre "jeu" complice va pouvoir reprendre dans le secret absolu. Je fais bouger mon sexe qui forme une grosse bosse sur le haut de ma cuisse. Juste dans le pli de l'aine. Estelle une fois encore semble hypnotisée par ce "spectacle". Beaucoup plus que par la performance des musiciens. Mon activité m'excite. Du liquide séminal coule de mon sexe. Il y a rapidement une tâche légèrement plus sombre sur le noir du tissu de mon pantalon. Ce qui n’échappe évidemment pas à Estelle. Délicieuse voyeuse...

A présent la jeune fille ne louche plus sur mon sexe mais tourne franchement sa tête en direction de ma braguette pour fixer ce qui s’y passe. A plusieurs reprises, durant les trois quart d’heures que dure la seconde partie du spectacle, Estelle a la tête franchement tournée et baissée Sans gêne, elle garde son regard sur ma braguette. Je l’observe moi aussi franchement. Nous échangeons nombre de sourires. Estelle affiche en permanence une expression de ravissement. Ce n'est peut-être qu'un jeu. Mais de le jouer à deux annonce une partie passionnante. Comme aux échecs, j'ai avancé mon pion. J'attends maintenant le coup de ma partenaire. Quelle sera sa réponse ?

La fin de la prestation arrive. Un tonnerre d’applaudissements résonne dans le grand salon. Estelle se tourne franchement vers moi. Elle approche sa tête de mon oreille pour me dire : << Je veux vraiment apprendre la flûte ! Et dès le trimestre prochain ! >>. Je lui sourie un peu bêtement, ne sachant quoi dire. >< Je compte sur vos compétences. Et je permets d’insister ! > rajouta encore la jeune fille en se levant la première. Je ne suis absolument pas du genre insistant. Je respecte cette distance sans chercher la moindre proximité.

J'ai l'intime conviction que la messe est dite…
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29/07/2014

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