L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Estelle, la jeune fille du conservatoire (Episode 21)

 
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                                                  Étonnante et surprenante jeune fille

C'est le début de l’après-midi. Le dernier dimanche de décembre. Juste avant les vacances scolaires. Je me rends au centre hippique du bourg. Je suis impatient de retrouver ma jeune cavalière émérite. Estelle, hier soir avant de rentrer chez elle, m’a invité à assister au concours auquel elle participe aujourd'hui. J’arrive pour quatorze heures. Il fait plutôt froid. Le temps est sec. J’entre dans le manège. Il y a là quantité de personnes qui discutent en petits groupes. Des parents, des amis, des proches. Sur les gradins il y a également déjà une centaine de spectateurs assis, chaudement vêtus.

Rapidement je repère Estelle. Elle est avec ses parents. Ils discutent avec trois autres personnes. Un petit groupe que je ne désire pas déranger. Je reste en retrait tout en me faisant voir. Il y a Solène, la meilleure amie d’Estelle avec ses parents également. Immédiatement Estelle me voit. Elle me fait un signe de la main. Je m’approche en saluant les invités présents. Solène a une singulière façon de me regarder. C'est discret. Plein d'interrogation. Elle m'adresse même parfois un léger sourire. Il y a quelque chose chez cette fille qui me met un peu mal à l'aise.

Estelle, vêtue de ses habits d’équitation, est très heureuse. Elle ne cache pas sa joie. Bien entraînée, elle a hâte de monter son cheval pour cette exhibition qui lui fera sans doute remporter un nouveau prix. J’aime la voir habillée ainsi. Son corps moulé dans cet "uniforme" hippique. La bombe vissée sur la tête, ce casque particulier à l’équitation. Nous bavardons une bonne dizaine de minutes. La mère d’Estelle, une très belle femme d’environ quarante cinq ans, me fascine pas son port de tête très aristocratique et ses manières bourgeoises. Solène m'observe avec cet étrange regard. A chaque fois que je croise Solène à l'école de musique elle me fixe ainsi. Presque d’une façon inquisitoriale. Bizarre.

Je surprends les yeux de ma jeune étudiante. Estelle, à la dérobée, regarde furtivement ma braguette. Je la surprends une fois encore à fixer cette partie de mon anatomie comme si c’était la seule chose qui l’intéressait. Je constate les mêmes réactions, beaucoup plus discrètes et fugaces, chez Solène. Se seraient-elles parlées ? Je ne le pense pas. Estelle est bien trop intelligente et cette une personne de parole. Peu désireuse de partager un secret car comme elle le précise souvent : << Un secret partagé est un secret trahi ! >>

Assis aux côtés des parents d’Estelle je regarde les différentes concurrentes. Toutes plus virtuoses les unes que les autres. Il me serait bien impossible de départager les cavalières. Estelle offre une prestation parfaite. Si tous ces gens présents pouvaient se douter de l’intimité que je vis avec notre splendide écuyère. Cette pensée provoque un frisson le long de mon dos. Je m'empresse de changer de préoccupation. Comme de peur que l'un ou l'autre des proches serait télépathe. Cette idée me fait sourire. Je sens le regard de Solène dans ma nuque. Dans les haut-parleurs nous entendons une voix féminine citer Estelle. Premier prix du concours de sauts d'obstacles dans sa catégorie.

Après le spectacle, je me rends dans les coulisses avec ses parents. Nous la félicitons. Il y a d'autres gens. Là, discrètement, me frôlant à peine, Estelle effleure mon sexe. Tout en me faisant un clin d’œil. Une petite seconde de complicité que personne ne remarque. Je me retrouve avec une érection qui déforme le devant de mon pantalon. Soudain, comme averti par un sixième sens, je tourne la tête pour regarder dans l’encadrement de la porte. Solène m’observe avec son étrange sourire. A t-elle vu ce qui vient de se passer ? Son visage n'est pas sans évoquer la Joconde. Une Mona Lisa beaucoup plus jeune mais toute aussi énigmatique.

En fin d’après-midi, je prends congé d’Estelle et de ses parents. Avec les vacances scolaires il n’y a plus cours à l'école de musique jusqu’en janvier. Estelle part dix jours avec sa famille pour un séjour en montagne. Les sports d’hiver. Le départ est fixé pour le mardi matin. Nous avons malgré tout programmé de passer le lundi après-midi ensemble. Je découvre les trésors de ruses que sait développer ma jeune étudiante. Je suis admiratif devant tant de stratégies. << Je n'ai jamais tant intrigué que depuis que je vous fréquente ! >> murmure t-elle. L'étymologie du mot "fréquenter" me fait soudain tiquer. Je suis abîmé dans ces considérations au volant de ma voiture. Je tiens mon sexe.

Vers vingt heures un coup de sonnette me tire de mon occupation. Je suis entrain de répondre à un mail. Plongé dans ma messagerie. Je me lève pour me rendre dans le hall d'entrée. Là, sur l'écran de l'interphone, la belle cavalière. Quelle n'est pas ma surprise. J'appuie sur l'ouverture du portail. Estelle descend en courant à toute vitesse. J’ouvre l’huis prestement.

La jeune fille se jette dans mes bras pour se blottir longuement contre moi. << Je n’aurais pas la force de rester dix jours sans vous voir. Venez à mon secours s’il vous plaît ! >> s'écrie t-elle avant de m’embrasser avec fougue. Comme à chaque fois, son bassin se plaque contre le mien. Je la soulève. Estelle ne pèse rien. Elle enserre ma taille de ses jambes. Je l'emmène dans le salon après avoir fermé la porte à double tour. Je la dépose au sol. Elle fait quelques pas de danse. Se positionne sur une jambe en position de yoga. Avant de rire aux éclats.

Je propose à ma visiteuse de partager mon repas du soir. << J'ai déjà mangé ! >> m’apprend t-elle. Estelle n'habite qu'à un petit kilomètre. C'est la grande bâtisse semblable à la mienne juste avant l'entrée du bourg. Avec la différence qu'il y a deux tourelles. C'est la toute première fois que la jeune fille vient à l’improviste. Sans me téléphoner au préalable. J’apprécie cette initiative. Je l’invite toutefois à prendre un thé. Elle accepte en me disant : << Je ne peux pas rester trop longtemps, je suis censée être chez Solène ! >>. Je demande : << Répondez-moi sincèrement Estelle. Solène est-elle informée ? >>. Comme choquée par ma question, elle lance un << Non ! >> cinglant.

Je m’assois à ses côtés sur le canapé. Elle pose sa tête sur mon épaule. Estelle murmure : << Je veux passer l’après-midi de demain avec vous et je veux que ce soit inoubliable. Faites-moi une surprise dont vous avez le secret ! >>. Elle sait me surprendre de ses initiatives autant que par son comportement ou encore par ses mots. Je reste un petit moment à réfléchir. Estelle se tourne vers moi. Elle me saisit par le cou. Elle me fait encore : << Vous savez, cette "comparaison" que vous avez évoqué il y a quelques semaines. J’aimerais bien quelque chose dans le genre ! >>. Je comprends où elle veut en venir.

Je réfléchis longuement. Estelle respecte ce long silence. Je la devine toutefois impatiente. Suspendue à mes lèvres. Je finis par répondre un peu confus et en improvisant n’importe quoi : << Il me reste quelques heures pour trouver une opportunité et de quoi vous satisfaire. Vous me mettez à l’épreuve ! >>. J'aimerais lui avouer qu'honnêtement, je n'ai pas la moindre inspiration. En ne le faisant pas je ne me mets pas seulement à l'épreuve mais je me précipite dans un de ces gouffres masculins parfaitement ridicules que les filles détestent. Un imbroglio supplémentaire. Au lieu d'avouer que je n'en n'ai pas la moindre idée. En voulant être chevaleresque, je suis surtout un mariole !

Estelle, se mettant à genoux devant le canapé, entre mes jambes, me fait : << Je veux sucer ! >>. C'est avec un ton autoritaire qui m'étonne une fois encore. J’ouvre ma braguette. Je lui offre mon sexe. Je sais que cela ne peut pas durer trop longtemps. Aussi, au bout d’une dizaine de minutes je m'allonge sur le côté. Je saisis Estelle par les cheveux. Je bouge mon bassin, imprimant un mouvement masturbatoire dans sa bouche. Au bout d'un petit moment j’éjacule en plusieurs saccades jouissives. Un orgasme indescriptible me fait hurler. Estelle déglutit en gémissant de plaisir. Tout en saisissant ma main pour croiser ses doigts dans les miens.

Prenant un chewing-gum de sa poche, la jeune fille se redresse en faisant : << Merci monsieur. Je peux compter sur vos "talents", demain ? >>. Que pourrais-je bien répondre sans m'enfoncer un peu plus dans l'absurde. Je n'ai même pas vingt quatre heures pour me tirer de ce guêpier ! Je la raccompagne jusqu'à son vélo qu'elle a laissé à côté du portail. Pas question de la laisser rentrer à bicyclette dans la nuit. Je démonte le pneu avant pour fourrer le tout dans le coffre de la voiture.

Je roule doucement. Estelle garde sa main sur ma cuisse. Avec l'autre elle tire le chewing-gum de sa bouche en un long filament. Je dis : << Pour demain, je vais de faire du mieux que je pourrai. Mais je ne promets rien. Il faudra prévoir un plan B. Et pour ça Estelle, vous êtes très performante ! >>. Je me gare dans le chemin creux à cent mètres de sa maison. Retirant le chewing-gum de sa bouche, elle m’embrasse longuement. Nous sortons de l'auto. Je tire sa machine du coffre pour y fixer la roue avant. Un nouveau baiser avant de filer.

Les bras ballants, debout à côté de la voiture dans le froid de l’hiver, dans la nuit glaciale, je regarde cette étonnante jeune fille monter la route pour rentrer chez elle…                                                                   
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29/07/2014

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