L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Estelle, la jeune fille du conservatoire (Episode 28)

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                                                               La première fois

Estelle m’entraîne en riant. Nous nous arrêtons plusieurs fois avant l'escalier qui mène aux étages. À chaque fois elle fouille longuement ma bouche de sa langue agile. Il y a une rapide gradation dans mon état d'excitation grandissante. Mon érection, contrariée par le tissus de mon slip et de mon pantalon, est presque douloureuse. J’ai mes mains sur ses hanches. Ma jeune étudiante est si mince que mes mains peuvent presque en faire le tour. Elle se cambre contre moi un peu plus fort encore. Ses mains également peuvent presque faire le tour de mes hanches. Nos corps, fins à la taille et si chauds, sont blottis l’un contre l’autre.

Nous montons l'escalier en marquant autant d'arrêts qu'il y a de marches. Parfois en riant. Parfois en nous embrassant. Arrivés dans la chambre je me retire délicatement de son étreinte pour abaisser les stores. J’allume le diffuseur d'arôme. Les huiles essentielles de magnolia emplissent la grande pièce de leurs fragrances suaves. J'allume une petite bougie. Estelle se jette sur le lit bras en croix en s’écriant : << Je suis avec vous ! Comme je suis heureuse ! >>. Elle se redresse à quatre pattes pour m’attraper par la main. Elle m’entraîne sur le lit pour me faire tomber sur elle. Nous recommencions à nous caresser et à nous embrasser en oubliant tout le reste. Je passe ma main sur ce corps que je découvre enfin réellement.

Estelle gémit sous mes caresses. Tout en m’embrassant elle ouvre mon pantalon. Il fait soudain chaud dans la chambre à coucher. Et malgré cela nos pieds nus restent froids. Pour les réchauffer nous les frottons les uns contre les autres. Nos corps vibrent à l'unisson. Fébriles. Agités de frissons. Nos respirations synchrones. Délicatement, j’ouvre le pantalon de la jeune fille. Nos yeux s’habituent doucement à la pénombre. Nous nous observons en respirant dans un même rythme. Nos mains caressent nos sexes.

Je fais descendre le pantalon de ma jeune étudiante avant de le lui retirer complètement. Elle fait de même avec le mien. Je retire son pull et son chemisier sous lequel il n’y a rien. Je découvre ses seins minuscules. Je retire mon T-shirt. Nous voilà tous deux en slips. Nous les retirons en même temps dans un éclat de rire. Estelle vient se coucher sur moi. Elle se frotte sur mon érection la plaçant entre ses cuisses douces et chaudes. Elle me tient la tête et me scrute avec l’attention d’une naturaliste. Estelle a bien plus d'aplomb que moi dans ces instants. Je sens remonter une légère appréhension en moi. Comme une crainte diffuse dont la cause m'échappe en partie. Incontrôlable.

Estelle sait que je ne suis pas homme à prendre des initiatives sans en avoir l'impérative permission. Je découvre une fois encore à quel point cette jeune fille de presque 19 ans fait preuve d'une maîtrise totale. Aussi, elle apprécie de pouvoir dominer la situation ainsi. Je la regarde. Je me noie dans ses yeux. Ses cheveux pendent sur mon visage. Me chatouillent les joues. Ça la fait rire. Elle en rajoute en tenant une mèche comme elle le ferait d'un pinceau. Je lui caresse les épaules, le dos, les fesses. Tout est si menu, si frêle et si fragile. Un modèle miniature. Nue, la jeune fille est encore plus fluette. Et pourtant dotée d’une force étonnante. Je me sens totalement à sa merci. Je suis pourtant culturiste et des dizaines d'années d'entraînement m'ont superbement affuté. C'est si bon d'être soudain une toute "petite chose"...

Elle me lèche le visage, le cou, en descendant sur ma poitrine. Elle se redresse pour se coucher sur le dos, à mes côtés. Je me tourne sur le côté, en appui sur mon coude. J’embrasse ses tous petits seins. Estelle gémit de bonheur. Lentement, je descends. Je goûte chaque parcelle de ce corps jusqu’à la toison pubienne. Elle caresse mes biceps, mes deltoïdes. Je m'offre autant qu'elle s'offre. Je me couche sur le ventre, la tête entre ses cuisses. Je pose ma bouche sur son clitoris. Estelle a un spasme soudain. Dans un petit cri d'animal blessé elle pose ses mains sur ma nuque. Quelle merveille de sentir trembler l'intérieur de ses cuisses contre mes joues. Elle écarte ses jambes.

Je passe ma langue sur ce petit bouton qui devint encore plus dur. Enfin, à mon tour, je peux goûter ce sexe. Après une dernière hésitation, Estelle écarte largement les cuisses pour poser ses pieds sur mon dos. Un râle de bonheur. Je la sens se détendre complètement. Elle gémit à présent de plaisir. Je lèche avec passion. Je me concentre pour faire du mieux que je peux. Je viens poser ma bouche à sa source. Les lèvres du sexe de la jeune fille sont ruisselantes de nectar. Fines mais délicatement charnues. Je m’en pourlèche. Le goût légèrement acide de la sueur se mêle à la saveur crémeuse. Sur le bout de ma langue il y a comme une pointe d'amande douce. C’est un vrai délice.

Estelle bouge son bassin en cherchant les meilleurs sensations. Je la sens chercher le meilleur angle. Cela dure. Je dois parfois changer de position pour soulager ma nuque. J'apprécie quand les choses durent. Et là elles durent longtemps. Estelle est une jouisseuse. Elle sait ce qui est bon et semble parfaitement connaître son corps. Soudain, ma jeune étudiante est secouée d’une série de spasmes. Elle se cambre pour recevoir son premier orgasme. Elle me prend par les oreilles pour ramener ma tête contre la sienne. << Je vais devenir folle ! >> murmure t-elle avant de m’embrasser. J’ai le goût de sa cyprine qui se mélange à celui de sa salive. Un frisson vertigineux me fait vaciller. Doucement, je me mets en position. Je suis en appui sur mes bras afin de ne surtout pas peser de tout mes 84 kg sur ce corps si frêle.

Estelle, les cuisses écartées, ses pieds sur mes mollets, se cale sous moi. Doucement, avec concentration, tortillant du bassin, je place mon sexe à l’entrée de celui de la jeune fille. Lentement, contrôlant chaque "avancée", millimètre par millimètre, je m’introduis avec d'infinies précautions. Estelle respire de plus en plus fortement. Ses profonds soupirs qui s’échappent contre mon oreille. J'ouvre les yeux pour regarder cet ange se livrer au péché. Estelle se mordille la lèvre inférieure. Elle aussi ouvre les yeux. Soudain, sans que je ne puisse anticiper le mouvement, Estelle, d’un geste brusque du bassin, s’introduit sur ma turgescence. Elle pousse un gémissement indéfinissable.

Ma jeune étudiante m’embrasse avec une fougue rare. Ses jambes m’enserrent. Elle s’accroche à moi la tête jetée en arrière. Je me redresse sur les bras. Elle reste collée à moi. C’est comme si la jeune fille ne pesait "rien". Je commence à nous "bercer" d’un rythme lent et régulier. Estelle, sa bouche sur la mienne, imprime à son bassin un mouvement pendulaire en parfaite osmose avec le mien. Parfois, je cesse de bouger. Elle se serre encore plus fort. Accrochée à mon corps. Ses bras autour de moi. Estelle murmure des propos incompréhensibles. Desserre son étreinte. Recommence à bouger doucement. Cherche ma bouche de la sienne. Nous sommes là, au-dessus de nos réalités.

Je me laisse retomber sur les coudes. Délicatement. Afin de ne pas lui faire supporter le poids de mon corps. Ce sont les mêmes sensations que je ressens après une série de cinquante pompes. Les épaules un peu endolories. Je lui caresse les joues, je lui lèche les lèvres, les paupières, le cou. Je me régale de ses perles de sueur. Je reste sans bouger. Estelle ouvre les yeux pour me regarder. Comme elle est belle. Ses traits fins sublimés dans les reliefs magiques de la pénombre. Ce moment restera gravé dans mon âme à tout jamais. Je lui murmure au creux de l’oreille : << Je ne te fais pas mal ? >>. Elle me fait un sourire désarmant avant de me répondre : << Non, tu ne m’as jamais mal sauf quand tu étais loin de moi ! >>.

Je recommence mon mouvement lent et régulier. Estelle me suit dans une symbiose parfaite. Elle me chuchote des douceurs. Elle me lèche le visage, fourre sa langue dans ma bouche, me caresse le dos, les fesses, les épaules. << Tu es conscient de ce qui est entrain de nous arriver ? >> me fait elle en me saisissant par les oreilles. Comme un écolier pris avec les doigts dans la boîte à biscuits, je baisse les yeux pour répondre : << Oui, j’en prends toute la terrifiante mesure ! >>. Elle m'oblige à la regarder. Estelle me fixe dans les yeux. Je me sens à nouveau terriblement fragile. Une sorte d'anxiété qui revient au galop. Comme si Estelle lisait en moi elle rajoute : << Je ressens les mêmes émotions que toi ! Ça fait peur, hein ? >>.

Nous restons ainsi à nous "bercer" un long moment. Une durée indéfinissable. Il y a maintenant une dimension supplémentaire à celle de la recherche du simple plaisir physique. A l’attitude de la jeune fille, je sens qu’il est temps de cesser. Avec les mêmes infinies précautions qu'à l'allée, le plus doucement possible, je me retire. Je me couche à ses côtés. Estelle pose sa tête sur ma poitrine. Nous restons longuement silencieux. La fraîcheur se fait ressentir. D'abord par les pieds. Subrepticement elle remonte pour nous envahir.

Nous nous mettons sous les draps. Estelle, avant de s’endormir, me fait : << Je suis si bien avec vous monsieur ! >>…                                                                      

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18/02/2015

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