L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Estelle, la jeune fille du conservatoire (Episode 29)

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                                                     La première fois - (Opus 2)

Je suis tiré de mon sommeil par la douceur délicate des lèvres d’Estelle sur ma bouche. Ma jeune étudiante vient de se réveiller également. La petite bougie est éteinte et il fait nuit. Je regarde l’écran lumineux du réveil sur la table de nuit. Il est vingt heures. Nous avons donc dormi deux heures. Estelle se met à cheval sur moi. Je la regarde sourire. << Comme c’était bien ! >> me fait elle en tenant les lobes de mes oreilles. Elle lève les bras. Je la regarde s’étirer. Ne sachant quoi dire je rajoute un peu bêtement : << Oui, c’était merveilleux ! >>.

Estelle se lève pour sortir du lit en s'écriant : << Seulement merveilleux ? Pas mieux encore ? >>. Elle dépose une nouvelle bise sur ma bouche. Je la regarde se précipiter vers la porte. Je l’entends courir dans les escaliers. A t-elle oublié qu'il y a des toilettes à l'étage ? J’allume la lampe de chevet. Je tente de reprendre mes esprits. Je me lève à mon tour. Je passe un peignoir et j'en prépare un second pour Estelle. Elle revient dans la chambre vêtue d’un pyjama violet aux motifs japonais. Aux pieds, elle porte des ballerines roses. Vêtements qu’elle a sorti du sac de sport resté dans l’entrée en bas.

Je la saisi par les mains pour la faire tourner sur elle-même plusieurs fois. << Vous savez que j’ai fait dix ans de danse ? >> me fait elle en se serrant contre moi. Elle lève soudain la jambe gauche presque à la verticale. Je reste ébahi. Je la tiens par la taille en disant : << Non, mais je suis impatient d’apprendre toutes les choses que je ne sais pas encore ! >>. Estelle me fait une bise sur le nez. S’écartant, me tournant le dos, descendant son pyjama, elle me fait découvrir une cicatrice sur la fesse droite : << Chute de cheval, fil de fer barbelé ! Il y a un peu plus de quatre ans. J'en avais douze ! >> lance t-elle en riant et en se réajustant.

J'entraîne Estelle dans une sorte de tango ridicule en murmurant : << Je vous propose de passer à la cuisine car toutes ces émotions m’ont ouvert l’appétit ! >>. Elle se dresse sur la pointe de ses pieds pour chantonner : << Oh oui, j’ai faim ! >>. Elle tourne sur elle-même en levant les bras comme une ballerine. Comme elle est adorable. Comme j'ai envie de hurler mes émotions ! De me mettre à genoux pour en témoigner. Je dois me faire violence. Estelle n'est ni de cette génération et pas du genre "romantique". Plutôt vivante et espiègle elle me jette d'ailleurs de curieux regards avec un sourire énigmatique. Tout au fond de moi, je sais qu'elle sait...

Nous dévalons les escaliers circulaires. << C'est donc ça dans la tourelle ! Juste des escaliers ! >> dit elle en m'attrapant par la taille. Dans l'élan je l'attrape pour la soulever jusqu'au bas des marches. Nous voilà dans la cuisine. << Comme tout est grand dans votre maison ! >> lance t-elle en dansant autour de la table. Je place le plat en terre cuite au four. Il contient nos préparations de l'après-midi. Ainsi, d’ici une dizaine de minutes, notre gratin d’aubergines farcies sera prêt. En attendant, je me mets à préparer une rapide salade d’endives. Estelle m’aide en disposant assiettes et couverts sur la table. Elle virevolte dans son pyjama japonais, évoluant autour de moi avec la grâce irréelle et éthérée d'une apparition féérique. Mon pauvre vieux cœur en subit des émotions !

Estelle me saute au cou. S'éloigne. Virevolte. Revient dans un étonnant ballet improvisé. Nous passons à table pour vingt heures trente. Le repas est réellement goûteux. Tout le long du repas, nous conversons en nous amusant. Je respecte totalement le silence qu'observe ma jeune étudiante quand à ce qui s'est passé au lit. Elle occulte complètement cet épisode. Attitude féminine que j'apprécie beaucoup chez la plupart des femmes. Quelques soient leurs âges. Je suis un gentleman et ce n'est certainement pas le plus important. Ni le plus intéressant.

En dessert, je propose une coupe glacée. Notre sucrerie préférée. Estelle insiste pour les préparer. Démouler trois boules, pistache, vanille et pralin, de trois bacs différents, est réalisé avec célérité. En un habile tournemain virtuose. Je tiens les bacs. J'observe ses doigts fins, ses mains aux gestes si précis. Que de nouvelles découvertes qui suscitent mon admiration. Deux fois en une minute je suis témoin des prodiges manuels de mon hôte. Des petits gâteaux "cigares" en accompagnement constituent notre régal. Nous faisons la vaisselle ensemble. Estelle chantonne la partition que nous étudions en cours. Encore un talent.

Après avoir terminé, je suggère de passer au salon. Nous y serons bien pour le café. Estelle pose les tasses et les cuillères sur la table basse devant le canapé. Je vais aux toilettes. A peine debout devant la cuvette de faïence, la jeune fille arrive derrière moi. Passant ses bras autour de ma taille, serrée contre mon dos, elle murmure : << On veut déjà me faire des cachotteries ! >>. Se saisissant de mon sexe, elle se met à en diriger le jet. Debout à mes côtés, Estelle s’amuse ainsi. Tout en dirigeant le jet, elle me masturbe doucement. << C’est pratique d’être un mec ! >> me fait elle en riant. Elle rajoute en se penchant pour voir de plus près : << Et c'est très rigolo aussi ! >>.

Je lui fais remarquer que l’eau, à la cuisine, est entrain de bouillir. << Ça c'est juste une excuse pour rester tout seul ! Ne bougez-pas, interdit, je reviens dans dix secondes ! >> me fait elle en quittant précipitamment les lieux. Je suis probablement fou amoureux car je reste béat, complètement crétinisé par l'émotion. Le sexe entre le pouce et l'index en me retenant. Je quitte mon peignoir pour le laisser tomber au sol. Estelle revient aussi rapidement qu’elle s’est enfuie. Elle me saisit à nouveau par le sexe. S’accroupissant devant moi, à côté des toilettes, elle se met à me sucer. Elle me fixe de son regard espiègle. Pris de vertige, je dois me tenir d'une main contre le petit lavabo.

Au bout de quelques minutes, sans cesser sa fellation, Estelle s’empare de mon peignoir. Elle le roula en boule pour se mettre à genoux dessus. Une fois encore, sous l’indicible caresse, je vacille de plaisir. Cette fois je m’adosse contre le mur de droite. Estelle s’adonne à sa passion avec sa douceur coutumière. Je suis secoué de frissons, de spasmes. Presque honteux de me retrouver là envahi de plaisir en compagnie d'une jeune fille d'apparence si innocente. Les anges qui sont sur terre aiment visiblement tenter les expériences les plus étranges. Sa bouche, d’une indescriptible douceur, me semble le plus parfait des réceptacles.

A nouveau, des gémissements résonnent dans les toilettes. Cette petite pièce étant le cadre de la plus merveilleuse des turpitudes célestes. Saisissant la jeune fille par les cheveux, je la force à se relever. Elle me regarde avec étonnement. Tout en la maintenant ainsi, je l’entraîne au salon. Là, je m’assois dans le canapé. Sans lui lâcher les cheveux, je la fais basculer à mes côtés. Sa bouche cherche presque désespérément à se réapproprier mon sexe. Je le lui mets en bouche. Je retrouve à nouveau cette attitude virile qu'apprécie tant ma jeune étudiante.

Depuis la cuisine, émanent encore les effluves parfumées du gratin…                                                                          

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18/02/2015

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