L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Estelle, la jeune fille du conservatoire (Episode 34)

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                                  Estelle me demande de la "baiser dans les chiottes"

Ce jeudi soir j’arrive trente minutes en avance. Je dois préparer le prochain cours en redoublant d'assiduité. En fin de trimestre il y a toujours un concours interne. Chaque élève est donc évalué en fonction de ses compétences théoriques et pratiques. Depuis dix minutes je travaille dans cette optique. Ma concentration est comme brisée nette par trois coups frappés contre la porte. Je reste un instant à tenter de reprendre mes esprits. Il m'est très difficile de faire deux choses à la fois. Je reste comme en suspend, animé d'une certaine frustration.

Sans même attendre ma réponse, Estelle entre dans la salle de classe. Rayonnante de ses presque dix neuf ans qui irradient dans toute la splendeur de sa jeunesse. Elle avance rapidement vers le bureau. Toujours ce pas un peu mécanique qui me subjugue comme tout le reste. Je suis assis. Un peu comme au cinéma, devant un film d'action. J'ouvre sans doute de grands yeux étonnés. Avant que je n'ai le temps de réagir la jeune fille m’embrasse déjà. << Bonjour ! >> me fait elle après avoir relâché son étreinte. Je n’ai même plus le temps d’être surpris par l’attitude de mon élève. Mon embarras la ravit. Elle a ce sourire amusé, espiègle et malicieux. Confiante et tellement sûre d'elle.

Ses cheveux en libertés. Vêtue comme souvent d’une veste cintrée, noire, passée sur un pull à col roulé noir, d’un pantalon moulant noir et de souliers à légers talons. Une écharpe de soie crème négligemment passée autour de son cou. Sa silhouette presque anorexique s’en trouve encore amincie. C'est le noir. La couleur de ses vêtements. Je la trouve de plus en plus belle. En déglutissant, je réponds : << Bonjour mademoiselle ! >>. L'homme prend le dessus, remplaçant le professeur. Je l’attrape pas ses cheveux pour l’embrasser. Avec une fougue qui l’étonne à son tour. Tout en fouillant sa bouche de ma langue avide je l'entends gémir et glousser. Elle se serre, se frotte.

<< Que vous arrive t-il cher monsieur ? Seriez-vous amoureux de votre jeune élève ? >> me demande l’ingénue en s’asseyant à califourchon sur mes cuisses. << Me baiserez-vous après le cours, dans les chiottes ? >> rajoute t-elle encore. Je la regarde par en-dessous pour répondre : << Avec soin, avec célérité et avec plaisir, chère demoiselle ! >>. Sans lui laisser le temps de prononcer le moindre mot je retourne fouiller sa bouche parfumée de ma langue exploratrice. Le goût de sa salive a celui du chewing-gum qu’elle a certainement mâché avant de venir. J'adore passer ma langue sur son appareil dentaire. Estelle sort de la faculté. C'est sa maman qui l'emmène immédiatement à l'école de musique pour la rechercher à 19 h.

Cinq minutes avant de début du cours, à dix sept heures vingt cinq, j’arrive enfin à la faire fuir avant l’arrivée des autres élèves. L’heure se déroule dans une ambiance studieuse. Plusieurs fois encore je surprends le regard insistant de ma jeune étudiante sur ma braguette. Si je n’étais pas certain d’avoir bien vérifié sa parfaite fermeture, avec les yeux d’Estelle braqués dessus à de nombreuses reprises, je pourrais en douter. D'assurer un cours de 55 minutes avec une jeune fille qui garde constamment les yeux braqués sur la braguette de son professeur oblige ce dernier à redoubler de concentration. À dissimuler son trouble. J'en témoigne ici. C'est d'une difficulté de chaque instant. Coquine.

À mon plus grand soulagement nous arrivons enfin à la fin de la séance. Les élèves rangent leurs affaires et me saluent avant de partir. Y compris Estelle qui joue l'élève disciplinée à la perfection. Je découvre la petite feuille de papier. Le mot habituel écrit d'une plume soignée. Mon sang ne fait encore qu'un tour. Je me dépêche de rejoindre la jeune fille dans les toilettes du second étage. Elle est là, pantalon aux chevilles, entrain de se masturber. Dès que j’entre dans les WC, elle se précipite contre moi en frottant son bassin contre le mien. << J’ai une demi-heure, baise-moi, je t’en prie, je la veux ! >> fit elle avec une insistance que je ne lui connais pas. Le tutoiement m'interpelle.

J’ouvre ma braguette. Mon sexe dur s’enfonce comme par magie dans celui de la jeune fille. Debout, dans cette position plutôt inconfortable, je m’agite en elle avec une sorte de frénésie qui m'étonne. Je mets cette attitude sur la crainte qui m'habite. La peur de nous faire surprendre par un concierge zélé. Tout en besognant ma jeune étudiante, j'ai tous mes sens aux aguets. Sur sa demande je la baise. Moi qui apprécie de faire l’amour avec elle, là, pour la première fois, je la baise. << Samedi, je peux venir ? >> me demande t-elle entre deux râles de plaisir. En haletant. Ses yeux me fixent. Son regard me pénètre. C'est avec un air sévère qu'elle attend ma réponse. Son souffle sur mon visage.

Se tenant entre les deux urinoirs, appuyée contre le carrelage du mur, cambrée la tête penchée en avant, gémissant, Estelle se fait baiser conformément à sa demande. Je découvre là une nouvelle facette de sa personnalité complexe. Elle réitère sa demande en martelant chaque syllabe comme à son habitude. Cette situation m’excite au-delà du raisonnable. Pour la toute première fois, je perds le contrôle. Je me secoue dans la jeune fille. Sans pouvoir me retenir j’éjacule en poussant des râles de barbares. Estelle pousse de petits cris. J'ai des décharges électriques qui parcourent mon dos. Nos corps secoués de spasmes restent collés l’un contre l’autre. L’un dans l’autre…

Lorsque la jeune fille relève la tête pour me fixer longuement, je découvre son menton mouillé. La coquine en a bavé de plaisir. Je m'entends dire, en la tutoyant à mon tour : << Oui, viens samedi, je t’attends pour le début de l’après-midi ! >>. Je me retire doucement. Estelle s’essuie avec un mouchoir en papier qu’elle laisse au fond de sa culotte. Elle remonte son pantalon et m’embrasse longuement. Il est temps de filer. Ma jeune étudiante se fait violence pour s'arracher à moi. Avant d'ouvrir la porte elle lance : << Pas d'inquiétude, je prends la pilule ! >>. Comme si elle prenait conscience de l'énormité de cette phrase totalement surréaliste, Estelle éclate de rire en se précipitant à mon cou. Je la repousse doucement en chuchotant : << File ! >>. Nos lèvres se frôlent une dernière fois.

J'essuie mon sexe avec un mouchoir en papier. Les écoulements sont encore abondants. Ce n'est pas mon odeur que je veux sentir en le portant à mon nez. C'est celle de la jeune fille. Je me regarde dans le miroir en disant : << Julien, tu n'as pas honte ? Elle n'a même pas 19 ans ! >>. Je me trouve soudain ridicule et pitoyable. Je me redresse pour faire mon "Terminator". Depuis la fenêtre je regarde Estelle entrer dans la voiture de sa mère, en bas, sur le parking. Cette étonnante jeune fille m’a vidé en deux temps, trois mouvements. C’est tellement nouveau pour moi que je me promets de me ressaisir pour samedi. Qu'il y ait au moins un de nous deux qui garde la raison !

Vivement samedi...                                                                    

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20/09/2015

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