L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Estelle, la jeune fille du conservatoire (Episode 5)

 
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                                        C'est à moi de surmonter mes inhibitions

Estelle sort de la voiture en restant immobile. Silencieuse. Elle découvre la propriété. Je contourne l'auto pour la rejoindre en proposant de lui faire visiter le jardin, le potager, les abords du bassin. Très détendue, souriante, Estelle accepte avec l'impatience de tout voir. Elle me pose des questions. Sa curiosité est aiguisé par quantité de détails. Ma propriété est une ancienne commanderie Templière. Il en subsiste les soubassements qui sont à présent les fondations de la maison et de la dépendance. Estelle est admirative. Sa culture générale suscite mon intérêt. Tout particulièrement quand à l'histoire des chevaliers du Temple. C'est à mon tour de l'écouter. Quelle érudition magnifique.

Une fois dans la maison j'invite Estelle à visiter cette demeure qui l'impressionne tant. Je la débarrasse de sa veste. Elle paraît encore plus frêle dans le hall d'entrée que lorsque je la vois en cours. Comme pour la plupart des rares privilégiés qui y pénètrent, c'est mon atelier de peintre d'Art qui exerce une véritable fascination sur la jeune fille. C'est une grande pièce carrelée de tommettes ocres. La grande cheminée. Les poutres apparentes. Mes différents chevalets. Les toiles posées un peu partout. La desserte sur laquelle traînent les tubes de peintures, ma palette, mes pinceaux. Estelle se précipite d'un coin à l'autre comme le fait Alice aux pays des merveilles. Elle veut tout voir.

Nous passons au salon. D'ambiance victorienne l'ameublement est très British. Les deux hautes bibliothèques de chaque côté de la grande horloge Westminster. La grande cheminée. << Tout est grand chez vous ! >> me fait Estelle en regardant les livres reliés de cuir frappés au balancier. Je réponds : << Je n'ai jamais supporté que quoi que ce soit dans ma vie soit petit ! >>. Estelle caresse le dossier sculpté de la chaise médiévale. Elle passe sa main tout le long de la table monastère. Elle s'assoit derrière le bureau de "ministre". << J'ai l'impression d'être au XIXème siècle ! >> lance t-elle en regardant les poutres apparentes du plafond. Le grand lustre et ses penderies de cristal.

Estelle découvre la cuisine. << On dirait la cuisine d'un manoir. C'est géant. Tout ça pour vous tout seul ! >> dit elle en caressant la longue cuisinière de fonte et de cuivre. La hotte. Le buffet. Les plafonds sont à trois mètres du sol carrelé. Dans toute la maison les poutres sont apparentes. Ce qui participe de cette atmosphère d'une autre temps. Estelle se décide pour une tisane. Une verveine. Je l'invite à revenir au salon, à prendre place sur le canapé de cuir noir. Je la laisse à sa contemplation pour aller préparer les infusions. Je reviens avec le plateau. Estelle regarde avec admiration l’étagère où j’ai déposé une grande partie de ma collection de disques Vinyle ainsi que mes CD. Il y a là plus de trois cent CD et une centaine de 33 tours. Pour la "dynamique", je préfère l’audition d’un bon vieux disque vinyle. Le son et la présence y sont incomparables. Estelle découvre tout cela bouche bée.

Je n’oublie pas les délicieux petits gâteaux aux noisettes confectionnés par la femme de mon oncle d'Édimbourg. Spécialités écossaises au miel. Il faut qu'Estelle goute ces douceurs de mon pays. Je dispose le tout sur la petite table de bois devant le canapé. Estelle, malgré qu'elle soit habituée à l’espace de la grande maison de ses parents, semble décontenancée par l'ambiance très spéciale de la mienne. Elle me fait part du sentiment de profonde intimité qui règne ici malgré une certaine démesure. << J'ai l'impression d'être dans un épisode de Sherlock Holmes, ou encore dans le salon du Comte Dracula ! >> dit elle en savourant les gâteaux. Je réponds : << J'y vis depuis vingt ans. C'est une partie de l'héritage que m'ont laissé mes parents. Je traverse donc l'existence dans une douce insouciance ! >>

<< C’est très agréable chez mon professeur de violoncelle. Savez-vous que j’habite à une dizaine de kilomètres d'ici ? Sans doute pas davantage à vol d'oiseaux. Dix minutes de bicyclette !>> me fait soudain Estelle, espiègle et mutine. Je m'empresse de préciser : << Maintenant que vous savez où c’est vous pourrez venir lorsque bon vous semblera. Je vis seul. Vous ne risquez pas de me déranger ! >>. Estelle est curieuse. Ce qui est bien naturel à son jeune âge. Dix huit ans et demi. On veut tout savoir. << Vous n'avez pas de femme ? >> demande t-elle. Très rapidement, en quelques phrases je lui parle de mon ancienne compagne disparue, me laissant seul dans la vie ! >>

La jeune fille, assise sur le canapé, à ma droite, goûte les petits gâteaux avec délectation. Je précise une chose très importante. Capitale. << Je suis aussi secret qu’une pierre tombale Templière. Les choses qui me sont confiées tombent à tout jamais dans un gouffre sans fond. J’apprécie la réciprocité dans cette discrétion totale et absolue ! >>. Je pèse mes mots. Je rajoute : << Je ne pardonne jamais aucune trahison. Toute traîtrise à mon encontre met une fin chirurgicale à toute relation avec moi ! >>. Estelle se lève pour s'accroupir de l'autre côté de la table basse. Elle boit son infusion en me fixant de son étrange regard. C'est comme si elle plongeait tout au fond de moi. Je me lève pour faire diversion. Je fais quelques pas dans la grande pièce.

Estelle semble soudainement très surprise. Elle répond : << Cela va de soit. Vous imaginez bien que tout cela restera entre nous ! >>. Je peux revenir m’asseoir dans le canapé, rassuré. Versant l’eau bouillante sur le sachet d’infusion de mon bol je rajoute encore : << Les choses les plus délicieuses gagnent à se passer dans le secret des alcôves les plus discrètes ! >> La jeune fille revient s'assoir à ma gauche. Tournant la tête dans ma direction elle me fait : << C’est ce que je m’applique à faire depuis longtemps. Je suis secrète et j’aime cultiver le secret. Ma chambre est une véritable alcôve ! >>. Estelle me montre la petite clef pendue à son cou par une chaînette d’argent. << C’est la clef de ma chambre. La clef de tous mes secrets ! >> me précise t-elle.

Estelle, avisant le fauteuil à bascule qui se trouve près du grand buffet, se lève pour s’en saisir. Elle le rapproche pour s’y asseoir devant moi. De l'autre côté de la petite table basse. Nous nous faisons face. Le silence règne depuis quelques minutes. Je propose de mettre un disque. << Je préfère le silence. J'aime le silence. Si vous voulez bien le partager avec moi. Surtout en ces instants si précieux ! >> me fait elle. La jeune fille soutient mon regard avec un aplomb qui m'impressionne. Elle me fixe sans ciller. Nous avons tous deux cette particularité. Nous ne cillons jamais des paupières. J'avais remarqué ça lors des premiers cours il y a six mois. J'ai un soudain frisson quand son regard descend doucement. Sur ma poitrine, mon ventre.

Estelle fixe ma braguette avec insistance. Quelques fois, levant les yeux, elle les plonge à nouveau dans les miens. Très rapidement je suis gagné par une sévère érection. Estelle regarde avec une grande attention. Je la devine qui retient son souffle. Je me mets à faire bouger mon sexe. Cette grosse bosse semble animée d’une vie propre dans mon pantalon noir. Cela n'échappe pas à la jeune fille. Comme hypnotisée. << J’ai tellement adoré voir "ça" aux deux soirées où vous étiez assis à mes côtés ! >> me dit elle subitement. Elle rajoute : << Je savais que ce n’était que pour moi. Vous n’imaginiez pas l’état dans lequel cela me mettait à chaque fois que j’y assistais ! >> Il y a un moment de silence. Je frissonne à l'écoute de cette "confession". Estelle rajoute encore : << A chaque fois que j’y pensais. Et j’y pensais souvent ! >>…

Des doigts de ma main droite, je descends la tirette de ma braguette. Je reste ainsi, la braguette ouverte, béante. Sans bouger pendant de longues minutes. Estelle reste extraordinairement concentrée sur ce trou noir. Je la vois déglutir avec peine. La jeune fille n’ose plus plonger son regard dans le mien. Elle reste ostensiblement avec la tête baissée. Louchant par en-dessous. Par contractions de mes muscles fessiers je fais bouger mon sexe. Exactement comme les deux fois précédentes. Aujourd'hui toutefois il n'y a que nous deux. Je ne suis pas obligé d'être vigilant, de rester sur mes gardes, de guetter autour de moi. C'est à la fois libérateur et très excitant. Je profite de ce moment divin pour en savourer chaque instant. << Combien y a t-il d'instants dans un moment ? >> demande Estelle comme si elle lisait dans mes pensées. Quel bonheur d'être en compagnie d'une jeune fille intelligente, capable de telles fulgurances !

Au bout d’une dizaine de minutes d’un lourd silence où j’entends la respiration de la jeune fille, je sors mon sexe en semi érection. À Force de le faire bouger je ressens un début de crampe des muscles fessiers. L’excitation en a rendu l’extrémité humide. Suintante. Je reste ainsi, le sexe à l’air, sans bouger. Estelle a retenue sa respiration longuement. Après cette dernière apnée involontaire elle laisse enfin s’échapper un profond et long soupir. Ses lèvres serrées. Il lui est impossible de dissimuler l’état fébrile dans lequel elle se retrouve. Il y a de la sueur qui perle sur le bout de son nez. Il lui faut constamment l’essuyer de ses doigts à présent hésitants. Nous sommes tous deux plongés dans un enchantement paradisiaque. Je mène la danse. Du moins, je le crois...

Je me retrouve rapidement avec une turgescence invraisemblable. Presque jusqu’à la congestion mon érection est douloureuse. Je recommence à faire bouger ma virilité à présent libre de toute contrainte. Elle s’agite dans tous les sens. Estelle a le regard le plus aiguisé que je ne lui ai jamais vu. La jeune fille, un peu nerveuse, bouge sur le fauteuil à bascule. Elle ne sait plus comment s’installer. Je devine une terrible excitation qui l’envahit au fil des minutes. Une sorte de bouleversement sans aucun doute. Sa respiration tendue est entrecoupée de nouvelles apnées. Pour reprendre son souffle, à chaque fois, de profonds soupirs d’excitations s’échappent de sa bouche entrouverte. De ses narines humides de sueur…

Il me faut me rendre à l’évidence. Estelle est une jeune fille de dix huit ans et demi. Une jeune fille à peine sortie de l’adolescence. Elle en a encore les traits, les réactions et les postures. Presque juvénile. Elle a parfois cette façon de s’exprimer, de poser des questions, propres aux jeunes filles de son âge. Pourtant dans cet être mystérieux, il se révèle une étrange maturité. Une grande intelligence. Je dois composer avec ce paramètre. Cette vieille culpabilité remonte quelquefois. Cette "morale" dont nous sommes tous pétris par nos éducations. Il faut en tenir compte. Avec tout le respect possible malgré la situation. Mais nous ne sommes pas là pour des considérations d’ordre philosophique. Estelle me le rappelle par un regard suggestif. Regard qui est un encouragement à continuer.

Je me saisi de l’extrémité de mon sexe entre le pouce et l’index. Lentement, je décalotte l’extrémité de mon gland. Jouant avec la peau de mon prépuce. Une goutte de liquide séminale s’écoule le long de mon membre pour venir former une coulure sur le tissus noir de mon pantalon. J’évite d’imprimer un mouvement masturbatoire afin de faire durer ce moment d’extase. La jeune fille semble assister à un spectacle surnaturel. Ses yeux fixés sur mon activité avec une attention indescriptible, elle parait presque en transe. Estelle partage avec moi un moment fabuleux. Nous prenons conscience de cette attirance commune pour ces situations si particulières.

Je cesse de me toucher. Je reste ainsi à regarder Estelle qui est comme hypnotisée. Je pose la question imbécile et tout à fait déplacée : << Le spectacle vous plait-il mademoiselle ? >>. Le corps secoué d'un spasme elle s'écrie : << Monsieur, je n’ai pas de mots ! >>.

Je reste toutefois un parfait gentleman. Je demande : << Vous voulez que nous cessions ? >>. Dans un cri passionné elle lance : << Oh non, c’est au-delà de mes espérances les plus folles ! Continuez s’il vous plaît ! >>. Elle martèle chacune de ses syllabes sans cesser d’observer mon sexe à présent à demi mou et penché en avant. Du liquide séminale coule le long du membre sur la fameuse "veine bleue". Il coule pour former des tâches sur le tissus de mon pantalon noir, tout autour de la braguette. Un filament laiteux et gluant s’échappe du méat, tel un fil de soie, s’accrochant sur le côté du pantalon.

Pour rompre le silence devenu lourd et détendre un peu l’atmosphère, je dis : << Votre infusion doit être bien froide ! >>. Estelle me fait un sourire timide pour répondre : << C’est vrai mais ce n’est pas vraiment le plus important ! >>. La jeune fille retrouve son aplomb habituel. Estelle semble revenir à elle. Elle retrouve ses esprits. Elle se lève. << Je peux utiliser vos toilettes ? >> me demande t-elle. Je lui indique la direction traditionnelle : << Au fond du couloir à gauche ! >>.

La jeune fille revient rapidement. Elle vient s’assoir à ma droite, sur le canapé…                                
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29/07/2014

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