L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Estelle, la jeune fille du conservatoire (Episode 9)

 
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                                             Un cours consacré aux souhaits d'Estelle

Ce samedi tant attendu arrive rapidement. Les journées d’automne ont cette particularité de passer de plus en plus vite. En raccourcissant inexorablement. Comme si la fatalité voulait s’amuser de nos craintes à l’idée de l’arrivée de l’hiver. Estelle m’a annoncé sa venue pour quatorze heures trente. Il est treize heures trente. Je viens de terminer ma petite vaisselle. Je viens d’accrocher mon linge sur l’étendoir de la salle de bain. Je viens de préparer les petits gâteaux, les bols, les verres et une bouteille de jus de mangue. Le tout déposé sur la petite table basse devant le canapé. Je prends du recul. J'observe. N'ai-je rien oublié ? Je fais le rapide inventaire des objets posés là. Le compte semble y être.

A la perspective de ce que nous allons vivre cet après-midi, Estelle et moi, j’ai une soudaine érection. Une douce excitation m’envahit aussi sûrement que l'image de la jeune fille qui ne quitte plus mon esprit. J'ouvre ma braguette. J’entreprends d’extraire mon sexe de mon pantalon en contrôlant chacun de mes gestes. Un peu comme un jeu. Doucement je me masturbe. Je me "prépare" afin d’être "à point". Bien bandant pour l’arrivée de la jeune fille. Je suis abîmé dans mes pensées. Je joue avec mon sexe que je décalotte par intermittence avec le pouce et l’index. Cela me procure toujours d’agréables sensations. Soudain, déchirant le silence, trois coups de sonnette retentissent.

Décrochant le combiné de l’interphone, allumant ainsi le petit écran vidéo, je peux voir le buste de ma visiteuse au bas de l'escalier. Estelle est là, à l’heure, comme toujours. J'hésite. Vais-je garder mon sexe à l'air ? Trois nouveaux coups de sonnette résonnent encore une fois. Il faut me décider. Je m’avance dans le hall d'entrée. Tournant la clé, j’ouvre la porte. Estelle, souriante, vêtue d’une veste de cuir noire cintrée à la taille sur un sweat carmin, d’un jeans, chaussée de souliers noirs, me tend la main en gravissant les marches. Elle peut voir mon sexe qui pend de ma braguette. Mon cœur va exploser. Elle parait interloquée. Presque consternée alors que c'est elle qui en avait fait le vœux.

<< Bonjour monsieur ! >> me fait elle terriblement gêné. Je le suis probablement bien davantage. Je dis : << Bonjour Estelle. Vous allez bien. Je vous reçois conformément à votre souhait de jeudi soir et vous me semblez presque effrayée ? >>. Estelle s'écrie : << C’est toujours très surprenant vous savez. Mais ne vous inquiétez pas. Je m’étais préparée à cela. La réalité dépasse toujours la fiction ! >>. Sur l'instant je me sens tellement ridicule. J'invite ma jeune étudiante à me suivre au salon. C'est la seconde fois qu'elle entre dans la maison. Ses yeux grands ouverts elle regarde toutes les choses avec étonnement. Il faut dire que cette demeure du XIXème à de quoi surprendre.

Je la débarrasse de sa veste et l’invite à prendre place sur le canapé. Je propose de chercher de l’eau chaude pour la boisson de son choix. Elle choisit une infusion. Elle reste silencieuse à regarder mon sexe à présent mou qui pend de mon pantalon. Le bout en est suintant. Des tâches maculent le tissu noir de mon pantalon tout autour de la tirette. Estelle est assise à ma droite. Nous bavardons depuis une dizaine de minutes. La jeune fille m’invite pour dimanche prochain. C'est un concours d’équitation auquel elle prend part. Je sais qu’elle excelle dans cette discipline. Elle en parle parfois après les cours. Estelle en parle là avec tant de passion dans la voix. Je la remercie pour cette attention.

Dans le flot de la conversation Estelle me montre la peau autour de sa bouche. Elle la tire du bout de ses doigts. Elle me dit avec amusement : << Les pipes donnent des boutons autour de la bouche. Regardez ! >>. Effectivement. Je m’approche. Je scrute avec attention les petites aspérités, les "boutons". Certains légèrement rougeâtres qui poussent autour des lèvres. Certains boutons sont légèrement purulents. << Ce n’est pas grave mais j’ai une copine qui me fait des allusions salaces. Cela m’amuse. Moi au moins je ne me contente pas d’en parler, je pratique ! >> lance t-elle. Nous éclatons de rire. Estelle rajoute : << Mais le soir je ne devrais pas les presser devant le miroir avant d'aller au lit ! >>.

Saisissant Estelle par les cheveux pour les regrouper en queue dans sa nuque je me lève. Je la force à faire de même. La tenant ainsi, la tête tirée vers l’arrière, je l’emmène faire le tour de la table monastère, du bureau. Nous faisons plusieurs tours du salon. Il me faut tout mon courage pour agir ainsi. Au fond de moi il n'y aucune violence. << Que faites-vous ? >> me demande la jeune fille surprise mais très coopérative. Elle essaie tout même de dégager sa tête. J'ai soudain la certitude qu'Estelle est entrée dans le jeu bien plus profondément que moi encore. Je la fais mettre à genoux en répondant : << La contrainte ! La contrainte dont vous souhaitez découvrir les délicieux tourments chère Estelle ! >>. Même si je n'ai absolument pas l'âme d'un "Maître", la situation m'excite considérablement. Mais, suis-je le seul ?

La jeune fille, prenant appui sur le bord du banc, oppose une certaine résistance. Je la force encore et presque fermement. A genoux, la tête maintenue par les cheveux, devant ma braguette, la jeune fille me semble paniquée. Je comprends son anxiété. Je la rassure en me penchant pour lui déposer un baiser sur le front. Je murmure : << Pas d'inquiétude douce jeune fille. Laissez parler la curiosité qui vous envahit ! >>. Peureuse malgré tout elle me fait un sourire timide. De ma main libre je saisis ma turgescence dure et puissante. De mon autre main je tiens Estelle par ses cheveux. Approchant son visage de mon sexe je le lui frotte sur la bouche sans ménagement. Vulgaire.

Excitée par ma demi heure de masturbation je sens le trop plein de jus en ébullition dans mes couilles. Je frotte mon sexe sur le visage d'Estelle. Elle ouvre soudain la bouche pour pouvoir reprendre sa respiration. C'est là que j'y enfonce mon érection. Presque immédiatement, au bout d’une trentaine de secondes, j’éjacule. Je maintiens sa tête afin qu’elle ne puisse se retirer. Je l’entends gémir. Elle tente de se soustraire à ma poigne de fer. Elle s’agite tout en me saisissant les mains fermement. Je continue de juter en plusieurs saccades. Estelle, maintenue de force, déglutit avec peine, la bouche pénétrée de mon sexe. Elle tente de se débattre. Je continue à me vider. En haletant.

Enfin je la lâche. Estelle se retire vivement en poussant un cris et en s’essuyant la bouche. Son regard est lourd de reproches. Elle se relève. S’asseyant sur le banc. Tout en continuant à tenter de déglutir mon sperme épais et gluant, elle me toise en disant : << C’est dégoûtant de m’avoir obligé à ça ! Je le fais volontiers, vous le savez bien ! >>. Je m’accroupis devant la jeune étudiante. Tendrement je lui murmure : << C’est la contrainte Estelle. Vous vouliez en avoir un aperçu. Vous me l’avez demandé. Voilà qui est fait ! Venez, nous allons déguster quelques gâteaux. A moins que vous ne préfériez partir ? >>. Je passe mes doigts sur les boutons sous sa bouche. Je caresse ses lèvres.

Se recoiffant de ses mains, fixant le sol longuement, Estelle redresse son visage. Elle a retrouvé sa fierté naturelle. Ce port de tête altier qui lui confère cette étrange noblesse. Elle me fait : << Non ! Je pense que le cours n’en n'est encore qu’à son début, non ? Mais je ne sais pas si je vais vraiment aimer ! Vous m’y aiderez ? >>. Estelle est assise à ma droite sur le canapé. Je regarde la jeune fille reprendre doucement ses esprits. Elle déguste les petits gâteaux aux noisettes. Nous reprenons notre conversation. << Vous savez que le sperme me donne de petites crampes d'estomac ? Je ne sais pas si c'est psychologique ou physiologique ! >> me confie t-elle, soucieuse. Je ne sais quoi dire.

Il y a un long silence. Estelle décline ma proposition de mettre un disque. << Le silence participe à l'excitation. Vous ne trouvez pas ? >> me demande t-elle. Je réponds : << Estelle permettez-moi de scruter votre bouche pour voir s’il y a recrudescence de poussées de boutons ! >>. La jeune fille éclate de rire et se rapproche afin de me permettre de bien regarder. J’aime à voir cette bouche à quelques centimètres. Je scrute tout en dévisageant la jeune étudiante. Cela dure de longues minutes. C'est hyper excitant. Une excitation partagée. Elle me fait, espiègle et amusée : << L’examen est concluant ? Y a t-il de nouvelles poussées d'acné spermophile ? >>. Nous éclatons de rire.

Nous restons ainsi à deviser en riant. A présent l’épisode de l’éjaculation forcée semble être oublié. Me saisissant d’un verre vide je me lève. L’approchant de mon sexe j'y pisse par petites giclées parfaitement maîtrisées. Debout devant la jeune fille qui, le souffle coupé, fixe la scène avec interrogation, consternation et attention. Lorsque j’ai rempli le verre aux trois quart je le dépose sur la table. Estelle lâche un long soupir. Son excitation est visible. Elle est toute rouge. Hyper gênée. Après avoir retenu sa respiration tout au long de la pisse, elle me fait : << C’est dégueulasse ! Pourquoi faites-vous ça ? >>. Je reste sans répondre. Je me masturbe. Estelle se doute bien du plaisir intense qui m'envahit encore davantage. Une excitation partagée et grandissante. Estelle me fixe dans les yeux. Elle me fait un merveilleux sourire.

Elle regarde, silencieuse, en restant concentrée. Je suis debout devant elle, cambré en avant, les jambes légèrement écartées. Les doigts trempés de ce mélange de pisse et de foutre qui suinte de l’extrémité de mon sexe. Sans la prévenir je saisi Estelle par les cheveux et sans ménagement. Elle crie : << Non ! >> en se débattant. Elle m’attrape par les hanches pour me repousser. Je m’approche pour lui passer mon sexe trempé sur le visage. J’essaie de le lui fourrer dans la bouche. Bouche qu’elle garde fermée. Obstinément. Les lèvres soudées. Je me penche pour déposer un baiser sur son front. Estelle est en sueur. Je passe ma langue au dessus de ses sourcils pour lécher sa peau.

Cette situation perdure un long moment. Je n'insiste pas vraiment. C'est avant tout un jeu. Estelle se calme mais détourne son visage tant qu’elle le peut. Je la force à maintenir sa bouche devant mon sexe. << C’est dégoûtant ! >> crie t-elle en s’agitant. Je cesse toute activité pour demander : << Voulez-vous que nous en restions là pour ce cours sur la contrainte ? >>. J'ai un vertige en l'écoutant me répondre : < < Non ! Je suis là pour apprendre mais c’est dégueulasse ! >>. Estelle semble visiblement écœurée. Je me retire. Je me saisis du second verre vide pour y pisser. À nouveau attentive la jeune fille regarde le liquide doré emplir le verre. Les coudes sur ses genoux Estelle observe la scène en retenant sa respiration. Des gouttes de sueur perlent sur le bout de son nez. Elle s'essuie en se penchant pour voir de plus près.

Je me masturbe doucement en pissant. Je lâche de toutes petites giclées. Lorsque le verre est presque plein, des filaments blanchâtres de liquide séminal s’étalent sur la surface. Estelle, lâchant un long soupir, me regarde soudain avec insistance, presque suppliante, pour me demander : << Vous n’allez pas m’obliger à ça quand même ? S’il vous plaît ! Je ne suis pas prête ! >>. Sans dire un mot je viens me placer devant elle. Le sexe à une trentaine de centimètres de son visage. Je reste ainsi, debout, les mains sur mes hanches, agitant ma turgescence de mouvements réguliers en contractant mes muscles fessiers. Des gouttelettes giclent sur les vêtements et sur le visage de ma délicieuse voyeuse. Nous pouvons probablement ressentir tous deux cette complicité surréaliste qui nous unit en cet après-midi d'automne.

Cela dure ainsi de longues minutes. Je me penche en avant pour chuchoter : << Il faut sucer. Sinon je vous y force ! >>. Un nouveau soupir trahit l'immense excitation d'Estelle. Un soupir qui se rajoute aux légers spasmes qui agitent le corps de la jeune fille. Pour bien lui faire comprendre que c’est un "ordre", je la saisis à nouveau par les cheveux. A mon grand étonnement il n’y a cette fois aucune résistance. J’enfonce lentement mon sexe trempé dans la bouche humide et chaude de la jeune étudiante. À sa façon de sucer je sens qu’elle apprécie vraiment ce moment. Son plaisir est bien réel et surtout authentique. Ses mains me tiennent les hanches. Assise sur le canapé, le dos cambré, son visage enfuit dans ma braguette, Estelle savoure véritablement. Je regarde ses expressions de jeune fille presque nubile. Fou !

Je reste sans bouger. Je sens la jute me monter dans le conduit. En serrant les fesses par des mouvements réguliers je permets à la jeune fille de déglutir du liquide séminal par alternances. Et il n’y a pas que du liquide séminal. Je suis concentré comme jamais. Je contrôle toujours totalement mon sexe. Je la tiens par les cheveux, jouant avec sa tête, introduisant mon sexe au-delà du raisonnable dans sa bouche, ne sentant plus aucune résistance, je jouis agréablement. Ce vieux sentiment de culpabilité vient quelquefois bousculer l'indicible plaisir de cette fellation extraordinaire. Estelle, les joues creusées par l'effort, en poussant de petits râles, déguste sans aucune inhibition.

En me retirant, je dis : << Je vous propose une petite pause ! >>. Mon dos à cause de la cambrure me fait un peu souffrir. Je suis un grand sportif, j'ai un physique d'athlète, mais mon point faible reste cet endroit de mon corps. Je me dois donc de le ménager. << - C’est délicieux monsieur ! >> me fait elle d’une voix authentiquement sincère. << Et j’en veux encore ! >> rajoute t-elle. Je devine les efforts que fait Estelle pour surmonter la gêne lorsqu'elle cesse de sucer. Toutes ses pudeurs de jeune fille qui refont subitement surface. Je murmure : << Rassurez-vous, vous en aurez à la mesure de votre appétit ! >>. Je soutiens son regard interrogateur. Son regard à nouveau pénétrant.

Nous revenons à la dégustation de nos petits gâteaux. Tout en bavardant, au bout de cinq minutes, je découvre la jeune fille agitée de légers hauts le cœur. << Je dois vomir, je vais aux toilettes ! >> me fait elle en se levant précipitamment. Je la regarde courir vers la porte. Elle s'arrête en prenant appui au montant. Je me lève. Je suis apeuré. Même si Estelle a 18 ans et demi, elle n'est pas loin de l'adolescence. Et avec les adolescents il est parfois difficile de comprendre ce qui se passe. Je la rejoins dans l'encadrement de la porte. Je l'aide à se redresser. Elle me serre la main en disant : << Pas d'inquiétude, j'ai souvent des nausées après le repas ! >>. Elle rit, un peu gênée.

Je l’accompagne emplit d’inquiétude. Penchée au-dessus des toilettes Estelle est la proie de renvois. De longs filaments jaunâtres s’écoulent de sa bouche. Secouée de soubresauts, la jeune fille toussote en tentant de cracher. Je suis à présent réellement très inquiet. Estelle est venue à bicyclette. Je propose de la ramener, le vélo dans le coffre de la voiture. De plus, une pâleur soudaine vient d'enlever toutes les couleurs à son visage. J’en suis presque effrayé. Mais dans quoi me suis-je encore fourré. Comment justifier quoi que ce soit en cas de problèmes ? Cela dure ainsi une dizaine de minutes. Je cherche un verre d’eau. Je découvre la quantité de sperme qui macule la faïence des toilettes. Il y en a parterre. Il lui en coule sur le menton et sur le sweat. Je n’en reviens pas. Qu’Estelle ait pu déglutir de telles quantités de foutre m'impressionne.

En la faisant boire de l'eau, je demande : << Voulez-vous que j’appelle un médecin ? >>. Estelle s'essuie la bouche. << Non non rassurez-vous, ça va mieux. Je crois que c’est le mélange qui ne me réussit pas. Personne ne m'a jamais pissé dans la bouche ! >> me fait elle avec un rictus d’écœurement. S’essuyant le visage avec du papier toilette, elle me fait un doux sourire rassurant. Ses couleurs reviennent. Mon soulagement est évidemment immense. Je donne mon avis : << Nous allons en rester là pour ce cours Estelle si vous le voulez-bien. De toute façon, à présent, vous en savez assez ! >>. Je suis un peu confus. Pour tout avouer je me sens même très con. Il y a aussi de la honte qui me gagne. << Volontiers monsieur. Je vous remercie pour votre compréhension ! >> répond t-elle souriante et soulagée.

Une fois de retour sur le canapé la jeune fille a enfin retrouvé son enthousiasme. Elle me propose de mettre un disque. Son choix se porte sur un concerto pour violoncelle de Mozart. Avec les couleurs reviennent les rires et les plaisanteries. La bonne humeur fait place à l'inquiétude. Elle me montre les verres de pisse en me disant : << Vous en avez lâché autant ? >>. Je la rassure. Bien sûr, je mens un peu : << Non non, pensez-vous ! >>. Elle me regarde par en dessous avec un sourire malicieux. Pas dupe de ma réponse . << Je n'ai jamais rien fait d’aussi dégoûtant de ma vie ! Mais c’est… >> me fait elle encore en faisant la grimace. Laissant sa phrase en suspens. Inachevée...

Il est déjà dix sept heures. Je propose à ma jeune étudiante d’aller passer la soirée dans un bon restaurant. Déclinant l’offre Estelle me fait : << < Non c’est impossible il y a ma tante et mon oncle qui viennent manger à la maison ce soir. Demain nous allons à une manifestation équestre. Je compte vraiment sur votre présence dimanche prochain ! >> Estelle semble visiblement désolée de ne pas pouvoir rester avec moi pour la soirée. << Quand je suis bien ça me rend toujours triste quand ça s'arrête. J'aimerais encore être sur mon vélo pour venir vous voir. Ça passe toujours trop vite ! >>. Estelle tourne la tête pour me fixer d'un étrange regard. Comme si elle voulait entrer au plus profond de mon être.

Nous bavardons longuement. Allant du sujet de ses études à son intérêt grandissant pour la musique, pour la pratique du violoncelle. En revenant sur l'équitation. Estelle prépare d'ailleurs des concours hippiques. La passion avec laquelle elle en parle démontre l'importance de cette activité. Sur l'écran de son téléphone Estelle me montre les trois chevaux qui appartiennent à sa famille. Sa tenue d'écuyère la rend à la fois si fragile, si vulnérable et pourtant si fière. Je n'arrête pas de murmurer : << Vous êtes si attractive Estelle. Vous ne faites qu'un sur votre monture ! >>. La jeune fille en glousse de plaisir. Nous éclatons de rire quand elle est subitement agitée d'un hoquet. Un deuxième.

Soudain, se tournant vers moi, écartant le tissus de ma braguette encore ouverte, Estelle y glisse la main. Tout en se penchant. D’un geste hésitant elle s’empare de mon sexe qu’elle sort de mon pantalon. C’est à mon tour d’être étonné. Elle approche son visage pour se remettre à sucer. Elle gémit de plaisir. Je la laisse faire. À mon tour d'être surpris. Je reste immobile. Très gêné. Je ne m'attendais pas à ce revirement de situation. Décidément les jeunes filles peuvent se montrer pleines de surprenantes réactions. Je me laisse faire. Cette fois c'est moi le "soumis". La victime de l'élan de cette étonnante jeune personne. J'admire les traits presque juvéniles de ce visage. Ma queue dans cette bouche. C'est à la fois écœurant et terriblement excitant.

Estelle me suce ainsi longuement. J’entends sa respiration s’amplifier par instants. Cela semble être synchrone à mes épanchements de liquide séminal. Je suis soudainement tout aussi excité qu’elle. Je l’entends gémir en déglutissant. Au bout d’un moment que je fais durer, j’éjacule dans un plaisir indicible. Elle enfonce mon sexe encore plus profondément dans sa bouche pour déglutir mes saccades. Estelle reste ainsi longuement à savourer le jus de mes couilles. Ne semblant pas vouloir se retirer, elle émet de petits gémissements à peine audibles. Comme émerveillée de ce qui se passe. Elle parait heureuse. Sans aucun doute. La saisissant par les cheveux je lui retire la tête. En plaisantant je murmure : << Vous allez m'achever Estelle ! >>. Il y a un long silence. Estelle découvre un autre plaisir. Celui d'être câlinée tendrement. De recevoir plein de bisous sur les joues, le bout de nez.

<< Ce que vous m’avez fait découvrir aujourd’hui a changé plein de choses pour moi ! >> dit elle en martelant chacune de ses syllabes. Elle rajoute d'un ton grave avec un air sérieux : << C’est inoubliable. Mais il me faudra plusieurs jours pour l’apprécier dans toute sa dimension ! >>. Je m'empresse de préciser : << Mais moi aussi Estelle ! Moi aussi il me faudra quelques jours ! J’ai vécu une chose extraordinaire avec vous cet après-midi ! >>. Il y a un ange qui passe dans le salon car un véritable enchantement nous plonge dans un silence partagé presque mystique. Nous avons pleinement conscience de ressentir exactement le même sentiment.

Il est presque dix neuf heures. Même si Estelle n’a que dix kilomètres à faire pour rentrer chez elle, il vaut mieux redevenir sérieux. Je lui prête un sweat rouge. Je lui propose de laver le sien. Son sweat est maculé de substances équivoques. Je dis : << On met votre vélo dans le coffre de la voiture. Je vous ramène ! >>. Estelle s'écrie : << Non ! C'est important pour moi de me retrouver un peu seule maintenant ! >>. Je comprends. La jeune étudiante rajoute encore : << J’aimerais pouvoir vous téléphoner parfois mais en étant certaine de ne pas vous déranger. Je suis si bien en votre compagnie ! J’aimerais parfois venir en soirée ! >>. Je l'écoute avec intérêt et avec un sourire amusé.

Estelle se lève en poussant un profond soupir. Elle tire un chewing-gum de la poche de son jeans. Une forte odeur mentholée s'en dégage lorsqu'elle le sort de son emballage. Excellente formule de fille pour masquer ainsi l’odeur de sperme qui émane de sa bouche. Je dis : << À mardi soir pour le cours Estelle, passez un bon dimanche. A bientôt ! >>. Elle me fait un merveilleux sourire avant de murmurer : << Oui vous aussi. Passez un bon dimanche et à mardi ! >>. Elle reste ainsi, debout, un peu comme perdue. Cela dure quelques secondes. Je la raccompagne jusqu'à sa bicyclette. Estelle reste encore à me sourire longuement en tenant son vélo.

Je suis saisi d’un très curieux sentiment. Que nous arrive t-il ? Je la regarde monter jusqu'au portail en poussant sa machine. Cette image est tellement émouvante que je suis obligé de me tenir à la rambarde de l'escalier. Ce n'est pas seulement d'un romantisme fou mais également élégiaque. Estelle monte sur sa bicyclette. Elle me fait un petit signe de la main avant de disparaître, les cheveux flottant au vent. Ça va être extrêmement difficile de surmonter la solitude ce soir...                                            
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29/07/2014

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