L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Gaëlle - (15) - Insoupçonnable

 

 

                                                La maman revient

 

Je suis au supermarché. Je pousse le caddie. J'aime flâner longuement dans le rayon culturel. C'est là, devant les livres, que j'apprécie de feuilleter les nouvelles parutions. Je suis absorbé dans quelques lectures lorsqu'une voix me fait : < Bonjour ! Alors ? En pleine découverte ? >. Je redresse la tête. C'est la mère à Gaëlle. La jeune femme tient son chariot et me tend la main. Elle me fait un grand sourire, visiblement contente de me rencontrer.

 

Je la salue. Nous bavardons un peu. Rapidement nos échanges évoquent Gaëlle. Je m'empresse de dévier la conversation. Je suis obligé de le faire deux fois. Je finis par préciser qu'il serait vraiment préférable d'éviter ce sujet. Je lui fais : < C'est comme pour les bouquins, il faut tourner la page ! >. La dame comprend et semble ravie de ma position ferme et définitive. Elle se présente : < Soyez gentil, appelez-moi par mon prénom. Juliette ! >.

 

C'est un petit moment très sympathique. Nous n'évoquons évidemment pas ce qui s'est passé entre nous il y deux semaines. Juliette semble apprécier cette preuve de tact. Nous nous saluons une dernière fois avant de nous serrer la main. Je continue ma promenade dans le supermarché. Je suis debout à la seconde caisse. Je vois Juliette quelques caisses plus loin. Elle m'adresse un délicieux sourire. Un dernier regard et je m'en vais.

 

Je ne pense plus guère à cette rencontre. Ce jeudi soir je suis occupé à préparer mes affaires pour mon départ. Le lendemain je dois me rendre dans la capitale. Mes activités artistiques. Je médite devant ma valise ouverte lorsque soudain trois coups de sonnette me tirent de mon introspection. Je regarde machinalement la pendule. Il est vingt heures. Qui donc peut venir me visiter sans prévenir. Je vais à la porte d'entrée.

 

Sur le palier, il y a Juliette. < Bonsoir. J'espère que je ne vous dérange pas ! > me fait-elle. Je la fais entrer. Je la débarrasse de sa veste. Je l'invite à prendre place au salon. Je lui propose une boisson. Chaude, froide, jus de fruits, thé ou café. < Je vais opter pour un café ! > me fait la jeune femme. Elle est très élégante. Une jupe noire, droite, qui lui arrive au-dessus du genoux. Un pull noir, fin, sur un chemisier blanc. Juliette est chaussée de bottes noires à talons hauts. Terriblement séduisante. Terriblement bourgeoise aussi.

 

Je lui parle de mon voyage à Paris. De mon train demain matin à huit heures trente. < Oh ! Je vous dérange alors ! > me lance t-elle. Je la rassure. Tout est prêt. Ou presque. Je m'installe dans le fauteuil. Je suis assis exactement devant la jeune femme. Juliette est très droite. Elle me rappelle toutes les postures de Gaëlle. Ses longs cheveux noirs et luisants, certainement teints, lui pendent sur les épaules. Coupe droite mais très basse.

 

Je regarde avec insistance ses genoux. Juliette garde les jambes serrées sans jamais les croiser. J'ouvre lentement ma braguette. La jeune femme est soudain interrogative. Je sors mon sexe mou en disant : < Tu prendras bien un peu de foutre dans ton café ! >. Juliette tente de réfréner un sourire. < Vous ne manquez pas d'audaces avec les dames ! > s'exclame t-elle avant de me faire un de ses sourires entendus. Je me lève.

 

Je suis debout devant le canapé. J'agite mon sexe à courte distance du visage de Juliette qui s'adosse dans le fond du canapé. Je me masturbe quelques minutes. Je ne vais pas tarder à éjaculer. Mes jambes fléchies se mettent à trembler. Je suis terriblement excité. Juliette se saisit de sa tasse de café. Il en reste un peu au fond avec le sucre qui n'a pas fondu. Elle me tend la tasse. J'y éjacule en trois saccades jouissives.

 

La dame regarde avec attention le sperme épais qui recouvre entièrement le café. La jeune femme porte la tasse sous son nez pour en renifler longuement le contenu. Elle me fixe d'un regard sans équivoque. Juliette repose la tasse. Je m'avance. Je la saisis sans ménagement par les cheveux. Elle pousse un petit cri. J'attire sa tête. Docile et sans résistance, la jeune femme se laisse faire. Je lui passe mon sexe sur le visage.

 

Je frotte ma turgescence sur ses joues, son menton, ses lèvres. Je lui dis : < Tu es venue bouffer de la bite, hein, salope ! >. Je ne la laisse pas répondre. Je lui enfonce mon sexe dans la bouche. Juliette se met immédiatement à sucer avec des petits cris de ravissement. Le liquide séminal, mêlé au reliquat de sperme, est pompé avec avidité. Je ne bande plus. Je peux en profiter pour me livrer à ma petite "spécialité". Je lâche une giclée de pisse.

 

Juliette, en toussant et avec un haut le cœur, tente de s'écarter. Je la tiens fermement. Je la tire fortement, sans ménagement. Elle tombe à genoux. Je me saisis de la tasse. Je la place entre le visage de Juliette et sous mon sexe. Je lâche une giclée de pisse bien contrôlée. Je cesse. J'attire le visage de la jeune femme. J'introduis mon sexe dans sa bouche. Je me mets à pisser sans retenue. La jeune femme tente de déglutir.

 

Je cesse avant d'en mettre n'importe où. Je retire mon sexe da sa bouche. Juliette me regarde avec les yeux plein de reconnaissance. Je lui mets une gifle en lui disant : < Tu veux baiser aussi, où juste sucer ? >. Juliette tente de se dégager de mon étreinte en me faisant : < Vous êtes encore pire que je ne le pensais ! Je ne baiserais certainement pas avec un type de votre espèce ! >. Je lui pisse au visage. Cela dégouline dans son cou.

 

Juliette fait plusieurs efforts pour tenter de se soustraire à mon étreinte. Je l'en empêche. Je sais parfaitement que tout cela n'est qu'un jeu et qu'elle est venue pour y jouer. Je lui enfonce mon sexe dans la bouche. La jeune femme glousse de plaisir et me suce comme si sa vie en dépendait. Nous restons longuement ainsi. Cela fait un moment que j'ai relâché mon étreinte. Je ne tiens plus la jeune femme. Je n'en ai plus besoin. Sa bouche n'est plus qu'un aspirateur, une ventouse...

 

Le visage et les cheveux trempés de pisse, Juliette pompe en gémissant. J'éjacule dans des spasmes qui secouent tout mon corps. La jeune femme avale avec difficulté. J'entends les gargouillis. Ce bruit de bulle caractéristique. Elle tente de déglutir. Désireuse de ne pas en perdre la moindre goutte, Juliette reste ainsi sans bouger, à genoux sur le coussin de velours carmin. Je lutte pour ne pas me retirer. Réflexe normal.

 

Je saisis la jeune femme délicatement par sa nuque et sous le menton. Je me dégage enfin. Je me mets à genoux devant la dame. Je l'embrasse avec fougue. Mon initiative nous couvre de frissons. Nous ne cessons plus de fouiller nos bouches de nos langues exploratrices. Nous nous serrons l'un contre l'autre pour tomber au sol. Juliette remonte sa jupe et passe une jambe sur moi. < Vous êtes le plus merveilleux des salauds ! > me fait-elle.

 

Nous restons ainsi un long moment à nous embrasser, à nous murmurer des choses invraisemblables. Juliette se redresse en me disant : < Il faut vraiment que j'y aille ! Il est déjà vingt deux heures ! >. Je l'aide à se lever. Elle rajoute : < Je suis censée être à une réunion de mon club caritatif ! >. Nous rions de bon cœur. J'entraîne la jeune femme à la salle de bain. Je lui tends une serviette et le sèche cheveux. Je lui dis : < Tiens, donne-toi visage humain ! >. Elle éclate de rire.

 

Je suis assis sur le rebord de la baignoire et je regarde cette magnifique salope se réajuster. Elle est grande, mince. Elle garde en toute circonstance ce port de tête fier et altier. Je sais à présent de qui tient Gaëlle. Je me lève, je passe derrière elle pour la tenir par les hanches. Je lui murmure à l'oreille : < Tu reviens quand tu veux, j'aurais toujours les couilles à vider ! >. Elle me regarde en me disant : < Vous êtes délicieusement vulgaire ! >. Je conclue : < Pour vous servir, madame ! >.

 

Nous passons au salon. J'enfile la veste sur les épaules de Juliette. Elle me fait un délicieux sourire. Elle me dit encore : < Vicelard mais gentleman ! >. La jeune femme s'approche de la table basse. Elle se saisit de la tasse, la porte à sa bouche et en avale le mélange froid. Juliette lèche consciencieusement toutes les coulures de jus opalescent. Elle me montre l'intérieur de sa bouche. Je lui murmure : < Bourgeoise et salope ! >.

 

Je raccompagne Juliette jusqu'à sa voiture. Nous sommes à la fin octobre. La fraîcheur de la nuit n'invite pas aux longs palabres. Juliette évite la bise que je veux lui faire. Elle me serre la main pour me dire : < Fini de jouer ! >. La jeune femme monte dans sa voiture. Elle me fait un signe de la main avant de s'éloigner. Je la regarde disparaître au coin de la rue. Je reviens au salon. Il y a de la pisse sur le parquet, devant le canapé.

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15/03/2017

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