L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Gloryhole - Épisode 1

Chères amies lectrices.

Chers amis lecteurs.

 

Nous avons tous nos petites joies. Nos petites satisfactions. Un jardin secret. Beaucoup d’entre nous aiment à se rendre le plus souvent possible dans ce jardin privé. Pas seulement par souci d’évasion. C’est aussi un besoin de quiétude. De calme. Une façon de se retrouver. De faire le point. De se livrer à des introspections positives. C’est donc avec un grand plaisir que je partage ici mon penchant pour le bricolage. Un de mes jardins secrets que j'entretiens avec soin et passion. Pas pour le jardinage mais pour la menuiserie. J'aime manier la perceuse, manier le tournevis. Poncer, percer, visser, mesurer ou encore polir. Toutes ces petites joies gratifiantes qui me comblent. Pourtant, je suis tellement maladroit qu'en changeant une ampoule je suis capable de me faire un trou dans le pied. Le TROU ! Nous y voilà...

 

Nous sommes en 2013. Cette histoire romancée, afin de la rendre attractive au près de mes chers lecteurs, n'en est pas moins réelle. Je n'invente rien. Je rajoute simplement de la forme, des dentelles, des colifichets et de la garniture. Pour préserver l'anonymat de mes héroïnes, je leurs attribut des pseudonymes. Ces délicates jeunes femmes feront leurs apparitions dans les épisodes à venir. Pour le moment je me dois de bien situer les évènements dans leurs contextes. Tout cela commence dans l'humour. Mais rapidement, au fil des récits, les choses deviendront de plus en plus sérieuses. En cette année là je suis déjà un fervent adepte des trous. Un trou parfaitement rond, dans une cloison, qui sépare deux espaces, exerce sur ma psyché de délicieux tourments. Tourments exclusivement hétérosexuels. Je tiens à le préciser ici afin d'éviter toute équivoque. Pour situer clairement mes goûts, mes attirances et mes centres d'intérêts.

 

Les trous. Parfaitement ronds. De cinq à six centimètres de diamètre. Dans le bois, la pierre, le béton, le BA13 ou encore dans le carrelage. C'est suggestif pour un esprit libidineux. Ce qui est le cas du miens. Hélas, c’est une chose d’une extrême rareté. Tant dans la nature que dans les lieux fréquentés. Combien de fois, au hasard de mes balades, au fil de mes pérégrinations, suis-je tombé sur des endroits qui en manquaient cruellement. Combien d’opportunités ratées par l’absence d’un de ces trous. Il m’est toujours extrêmement difficile de continuer ma promenade habité de telles frustrations. À présent, depuis quelques années, lorsque je vais randonner sur les petits sentiers de montagne, lorsque je vais marcher sur les petits chemins de campagne, je porte un petit sac à dos. C’est un modèle Quechua de chez Décathlon. Pratique, spacieux, il présente sur le devant un compartiment qui permet d’y ranger portefeuilles, téléphone, etc…

 

Dans ce sac à dos, je dispose mes crudités dans des Tupperwares, des fruits, des barres de céréales énergétiques et une grande bouteille d’eau. Ce que je n’oublie jamais c’est la petite perceuse Black & Decker. Une perceuse dont la batterie est parfaitement chargée. J'y veille scrupuleusement le jour précédent mon escapade. Je mets d’ailleurs cette batterie en charge sur le bureau du salon pour éviter de l'oublier. Ce qui m'est arrivé un jour. En découvrant la suite mon lecteur prendra toute la mesure de cet oubli rédhibitoire. Générant une tristesse infinie à mon excursion. Il faut environ deux heures et voilà la batterie chargée à 100 %. Black & Decker. Certes, il vaut mieux l’avoir blanche et raide que Black & Decker, mais cette petite perceuse, toujours dans mon sac à dos, n’est pas lourde et m’a permis de "décorer", "d’aménager", bien des endroits au fil de mes pérégrinations. J’emporte bien évidemment les mèches de différents diamètres. Pointes en tungstène. Inaltérables, inoxydables, capables de percer l’acier. Surtout que ma perceuse est à percussion. Ce qui est pratique sur matière dure.

 

Je pratique principalement dans le bois. L'épicéa la plupart du temps. Un bois sec, dur mais se travaillant très bien. Au préalable il est très préférable de bien poncer l'épicéa. À l’aide d’une feuille de papier à grains forts. Avec de petits mouvements répétitifs et insistants. Avant d’attaquer un perçage cela permet d’avoir une surface plane et propre. Cela permet également d’éviter aux impuretés d’êtres projetées n'importe où. Même en portant des lunettes de protection de chez Leroy-Merlin, un éclat de bois, ou d’un clou sournoisement enfoncé, peuvent blesser sérieusement. Je me fournis principalement chez Lapeyre car il n'y en pas deux. Attention. Je ne fais aucune publicité. Je tiens à le préciser. Pas de confusion. Je n'ai toujours exercé que pour moi. En self made man. Indépendant.

 

Une fois l’endroit choisi il est important de préparer le chantier. On ne perce pas n’importe où. On ne perce pas n’importe comment. Même dans la fébrilité que provoque les joies du bricolage. Il faut anticiper. Envisager. Bien étudier la configuration des lieux. S’assurer qu’il n’y a personne dans les environs. Si c’est un cabanon de jardin, il faut s’assurer que son propriétaire est absent. Il ne comprendrait pas et pourrait mal interpréter notre intervention. Une intrusion mal venue pouvant passer pour une violation de propriété privée. Je suis un honnête homme.

 

Il est très important de disposer un petit miroir permettant d’observer de l’autre côté. De pouvoir observer les deux côtés de la cloison permet de percer droit. Là aussi il faut anticiper. N’oublions jamais qu’un travail bâclé n’apportera aucune gratification, aucune satisfaction. Je ne saurais trop préconiser de ne pas consommer d'alcool avant et durant les travaux. Un accident est si vite arrivé. Et dans le cas qui nous occupe ici nul remboursement de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie ou d'une complémentaires pour prendre en charge.

 

Je suis hétérosexuel et je n’apprécie que la compagnie des femmes. Exclusivement. J’emmerde évidemment tous ceux que ça dérange. Chacun fait ce qu'il veut sans porter de jugements sur autrui, (et sur les truies). Cela va sans dire mais c'est mieux en le disant. Ce paramètre entre en ligne de compte dans le choix de mes critères de sélection quand aux endroits où je conçois la réalisation de mes œuvres d'Art. Je n’aimerais pas attirer ce qui ne m’intéresse pas ! J’évite donc les endroits proches des routes ou des endroits habités. De nos jours il peut se pointer un écologiste dangereusement wokiste, peut-être même transgenre. Ces gens-là peuvent surgir à l’improviste et n’importe où. Sans prévenir. Je déteste être dérangé en pleine création. Imaginez un peu un écolo en sandalettes que je pourrais risquer de blesser d'un coup de perceuse malencontreux. Je ne m'en remettrais pas. Ou alors pas avant une bonne demi heure. Me confondant en excuses, posant le sparadrap sur la blessure. Encore un trou.

 

Combien de cabanons de jardins possèdent, à l’insu de leurs propriétaires, un trou magnifique. Confectionné par mes soins. Un de ces trous parfaitement ronds dans la cloison qui donne sur le sentier passant derrière. Oui. Je suis fier de mes réalisations. J’en suis d’autant plus fier que ce sont de véritables œuvres d’Art. Le souci du détail est présent tout au long du processus. Très professionnel jusqu’au contrôle qualité, j’applique un savoir faire qui ferait pâlir d’envie un menuisier chinois. Un horloger helvète.

 

Combien de cabanons, au bord d'étangs de pêches par exemple, se voient "customisés" par un trou de toute beauté. Un orifice soigné, propre, qui rendrait jaloux un miniaturiste japonais. J’ai même fait de sublimes ouvertures circulaires de cinq centimètres de diamètres dans des cabines de plage. De grands moments virtuoses. Animé par la crainte de me faire surprendre. Car il faut travailler à la façon d’un Spaggiari. Dans le plus grand secret. Dans la plus totale discrétion. La beauté de la plage de Deauville encore sublimée par de beaux trous dans les cloisons de ses cabanons bleus et blancs.

 

Oui, je suis fier de participer à la décoration écologique de nos cabanons, souvent livrés aux éléments, oubliés ou abandonnés. C’est du beau travail. Du bon boulot . De la bel ouvrage. Une activité hautement artistique…

 

Ensuite, bien sûr, nous pourrons passer des journées entières derrière ces cloisons de planches et de bois sans qu’il ne se passe rien. Sans la moindre visite d’une de ces promeneuses coquines et curieuses. Ces petites rôdeuses, ces belles voyeuses. Ces filles qui nous procurent les magnifiques érections dont nous sommes si fiers. Ces couples dont les maris, discrètement cachés dans les fourrés, observent leurs femmes jouer de la flûte, à genoux dans l’herbe, devant de ravissantes cloisons de bois. Décorées par mes soins. C’est là, qu’en "petit malin", il faut savoir faire une "publicité" discrète. Un jeu d’orientation en quelque sorte. Mais, cet aspect des choses est mon petit secret.

 

À chacun de trouver son "truc". C’est très personnel. Il est très agréable de connaître son circuit et de faire des pauses dissimulé à proximité des cabanons. Parfois derrière la cloison à regarder, à guetter par le trou. Un parcours de santé en quelque sorte. Excellent pour le système cardio-vasculaire. Je randonne donc régulièrement pour vérifier que les trous restent ronds, propres et présentables. Je suis un esthète. J'assure l'entretien en artisan consciencieux.

 

Je reste à la disposition des "bricoleuses" désireuses, elles aussi, de créer de beaux trous. Comme je préfère les filles, mes cours de perçages ne s'adressent qu'à elles. Gratuits. Je suis altruiste et partageur. Pour les messieurs, sur Youbube les tutoriels de perçage ne manquent pas. Maintenant il se peut que quelques "bricoleuses" souhaitent découvrir une de mes créations. Chères "bricoleuses", pour des conseils avisés, n’hésitez pas à suivre les prochains épisodes...

 

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01/12/2023

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