L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Gloryhole - Épisode 12

                                           Nouvelle randonnée "trous" avec Juliette

 

    Je suis plongé dans mes pensées en préparant l'assaisonnement de ma salade. Bien évidemment c'est là que sonne, à "l'ancienne" mon I-phone. J'essuie mes mains. Je saisis le téléphone. La photo d'Anne-Marie s'affiche. << Tu fais quoi à manger ? >> me demande t-elle. Je réchauffe les restes de purée de hier. Je le lui apprends. << Oh, je viendrais bien manger avec toi ! >>. Nous bavardons un peu. Anne-Marie se prépare des macaronis avec une sauce au pistou. Quand je lui confie le programme de mon après-midi, elle s'écrie : << Tu sais que je veux absolument venir avec toi ! >>. Mon sang ne fait qu'un tour. J'ai prévu de partir en randonnée avec Juliette dont j'attends également l'appel. Je n'ai que très peu parlé de Juliette à mon amie. Je suis soudain plongé dans les troubles de l'embarras. Je suis rapidement soulagé quand elle précise : << Je vais vraiment m'organiser pour la semaine prochaine. Tu viens manger vendredi soir ? >>. Je suis soudain soulagé. Pas d'imbroglio avec deux femmes cet après-midi. Je respire ! Cette invitation m'enchante. Je promets d'être là pour dix neuf heures.

 

    Nous nous saluons. À peine Anne-Marie a t-elle raccroché que mon I-phone se met à sonner une nouvelle fois. C'est Juliette. Sa photo s'affiche maintenant également sur l'écran. Une photo que nous avons prise ensemble, que j'ai zoomé pour ne garder que son image. << On se voit pour quatorze heures ? >>. Je confirme. Juliette m'appelle depuis sa voiture après s'être garée. Elle est sur la route de sa maison. << C'est mon mari qui réchauffe la bouffe. Je file. Bisou ! >> conclue t-elle avant de raccrocher. Je mange de bon appétit en pensant à ces deux femmes. Juliette sait l'existence d'Anne-Marie. J'ai dit la vérité. Anne-Marie est ma meilleure amie. Même s'il ne se passe rien de physique entre nous. J'évite toutefois d'évoquer nos séances en webcam. Nos petits jeux exhibes. Ce domaine de la vie intime que je n'ai pas encore envie de dévoiler à ma nouvelle connaissance. Mais Juliette est adroite dans ses conversations. Je fais gaffe.

 

    J’arrive, comme d’habitude maintenant, au lieu de notre rendez-vous pour quatorze heures. Juliette est déjà là. Une fois encore, j’admire cette ponctualité si rare chez la gente féminine. Je ne fais pas une généralité, ce serait rédhibitoire. Mais je fais référence à quelques souvenirs, quelques expériences. Quelle joie de retrouver un rendez-vous attendu. À l'heure définie. Je gare la voiture derrière la sienne. Aussitôt la jeune femme, sortant de son véhicule, vient à ma rencontre. Il fait beau. Le soleil est généreux et chaud pour ce début mai. Aujourd’hui, vêtue d’une jupette plissée brune, galbant merveilleusement son fessier, son bassin. Cette cambrure de reins naturelle me fascine. Un T-shirt blanc, ses cheveux en libertés flottant sur ses épaules, elle se penche, sa tête par la vitre baissée. << J'ai bien mangé, et toi ? >> me demande t-elle. Je confirme. Je sors de la voiture. Accroupie, Juliette noue le lacet de sa chaussure droite. J'aimerais mieux voir.

 

    Impossible de savoir si elle porte une culotte. Lors de notre dernière randonnée, elle n'en portait pas. Chaussée de solides chaussures de marche, portant son petit sac à dos, Juliette se redresse, me fait trois bises. Elle me fixe avec un regard par en-dessous en disant : << Tu aimerais bien savoir, hein ! >>. La coquine a deviné mon interrogation. Je suis réellement content de la revoir. Je réponds : << Je compte sur toi pour m'informer durant notre promenade ! >>. Elle aussi est contente. En riant de ma réponse, elle témoigne immédiatement de sa joie en me précisant que nous allons passer toute le reste de la journée ensemble. J'ouvre de grand yeux quand Juliette rajoute : << Ce soir, tu es invité à partager un repas concocté par ses soins ! Mon mari assiste à une conférence dans le cadre de son boulot ! Alors je te propose qu'on en profite. Tu veux ? Ça te dit ? >>. J'ai envie de la prendre dans mes bras tellement cette nouvelle m'enchante.

 

    Nous nous mettons en route. Nous contournons le restaurant par le sentier qui monte à droite. Toujours le même lieu de départ avant le carrefour des chemins à environs cinq cent mètres. Direction le circuit qui contourne le lac. Nous ne sommes pas seuls à profiter de cette magnifique après-midi. Nous croisons des marcheurs. Nous portons chacun nos sacs à dos. << Tu as ta boîte à outils ? >> lance Juliette lorsque nous prenons l'itinéraire qui reste à flanc de collines. Je réponds : << Tu veux parler de laquelle ? >>. Elle s'arrête, met sa main sur sa bouche avant de se mettre à rire. << Alors là, je n'y pensais pas du tout ! Coquin ! >> lance t-elle en fixant la bosse sous mon short kaki. Elle la désigne de son index pour rajouter : << Maintenant que tu m'y fais penser ! Celle-là il est certain que tu ne peux l'oublier nulle part ! >>. Nous rions tous les deux aux éclats. Je conclue en disant : << De l'avoir sous la main permet de "bricoler" n'importe où ! >>

 

    Chemin faisant, la jeune femme m’entretient de quelques amusantes anecdotes ayant trait à sa profession. Dans le domaine de l'immobilier, les rencontres sont nombreuses. J'écoute les aventures que représentent souvent les transactions. Entre les ventes et les achats les rebondissements sont quelquefois cocasses. << Tu sais, tout n'est pas toujours très clair. Il faut parfois louvoyer entre les lois et la législation ! >>. J'écoute un exemple. << C'est parfois magouilles et compagnie ! >> précise Juliette. J'apprécie quand elle me prend le coude pour me confier ses expériences. Comme si j'étais déjà un vieux complice. Ça suscite une émotion. J’apprécie la compagnie des femmes entreprenantes. Lorsqu'elles font preuve d'initiatives, je suis aux anges. Elles sont parfois cultivées, pleines de réflexions et, pour certaines d’entre elles, terriblement salopes. Chacun sait que j’adore les salopes, je m’ennuie tellement avec celles qui ne le sont pas.

 

    Juliette me semble réunir toutes ces qualités. Je lui en fais part. Elle rit en demandant : << Tu me mets dans la catégorie des salopes ? Déjà ? Alors que tu ne me connais pas vraiment ! >>. Elle prend mon bras pour rajouter : << Nous allons y remédier ! Moi, les mecs qui creusent des trous pour y passer leur bite, ça m'interpelle ! >>. Nous arrêtons de marcher pour rire aux éclats. Boire de l'eau. Le panorama est magnifique. En contrebas les eaux du lac reflètent le bleu immaculé d'un ciel d'azur. Nous repartons. Tout en marchant, Juliette évoque également mon Blogue. Elle m'avoue avoir lu quelques récits. Ça me gêne un peu. Certains sont tellement graveleux. Les récits concernant "Christine" ne la laissent pas indifférente. Hautement masturbatoires, ces petites histoires, toujours vraies, authentiques et vécues, mettent en scène des situations "torrides". Le chemin devient sentier. Juliette marche devant moi. Je regarde ce superbe cul, tout en haut de ces longues jambes merveilleusement galbées. Je le lui fais remarquer. Je suis sincère. Quand je suis "cash" avec les femmes c'est payant.

 

    Elle s'arrête, se retourne, pose les mains sur sur ses hanches. << Merci monsieur ! >> me fait-elle, reconnaissante et souriante. Nous arrivons à la première station. Un trou magnifique dans une palissade en bois de pin. Passées à la lasure, les planches ne laissent pas soupçonner immédiatement la présence de l'orifice. Tout est en ordre. << Il faut absolument que tu procèdes au contrôle pour être certain que tout est parfait ! >> propose Juliette. Soudain sérieuse. Je passe derrière la cloison. J’ouvre ma braguette et je passe mon sexe par l’orifice. De l'autre côté, j’entends Juliette préciser, en riant : << OK Julien, tout semble en place sur celui-ci ! >>. Je me retire. Je remballe, je ferme ma braguette, je contourne la palissade pour rejoindre ma compagne de randonnée. Nous partons pour la seconde station. En cours de route nous devisons en évoquant les récits concernant "Estelle, la fille du conservatoire", relatés dans mon Blogue. Une autre superbe salope. Je tiens à préciser un point très important. Le mot "Salope", dans mes écrits, n'est jamais une insulte ou encore une dévalorisation de la personne.

 

    Je le répète. Dans mes publications comme dans mes affirmations le mot "salope" est un compliment. J'insiste sur ce détail qui a une grande signification dans les textes que je partage sur les forums où je publie. Sur mon Blogue ou encore sur le site littéraire où je propose mes écrits sous formes de livres virtuels. Je m'en explique à Juliette qui me rassure : << Je fonctionne de la même façon. J'apprécie ta compagnie. Tu es le genre de salaud dont j'apprécie la proximité ! Et je suis très sélective dans mes choix tu sais ! >>. Nous rions une fois de plus. Nous arrivons à la seconde station. Je procède au même contrôle de routine. C'est un enclos entouré d'une clôture. Il y a un petit cabanon. C'est là que j'ai créé un trou de toute beauté. << Le contrôle cher ami ! >> lance Juliette. Je passe par la porte inexistante. Je me déboutonne. Je passe mon sexe dans l'ouverture. Juliette de l'autre côté s'exclame : << C'est parfait. Une véritable œuvre d'Art ! >>. Je l'entends rire de sa plaisanterie. Je demande : << Tu parles du trou ou de ce que j'y passe ? >>

 

    << Des deux mon neveu ! Une harmonie totale ! >> lance t-elle. Nous sommes pliés de rire. Je dois pisser. Je me concentre. Un silence lourd. Comme je suis invisible derrière la cloison du cabanon, je peux me lâcher sans gêne, sans honte. Même si ces deux sentiments diffus m'envahissent rapidement. Lâchant une première giclée. Un peu pour tester. Par pure expérimentation. Juliette, évitant probablement le jet, s'écrie : << Tu pourrais prévenir ! >>. Je dis : << Non, justement, l'effet de surprise ! >>. Elle rajoute : << Tu as faillis me pisser sur la jambe ! >>. Nous rions. Juliette m’affirme toutefois que tout est fonctionnel. Je cesse. Je me retiens. Bien décidé à récidiver au prochain trou. Comme un clébard je garde de la réserve pour marquer mes territoires "troués". Je sors du cabanon. Quelle surprise. J'ai la réponse à ma question. Accroupie, les cuisses écartées, se tenant à l'angle du cabanon, Juliette est entrain de se soulager.

 

    C'est pour moi le spectacle "ultime". Rien ne peut me troubler plus merveilleusement qu'une telle vision. La tête penchée, regardant les jets puissants qu'elle distribue généreusement, les coudes en appui sur ses cuisses, Juliette se lâche avec un plaisir que je devine intense. Sublime exhibitionniste que je découvre un peu plus cet après-midi. Elle se redresse, se torche avec le mouchoir en papier qu'elle tient à la main. << Quoi ? >> me demande t-elle en faisant mine d'être étonnée de mon expression. Je réponds simplement : << Magnifique ! >>. En se réajustant Juliette conclue : << Ah bon ! >>. Nous continuons notre route. Nous parcourons ainsi le sentier qui nous mène aux huit stations suivantes. Tout est dans un état irréprochable. C’est à la neuvième station que nous constatons un fait de vandalisme évident. Les agissements de quelques voyous. Je sais bien que des intégristes, se réclamant des bonnes mœurs, effacent toutes traces des déviants.

 

    << Des Jésuites du trou peut-être ! >> lance Juliette. Je découvre qu'elle se touche, une main sous sa jupe. Nous regardons cet orifices vandalisé. Un de mes chef-d'œuvres défiguré. Quelqu’un, avec une grosse branche sans doute, introduite dans le trou, faisant levier, a cassé la planche. Celle-ci, fendue presque jusqu’au sol, devrait être remplacée au plus vite. Nous décidons immédiatement de revenir samedi après-midi afin de procéder à une réparation bien nécessaire. Il nous faudra récupérer une planche au cabanon de la station numéro deux. << Ça va pour toi samedi ? >> me demande Juliette en sortant les barres de céréales de mon sac. Je réponds : << À priori pas de problème. Mais ? Et toi, tu arriveras à te libérer ? >>. Juliette me rassure : << Ne t'inquiète pas. Mon mari sera trop heureux si je l'encourage à passer l'après-midi avec sa mère ! >>. Je la regarde. Quelle est belle. Ses traits fins. J'ai presque honte d'être un coquin à l'esprit emplit d'arrières pensées. À sa façon de me regarder, c'est comme si Juliette lisait le livre ouvert de mes fantasmes. J'adore. Ça me couvre de frissons.

 

    Nous continuons notre reconnaissance des lieux. Les autres trous n’ont souffert d’aucune violence gratuite et inutile. Aucun intégriste "anti-trou" n’a sévi là. J’ai passé mon sexe dans chacun des dix sept trous pour constater que tout était parfait. Juliette, par ses encouragements, me rassurait à chaque fois quand à la parfaite fonctionnalité de mes créations murales. Pas d’échardes. Juliette me montre les photos qu'elle a prise. Dix sept clichées. Mon sexe parfois mou, parfois dur dépassant de l'orifice. Trois photos où je pisse. Nous arrivons à la voiture, fourbus mais heureux d’avoir respiré le grand air et d’avoir procédé aux contrôles nécessaires. Nous quittons nos de chaussures de marche pour des baskets. Je roule derrière la voiture de Juliette. Je me masturbe lentement de ma main libre. Nous arrivons chez elle pour dix neuf heures. Je remballe avant de me garer. Il n’y a qu’à réchauffer un gratin dauphinois, à préparer une délicieuse salade de tomates. Je propose à Juliette de relater cette magnifique soirée dans l'épisode suivant. Une soirée épatante à laquelle je pense quelquefois.

 

   Elle me demande : << Ça y est ? Je suis déjà l'héroïne d'une nouvelle histoire dans ton Blogue ?

Combien d'épisodes vas-tu me consacrer ? >>. Je reste évasif...

 

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16/02/2024

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