L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Gloryhole - Épisode 20

                                                       Une randonnée filmée

 

     Malgré toutes ces émotions accumulées la veille, cette nuit fut reposante. J'ai dormi comme une enclume au fond de l'océan. La petite grasse matinée du dimanche matin. Je suis assis au bureau, devant l'ordinateur, à répondre à quelques courriels. S'en suit un peu de ménage. Il est dix heures trente. Je suis entrain de passer l’aspirateur au salon. Soudain la puissante sonnerie de mon téléphone "vintage" se met à m'assourdir. Le petit marteau s’agite frénétiquement entre les deux cloches de cuivre. J’éteins l’aspirateur pour décrocher. C’est Juliette. << Ça marche toujours pour cet après-midi ? >> me demande t-elle. Avec cette journée qui s’annonce plutôt agréable la jeune femme me propose de donner suite à notre projet d'une randonnée "trous". Je regarde à l'extérieur. Le ciel est voilé mais lumineux. Je confirme que pour moi tout est OK. Juliette n'a que peu de temps. Elle m'appelle dans le secret depuis sa salle de bain. Elle me fait rire de quelques mots satyriques concernant sa vie de femme mariée.

 

     Juste avant que Juliette ne raccroche, rendez-vous est fixé pour quatorze heures à l’endroit habituel. Personnellement, ce circuit de mes créations murales, que je connais par cœur, reste toujours malgré tout un grand moment de promenade. Par contre, je suis étonné que la jeune femme se passionne autant pour cette même randonnée. Certes, le sentier serpente dans des lieux enchanteurs, mais il pourrait en résulter une légitime lassitude. J'aimerais beaucoup découvrir l'itinéraire que prend le chemin qui longe la rivière derrière la maison de mon amie. Nous en parlons quelquefois lors de nos promenades. Il faudrait simplement nous fixer rendez-vous un peu plus loin. Après les pavillons du lotissement. Que nenni. C'est ce même itinéraire que veut faire ma complice cet après-midi. J'ai pourtant encore deux circuits "trous" à faire découvrir à Juliette. Elle qui est passionnée par la photographie il y aurait là de belles vues, de beaux paysages à immortaliser. Je vais insister.

 

      J'aime me masturber lentement en roulant. Je me fais de petits films le long des vingt cinq kilomètres qui me séparent du lieu habituel. Je gare la voiture derrière celle de Juliette qui est évidemment déjà là. Ponctuelle comme à son habitude. Je remballe rapidement alors qu'elle vient à ma rencontre. Je sors de l'auto. Nous nous serrons la main. Elle me fait les trois bises réglementaires. Juliette est vêtue comme à son habitude. Une jupe arrivant à mi cuisses. Beige aujourd'hui. Un T-shirt grège. Déjà chaussée de ses solides chaussures de marche. Je quitte mes baskets pour chausser les miennes. Juliette, amusée, me raconte que hier soir je n'étais pas parti cinq minutes que son mari arrivait en avance. Je réagis avec une certaine stupeur. Je demande : << Que se passerait-il s'il me trouvait chez lui, avec sa femme ? >>. Juliette se met à rire avant de répondre : << Je te présenterais comme un promoteur immobilier de mes contacts ! Pas difficile ! >>

 

      Je trouve sa réponse astucieuse. Elle rajoute : << Il faut simplement que tu joues le jeu ! >>. Je la rassure. Je saurai attraper la balle au vol et la renvoyer dans le bon filet. Juliette ouvre la marche. Comme moi, elle porte son petit sac à dos contenant son matériel. Nous contournons la terrasse du restaurant encore pleine de clients attablés. Nous franchissons le vieux pont de pierres en dos d'âne qui enjambe la rivière aux eaux tumultueuses. Après le sentier le chemin s'élargit. Nous pouvons marcher côte à côte. Bavarder en marchant d'un bon pas. Nous croisons des couples de promeneurs. Des groupes de randonneurs. Je suis en bermuda kaki et en T-shirt beige. Le ciel reste voilé mais la température est très agréable. Peut-être les prémices ou les signes annonciateurs d'un orage. À présent, aux deux tiers du mois de mai, la végétation est luxuriante. Tout est vert. C'est vrai qu'un peu de pluie ne ferait pas de mal à cette nature sèche.

 

     << Mais pas cet après-midi ! >> s'exclame Juliette. Mon amie a prévu de refaire une nouvelle série de photographies et peut-être quelques films. Nous sommes évidemment ravis des nouvelles opportunités qu'offre ce climat. Nous parcourons le sentier d’un pas ferme et plutôt énergique. En marchant Juliette revient sur notre soirée "diaporama". Je la félicite pour la qualité de ses photos. Nous rions du sujet traité. << Cela va tourner autour des mêmes préoccupations ! >> précise la jeune femme. Quand elle lance de telles affirmations, Juliette saisit mon bras, mon poignet ou encore ma main. Juste un instant. Pour une de ces familiarités qu'elle aime à manifester. Le chemin redevient sentier. Marchant devant moi, donnant le rythme, mon amie continue à me raconter d'amusantes anecdotes concernant son agence immobilière. Jean-Marc, son amant récent qui se languit. Qui lui adresse des messages enflammés. << Avec plein de fautes ! >> rajoute t-elle.

 

     Bientôt, au bout d’une dizaine de minutes, nous arrivions à la première station. Tout est en ordre. Le trou permet de voir les orties qui poussent de l'autre côté. Là où perdure de l'humidité et de l'ombre. Juliette s'arrête. Sans un mot elle retire son sac. En sort son matériel. Fixe son gros appareil sur le trépieds. Juliette se tourne vers moi. Elle mime une masturbation masculine en désignant le trou du doigt. Je comprends immédiatement. Je retire mon sac à dos pour le poser à côté du sien. Je contourne les planches verticales de la cloison. Je passe derrière. J'ouvre ma braguette pour en sortir le locataire. Mou. Je pose mes mains à plat contre les planches. Je passe mon sexe par l'orifice. En ayant vu les photos hier soir, je sais ce que Juliette s'apprête à faire. Sans érection. Sans pensée particulière, je prends "la pose". J'attends. Juliette me prévient toujours avant de prendre la photo. Je reste immobile. Une légère excitation m'envahit subrepticement. C'est amusant et ludique.

 

     Mon sexe dans l’orifice. J'évalue à une petite minute. Je m’attends à entendre le déclic sonore que fait le gros Nikon. C'est étrange. Jamais ça n'a duré aussi longtemps. J'ai envie de demander ce qui se passe. Mais je me dis que Juliette filme peut-être. Elle finira bien par m'expliquer. Subitement, je peux sentir l’indicible douceur d’une bouche se refermer sur mon membre. Il ne peut pas s'agir d'autre chose. Je connais bien cette sensation extraordinaire. La fellation restant ma préférence dans le domaine de la sexualité. Pas l'ombre d'un doute. Je me fais sucer. Je ressens même qu’on me pompe énergiquement. Sans doute passionnément. Cela dure environ trente secondes pour cesser aussi soudainement. L'extrémité de mon sexe procure à présent une sensation de froid. La caresse a cessé si brutalement. << C’est dans la boîte ! >> s'écrie la jeune femme de l'autre côté. Je remballe "l’accessoire" pour rejoindre Juliette. Elle est entrain de ranger son matériel dans le sac. Je ne sais quoi dire. Surtout qu'elle reste silencieuse en s'affairant consciencieusement. Ma complice me fait un beau sourie.

 

     Nous repartons. Juliette revient sur ma proposition de lui faire découvrir un autre de mes circuits "trous". Tout comme elle j'évite absolument de disserter sur ce qui vient de se passer. Après tout, j'ai peut-être rêvé ! Tout en marchant, je n’ose donc pas évoquer quoi que ce soit concernant cette fellation. Juliette fait d'ailleurs de même. Nous arrivons à la seconde station. Là aussi tout est en parfait état. Il y a deux couples de séniors assis sur une souche à une centaine de mètres. Ils nous tournent le dos. Juliette me fait un clin d'œil en me montrant le trou. La jeune femme fixe une nouvelle fois l’appareil sur le trépieds. Je passe derrière la cloison. Je passe ma turgescence dans l'ouverture. Cette fois, je présente une érection. Je reprends la même position. Sans cesser de regarder les deux couples là-bas. Mais même en se retournant il leurs serait impossible de comprendre ce qui se passe ici, en contrebas. Cette fois mon cœur bat la chamade.

 

     Je suis en érection à l’idée de ce qui pourrait éventuellement se répéter. Je n'attends pas plus de quelques secondes. Presque de suite, je peux ressentir la même sensation. Comme si mon sexe était subitement plongé dans un bol de purée chaude. Cette merveilleuse sensation de succion qui me procure un vertige. Si je ne n'avais pas les mains à plat sur la cloison, je pourrais vaciller. Nul doute. La jeune femme me taille une pipe. Là derrière, de l'autre côté des planches. Je tente de garder toute ma lucidité. Pas question de me laisser aller. Il reste d'autres stations. Cette pensée m'amuse et me permet de garder mes esprits. De toutes façons c’est au-delà des tourments les plus fous. Pour une surprise, c’est une sacrée surprise. Une fois encore, cette fellation ne dure qu’une petite minute. Lorsque tout cesse, me laissant cette impression de froideur sur la peau du prépuce, j'entends Juliette me signifier : << C’est OK, c’est dans la boîte ! >>. Je me réajuste. Je remballe pour venir la rejoindre. En route pour la troisième station. Une fois encore en marchant sans parler de ce qui vient de se passer.

 

     Je remarque la tache humide et plus foncée qui macule le tissu de ma braguette. C'est un peu gênant. Tout en marchant, la jeune femme, dans sa conversation, occulte toute allusion à la sexualité. Elle évoque à présent les plaisirs qu’elle éprouvait dans la pratique de l’équitation. Son souhait de posséder un jour son propre centre hippique. Moi qui ai l’esprit au fond de mon slip, je fais semblant de m’y intéresser. Ses histoires de chevaux me laissant assez indifférent. Juliette n’est évidemment pas dupe. C'est une femme. Son sixième sens ne peut pas la tromper. Parfois, en se retournant, Juliette me fait un clin d’œil. Un air amusé. Un regard par en-dessous, suggestif, lourd de significations. Ah, les filles, comme c’est bon de se promener avec vous. La situation se répète à la station trois. Puis à la station quatre. Consciente du profond trouble, des délicieux tourments qu'elle incruste dans ma psyché, Juliette, amusée, n'en laisse rien paraître.

 

     Mais moi aussi j'ai un sens aigu de la psychologie féminine. Je joue donc le jeu en parlant des tubes de peintures BLOCKX que j'utilise. Quand elle se retourne, Juliette a un regard follement pénétrant. Comme pour me faire comprendre que notre jeu la comble d'aise. Tout au long des quinze stations, c'est le même rituel. Mon excitation est à chaque fois tempérée par la marche, par l'enchantement des paysages. Par les randonneurs que nous croisons. Ma tache devenu la carte de l'Espagne sur le tissu de mon bermuda. J'imagine l'état de mon slip en sentant mon sexe y macérer. C'est assez désagréable cette sensation de sous vêtement mouillé. C'est comme si elle devinait ma pensée. Juliette se retourne, fixe ma braguette avant de dire : << Tu fais comme moi, pas de culotte en balade ! >>. Elle soulève sa jupe. Effectivement, rien en dessous. << Tu verras lors de la prochaine soirée diapo ! >> s'exclame t-elle. Nous rions aux éclats.

 

     Le dernier trou. Ma dernière création murale. Arrivée à la dernière station, numéro 18, Juliette me fait savoir que nous allons "jouer" dans un film un peu plus long. Je demande : << Parce que tu as filmé ? Pas de photos ? >>. Juliette se contente d'un sourire énigmatique. En effet, pour le dernier trou, la jeune femme veut tourner un "documentaire" de qualité supérieure. Elle prépare l’appareil. L'inspecte. Vérifie la charge de batterie restante. << Quinze minutes maximum ! >> précise t-elle en fixant son Nikon sur le trépieds. Cette fois en programme "caméra". Elle me montre la position de la mollette. << Cher monsieur. Et si vous alliez vous mettre en situation ? >> lance t-elle. Je passe derrière la cloison. << La totale ! >> me fait-elle derrière les planches. Un ton autoritaire. Patronne et réalisatrice ! Je me découvre tremblotant et frissonnant comme un adolescent. C'est vrai, je ressens une crainte, de la peur. Je me sens subitement stupide.

 

     Je passe mon sexe dans l’orifice. Mon érection n'est plus qu'un souvenir à cause de mes appréhensions. Je me raisonne. Que pourrait-il bien m'arriver que je ne sache déjà ? À peine me suis-je introduit que je ressens l’indicible caresse. Je sens mon sexe gonfler, grossir dans cette bouche gourmande. Je suis couvert de sueur. Cette dernière station est à proximité de la table d'orientation. Il y a là souvent des marcheurs. Je reste vigilant. C'est un véritable challenge tant cette fellation me brouille l'esprit. Cette fois-ci, cela dure bien plus longtemps que la minute qui semblait la norme. Non, cette fois c'est une pipe, une vraie. Il me semble même percevoir les gémissements caractéristiques d'un plaisir partagé. Je me concentre longuement. La fellation cesse. Pas un bruit. Je fais un effort de concentration. Réunissant toute ma volonté, je lâche enfin un premier jet. "La totale" avait-elle exigé ! Je dois pisser depuis près de deux heures. Depuis mon arrivée sur le parking en fait. J'entends un petit cri. Est-ce une manifestation de surprise ? De ravissement ? Un second jet. Je sens les doigts de Juliette saisir mon sexe.

 

     Ma complice m’a demandé "la totale". C’est donc avec un profond plaisir que j’obtempère. Sa bouche qui se referme immédiatement sur l'extrémité de mon sexe à présent mou. Je me concentre. Je devine sa bouche se retirer prestement. Cette fois le jeu provoque une excitation franche et sans retenue. Je regarde partout autour de moi. Personne. Ce serait la pire des frustrations de devoir cesser brutalement. Les jets doivent bien se briser quelque part ! Mystère. Je n’aurai sans doute les réponses à mes interrogations que lors du prochain visionnage. La prochaine soirée diaporama. Les prochains films. Une nouvelle fois je sens la bouche chaude et douce se refermer sur mon sexe. C’est une fellation de tout premier ordre. J'en prends maintenant conscience dans la plus extatique des voluptés. Comme un gamin qui découvre une nouvelle friandise. Certes, j'ai une certaine habitude de ce genre de situation. Mais lorsque c'est avec une nouvelle partenaire, les sensations emmènent au paroxysme. J'en oublie de surveiller les alentours. Mon visage, ruisselant de sueur me picote. C'est désagréable.

 

     Je me lâche à plusieurs reprises par de petits jets nets, brefs mais puissants. J'en profite. L'envie était tellement forte. Je devais absolument me soulager. De l'autre côté de la cloison me parviennent des gloussements. La jeune femme pompe avec un talent que je ne lui connaissais pas. Elle, toujours si réservée, parfois presque distante malgré de fréquentes familiarités tactiles, m’offre là une facette insoupçonnée de sa délicieuse personne. J’en profite. Conformément à sa demande. Avec la certitude de ne pas l'importuner, de ne pas l'indisposer. Je sais aussi que les batteries de l’appareil n’offrent probablement plus que quelques minutes. J’éjacule donc longuement, en plusieurs saccades, poussant un râle grave et sonore. Des saccades incontrôlables qui agitent mon corps de plusieurs spasmes. Des secousses de plaisir. Un réel orgasme. Une trentaine de secondes. Une excitation qui ne faiblit pas. Deuxième décharge. Jets "multiples".

 

     Je perçois d'étranges gémissements de l'autre côté de la cloison. Je suis certain que Juliette se régale de mes dernières coulées. Le fameux "fond de cuve" tant apprécié des "connaisseuses". Aux sensations je peux la sentir récupérer longuement les derniers épanchements. Enfin, elle se retire pour me lancer : << OK, c’est dans la boîte ! >>. Je suis encore très excité. Je remballe fébrilement. Je tremble de nervosité. Personne dans les environs. Quelle chance. Je rejoins ma complice. Juliette en plein rangement me fait : << On a de la chance, il restait peut-être une minute. Regarde, on était sur "rouge". La réserve ! >>. J’apprécie le côté consciencieux de la jeune femme. Je découvre que le haut de son T-shirt est trempé, tout comme ses cheveux qui dégoulinent encore de ma pisse. Je suis terriblement gêné. Devant mon air consterné, pantois, Juliette éclate de rire. Elle s'accroupit. Dans une indécence folle, elle se soulage d'un jet continu et puissant. Elle se redresse. Elle me demande : << Tu aimes mâter ? >>. Je réponds : << Tu es merveilleuse toi ! Je pourrai devenir fou de toi tu sais ! >>

 

     << Mais je sais ! >> se contente de faire mon amie. De son sac, Juliette sort quelques feuilles de papier absorbant et un T-shirt de rechange. Elle se torche consciencieusement. Coince la feuille humide et froissée dans le trou. Puis avec d'autres feuilles s'essuie les cheveux. Quand elle retire son T-shirt trempé. Je découvre ses petits seins maintenus par un adorable soutien gorge de soie crème. Il est mouillé. Juliette l'enlève. Ses seins sont adorables. De petits fruits mûrs. J'ai envie de les caresser. Juliette devine mon désir. << Une autre fois. Chaque plaisir doit être apprécié dans des circonstances précises. Je déteste l'improvisation ! >> dit elle en enfilant son T-shirt sec. Elle met ses linges mouillés dans un sachet en plastique. Je dis : << Tu as tout prévu ! >>. Mon amie s'écrie : << Je prévois toujours. Je savais ce que je voulais réaliser ! >>. Je reste admiratif. Juliette rit de mes expressions d'halluciné. Nous prenons le chemin du retour. Quelque chose a changé dans l'attitude de mon accompagnatrice. Juliette ne lâche plus ma main jusqu’à la voiture. Pour moi, c'est plus fort encore.

 

     Je ne suis pourtant pas au bout de mes surprises. Pour la toute première fois, devant nos voitures, Juliette m’embrasse. J'en tremble comme un adolescent. Ce qui amuse mon amie. La jeune femme frotte son bas-ventre contre le mien. << Tu voudrais devenir mon amant ? >> me demande t-elle soudain. Devant mon air ahuri elle rajoute : << Tu sais qu'avec toi ma lido est souvent d'une échelle de 17 sur 20 ! >>. Nous rions aux éclats. Décidément cette étonnante jeune femme sait animer chaque instant des moments que nous passons ensemble. << Il va être dix huit heures. Il faut vraiment que j'y aille. On se voit mercredi soir pour mâter les films ? >> lance t-elle en posant sa main sur ma braguette. Pour la toute première fois. Je dois me tenir à ses épaules. Tout cela est plus fort encore que tout ce qui s'est passé cet après-midi. Rendez-vous est fixé chez Juliette, mercredi soir. 19 h30. La séparation est difficile. Du moins pour moi. Nous roulons l'un derrière l'autre jusqu'au rond point. Elle prend à droite en agitant son bras par la vitre baissée. Je prends à gauche en ouvrant ma braguette.

J’emmènerai le dessert mercredi soir...

 

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12/04/2024

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