L'ECRIT DE JOIE

L'ECRIT DE JOIE

Gloryhole - Épisode 22

                                     Quand Virginie me réserve des surprises

 

      Ce jeudi matin, assis à mon bureau, je règle quelques formalités administratives. Il va être dix heures. La journée est magnifique. Le soleil est revenue. Cette seconde quinzaine du mois de mai se situe dans la continuité d'un printemps exceptionnel. Je tire des documents fonciers sur l'imprimante quand la sonnerie "à l'ancienne" de mon I-phone résonne dans le salon. J'attrape la feuille imprimée éjectée par l'appareil avant de saisir mon téléphone. La photo de Virginie s'affiche sur l'écran. Je m'attends à une annulation de dernière minute. Un peu surpris j'allume. << On peut se voir avant 16 h ? Je suis à vélo cet après-midi. Ça te dis ? >> lance t-elle immédiatement. Sans même me dire "bonjour", comme à son habitude. Je demande des précisions : << Où, et quand ? >>. Virginie s'empresse de répondre : << Je suis à quatorze heures trente sur le parking. Là où tu gares ton auto je crois ! >>

 

      Je reste dubitatif. Hésitant. Ne sachant quoi dire. Cette information me surprend totalement. Je m'entends préciser : << D'accord. Sur le parking, quatorze heures trente ! >>. Sans aucun autre mot la jeune fille raccroche. Je regarde l'écran du téléphone redevenu noir. Décidément cette jeune fille applique des civilités bien personnelles. Amusé, je termine d'imprimer mes documents avant de les classer dans une chemise de carton vert. La chemise réservée au foncier. Je m'installe devant l'ordinateur. J'ouvre le dossier "Virginie". J'admire longuement le visage de cette étonnante jeune fille. Si elle ne m'avait pas montré sa carte d'identité prouvant ses dix neuf ans, je jurerais que sur ces photos prises ensemble elle n'a pas plus de seize ans. Je ne suis pas particulièrement porté sur les jeunes filles. Et pourtant sans que je n'y puisse rien ce sont elles que j'attire.

 

      J'ai une machine à laver à vider à la cave, dans la buanderie. Un linge qui sèche naturellement au grand air, sous le soleil présente un aspect souvent bien rêche mais tellement plus parfumé. Je m'occupe de mes petites affaires domestiques sans ne plus penser à mon rendez-vous. Seul façon de cesser d'être dans le trouble. Dans le tourment peut-être. Je mange de bon appétit. Je sais qu'Anne-Marie va m'appeler. Elle le fait tous les jours aux environs de treize heures. À peine ai-je essuyé la vaisselle que la sonnerie "à l'ancienne" de mon I-phone le fait vibrer sur la desserte. Je le saisis. La photo d'Anne-Marie s'affiche sur l'écran. Elle me raconte sa matinée d'enseignante. Quelques anecdotes à propos de ses collègues. J'aime l'entendre me raconter ses petites histoires. J'ai l'impression de faire une "bonne action". Cela ne m'ennuie pas du tout.

 

      Je parle de Virginie. Du rendez-vous différé qu'elle m'a fixé. << Toi, à mon avis, tu vas vers des emmerdes avec cette gamine ! >> lance Anne-Marie. C'est aussi mon impression mais sa compagnie m'est tellement agréable. Anne-Marie rajoute : << Tu imagines un peu ! Tu pourrais être son père ! >>. Je la rassure. Ce sont des paramètres que je prends en compte. Je conclue : << J'aime assez être la "victime" de coquines délurées ! C'est l'éclate tu sais ! >>. Anne-Marie termine en disant : << Tu me raconteras tout ce soir en webcam. Vingt et une heures. Passe du bon temps vieux cochon ! >>. Nous rions en raccrochant. Je monte me laver les dents, me changer. La température extérieure est de 25°. Le ciel est presque entièrement bleu. Le soleil y règne en maître et sans partage.

 

      Je retourne au salon pour allumer l'ordinateur. J'ouvre une nouvelle fois le dossier "Virginie". Qu'elle est belle. Je suis en bermuda d'un léger coton kaki. Une chemisette beige. Mes baskets. Je fais défiler les photos en mode diaporama. Je me masturbe doucement en admirant ces images. Les clichés où nous faisons les pitres, où nous faisons des grimaces, où nous tirons nos langues. Que de beaux souvenirs en si peu de temps. Je ne connais Virginie que depuis deux mois et pourtant c'est un peu comme une vieille amie. Une vieille jeune amie. Ces pensées m'amusent. J'éteins. Dans le petit sac à dos je prépare mes outils, la petite caméra numérique, le trépieds minuscule qui permet de la fixer. Avec Virginie, comme avec Juliette, il vaut mieux prévoir. Elles aiment réaliser de petits films.

 

      Il y a vingt cinq kilomètres jusqu'au parking. La circulation est fluide. Je roule doucement en me masturbant lentement. Du liquide séminal coule sur mes doigts. J'essuie immédiatement avec le mouchoir en papier préparé à cet usage sur le siège passager. Je ne voudrais pas de taches suspectes sur le tissu kaki de mon bermuda. J'arrive à très exactement quatorze heures vingt cinq. Je quitte l'habitacle climatisé de ma grosse berline Allemande. À peine suis-je occupé à changer de chaussures, derrière l'auto, assis sur le bord du coffre ouvert, que Virginie arrive sur son VTT rouge. << C'est mon Lapierre tout neuf ! Je l'étrenne pour la première fois cet après-midi ! >> lance t-elle, freinant, soulevant la poussière en dérapant volontairement de la roue arrière. Je la regarde complètement consterné. Une arrivée en trombe. Hallucinant !

 

      Comme le disait si justement Anne-Marie, j'ai l'impression d'avoir rendez-vous avec une "gamine". Cet après-midi Virginie est en shirt de lycra noir. Un T-shirt de lycra rouge. Un petit sac sur le dos. Ses longs cheveux tressés en une longue natte. Mettant pieds à terre, elle s'exclame : << Elle est superbe ta voiture ! Tu ne me l'avais pas dit. Encore plus grosse que celle de mon père ! J'aime les mecs qui roulent en Mercedes ! >>. Je dis : << Bonjour Virginie. Comment comptes-tu parcourir les sentiers avec ton vélo ? >>. La jeune fille répond immédiatement : << T'inquiète ! Je décroche la roue avant et on met le tout dans ton coffre ! >>. Je la regarde. Décidément ! Je reste pantois. Elle rajoute : << Sinon je le ferme à cadenas dans la cour du restaurant ! >>. Virginie n'est pas à bout de ressources. J'en suis admiratif. J'avais déjà remarqué que c'était une fille "démerde" !

 

      Je prends sa bicyclette après qu'elle ait décroché la roue avant. Je la dépose dans le spacieux coffre de la voiture. Je demande : << Tu n'as pas de godasses de change ? >>. Virginie répond : << Non, mais on n'est pas obligé de marcher là où c'est boueux ! >>. Avec les pluies de ces deux derniers jours, le sol est encore détrempé par endroits. C'est en sautillant de gauche à droite que Virginie s'écrie : << Comme je suis contente ! Pas cours, pas de responsabilités équestres, libre jusqu'à ce soir dix huit heures trente ! >>. Nous prenons le sentier de droite qui contourne la terrasse du restaurant. Il y a du monde. Nous arrivons au pont de pierres en dos d'âne qui enjambe la rivière redevenue torrent. Virginie me parle du Club hippique, de ses "copines de cheval", de son club de karaté.

 

      Le sentier devient chemin. Contrairement à ce que la météo des jours précédents pouvait laisser penser, le sol pierreux est presque sec. Quelques flaques d'eau qu'il est facile d'éviter. Nous arrivons à la première station. Le trou est dans un état parfait. << Ta passion pour les trous ça remonte à quand ? C'était quoi le déclencheur ? >> me demande Virginie en sortant son smartphone de son sac à dos minuscule. Je réponds : << Il y très longtemps, dans un vieux bouquin pornos des années soixante dix ! >>. Virginie se met à rire en disant : << Les vieux aiment bien les vieilles choses. Moi je vois ça sur les sites pornos. J'ai TOR comme navigateur et DuckDuckGo en moteur de recherche ! >> lance t-elle avec espièglerie. Je lui confie regarder des sites du même genre exactement avec la même formule anonyme.

 

      << T'as quoi comme VPN ? Moi c'est NordVPN ! >> demande t-elle encore. J'ai le même équipement. << On se fait des webcams coquines tous les deux ? Ça te dit ? >> lance t-elle en mimant une masturbation masculine. Je passe derrière la cloison. Je glisse mon sexe mou dans le trou. De l'autre côté j'entends Virginie me donner ses impressions. << On fait des photos de pipes ? Ça te dis ? >> s'écrie t-elle. Je dois rester collé contre les planches car deux cyclistes en VTT arrivent. Ils me regardent d'une curieuse façon. Que fait donc ce type collé contre la cloison de ce cabanon ? J'entends rire Virginie de l'autre côté. Je me dégage enfin. Elle vient me rejoindre pour me montrer la photo. << Tu sais que je la préfère molle. C'est plus joli. Plus rassurant aussi ! >> dit elle. Je remballe.

 

      Nous repartons. Virginie découvre cet itinéraire pour la première fois. Quand nous nous rencontrons à la station 18 elle arrive à cheval par l'autre versant de la colline. Directement depuis le centre hippique. La jeune fille est enchantée par cet environnement. Tout est vert. La végétation est luxuriante. Aucune gelée n'est venue agresser les végétaux ce printemps. Nous parcourons ainsi le circuit des dix huit trous. Virginie a pris une photo de chaque station. En revenant à la voiture, elle me montre les dix huit photos de mon sexe dépassant d'un des orifices. Parfois dur, parfois mou. << Je peux entrer dans ta voiture, juste un peu ! >> lance la jeune fille. Je l'invite à déguster une bonne coupe glacée sur la terrasse du restaurant. Pour gagner du temps je la déposerai près de chez elle avec son vélo.

 

      Je m'installe au volant pour changer de godasses. Virginie ouvre la boîte à gants. << C'est quoi ? >> me demande t-elle en agitant mon anneau à sexe. Je le porte quelquefois. J'aime les sensations qu'il procure lorsqu'il enserre mes organes génitaux. À la manière d'un garrot. J'explique son principe à Virginie qui s'écrie : << Fais-moi voir ! >>. J'ouvre la braguette de mon bermuda. Je sors de la voiture. Discrètement, j'enfile l'anneau ouvert sur mon sexe, autour de mes testicules. Je referme la petite boucle. Je reviens m'assoir. << C'est génial ! Je peux prendre une photo ? >> s'exclame ma jeune voyeuse. Sans attendre ma réponse elle sort son smartphone. Je ne suis pas en érection. La position assise avec cet accessoire n'est pas confortable. Virginie me fixe subitement. Sérieusement. Impossible d'imaginer à quelles réflexions elle s'adonne là, en m'observant ainsi. C'est presque gênant.

 

      Je m'apprête à remballer. Après tout je suis en compagnie d'une fille de dix neuf ans, à peine sortie de l'adolescence. << Je peux ? >> s'écrie t-elle soudain. Elle se penche sur sa gauche, pose ses mains sur ma cuisse droite, gobe mon sexe. Mon érection est immédiate dans la bouche de cette étonnante jeune fille. Je ne sais quoi dire. Je ne sais quoi faire. Je suis gagné d'un profond tourment. Terriblement gêné. Je culpabilise comme si je commettais un délit. Je ferme les yeux car l'indicible caresse me fait vaciller. La rigidité de mon attitude mentale disparaît. J'ajuste le rétroviseur pour observer Virginie. Ce n'est pas une fellation à laquelle elle s'adonne avec passion. Non. Elle me taille une véritable pipe. Gourmande. Je suis à la fois étonné et émerveillé. Jamais je n'aurais imaginé que Virginie puisse faire preuve de tant d'ardeur. De tant de "certitudes". Elle s'arrête. Avale en gémissant de plaisir.

 

      Elle se redresse. Me demande : << Je fais ça bien ? C'est la première fois tu sais ! >>. Que pourrais-je bien dire. Je me contente de caresser sa nuque. Virginie attend une réponse. Un encouragement. Je fini par répondre : << C'est merveilleux. Tu n'imagines pas. Laisse les choses se faire. Ne te pose pas de question ! >>. Virginie dans un élan amoureux, me dépose une bise sur la joue. Elle demande : << Je peux revenir ? >>. Cette fois je réponds : << Ne demande plus. Tu te sers quand tu en as envie ! >>. Immédiatement ma complice retourne à sa fellation. Je l'encourage en murmurant : << Ça n'a jamais été aussi bon ! >>. Elle cesse, se redresse et demande : << C'est vrai ? Tu promets ? >>. J'avoue : << Je crois bien oui ! Car cette fois c'est encore plus cérébral qu'avec une autre ! >>. Elle fronce les sourcils en s'exclamant : << Tu ne me parles pas des autres s'il te plaît ! D'accord ? >>. Je culpabilise soudain comme un adolescent.

 

      Nous n'avons plus le temps d'aller déguster une coupe glacée. Je fais durer cette fellation. Pour le plus grand plaisir de ma jeune novice. Je regarde l'heure. Il faut vraiment y aller. Je saisis la natte de Virginie pour la forcer à se redresser. Je montre l'heure. << Oh put-hein ! >> lance t-elle. Je démarre. Virginie m'indique les directions à prendre. Je me fais sucer en roulant en direction du bourg. Je me gare à environ un kilomètre de la grande propriété de ses parents. J'apprends que ce sont des "notables" de la région. Je les connais. Eux sans doute aussi ! << On se voit samedi après-midi. Je t'en prie. Tu me raconteras comment c'est avec les autres filles devant une bonne glace ! J'ai quelle note ? >> s'écrie t-elle en sortant de l'auto. Je fais de même pour sortir sa bicyclette du coffre. Elle dépose une bise furtive sur mes lèvres avant de sauter sur son vélo. Elle accélère pour remonter sur la route. Elle s'arrête et crie : << Samedi même endroit, même heure ! >>

 

      Je reste un long moment dans la voiture. Je suis garé en contrebas de la route, dans un chemin. Je tiens le volant des deux mains. Je me refais tout le film de cet après-midi extraordinaire. Je retire enfin mon anneau. Mes organes génitaux sont douloureux. Je n'ai pas éjaculé. Je ne voulais pas imposer cette finalité à la jeune fille. Je sais bien qu'elle voudra recommencer dès samedi. Je tiens à y aller doucement. Beaucoup de femmes préfèrent ce qui vient avant. Le sperme étant souvent la partie "amer" de l'aventure, après la friandise du liquide séminal. Je veux que Virginie découvre tout cela à mon "rythme". Je sais qu'elle s'est régalée. Nous en reparlerons samedi. Je démarre. Il est dix neuf heures trente quand j'arrive chez moi. Après le repas, je raconte tout à Anne-Marie lors de notre séance webcam presque quotidienne. << Tu es quand même un vrai salaud ! Tu n'as pas honte ? >> me demande t-elle à plusieurs reprises. << Si ! >>

 

Me vient soudainement une pensée terrifiante. Samedi j'ai déjà rendez-vous avec Juliette...

 

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26/04/2024

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